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Kiminari, le capitaine mercenaire qui prévoit d'envoyer une armée sur Meiun.
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KuraiDobei
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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 3 Icon_minitimeMar 26 Aoû - 21:32

CHAPÎTRE 13 : L’orage meurtrier.




Les Kages escortèrent Ekitai jusqu’au Quartier Général. Une fois à destination, les portes à peine ouverte, le GuriinKage l’accueillit. Ses cheveux gris étaient toujours attaché en arrière pour former une queue de cheval cependant des mèches avaient échappé aux élastiques. Elles tombaient sur son pâle et vieux visage, ce qui lui donnait un air plus fatigué qu’il ne l’était.
_ Ekitai Mizu ! C’est à toi que j’ai accordé la tache de combattre à Torikae !
_ C’est exact, maître GuriinKage. Cependant j’ai failli à la tache que vous m’aviez confiée.
Ekitai mit un genou à terre.
_ Je ne suis point digne de votre vénéré confiance. Dit-il tête baissée.
_ Cela ne fait rien, je ne peux te reproché quoi que se soit. Tu as fait de ton mieux, et en cela je te suis reconnaissant.
_ Vous êtes trop bon. Ajouta Ekitai en se relevant.
_ N’en parlons plus.
Le GuriinKage se retourna pour se grouper de nouveau autour d’une table avec les autres Kages. Ekitai reconnut son oncle, Mas, en face du GuriinKage pendant qu’ils discutaient d’un sujet apparemment épineux. Et aussi la mère de Hayai, sa tante, qui lui ressemblait très portrait, les cheveux long en plus. Ekitai croisa son regard méprisant avant de le dévier tout de suite.
_ Attendez un peu. Interrompit-il maladroitement.
Tous se retournèrent vers le jeune combattant Takien.
_ Quelqu’un pourrait-il me dire ce qui se passe ici ?
_ Oh, mais ce n’est rien mon enfant. Rentre chez toi. Répondit tendrement le GuriinKage.
_ Rien ? Sauf votre respect, maître GuriinKage, rien n’est pas le terme approprié dans une telle situation. Personne ne traîne dans Taki, la chute d’eau s’affaiblit, et enfin lorsque je pénètres ici, je me fais sauvagement attaqué par mon propre cousin. Je suis plus que hâtif de connaître la pure vérité qui se trame ici. S’il vous plaît.
_ Très bien, ton cousin va tout expliquer mais hors d’ici. Nous sommes très occupé.
Ekitai salua le GuriinKage en s’inclinant avant de partir du Quartier Général avec Hayai, son cher cousin. Pendant qu’ils descendaient les estrades lentement, Hayai expliqua comment son père, sa mère et lui, avaient extirpé Hei, protecteur du désert, de la rivière de Meiun, et où celui-ci leur avait annoncé la vulnérabilité de Taki à cause d’un certain Kiminari qui prévoit d’envoyer une armée conquérir toute l’île.
_ Après cela, nous en avons informé le GuriinKage qui a instantanément envoyer une équipe des forces spéciales vérifier si les montagnes enneigées avaient réellement disparut. Lorsqu’il apprit que cela se révéla exact, il déclencha une alerte dans le village. Tous devaient rester caché. Tandis ce que les Kages, comme mon père, ainsi que maître GuriinKage, mettent au point une stratégie de défense en cas d’assaut ennemie.
_ Attends, dans une semaine au plus, il n’y aura plus d’eau qui coulera de cette cascade ?
_ Ouais, t’as bien compris.
Ils atteignirent le pont en bas des escaliers, puis se dirigèrent vers le centre du village. Hayai gardait ses mains dans les poches de son bas. Son air rêveur était habituellement affiché sur son visage.
_ Dis Hayai. Ca t’inquiètes pas plus que cela ? Demanda Ekitai.
_ Si un peu. Répondit-il, distrait par un nuage sombre approchant au Sud.
_ Un peu ? Juste un peu ? Tu te rends compte de ce qui se passerait si le village serait prit d’assaut ? Tu réalises un peu ? C’est pas le moment de jouer le mec cool tu vois !
_ Bien sur que si je réalise. Nous mourrions tous, peut-être dans d’atroce souffrance. Alors vaut mieux jouer le mec cool tant que j’arrive à contenir ma peur. Car dans la bataille, s’il y a une bataille Ekitai, mon cher cousin, je souhaiterais y mourir pour protéger ceux que j’aime s’il le faut. Pour la fierté du clan Mizu, nous deux, frère d’armes, nous protégerons Taki de l’envahisseur, n’est-ce pas ?
_ Et bien, oui.
_ Mais vois-tu, je n’ai jamais participé à une bataille contrairement à toi. Encore une fois, je suis extrêmement jaloux, et ça commence à me rendre fou.
Hayai détacha du regard le nuage pour fixer Ekitai.
_ Je ne veux plus qu’un de nous deux sois meilleur que l’autre, je veux que l’on soit égale ! Ekitai ! Et pour ce, nous allons nous battre contre. A cet instant, je te jure de te prouver que je t’égale !
_ Mais je n’ai rien à prouver, moi. C’est une raison puérile de se battre en ces heures si sombre.
_ N’as-tu rien écouté ? Je veux te combattre !
Ekitai resta en silence.
_ Acceptes, s’il te plaît. Pour ton cher cousin, battons nous !
_ Très bien. Mais pas tout de suite, veux-tu ? Il s’en est passé des choses à Torikae, il faut que je te raconte et que je me repose. Car comme tu l’as sûrement entendu de la bouche de maître GuriinKage, j’ai dû combattre plus d’une semaine à l’arène. Même si j’ai échoué, j’ai tenu tout de même quatre jours.
_ D’accord.
Hayai enfonça bien ses mains dans les poches puis se remit à contempler le nuage noir, qui, à présent, était accompagné.
Les deux cousins arrivèrent à la résidence du clan Mizu alors que Ekitai venait de terminer son récit.
_ Waouh, j’vois que t’as pas chômer toi n’on plus. Finit Hayai regardant depuis le début les nuages se rapprocher.
Hayai détourna une bonne fois pour tout le regard avant de pénétrer par une arche bleu clair. Alors que Hayai venait d’entrée, Ekitai restait à l’entrer regardant au Sud à son tour.
« Alors c’est ça qu’il regardait, ses nuages se déplaces à très grande vitesse ! Lorsque je suis arrivé à Taki, ils n’étaient pas encore perceptibles ! Visiblement, les nuages longes la rivière jusqu'à nous… »
Soudain, alors que Ekitai regarda sur la droite pour observer la longueur d’où s’étendaient les nuages, il fut extrêmement surpris d’apercevoir qu’il n’y avait pas de limite à l’œil nu. Pourtant, Taki étant sur un haut relief, était censé prévoir la météo venant des quatre points cardinaux sur tout Meiun. Mais jamais une telle vague de nuages ne s’approchaient en direction de Meiun dans le but…
_ … de recouvrir entièrement l’île.
_ Tu as toi aussi remarqué ? Demanda Hayai qui était juste à coté d’Ekitai. Sens-tu aussi ce vent machiavélique ?
Ekitai ferma les yeux. Il se concentra avant de ressentir de désagréables frissons. Ce fut comme si il venait d’oublier touts les moments heureux de sa vie, comme s’il dormait éveillait et qu’il était piégé dans un effroyable cauchemar, comme si sa peur venait de s’acquérir pour la première fois.
_ Oh mon dieu… ce n’est pas un vent machiavélique, Hayai.
_ Mais alors qu’est-ce que c’est ?
_ C’et une aura.
Hayai sursauta. Il commençait à avoir très peur.
_ Je ne savais pas qu’une simple aura pouvait engendrer… tant de peur à une personne.
Ekitai se tourna vers son cousin apeuré.
« Hun hun, et il garde encore ses mains dans les poches, quel phénomène ce gars. » Pensa Ekitai.
_ Tu sais, Kaji doit être en plein dedans maintenant. Annonça Hayai.
_ Tu as raison. En faite, je pense même que Kaji est l’œil de se cataclysme.
_ Comment ? Expliques toi.
_ Ses nuages émanent d’un seul point, sinon on l’aurait vu arrivé de très loin. On dirait que cette aura terrifiante forme ces nuages dans le ciel, et qu’ils encerclent Kaji.
Cette fois ci, ce fut un léger vent glacial qui se leva sur le village de la cascade. L’angoisse pesa à présent dans les rues fantômes du village.
_ Je ne peux pas rester ici, Ekitai. Ce me fait trop peur.
_ Ouais, moi aussi.
Plusieurs brises tétanisèrent les deux cousins. Hayai enleva ses mains des poches, puis les laissa paralysé à quelques centimètres de ses hanches.
_ Argh, merde quel ambiance angoissante mon cher cousin. Dit Ekitai.
Hayai avait subitement une envie de pleurer mais sa fierté l’en empêcha. Ekitai réussi à détourner du regard les affreux nuages. Puis il regarda autour de lui, tout le vent angoissant n’était à présent rien comparé à la brume qui venait de se former dans le village. Les voisins, qui fixaient également le ciel du Sud, en eurent assez et ils rentrèrent chez eux. Ekitai regarda attentivement puis remarqua que plusieurs Takiens étaient sortis de chez eux, sûrement à cause de cette sensation de peur qui régnait, et trouver d’où elle provenait. Ekitai posa alors le regard sur le Quartier Général, et vit que personne n’y était sorti.
« En même temps, tous au Quartier Général avaient l’air tellement apeuré, même le GuriinKage ne pouvait le cacher derrière ses sourires et humeurs joyeuses forcées. » Pensa Ekitai. « Ils ne doivent pas sentir une plus forte peur que celle dont ils étaient déjà envahit. » Hayai, je vais au Quartier Général, ils ont pas l’air au courant.
_ D’accord, je t’attends à l’intérieur de la Résidence. Dans notre endroit secret.
_ Entendu.
Et Ekitai se pressa au travers de la brume vers la chute d’eau. Hayai rentra, encore tremblant.
Au fil que Ekitai courait, il sentait une angoisse plus forte se faire sentir. En effet, plus il s’enfonçait dans la brume tout seul plus il avait peur, et plus il avait peur, plus il courait vite et s’enfonçait dans la brume. Des larmes de peur émanèrent de ses paupières. Dans sa course, il gémissait, il avait comme l’impression insoutenable qu’on le pourchassait. Il tourna à gauche et empreint les mêmes escaliers qu’il avait utilisé pour redescendre avec son cher cousin.
Il montait, gagnant considérablement en hauteur, ne pouvant s’empêcher de fixer ces terribles créations d’aura maléfiques. De Taki, on put remarqué de la foudre au travers des nuages. Un éclair s’abattit on ne sait où de l’on ne sait quels nuages alors que Ekitai arrivait devant l’entrée du Quartier Général. Le grondement retentit jusqu'à Taki, en fit même troubler l’eau. Ekitai, sur le moment poussa un effroyable hurlement qui fit haleter fortement son cœur. A son tour, avec une faible respiration, il haletait. Cette fois-ci, ça en était trop. Une peur tel qu’aucun être n’aurait pu ressentir jusque là. Ekitai tomba à genoux puis vomit une dose. Il tremblait énormément. Sa vue, trouble. La porte du Quartier Général s’ouvrit lentement, et alors que le GuriinKage s’aventura dehors, il haleta, plus vite encore plus vite. Il commençait à avoir des problèmes respiratoires. Les Kages, presque immunisé contre cette peur à l’idée que le GuriinKage ne se sente aussi mal, se précipitèrent à son chevet. Quand après venu la brise angoissante suivit instantanément d’un éclair au loin, le GuriinKage perdit conscience sous cette pression incommensurable. Un homme auprès de lui le prit d’en les bras et le transporta à l’intérieur du bâtiment. Mas s’agenouilla auprès d’Ekitai, lui aussi encore sous le choc.
_ Ekitai, que fais-tu ici ?
_ Il…il… fallait… fa… fallait… que… je… je… vous pré… préviennes… de… ça !
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KuraiDobei
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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 3 Icon_minitimeMar 26 Aoû - 21:33

_ De quoi parles tu ?
Ekitai tendit le bras vers l’horizon, vers les nuages.
_ Mais bon sang c’est quoi ce truc ! Takate ! Mates moi ça !
Takate, son masque enlevé, arriva à coté de Mas. Il contempla avec son ami cet affreux spectacle.
_ C’est affreux.
Takate ne semblait que très peu effrayer. Soudain, un hurlement venant du Quartier Général fit sursauter très brusquement les trois Takiens.
_ NOOOOOOON !
Ekitai ne put le supporter et finit par crier :
_ AAAARRRRRGH ! Mais bordel de merde !!! J’AI TROP PEUR !!!
Takate se hâta de rentrer. Mas prit son neveu dans les bras puis ils pénétrèrent eux aussi dans le bâtiment. Il eu un terrible silence. Encore pire qu’a l’extérieur. Soudain, la vingtaine de Kage se groupèrent autour du GuriinKage, allongé sur une table. Ils mirent tous leur masque. Takate fixa fermement Mas puis annonça :
_ Mas… c’est le GuriinKage…
Mas écarquilla les yeux. Takate avant de reprendre la parole mit son masque.
_ … il est décédé.
Ces trois mots résonnèrent dans la pièces durant une dizaine de seconde.
_ N… non… c’est impossible… mais comment ?
L’homme qui avait emmené à l’intérieur le GuriinKage prit la parole :
_ Visiblement, c’est un arrêt cardiaque. La pression qui règne au dehors la fait céder.
Mas posa Ekitai au sol, contre un mur puis approcha de la longue table. La paume de sa main ouverte devant son visage, il murmura quelques mots lorsque soudain, son Dekiru apparut de nulle part pour tournoyer autour de sa main. Lorsque cette aura se dissipa, son masque se trouvait dans sa main. Il le mit sur son visage. Les Kages se turent durant une dizaine de minute. Ce fut assez pour qu’Ekitai regagne ses esprits. Il se leva doucement, encore un peu sonné. Mais il marcha en direction des Kages, pour lui aussi, à son tour, contempler le cadavre du GuriinKage. Mais un bras se brandit devant lui. C’était la mère de Hayai, de son air méprisant. Ekitai ne prit même pas la peine de la regarder. Sa tante le détestait profondément, sans que Ekitai ne su pourquoi, alors lui aussi la haïsses.
_ Ne les interrompe pas. Dit-elle sévère.
_ Ce n’est pas mon intension.
Ekitai força le passage cependant elle le retint par l’épaule brusquement.
_ On ne sait pas pourquoi et comment le GuriinKage a eu cette crise, en tout cas tu étais devant lui.
_ Il regardait les nuages, voila pourquoi…
Elle le tira vers elle puis le frappa puissamment du poing. Ekitai fut projeté violement contre le mur où Mas l’avait déposé. Ne si attendant pas du tout, le corps d4ekitai n’étant pas liquéfié, il s’étala ensuite allongé, gémissant de douleur. Une gorgé de sang remonta de la gorge. Les Kages tournèrent la tête en direction de la mère de Hayai qui était en train de s’acharner sur Ekitai. Mas intervint, il se précipita pour immobiliser sa femme. Ekitai, en sang essaya de se relever mais retomba vite au sol. Même dans les bras de son mari, elle se débattait sauvagement.
_ ET SI C’ETAIT TOI QUI L’AVAIT TUE ? JE SUIS SUR QUE C’EST TOI QUI L’A TUE !!!
_ Elle est en train de délirer ! Aidez moi !
Takate et un autre Kage retinrent la mère de Hayai.
_ Lâchez moi ! Je vous dis de me lâcher ! J’arrête alors lâchez moi !!!
Les trois Kages s’exécutèrent, puis de la façon la plus impolie qu’il soit, elle quitta la pièce sans dire un mot.
Elle descendait, furieuse, les escaliers menant aux ponts dorés flottant sur l’étendue d’eau. Mais peu à peu, elle abandonna sa colère dans la brume oppressante, la peur s’empara à présent d’elle. Elle pressa le pas. Les brises la firent frémir. Elle courait vers la Résidence du clan Mizu. Jusqu’après 10 minutes de courses, elle arriva chez elle, essoufflé et paniqué. Passant sous l’arche bleu clair, puis par la porte principale grande ouverte, elle se trouva à présent dans les Quartiers du clan Mizu. Elle empreint un chemin pour se rendre à une villa, mais elle fut interpellée par Hayai.
_ Ekitai ? Oh, c’est vous mère. Mais où est Ekitai ?
_ Mon fils… Ekitai… il a tué le GuriinKage.

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Shizen quittait dans son fauteuil roulant son cours de rééducation, poussé par Kishiroi.
_ On dirait bien qu’un orage nous attend dehors. Annonça Kishiroi. La foudre a fait un de ces bruits lorsqu’elle s’est abattue près d’ici.
Cependant, Shizen, lui avait perçu une aura maléfique s’éparpiller au dehors lorsque la foudre frappa. Une aura maléfique qui lui fit immédiatement pensé à Kiminari. Il avait ressentit la même sensation désagréable que lorsqu’il se trouvait sous l’orage du capitaine mercenaire.
« Bon sang ! Lunar m’avais promis de faire de moi son disciple après avoir réunis les autres protecteur de Meiun puis avoir tué Kiminari. Cependant, s’il est ici, cela veut dire qu’ils sont en train de l’affronter… ou ils se sont fait battre il y belle lurette et Kiminari termine ce qu’il a commencé ! Mais j’opterais pour la première proposition. » Pensa Shizen.
Kishiroi et Shizen quittèrent les sous sols par la même porte par laquelle ils étaient entré. Ils se retrouvèrent à l’accueil de l’hôpital, puis ils se dirigèrent dehors. La première chose que Shizen aperçu fut le ciel sombre, comme lorsqu’il s’était affronté en zone de guerre 36. Mais à présent, ce n’était plus la même sensation. Une immense pression pesait, en faisant vomir et tomber plus d’un. Shizen respirait mal, il commença à beaucoup suer. Cette nuit, il faisait froid, un froid lugubre. Le vent étouffait. Son corps était lourd, il gardait constamment la tête baissée, ne pouvant la relever, comme si une main invisible lui tenait la tête.
Il ferma les yeux un instant. Soudain, le vent cessa, la pression qui régnait disparut. Alors Shizen ouvrit ses paupières. Le nuage de Kiminari s’en fut allé. Cependant, les bâtiments devant lui étaient en ruines. A vraie dire, tout ce qui était autour de lui était détruit. Shizen fit un pas en avant. Il se stoppa net, il venait de marcher. Son fauteuil roulant avait disparu, ainsi que Kishiroi et Kaji. Shizen avança encore. Il bougea son bras gauche. La paralysie était guérite. Alors qu’il allait s’en réjouir, il s’aperçu qu’une sensation en lui qui ne s’était pas échappé. Kiminari et cette aura machiavélique. Soudain, celui-ci apparut. Il portait une veste de cuivre, un grand col qui s’arrêtait au niveau des oreilles, une cape bleue marine, un long pantalon marron dont les ourlés étaient en forme de pointe. Les bras croisées, il fixait surpris Shizen.
_ Toi ! Cria t-il. Alors comme ça on se retrouve encore un fois face à face, hein ? Ne crois tu pas que tu t’es déjà fais suffisamment éclaté ?
_ Où sommes nous ? Qu’est-ce t’as fait ?
Kiminari se tut.
_ Quoi ? Tu nous fais quoi là ? Demanda Kiminari.
_ QUE C’EST T-IL PASSE ICI ? Hurla le Kajien.
Kiminari ne comprenez pas. Il le regardait, le prenant pour un fou. Soudain, il sourit.
_Tu nous fais l’amnésique maintenant ? Qu’as-tu derrière la tête ?
_ C’est toi, Kiminari, qui est derrière tout cela ? Où sommes nous ? Pourquoi je suis plus paralysé ? Qu’as-tu fais ?
_ « Pourquoi t’es plus paralysé ? » Mais mon gars, ça bien longtemps qu’on t’a soigné !
_ Qui m’a soigné ?
_ Es tu vraiment amnésique ?
_ Amnésique ? Mais non ! Je me trouvais à Kaji, je sortais de mon premier cours de rééducation, sous la pression qui régnait je n’arrivais presque plus à respirer puis je me suis soudainement retrouvé ici !
_ Ca remonte à longtemps, un peu après que j’ai perdu mon bras face à toi et le protecteur de la forêt.
_ Lunar !
_ Il est mort. Annonça Kiminari.
Shizen, abasourdie, fit silence.
_ Mais comment ! C’est toi qui l’as tué ?
_ Non, je ne sais pas qui, ni quand, mais il est mort.
_ Que sais tu qu’il est mort ?
_ On me l’a dit. Faut-il vraiment que je te raconte tout ce qui s’est passé ?
_ Ouais, fais le.
Kiminari fit grand sourire.
_ Je vais prendre plaisir à te raconter cela… et te voir souffrir ! Alors, par où je commence ?
_ L’orage à Kaji, après que…
_ … c’est après que j’ai détruis les montagnes enneigées, et tué un protecteur de Meiun du nom de Kooru. Après, j’ai lancé un orage sur Kaji, et au troisième coup de foudre, j’ai fait sauter le Quartier Général, et pris la place du BuruuKage. De la, j’ai émis ma pression jusqu'à Taki, visant le GuriinKage. Il en est décédé. Après ça, j’ai appris que mon frère jumeau est mort. Ses bras ont explosé ainsi que sa tête. D’après les médecins, un liquide brûlant lui a fait fondre les veines de l’intérieur. C’était l’être que je chérissais le plus ! J’ai décidé de faire venir l’armée plus tôt, puis nous avons lancé l’assaut sur Taki, puis Torikae… puis Kaji. Il n’en reste rien, comme tu peux le contempler en se moment même !
Ces mots confirmèrent les inquiétudes de Shizen. Les larmes aux yeux, il demanda :
_ Alors… toutes ces ruines…
_ … c’est Kaji ! HAHAHAHAHA !
Shizen, tomba à genoux, se blessant même. Du sang dégoulina sur les décombres.
_ Espèce d’enfoiré… Kaji… Taki… et même Torikae…, et moi je fais quoi dans tout ça ?
_ En te concernant, le marchand ambulant est venu te cueillir pour te conduire aux élus de Torikae. Ils t’ont soigné. Puis tu t’es allié au marchand ambulant. Cependant, celui-ci mourra de la main d’un jeune Shike du nom de : Kurai Dobei.
_ Attendez… et le village caché de Shike ne s’est pas fait envahir ?
_ Shike était introuvable. Alors notre commandant s’est fait passé pour un des leurs, puis leur a avertit de l’attaque. Pendant que le village était en panique, notre commandant s’assurait qu’il n’y aurait aucune résistance, ainsi qu’aucun survivant.
_ Et ce fut le cas ?
_ Non, nous avons détecté une centaine de survivants, donc ce Kurai Dobei qui a tué ton maître.
_ Et ensuite ?
_ Je n’en sais rien, « ensuite » c’est maintenant. Et pour toi, c’est la fin.
Kiminari dégagea son aura terrifiante.
_ Pour résumer toutes tes actions, tu n’as fait que me causer des ennuies. Mon premier coup d’état à Kaji, tu l’as empêché, tu t’es soigné, tu m’as affronté lors de l’assaut à Torikae m’empêchant de tuer un autre élu de Torikae, tu t’es allié avec le marchand ambulant, il t’a beaucoup entraîné, alors vous décidèrent de venir à ma rencontre, erreur, je suis trop fort. Lorsque ton maître fut tué, tu fais campagne en solo. Et la je te rencontre de nouveau ici ! Mais c’est la fin !
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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 3 Icon_minitimeMar 26 Aoû - 21:34

Shizen émana, sans le savoir, un Dekiru rouge surpuissant. Ses yeux l’étaient entièrement, les pupilles et le blanc. Shizen se mit à hurler, le fond de sa gorge était illuminait par une lumière rouge. Les formes de ses veines de Dekiru ressortaient sur sa peau. L’aura rouge l’enveloppa. Au dessus de lui, son Dekiru formait une tête de mort. Les débris se désintégraient avant de tournoyer autour du Kajien en surpuissance. Le col de Kiminari commença à se déchirer. Le capitaine mercenaire restait apeuré devant cette puissance cachée.
_ Mais qu’est-ce que c’est que ça ? AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRG ! Hurla t-il alors que sa peau s’effritait. TU NE PEUX PAS…
La mâchoire de Kiminari se désintégra puis alla tourner autour de Shizen. Se fut le tour de son unique bras, puis ses jambes. Alors il bascula en avant, mais fut totalement déchu avant d’atteindre le sol.
Shizen ouvrit les yeux. Il était sur le dos, par terre à l’entrée de l’hôpital. Kishiroi se trouvait à son chevet, à genoux. Le Kajien tenta de se lever, cependant ses jambes et son bras gauche refusait de lui obéir. Ils étaient paralysés de nouveau.
_ Kishiroi ? Que s’est-il passé ?
_ Et bien, vous avez perdu conscience puis êtes tombé de votre fauteuil. Vous parliez dans votre coma.
_ Que disais-je ? Demanda Shizen.
_ Je ne sais pas, l’orage est trop bruyant. Par contre vos genoux ont commencé à saigner tout seul. Alors j’ai décidé de vous conduire dans l’hôpital cependant vous avez soudainement commencé à bouger dans tous les sens et hurler.
_ Attendez… je suis blessé aux genoux ?
_ C’est exact. Je ne comprends pas comment de telles blessures se soient ouvertes…
_ Kishiroi. Coupa Shizen. Combien de fois la foudre a-t-elle frappé ?
_ Et bien… deux fois me semble t-il.
_ Il faut évacuer le Quartier Général ! Vite ! Laisse moi la mai va faire évacuer le Quartier Général !!!
_ Mais… pourquoi cela ?
_ Ecoutes moi, durant que j’étais dans le coma, j’ai eu comme un flash-back mais dans le futur… ouais je sais c’est fou mais c’est vraie ! Et tout était réel ! A un moment je me suis blessé aux genoux, voila d’où proviennent ces blessures ! Ensuite je bougeais parce que je me suis battu avec Kiminari jusqu'à libérer un étrange Dekiru. Il m’a annoncé que le troisième coup de foudre va s’abattre sur le Quartier Général et tué le BuruuKage. Kiminari va pendre sa place !
_ Mais c’est insensé !
_ Fais moi confiance, s‘il te plaît ! Vite !
Kishiroi toujours hésitante, finit par courir en direction du Quartier Général sur la montagne. Shizen, au sol, fixa le ciel sombre parsemait de ces nuages maléfiques.
« Kiminari… t’es qu’un sale enfoiré… » Pensa t-il.
Soudain, le ciel fut illuminé par les éclairs. Le cœur de Shizen haleta. La crainte qu’un éclair s’abatte sur le Quartier Général se fit grande. A son grand malheur, la foudre se détacha d’entre les nuages pour se diriger droit vers la montagne. Il eu un flash sur tout le village suivit d’un effroyable bruit sourd qui se fit entendre de nouveau à Taki. Les oreilles de Shizen saignèrent tant le son du tonnerre était puissant. Des éboulements se firent désormais entendre. En effet, de la lumière sur la montagne dégringola des tonnes de rochers et décombres qui s’abattirent sur les bâtiments et Shinobis en dessous. Le flash faiblit en luminosité. Mais Shizen ne voyait pas encore à travers car maintenant émana la forte fumée. Des infirmiers sortirent en grands nombres de l’hôpital, comme les Shinobis de leur maison dans tout le village, pour scruter en direction de la montagne enfumé. Tous retinrent leur souffle désespéré. Certains en tombèrent même dans le coma. De nombreuses ombres volèrent de toit en toit. Un ce réceptionna gracieusement à coté de Shizen. Il portait une longue cape bleu foncé et masque sur le visage. Un petit triangle dans un rond qu’était le symbole de Kaji était gravé en bleu à l’endroit où devait se trouver la bouche. Shizen ne put apercevoir que cela de lui car à peine une seconde après son apparition, il disparut sur les toits des bâtisses adjacents.
_ A l’instant, c’était un Kage… je suppose que les autres n’en sont pas moins.
Shizen posa de nouveau le regard vers la montagne. La lumière s’était estompée, la fumée dissipée, et pourtant on ne put rien apercevoir, mais alors que les minutes passaient, il ne pouvait y avoir qu’une seule conclusion : le Quartier Général avait été littéralement détruit, il n’en restait absolument rien. La panique s’empara des Kajiens. Alors que la montagne devenait plus nette, Shizen remarqua qu’il y avait un gigantesque et profond trou dans la montagne. Alors que le monde autour de lui s’excitait à courir en tout sens, Shizen était immobilisé au sol. Que faisais Kishiroi ? Après plus de dix minutes, un médecin le remarqua au sol pus le conduit à l’intérieur.
Shizen attendait dans une pièce. Une forte fatigue lui faisait défaut, cependant il s’efforçait de ne pas s’endormir. Il voulait être mit au courant des prochains évènements et surtout de l’état de Kishiroi encore introuvable, probablement dans les décombres qui éboulaient de la montagne lorsque l’éclair a frappé. Cela, il en était certain. Cela faisait si longtemps qu’il ne s’était pas attacher autant à quelqu’un. Même sa famille lui importe peu, ensuite vient Lunar a qui il ressentait une profonde reconnaissance. En repensant au protecteur de la forêt, il fut encore plus malheureux. Lunar, lui qui était venu le sortir de sa cellule, lui qui a combattu à ses cotés puis lui qui a annoncé qu’il deviendra son maître dans le but de le guérir de sa paralysie… lui qui est mort ou sera mort bientôt de la main d’un inconnu. Cette pensée perturbait énormément Shizen. Il ne voulait pas qu’il meure, ni que Kishiroi meure. Soudain, il repensa aux membres de son clan qui furent massacré par Kiminari devant ses yeux. Alors la colère se mêla à sa frustration et ses pupilles qui était enfin redevenu tendre et amicale virèrent au rouge de colère qu’il avait tant tâté de son pouvoir. Il repensa aux paroles de Kiminari : « C’est les élus de Torikae qui t’on soigné. »
« Il faut que je trouve… les élus de Torikae. J’espère que Kishiroi est en vie. Elle me conduira à eux. Je m’allierais au marchand ambulant et autres démarches dont Kiminari ma parlé pour arrivé à se jour dans les ruines de Kaji… ET LE DETRUIRE ! » Pensa t-il dans son habituel humeur rageuse.


-----

Ekitai rentrait dans sa Résidence, la peine au cœur. Mas l’accompagnait au travers la brume oppressante. La pression était de plus en plus forte, Ekitai ne pouvait en supporter d’avantage. Mas dû le porter jusqu'à chez eux. Arriver, ils passèrent sous l’arche bleutée, puis dans les quartiers lugubres. Ekitai arriva enfin à regagner son souffle normal après avoir passé quelques minutes au repos dans ces appartements. Il se trouvait sa sombre chambre. Il se leva de son lit simple puis décida de ranger les affaires qu’il avait empreint avant sa mission à Torikae. Enfin, il s’assit sur la chaise en face de son bureau. Il fixa une petite photo dans un cadre que l’on percevait à peine. Une femme y était représentée. Elle souriait joyeusement, ses longs cheveux bruns derrière ses oreilles, les paupières tombant devant ses pupilles de même couleur que ceux d’Ekitai. Celui-ci contemplait cette illustration avec tristesse et regret. Soudain, il leva lentement la main, puis écouta au travers ce silence un moindre bruit de dehors et regarda attentivement sa chambre. Il n’y avait aucune trace de vie. Rassuré, il déposa de nouveau son regard dépourvu de la moindre gaîté sur la photo qu’il saisit. Il la caressa sensiblement. Les larmes lui vinrent rapidement. Il positionna la photo au ras de son bureau puis se mit à genoux devant, joignant les mains. Il parla :
_ Je suis désolé maman, je n’ai pas pu te parler ces derniers jours car j’étais en mission à Torikae. On m’avait attribué une mission bien étrange. J’avais la tâche de m’en aller combattre à l’arène de Torikae avec pour objectif de battre un record. Je n’ai pas tout de suite été très enjoué de cette mission. Mais en l’honneur du clan, je me suis donné à fond. Cependant, après deux jours, j’ai perdu mon objectif de vue car un adversaire que j’ai affronté en 21 est entré dans l’arène. Nous nous sommes donc battu et avons tenu exprès deux jours. Après cela nous fûmes tout deux hors service et avions quitté Torikae ensemble. Nous fûmes devenu ami. Maman… je suis désolé… c’est…
Ekitai pleura à chaudes larmes. Gémissant, il se força de parler :
_ … c’est un Shiken. Un jeune Shiken peu plus petit que moi en âge. Maman… je suis tant désolé ! Cria t-il. Un Shiken… un simple Shiken… comme celui qui t’as tué…
Ekitai en sanglot.
_ A vraie dire, je suis parti faire cette guerre dans le but de venger mes morts sur eux. Cependant, je n’ai pas pu. J’ai jugé au dernier moment que de me défouler sur des Shikens innocents et fidèles à leur village n’était pas le bon moyen. Je devais tout simplement accepter le fait que tu sois tombé pour le village. D’ailleurs, tous les adversaires que j’avais rencontrés étaient des guerriers qui ne tuaient pas, mais se battait pour un simple plaisir. J’ai été impressionné, même admiratif. Ce n’est pas ce genre de combattant que l’on voit nombreux à Taki.
Ekitai sécha ses larmes avec ses manches. Il se releva, saisit la photo de sa maternelle et déposa y un baiser.
_ Je t’aime. A mort Kaji et Shike. Dit-il pour finir sa prière.
Soudain, la porte s’ouvrir brusquement. La tante de Hayai entra furieuse dans la pièce.
_ Tu chiales encore sur ta mère ! Tu te repentis alors que tu as assassiné de GuriinKage ! Sale petit monstre !
_ Qu’est-ce que tu me racontes encore ? JE NE L’AI PAS TUE ! Prends raison bon sang !
_ Fermes la ! Je vais venger le GuriinKage !
_ Ce n’est que folie, arrête. TU DELIRES STOP !
C’était trop tard, elle chargea sur Ekitai pour le ruer de coup.
_ Tu vas crever devant ta mère chienne de mère !
_ C’est ta sœur j’te rappelle !
Ekitai qui commençait à saigner décida de se liquéfier. Transformé en flaque, il passa entre ses jambes prit forme derrière elle. Son bras pointu se positionna autour de son cou.
_ Prends raison. Je ne suis en rien à la mort du maître GuriinKage. Je crois plutôt que c’est une aubaine pour toi.
_ Expliques toi.
_ Je sais que tu m’as toujours détesté, moi et ma mère. Tu as essayé d’influencer Hayai mais nos liens sont indestructibles. Tu t’es chié sur ce coup là. Maintenant on est appelé les « chers cousins ».
Elle frappa puissamment du coude dans les abdos d’Ekitai. Celui-ci, habitué à des douleurs physiques, ne bougea pas d’un pouce.
_ En y repensant, moi aussi j’ai une raison pour te faire mordre la poussière en disant que j’ai sombré dans la folie. Tout comme toi. Lorsque ma mère est morte en mission, tu étais sa seule coéquipière. Toi seule sais réellement ce qui s’est passé. Et je pourrais me persuader que c’est toi qui l’as tué !
La mère de Hayai ricana. Puis, dans une réelle émotion sadique, elle éclata de rire.
_ Et si je te disais que… tes conclusions s’avèrent exact ?
Ekitai fut très surpris. Il resta sans broncher. Elle en profita pour se dégager d’Ekitai puis tenir une distance correct.
_ Et oui, c’est moi qui l’ai buté.
_ Arrête de dire ça ! Ordonna Ekitai.
_ Je l’ai saigné, je l’ai crever, elle est mort par ma faute !!!
_ NE DIS PAS CA !!!
Ekitai fonça sur la mère de Hayai pour la frapper violement du poing en transformant son autre bras en lance. Il poussa un effroyable cri rageur.
_ POUUUURQUOIIIIII !
Son Dekiru émana de tout les sens dans la pièce. Plus son hurlement était féroce, plus les murs se fissuraient. Mais elle souriait, se retenant de rire méchamment, au lieu de cela, elle saisit le cadre qu’elle broya entre ses doigts. Ekitai n’hésita pas une seule seconde, il poignarda la mère de Hayai de son bras pointu. Cependant, ironiquement, elle souriait de plus belle. Cette attaque n’avait visiblement aucun effet, comme pouvait sans douter Ekitai. La seule vitre finit par éclater. L’aura fit gonfler la pièce.
_ C’est très impressionnant. Annonça t-elle grossièrement.
_ TU VAS TE LA FERMER !!!
_ Au faite nous sommes du même clan aux dernières nouvelles, nous avons tous deux les même dons. Ton bras, pas plus que le mien d’ailleurs, ne m’affectera plus que cela.
Ekitai retira son bras du corps de sa tante. Son Dekiru cessa de saccager la pièce, la pression s’estompa. Sans adresser un regard à sa tante, il dit :
_ Il est vrai. Part d’ici et acceptes mes excuses.
_ Comment ? Tu n’as pas de rancunes envers moi ?
_ J’en ai tellement… que je préfère la contenir. Ou plutôt, la retarder.
_ La retarder pour quoi ?
_ Jusqu’au moment ou tu seras entièrement prête à m’affronter… car à se moment là, je me jure de te détruire.
_ Je suis hâtif de savoir comment tu pourras me tuer.
_ Sans doute… comme t’as tuer ma mère. Oui, tu connaîtras le même sort ignoble. Lorsque dans l’autre monde ton âme sera transportée, tu pourras peut-être croiser une fois le regard de ma mère au travers les portes du bonheur durant ton trajet chez le diable.
Ekitai leva la tête, lança un regard mauvais à sa tante. Une lueur rouge scintilla un instant dans ces yeux.
_ C’est quoi ce regard ? C’est à chaque fois pareil avec toi ! TU TE CROIS PLUS FORT QUE MOI ?
Dans un calme énervant Ekitai répondu :
_ Oui.
_ Petit merdeux ! COMMENT PEUX-TU GARDER TON CALME ?
_ Tais toi. Estimes toi plutôt heureuse que je puisse maîtriser ma colère… hun hun hun, sinon tu serais morte.
Ekitai sortit de sa chambre dans la plus grande sérénité, laissant seule la mère de Hayai seule.
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CHAPITRE 14 : Idées sombres


Jokuroi attendait patiemment Kurai devant l’hôpital. Celui-ci se pointa.
_ Ca va ? Ca s’est bien passé avec ta famille ? Demanda Jokuroi.
Kurai détourna immédiatement la conversation.
_ Où est Youe ?
_ Et bien, je l’ai conduis à l’intérieur. Shinpi s’occupe de lui.
_ Zurui est la lui aussi ?
_ Non, il est partit nous inscrire au Tournois de Sil.
_ Mince. Il faut le rattraper, je ne vais pas m’inscrire.
_ Quoi ? Pourquoi, Kurai ?
_ J’ai plus important à faire. Je dois rendre visite à de la famille à Torikae.
_ C’est cool ! T’as de la famille là-bas ? Moi aussi !
_ Oui, je t’expliquerais.
_ Ok, en attendant reste dans l’hôpital. Shinpi va soigner tes blessures.
_ Il en est hors de question, tu crois vraiment que j’ai envie de me coller Shinpi ?
Jokuroi rigola. Ils partirent.
Shike était un village de sable dont les bâtiments étaient particulièrement en terre cuite. Sous le pesant sable se trouvait d’immenses souterrains en cas d’assaut ennemi. Dans l’enceinte de Shike, le vent était calme et doux, la température plus que convenable. Tout cela, malgré le manque d’esthétisme, était un endroit agréable à vivre. Cependant, vivre sa vie sans être un guerrier était impossible. Shike étant un village de Shinobi d’exception, les Shinobis sans talents était rejeté. Certains s’obstinaient, ils ne pouvaient gagner leur vie que par de petits boulots misérables et sales. Les Quartiers étaient mal fréquenté. Les Shinobis plutôt faibles se réunissaient en grand nombre dans des lotissements peu surveillé pour semer braquages et violences. Les Shinobis de niveau moyen étaient nombreux et utiles au village. Leur pouvoir était polyvalent, de ce fait les Shinobis de moyenne force était utilisé pour beaucoup de mission de style diverse. Mais le plus terrible était ceux qui portaient un nom. Les Shinobis spéciaux. A eux étaient attribué une seule sorte de mission. Cependant, à chacune d’entre elle, ils se devaient de risquer leur vie. Chaque semaine, ils remplissaient leur mission pour le village quoi qu’il advienne, quitte à tomber sans hésitation. A Shike, lorsqu’un Shiken meurt au combat ou lors d’une mission, peut importe les circonstances il est considéré comme un héros. Et ses obsèques sont tout au plus honorables que n’importe quel mort. Lorsque l’on est prêt à risquer sa vie, on est un héro. Les Kages, à Shike, sont plus que des héros ils sont considérés comme des Dieux. Des Dieux qui décident de l’issu de la bataille. Des Dieux qui prennent en main le village. Des Dieux qui sont prêt, non seulement à risquer sa vie, mais aussi la perdre en sauvant celle d’un autre sans hésitation. Seul leur extraordinaire volonté et fidélité au village poussait un Shiken à se battre. Le village était tout pour eux. S’il venait à tomber, les Shikens cesseraient de se battre car il n’y aurait aucune motivation. Ils auraient perdu le goût de la vie.
Un grand homme fort bien habillé marchait en compagnie de Zurui derrière les tables où les Kages recevaient différents combattants Shikens.
_ Je suis désolé pour ce malentendu, Zurui-sama.
_ Cela ne fait rien. Mais tu peux me tutoyer. Après tout, nous sommes ami, tu ne crois pas ?
_ Bien entendu. Répondit le grand ténébreux. C’est juste que je me sente inférieur à vous… à toi depuis que tu m’as sauver dans ces montagnes enneigées.
_ Tu n’as pas tarder à me renvoyer l’ascenseur lorsque le glaçon géant m’ai tombé dessus.
_ C’est la moindre des choses. Cet acte vous a promis Juukyuu, mais pas que. Vous obtenez les mêmes privilèges que les Shinobis spéciaux de votre grade. Dans le cas présent, vous n’avez nul besoin de faire la queue pour l’inscription au Tournois du grand Sil.
_ Dommage, ce fut chose faite. Dédaigna Zurui.
_ Pardonnez une nouvelles fois mes plates et sincères excuses !
_ Mais t’arrête de me vouvoyer, oui ?
_ Oui ! Pardonnez moi…
_ Stop ! Tu te tais ! Ordonna Zurui exaspéré. Je veux juste m’inscrire et inscrire des amis.
_ Oh, je vois… mais s’ils ne sont pas Juukyuu, ils ne peuvent s’inscrirent au Tournois du grand Sil. Seul les Juukyuu, Juukyuu spéciaux, Kages et Kages spéciaux peuvent se présenter.
_ Aucun soucis, ils sont belle et bien Juukyuu.
_ Encore une choses, s’ils ne sont pas nommé « spéciaux », ils devront se présenter EUX même devant les comptoirs ou les Kages inscrivent les candidats.
_ Je n’ai pas la moindre idée s’ils sont « spéciaux » ou pas !
_ Dis moi leur noms, je le saurais.
_ Jokuroi… je ne sais pas son nom de famille. Et Kurai Dobei.
_ Jokuroi ? Pour sur que je le connais ! L’increvable Shiken ! Mais pour Kurai Dobei…
_ Tu ne le connais pas ?
_ Qui n’a jamais entendu parler de ce génie parmi la nouvelle génération ?! C’est un Shiken prodigieux ! Classé 3° au rang des Juukyuu « spéciaux » ! Et le 1° est son ami Youe ! Ensemble ils ont explosé pour ainsi dire le record de combat d’affiler à l’arène en équipe avec une écrasante facilitée !
Zurui, trop surpris et impressionner, ne put qu’ouvrir la bouche sans pouvoir en sortir de sons.
_ Nous pouvons donc les inscrire tout de suite. Affirma le grand homme en affichant un sourire.
_ B…bien, Kurayami. Approuva timidement Zurui.

-----

Shizen venait de se réveiller dans une pièce d’hôpital à laquelle il commençait à être habitué. De la famille lui avait rendu visite, mais Shizen flemma de dormir pour qu’ils s’en aillent. Il n’aimait aucun membre de sa famille car tous lui imposaient de devenir un « espoir ». La vengeance passait avant tout, même sur ces inutiles liens familiaux. Les déserteurs l’avaient tant fait souffrir, il fallait que quelqu’un y mette un terme. Sa détermination n’avait plus de limite, sa colère non plus. Durant ces années de chasse, il n’eu de cesse d’accroître de puissance. Puis la colère, cette haine prodigieuse qui lui offrait tant de force prenait une place plus importante dans son cœur. Jusqu'à en oublier pourquoi il était devenu chasseur de déserteur. Tout sentiment autre que la colère s’était enfouit profondément en lui, attendant peut-être un jour de pouvoir refaire surface. Ce fut chose faite lorsqu’il assista au massacre de son père et autres proches. A ce moment là, il eu un déclique, un long moment d’hésitation. Il ne savait plus quoi penser, ni comment réagir face à cette abomination. Sa colère, étant sa source de motivation, lui permit de se retrouver de nouveau face à face avec l’assassin de son père. Une fois que Shizen le cru mort, il n’eu aucune satisfaction particulière. Juste un grand vide qui commençait à se faire engloutir par le regret et le chagrin de la perte d’un être cher. Dans la prison de Kaji, alors qu’il était enchaîné dans un milieu des plus sinistres et dans la plus grande solitude, il ressentit un sentiment qu’il avait juré de ne plus faire ressortir : la peur. Kiminari, qui lui rendit visite, était la peur incarnée. C’est alors qu’il prononça ces mots : « La colère est un bon moyen pour progresser mais seulement jusqu'à un certain niveau et tu l’a malheureusement acquis. Tu ne progresseras plus jamais si tu te mets dans cet état en continue. »
Dans sa chambre d’hôpital, venant d’apprendre qu’il était paralysé, Shizen pensait encore à accroître sa colère. Il était encore persuadé de devenir encore plus puissant. Il réfléchit sur la question. Son pouvoir augmentait grâce à sa colère, sa colère augmentait grâce aux évènements tragiques de sa vie. Il réalisa alors qu’il avait tout perdu déjà, et que sa colère avait atteint ses limites.
_ Je vais avoir besoin de plus de puissance pour battre Kiminari, en plus de ma colère actuelle. Quelle était cette énergie rouge que j’émanerais pour le battre ?
La porte de sa chambre s’ouvrit et un médecin entra. Il sourit chaleureusement à Shizen qui ne laissa échapper aucune émotion.
_ Vous avez repris des couleurs. C’est que vous allez mieux.
_ Comment va Kishiroi ?
Le médecin prit un air plus sceptique.
_ Et bien… nous l’avons dégager des rochers sous le Quartier Général. Elle… elle est dans un état très critique.
_ A-t-elle une chance ? Demanda Shizen qui en réalité n’en avait plus rien à faire.
_ Euh… comment dire…
_ Soyez franc.
_ Et bien, elle a autant de chance de sortir que vous d’être guérit de votre paralysie avant ces deux ans.
Shizen ferma les yeux. Il ordonna que le médecin parte.
« Donc elle va mourir. Il va me falloir une personne qui m’amène à Torikae pourtant et que je manipule… attends, « Et bien, elle a autant de chance de sortir que vous d’être guérit de votre paralysie avant ces deux ans. »… si les élus de Torikae peuvent me guérir avant ces deux ans, ils pourront également sauver Kishiroi. Et je me servirais d’elle ! »
Shizen afficha un grand sourire malsain.
_ Une fois guérit je règlerais son compte à Kiminari. Avant cela… il me faut de la puissance… beaucoup de puissance… « Hei est le protecteur du désert, il faudra que je le cherche là bas et ensuite le tombeau est caché dans un endroit très secret et bien garder. » avait dit Lunar ? Si je pouvais m’emparer du pouvoir de ce tombeau ce serais un début, non ? Si Lunar va mourir, il vaudrait mieux le retrouver avant cela !


-----

En secret, tôt le matin, Hayai et Ekitai eurent la mission d’inspecter l’endroit où prévenait l’orage par Mas. Tous deux près à partir, ils se tenaient au porte du village. Ekitai portait sur lui un haut spécial du clan. Malgré ses manches longues et encombrantes, des ouvertures en formes de losange avaient été découpées le long du dos de ces bras, ce qui lui permettait lorsqu’il liquéfiait ses bras de faire sortir l’eau plus aisément. Hayai enlaça son père, Mas, puis sa mère qui en profita pour défier du regard Ekitai qui était dans une position provocante. Ils partirent ensuite, se dirigeant vers le Sud.
_Tu as un plan ? Demanda Hayai.
_ Pas besoin de plan, je sais où je vais. Répondit son cousin sèchement.
_ Tu m’as mal compris.
Ekitai s’arrêta.
_ Une fois que l’on sera là bas, continua Hayai, que ferons nous ?
_ Notre mission.
Hayai cessa de marcher à son tour.
_ Je sais ce qu’on a à faire, merci ! Mais une fois là bas, nous serons en territoire ennemi ! Ce sera dangereux !
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Partie 2:

_ Un Shinobi, au service de son village, ce doit d’accomplir sa mission aussi périlleuse soit-elle. Peu importe le motif ou le danger de la mission, rendre service au village est un acte digne de risquer sa vie.
_ JE SAIS CELA ! Mais tu te rends compte que l’orage venait sûrement de Kaji même ? Tu comptes peut-être enquêter DANS Kaji ?
_ Tu veux que je te dise ce que je pense ? Demanda Ekitai d’un ton agacé. C’est Kaji qui a tué notre GuriinKage ! Kaji s’approprie tout, ces dernières années, et se permet même de délimiter une nouvelle zone de guerre sans en informer à l’avance les autres villages. Kaji se sent un peu trop supérieur à mon goût. Enfin, le fond de ma pensée est que Kaji souhaite renverser Taki.
Ekitai repris sa marche. Hayai, sans dire un mot, l’imita. Le silence fut de nouveau rompu.
_ Tu n’as pas répondu à ma question, Ekitai mon cher cousin.
_ Laquelle ?
_ Comptes tu t’introduire dans Kaji pour enquêter ?
_ On verra.
_ Ekitai ! Tu ne peux pas être plus clair…
_ Et toi, tu veux y pénétrer ? Coupa Ekitai qui commençait à perdre patience.
_ Je… je n’en sais rien ! C’est toi le chef !
Ekitai s’arrêta de nouveau puis se tourna vers Hayai, les yeux fermés.
_ Depuis quand est-ce moi le chef ? HEIN ? Depuis quand as-tu abandonné l’idée que nous soyons « égaux » ?
Hayai fut abasourdi. Il ne put prononcer aucun mot, aucun son ayant trop honte. Ekitai enfonça ses mains dans les poches de son pantalon noir puis continua la route, près à ignoré n’importe quel réflexion d’Hayai. Il regarda le ciel derrière lui pour apercevoir les forts rayons du soleil d’été. Mais devant lui s’étendaient d’énormes nuages lugubres lui rappelant la veille. De plus, ils avaient visiblement prit beaucoup de terrain, Torikae devait en être recouvert.

-----

Trois jours passèrent. Ekitai et Hayai se dirigeaient vaillamment vers Kaji ayant prévu une halte à Torikae étant a mis chemin. Shizen, coincé dans sa chambre d’hôpital attendant des nouvelles de Kishiroi, ne pouvait rien faire d’autre que patienter et recevoir des visites souvent ennuyeuses. Kurai fut juger pour l’assassina de son oncle et mit en prison pour une durée de quelques mois.
Tous ignoraient que durant ces trois jours, Kiminari avait commandé la première vague d’assaut prévoyant de débarquer dans plus d’une semaine de cela. Tous ignoraient que Kiminari avait fait en sorte que tous les villages soient vulnérables face à un important siège.
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Chapitre 15 : Chemins différents



Ainsi, Ekitai et Hayai arrivèrent à Torikae, le village central de l’île, pour se reposer de ces trois éprouvant jours de marche. Les nuages sombres venaient à présent d’engloutir Torikae. Hayai se précipita de traverser la porte au Sud et contempler ce grand et peuplé village commercial. Ekitai hésita avant de pénétrer craignant les élus de Torikae mais rejoignit vite son cousin. C’était la première fois qu’Hayai venait à Torikae, il était admiratif devant ses bâtisses et magasins. Alors qu’il allait accourir vers une boutique de vêtement de voyage, Ekitai déposa sa main sur son épaule pour le retenir.
_ Non, Hayai. Dit-il. N’oublis pas ce que je t’ai dit. Tu devrais aller chercher ton cheval à l’écurie car j’ai oublié de partir avec lors de ma mission à l’arène.
_ Oh ! Oui ! Tu m’accompagnes ? Demanda Hayai enthousiasme à un plus haut point.
_ Non, vas-y toi, je vais acheter à manger. Peux tu me rejoindre là-bas ?
_ Ouais, ouais !
Hayai partit en direction du Nord du village sous le regard triste d’Ekitai qui ne bougeait pas d’un pouce tant qu’Hayai était encore en vue. Le Takien hésita une dizaine de minutes, immobile d’un air malheureux. Serrant les poings, il se dirigea vers les commerces à l’Ouest de la ville. Arriver devant le magasin de nourriture, Ekitai fit la queue un court instant puis se présenta devant le comptoir. Il acheta une grande quantité de nourriture mais n’en prit qu’une petite partie. Ekitai demanda à la marchande de donner le reste à un certain Hayai Mizu quand il arrivera. A ce moment là, la caissière retint Ekitai par le bras.
_ Vous avez dis Mizu ?
Ekitai resta silencieux.
_ Puis-je savoir votre nom, monsieur ? Par ordre des élus de Torikae !
Les soupçons d’Ekitai se révélèrent exact. D’un geste brusque, il se détacha de la poigne de la caissière puis se mit à courir en direction du Sud du village, la poche de provision en fardeau.
« Encore les élus de Torikae, j’en étais sur ! » Pensa t-il.
Sous le regard faible d’un homme assis contre le mur d’une bâtisse, Ekitai passa à toute vitesse. Des voix retentirent derrières le jeune Takien.
_ Attraper le ! C’est Ekitai Mizu !
L’homme eu une faible réaction lorsque que le nom d’Ekitai fut énoncé puis essaya de se lever. La faim et la fatigue l’affaiblissaient beaucoup. Son kimono marron foncé était usé, sale et taché de boue et de sang. Ses épais cheveux châtain clair et bouclés n’étaient pas des plus propres non plus. Son visage était couvert de blessures à moitié cicatrisées. Il tourna la tête en direction du Sud pour contempler Ekitai s’éloigner à vive allure. L’homme brandit le bras faiblement, comme s’il voulait retenir Ekitai mais son état l’en empêchait même de l’appeler. Il fit quelques pas, décidé à se trouver avec Ekitai. Deux gardes qui essayaient de rattraper Ekitai surgirent en bousculant violement l’homme.
_ Tires toi du chemin ! Hoshi !
L’homme se cogna brusquement le mur puis tomba à terre. Hoshi n’arrivait presque pas à bouger. Les personnes qui passaient le méprisaient du regard. Alors qu’Hoshi relever la tête et essayait de se lever, il remarqua une petite fille lui tirer grossièrement la langue.
_ Quoi ?! Cria t-il.
De nouveaux sur pied, il s’appuya contre le mur.
_ Qui mérite d’être puni en se moment ? Murmura t-il.
Il prit la direction du Sud.
_ Ekitai Mizu… Ekitai Mizu…, se disait-il. Je dois retrouver Ekitai Mizu !
Ekitai était décidé à quitter le village. Sa course folle dans les ruelles de Torikae paraissait interminable. Sa vitesse avait énormément diminué, il était à bout de souffle. Il suait tant qu’on pourrait le pister grâce aux goûtes qu’il laissait derrière lui. Une fois qu’il aurait passer les portes on ne pouvait plus le faire rentrer de force dans le village. Ekitai en était certain mais ses pensées étaient plutôt dirigées sur Hayai. Ekitai espéra qu’il reste à Torikae le plus longtemps possible. Son plan à la base était d’abandonner Hayai à Torikae lui laissant assez de nourriture pour revenir à Taki. Ekitai, depuis le début, avait compris que son cher cousin était terrifié à l’idée de pénétrer Kaji. Il en conclue donc qu’Hayai serait un fardeau pour la mission.
La porte était en vue ! Mais Ekitai n’était pas soulagé pour autant lorsqu’il aperçu une demie douzaine de garde armés jusqu’au dent derrière un homme portant un vêtement bleu marin. Il possédait des cheveux bruns désordonnés, se promenant ici et la sur sa tête. Certaines mèches osaient même tomber sur son froid et silencieux visage. Les bras croisé et yeux clos, il attendait patiemment.
« Je le reconnais ! C’est lui dont le nom est traduis par… l’Oeil qui tue ! » Paniqua Ekitai.
Le jeune Takien sa pressa d’empreindre une étroite allée à sa porté sur la droite. Il s’y cacha. Il en profita pour reprendre petit à petit son souffle tout en réfléchissant à son moyen de s’enfuir de Torikae. Sa mission passait avant tout, il ne pouvait se permettre de rester captif ici… pas après ce qui était arrivé au GuriinKage, pensait-il. Il fut conscient ne pas essayer de discuter avec ces types, cela serait une énorme erreur. Une fois remit de son effort il put sortir de sa cachette et s’enfoncer dans le centre de Torikae dans la plus grande discrétion. Cela lui était d’autant plus simple avec l’aide du minimum d’obscurité que procuraient les nuages. Le nombre de monde dans les ruelles était bien moins important que l’autre fois car l’orage en terrorisait une partie. Après ces trois jours de marche en ayant constamment en vue l’horrible orage devant soit, Ekitai avait sut surmonter cette pression pour le moins angoissante. Des gardes patrouillaient dans l’ensemble de Torikae à l’affût d’un signe de vie de la part d’Ekitai. Mais celui-ci n’était pas près de vouloir se montrer. Il décida de trouver une bonne cachette dans Torikae, un endroit ou personne n’irait le chercher là-bas. Sa recherche commença aussitôt il perdit de vue les gardes le cherchant dans cette rue.

-----

Kurai pourrissait dans une immonde cellule lugubre et sale. Le noir était presque total dans sa pièce, la seule source de lumière provenait de dehors : l’éclat de la lune. Ca allait être le quatrième jour que Kurai était détenu dans cette pièce. Chaque midi Jokuroi, Zurui et Shinpi venait lui rendre visite. N’ayant aucun droit de rejoindre Kurai dans la pièce, ils ne pouvaient que discuter sans même se voir. La nourriture lui était tout de même attribuée le soir seulement. A présent il attendait patiemment la prochaine ration. Il entendit un bruit sourd provenant d’hors la pièce ou il était détenu. Quelqu’un força sur la porte pour essayer de l’ouvrir. Kurai ressentit un Dekiru bien familier, il crut halluciner au départ mais non il ne rêvait pas, c’était bien son Dekiru particulier. Un dessin se forma sur la porte. Les traits d’une main apparurent puis la porte fut expulsée puissamment. Une énergie de couleur violette illumina la pièce. Il se tenait là, debout, habillé de son vêtement blanc et large émanant une aura violette très puissante. Ses yeux recouverts de ce surplus de Dekiru violet redevinrent verts. Sa longue queue de cheval qui flottait dans les airs retomba le long de sa nuque. Son aura violette finit par s’éteindre, faisant repasser la pièce dans l’obscurité habituelle. Kurai retrouva un grand sourire. Youe venait lui rendre visite.
_ Salut, Kurai espèce d’imbécile.
Les deux jeunes Shikens eurent un sourire.
_ Ne rigole pas, Kurai ! Je suis sérieux ! T’es vraiment un écervelé !
_ T-tu es réveillé ! Enfin.
_ Oui, je me suis réveillé en compagnie de je sais trop qui qu’en faite je connaissait et ils m’ont que t’étais en prison. Alors finalement t’as vraiment pété un plomb, t’as buté ton oncle.
_ Exact, sauf que ce n’est pas mon oncle.
_ Qu’est-ce tu en sais ? Il est vrai qu’on s’est souvent demandé tous deux si le clan Dobei était ta vraie famille, d’autant plus que tu détiens cette pupille, mais si ça se trouve t’es juste un géni qui a hérité d’un pouvoir quelconque du clan Dobei…
_ Non, je sais toute la vérité.
_ Pardon ? Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
_ A Torikae… cette personne… Kyofugan c’est ma mère.
Youe prit un air exclamatif. La surprise fut tellement forte qu’il en tomba assis par terre.
_ Si je m’attendais à tel scoop ! Tu veux bien m’expliquer plus en détail ?
_Après que tu es perdu contre Shigan, ils nous ont conduis chez eux et j’ai appris que j’ai été abandonné dans le désert par Kyofugan.
_ C’est elle qui te l’a dit ?
_ Oui.
_ Qui te dis qu’elle ne ment pas ?
_ Tout simplement…
Kurai eu un moment d’hésitation.
_ … elle possède la même pupille que moi. Ca se nomme l’Oeil de la Peur soit le Kyofugan. Les élus de Torikae et moi-même sommes les derniers représentant d’un clan d’utilisateur de Pupilles Spéciaux.
_ Mais c’est fantastique !
_ Youe… elle m’a abandonné… elle m’a planté dans ce putain de désert alors je n’avais que quelques mois ! J’ai été recueillit par le clan Dobei. Lorsqu’ils ont découverts mes origines ils n’ont pu que me détesté.
_ Pourquoi ?
_ Le clan de l’Oeil de la Peur était un clan très redouté de tous… un clan ayant causer de nombreux troubles chez de nombreux Shinobis… un clan cruel… un clan de Kaji.
Youe resta bouche bée. Cette nouvelle le paralysa et l’obligea à sortir des petites interactions.
_ Cela veut dire… Kurai… que t’es pas un Shiken mais un Kajien ?
_ C’est tout à fait exact.
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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 3 Icon_minitimeSam 8 Nov - 0:11

Partie 2:

_ Voila d’où est née ton incroyable talent ! On se doutait bien qu’aucun membre du clan Dobei n’était aussi fort que toi ! Hahaha !
_ J’ai honte… Youe…
_ Tu as hontes d’être de Kaji ?
_ C’est ça.
_ Même si tes origines te trahissent, au fond de toi, rassure moi, tu te bats toujours pour Shike, n’est-ce pas ?
_ Mais évidement ! Je ne trahirais jamais Shike !
_ Voila, c’est ça l’important. Si tu sais cela c’est pas la peine de s’inquiéter pour tes origines. En tout cas, moi, tu restes mon meilleurs ami quelque soit ton choix.
_ Je sais, merci pour tout.
Youe se releva. Sa main vira au violet puis il trancha la chaîne qui maintenait Kurai se servant de son bras comme d’une lame.
_ Youe, est-ce que je peux te poser une question qui va peut-être te sembler dur, mais…
_ Tu veux savoir qu’elle sera ma mort ? Finit Youe comme s’il avait lu dans les pensées de Kurai.
_ Oui.
Kurai se releva difficilement puis s’étira un bon coup avant d’écouter attentivement son ami.
_ C’est plutôt affreux je dois dire. Je n’ai pas compris tout de suite, mais en faite je n’assiste pas vraiment à ma mort… je la vie. Même si tu n’es pas mettre de ton corps tu assiste à la scène à partir de tes propres yeux.
_ Et alors ? Il se passe quoi ?
_ Attends, ce n’est pas le pire. Si tu vie ta mort, tu ressens aussi les effets que ça te procure avant de rendre l’âme. C’est pour ça que c’est affreux.
_ Merde !
_ Lorsque ça commence, j’affronte une personne dans une zone dégagée et verdoyante. J’ai l’air d’en vouloir à cette personne. J’essaye de lui porter des coups mais apparemment j’hésite avant chaque assaut. Et la mon cœur se contracte… et ça fait incroyablement, non, horriblement… bref, il n’y a pas de mot pour caractériser cette douleur insupportable !
Les yeux écarquiller d’horreur, Youe avait posé sa main sur son cœur.
_ Puis c’est comme si mon cœur s’amusait à me faire souffrir en se contractant puis redémarrant sans cesse. Je remarque que l’homme en face de moi en est la cause. Mon corps prend un kunaï puis je charge l’agresseur. Je vois nettement son œil, je le reconnais même, puis je meurs dans une douleur abominable.
_ Tu dis que tu as reconnu l’œil ?
_ Exact, cette œil était le même que celui de Shigan.
_ Shigan !? Si tu dis qu’il est la cause de ton mal au cœur c’est forcément grâce à ses pupilles ! Si ça se trouve l’Oeil de la mort possède d’avantage de pouvoir !
_ Les utilisateurs de pupilles étaient à la base pas très dangereux. Mais au fil des années le pouvoir de leur pupille augmentait. Seul peu d’utilisateur de pupilles réussit à accéder à la forme finale de leur puissance.
_ Tu veux dire que Shigan accédera prochainement au stade final de ses pupilles ? Demanda Kurai.
_ Si ce n’est pas déjà fais ! Prédire la mort de quelqu’un ne doit pas être un pouvoir facilement acquis.
-----
Ekitai avait longtemps airé dans Torikae dans le but de trouver une cachette pour passer la nuit tranquillement. Vers l’endroit dans lequel il s’était fait repérer, il trouva une ruelle tellement étroite, sale et polluée qu’il décida de la suivre. Au bout il trouva une petite cabane de bois habitable. Il s’introduit prudemment à l’intérieur avant de s’apercevoir qu’il n’y avait personne. L’endroit manquait grandement de meuble, il n’y avait qu’un simple bureau poussiéreux sur lequel quelque livre y était déposé. Ekitai s’approcha de ce seul meuble puis il sortit de sa poche la photo de sa mère. Il l’a mit en évidence, soutenue par un livre, et s’agenouilla. Il commença à déposer des baisers sur le médaillon fissuré. Il parla d’une voix sereine :
_ Bonjours maman. Je suis désolé pour la dernière fois, ma tante nous a grossièrement interrompu. Ici, nous sommes tranquille. Nous sommes à Torikae caché à l’abri des regards indiscrets. Je me suis rendu à Torikae car ce village est à mis chemin de ma destination principal : Kaji. Oh, je sais ce que tu vas penser mais c’est une mission de la plus haute importance. Le GuriinKage à succomber d’une crise sous une pression incroyablement puissante venant de Kaji et je vais vérifier par moi-même quelle en est la cause. Comment ? Que dis tu ? Est-ce que Hayai m’accompagne ? Et bien, il était censé m’accompagner en effet mais c’est que j’ai lu dans ces yeux la peur qu’il ressentait. Alors j’ai jugé bon de continuer seul. Où est-il à présent ? Je ne sais pas. Moi aussi je me pose cette question. Demain matin, je reprendrais la route pour Kaji. Je ne pense pas pouvoir te parler là-bas alors…
Ekitai s’interrompit lorsqu’il entendit une personne approcher. Il termina sa prière en murmurant :
_ Paix à ton esprit passer dans l’autre monde.
Il se releva en vitesse, saisit la photo de sa maternel pour la remettre dans sa poche et se cacha dans une ombre. La porte grinça brusquement pour laisser place à une personne enthousiaste.
_ Et voila ! Ici c’est mon chez moi ! Cria t-il fière. Bon d’accord, la il fait trop sombre pour que tu t’en aperçoive mais demain matin tu seras stupéfait de ma demeure !
_ C’est bien. Approuva la personne à coté de lui de sa voix enfantine.
Tous deux entrèrent. Celui-ci qui possédait la voix enfantine déposa un énorme sachet de nourriture contre un mur particulièrement poussiéreux.
_ A part ça, Hoshi, je dors ou moi ?
_ Ah… ben à vrai dire j’ai pas encore de lit… ou du moins on me l’a prit avec le reste…
_ Attends, tu dors par terre ? Sur ce planché complètement défoncé et sale ?
_ C’est plutôt confortable contrairement au apparence ! Insista Hoshi d’un large sourire.
_ Arrête, c’est pas drôle ce coup-ci.
_ Tu n’as pas un sens de l’humour aussi développé que le mien !
_ Nombres de tes phrases n’ont strictement rien avoir avec l’humour… c’est juste des phrases sortis au hasard dans le but de contredire la parole d’une personne.
_ Si c’est comme que tu le vois, Hayai Mizu.
_ Tu peux m’appeler Hayai, tout simplement.
_ D’accord, Hayai-tout-simplement !
_ T’es pitoyable.
Hoshi se mit à rigoler de bon cœur. Ekitai resta silencieusement dans l’ombre.
« Hayai… qu’est-ce que tu fais avec lui ? » Se demanda Ekitai.

-----

Il marchait dans les bois de Kaji avec plus d’aisance qu’il y a quelques jours. Sa force venait de réapparaître il y a peu. Privé de ses dons de shinobis durant ces quatre derniers jours, le protecteur du désert s’était engagé dans une longue marche de Taki vers Kaji. Après avoir erré dans la forêt, Kaji était à présent à porté de bras.
Shizen venait de recevoir des nouvelles regrettables de Kishiroi. Son état de faisait qu’empirer. Il resta une bonne heure à ne penser qu’a cela. Sans elle, il ne pourrait pas aller à Torikae pour être guéris de sa paralysie.
On frappa à la porte mais le jeune Kajien ignora leur présence. La porte fut ouverte. Le nouveau BuruuKage entra dans la pièce accompagnée d’un Shinobi qui était dans un piteux état. Ses cheveux noirs en bataille étaient graisseux, ils lui tombaient sur le visage. Ses vêtements étaient froissés et déchirés par endroit. Son faible regard se dirigea vers Shizen. Celui-ci se redressa pour se mettre dans une position assise adossée contre le mur. Le BuruuKage proposa à son invité d’entrer. Il s’exécuta puis le dirigeant du village les laissa en prononçant ces mots :
_ Je crois que vous avez beaucoup à vous dire.
Le BuruuKage les laissa en plan dans la pièce. L’inviter, alors que la porte était fermée, continuer de fixer la poigné, rêveur. Shizen le tira de ses pensées.
_ Qui t’es toi ?
_ Bien, Shizen Atsusa. Vous allez me suivre, on ne peut pas discuter tranquillement ici. Ces murs ont des oreilles et un bon nombre de regard.
_ Je t’ai posé une question.

_ Je me nomme Hei. Je suis le protecteur du désert.
_ Oh, je vois… qu’est-ce que tu viens faire ici ?
_ Je répondrais à toutes tes questions, c’est promis. Mais pas en ce lieu. On est en constante observation. Suis moi.
Hei commença à se diriger vers la porte puis il saisit la poignée. Ne sentant aucune réaction de Shizen, il relâcha péniblement son étreinte.
_ Je vois…
Shizen sourit d’un air plutôt sadique. Il se leva du lit puis rejoint Hei.
_ Qu’y a-t-il ?
_ Cette porte est fermée de l’extérieur.
_ C’est contraignant…, affirma Shizen le sourire aux lèvres.
Hei frappa violement Shizen au visage de son coude.
_ Ce qui est le plus contraignant, vois tu… c’est que t’es pas Shizen !
Le jeune Kajien fut écrasé contre le mur.
_ Qu’est-ce que tu me racontes… je suis le véritable Shizen !
_ C’est pitoyable… je ne sais pas comment tu as réussi à prendre cette apparence mais c’est trop évident que tu es un imposteur.
Shizen essaya une goûte de sang émanant de sa lèvre en se relevant.
_ Shizen souffre d’importante paralysie aux jambes et à un bras. Hors ce n’est visiblement pas ton cas.
L’imposteur sous la forme de Shizen ricana.
_ J’ai eu un réflexe trompeur on dirait.
_ Qui es tu ? Où est Shizen Atsusa ?
_ Qui je suis ne te regarde peut-être pas, et monsieur Shizen est la où il devrait être, dans sa chambre d’hôpital.
_ Tu as l’air de te foutre royalement de moi ! T’es Kiminari n’est-ce pas ?
_ Non, heureusement pour toi !
_ Tu n’es pas Kiminari, mais du moins tu es de son coté, hein ? Tu fais partie de son armée !
_ Hum, pour un protecteur de Meiun je trouve que t’en sais un peu trop.
_ De plus, en entendant ton accent on comprend tout de suite… tu as l’air d’avoir le pouvoir de prendre l’apparence des autres mais ton Art est incomplet vu que tu peux pas copié la voix et le caractère de ta victime.
_ Ca n’à rien avoir avec de l’Art ! Ce n’est qu’un don !
_ Tu as l’air de traiter tes pouvoirs de la pire des manières qui soit ! Nous Meiunniens vénérons nos dons donnés de Dieu !
_ Dieu tu dis ?
_ Les Shinobis sont des représentants de Dieu ! Et maintenant tu vas recevoir le châtiment que tu mérites à l’aide de mon Art !
Les traits de visage de l’imposteur se déformèrent puis se modelèrent toutes seules. Ses cheveux se raccourcirent, virèrent au mauve. La longueur de sa bouche augmenta et ses dents devirent pointus et aiguisés.
_ Impressionnant. Affirma Hei.
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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 3 Icon_minitimeSam 8 Nov - 0:12

Partie 3:

_ Voila à quoi je ressemble en vrai !
Il tendit le bras devant soit puis un morceau du mur à coté de lui s’allongea et entourer sa main. Il prit une forme de lame soutenue par un manche : une épée. La couleur beige du mur vira au gris métallisé habituel d’une lame forgé par le fer.
_ Le mur… il l’a transformé en épée ! Se dit Hei. Non, il n’a pas pu transformer la matière qui composait le mur en métal. C’est juste un instrument pour se battre, cette épée n’est pas réelle.
L’imposteur chargea. Hei ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire à l’idée d’engager un combat mais il s’effaça vite lorsqu’il ne put se déplacer. A ses pieds, le sol l’avait engloutit jusqu’aux genoux. De plus, le mur le plus proche venait de lui agripper le bras gauche en s’allongeant. D’une langue inconnue, l’imposteur s’écria une phrase victorieuse avant de s’apprêter à donner le coup de grâce à Hei. Le protecteur du désert écarquilla les yeux alors qu’il apercevait la lame se diriger vers sa poitrine. Soudain, la lame éclata en d’innombrable parties, seul le manche cogna faiblement le torse de Hei. Le mur le retenant le bras se désintégra à son tour. Le poing libre frappa férocement le visage de l’imposteur de plein fouet.
_ Tu sais que je suis un protecteur de Meiun et tu te permets de me sous-estimer !
Hei afficha son plus mauvais regard à l’égard de l‘imposteur.
_ Tu t’es lourdement trompé si tu crois pouvoir me battre aussi facilement !
_ Qu’est-ce qui c’est passé ? Se demanda l’imposteur d’une sincère surprise.
Soudain la porte derrière Hei émit un déclique avant qu’elle ne s’ouvre brusquement. Deux personnes pénétrèrent dans la pièce, un homme et une femme. L’un d’eux, l’homme portant un capuchon, s’exclama d’une langue inconnue à Hei. La femme tira les cheveux de Hei mais celui-ci réagis en donnant un puissant coup de coude à la femme.
_ Ne me touche pas ! S’écrit Hei alors que le sol le maintenant sur place se désintégra.
Enfin libre de ses mouvements, le protecteur du désert voulut enchaîner avec un coup de pied retourné la femme mais l’homme s’interposa. Il prit violement le pied de Hei dans la nuque mais il ne bougea pas d’un pouce lors du choc. Au contraire, ce fut Hei qui ressentit une forte douleur qui lui remonta la jambe.
_ Bien, on te le laisse, hein Solide ? Dit l’imposteur d’un signe de main.
Hei tourna la tête direction de l’imposteur mais celui-ci avait déjà disparut. Alors qu’il regarda de nouveau en face le dénommé Solide, il s’aperçu que la femme s’était également enfuit.
_ Il ne reste plus que nous on dirait. Insista Solide.
_ Où sont-ils partit ?
_ Je sais pas… mais tu n’auras plus jamais l’occasion de leur demander crois moi !
Hei saisit la veste mauve de son adversaire puis le propulsa derrière lui. Il alla s’effondrer par terre puis, à peine est-il eu de reprendre ses esprits, que Hei le chargea de toute sa rage. La collision entraîna les deux Shinobis par la fenêtre, briser dans l’action. Solide avait à présent de nombreux morceaux de verres dans la peau mais il n’avait pas l’air de s’en soucier. Alors qu’ils tombaient du troisième étage, Solide frappa Hei du pied puis lui saisit la gorge. En l’air, ils échangèrent les rôles : Hei en bas et Solide dessus. Le protecteur du désert ne pouvait plus bouger. Il s’écrasa d’une extrême violence au sol, fissurant au passage le chemin ou des habitants passant par ici sursautèrent. Solide s’étonna de ne pas voir Hei aplatit au sol mais plutôt un gros décombre de mur.
« Alors c’est donc ça ! L’Art propre aux Meiunniens leur permettant d’échanger instantanément leur corps à la place d’un objet de masse équivalente ! » Pensa Solide.
Le mercenaire se retourna lorsqu’il sentit l’aura de Hei.
_ Bien, je vais te tuer devant tous ces Kajiens ! Comme ça ils reconnaîtront que les protecteurs de Meiun ne pourront rien faire pour les sauver !
_ Celui-ci qui va bientôt devoir être sauver c’est toi, abrutie !
_ Je vais faire comme si j’avais rien entendu ! Dit Solide pendant qu’il enlevait son capuchon violet. De longs cheveux blancs et forts bouclés tombèrent le long de son dos et encadrèrent son visage. Il tira sa manche vers le plus haut point de son bras qu’elle pouvait atteindre sans redescendre. Trois lames transpercèrent la peau blanche de son bras. Pas une goûte de sang ne jaillit.
_ N’est-ce pas un magnifique pouvoir que je possède là ? Beaucoup ferait tout pour acquérir un don aussi exceptionnel que le mien !
_ Tu parles beaucoup… mais tu n’agis pas.
_ Si tu veux en terminer tout de suite, je ne te ferais pas prier plus longtemps.
Solide chargea Hei. Il brandit son bras armé puis le dirigea rapidement vers la tête de Hei. Il esquiva avec aisance cette attaque mais les lames grossirent subitement. Surpris mais pas désorienté, Hei désintégra les lames.
_ Qu’est-ce que… ! Balbutia Solide.
De la paume de la main, Hei propulsa Solide d’un coup brusque dans le menton.
_ C’est pas possible… où sont passées mes armes ?
Les molécules des lames de Solide se rassemblèrent puis prirent forme.
_ C’est… c’est de la magie !
_ C’est de l’Art, sombre crétin !
Hei saisit les lames.
« Une forte dose de Dekiru y est encore insurgé. Je vais l’absorber. » Pensa Hei qui exécuta sa pensée.
Ne sentant plus une présence de Dekiru, il put lâcher les armes qui allèrent s’étaler au sol.
De la paume de main droite de Solide, une autre lame sortit de sous sa peau. Hei tira la manche de son haut sale et graisseux. Sur le dos de sa main était gravé un symbole signifiant : « Invocation ». Il lécha longuement la marche avant que de la fumée de se crée autour de lui. Une fois dissipé, sa main gauche saisissait fermement le manche de son Striborg. Cette fois-ci, ce fut Hei qui chargea le mercenaire. Solide attaqua avec sa lame Hei mais il contra à l’aide de sa lourde et résistante arme. Le genou de Solide frappa dans le dos de Hei. Le protecteur du désert ignora tant qu’il pouvait la douleur, mais il ne put que émir un lourd gémissement alors qu’il aperçu le bout d’une lame ensanglanté sortir de on torse. Il écarquilla ses yeux. La lame se retira pour rentrer dans le genou de Solide qui avait cogné le dos de Hei. Le mercenaire fut pris d’un ricanement.
_ J’avoue que ton pouvoir est super impressionnant, je n’ai jamais rien vu de tel… mais en faite, t’es qu’un merde !
Le sang remonta dans la gorge du protecteur du désert. Il ne put que se rabattre à genoux et rester là, impuissant. Solide bailla puis remit son capuchon.
_ Tu n’es qu’une misérable… ARHG !
Hei venait de reprendre son Striborg et transpercer Solide en plein ventre.
_ Mais c’est impossible !!!
Sa voix se noyait dans le sang. Solide regarda Hei d’un étonnement sans pareil. Hei n’avait aucune trace de blessure.
_ Je vais te faire une fleur et te l’expliquer. Mon Art consiste à Séparer, Fusionner et Créer à l’aide de l’Art du contrôle des molécules. Cette blessure, ne m’ayant pas tué tout de suite, je pouvais encore user de mon Art pour me guérir. Tu dois te dire comment ? Tout simplement en reconstituant le trou et les dommages que tu ma infligés.
_ Mais… mon corps… sous ma peau… il y a une… couche de métal… la plus dense… au monde… comment… as-tu pu… la transpercer… ?
_ La plus dense au monde ? Non… c’est la que tu te trompes. Grâce à mon pouvoir, j’ai réussi une union parfaite des métaux les plus résistants, les plus légers, les plus conducteurs en énergie et les plus destructeurs. Le meilleur des métaux AU MONDE n’est autre que mon Art !
Hei se releva puis retira la lame de son Striborg.
_ Tu peux me remercier, tu mourras moins bête après cette explication.
Le sang jaillit. Solide s’écroula. Le protecteur du désert retira sa lame des entrailles de Solide. Soudain, le BuruuKage arriva sur les lieux d’un air furieux.
_ Qu’est-ce que ça veut dire ? Demanda t-il férocement.
_ A vous de me le dire. Vous m’avez conduis dans la mauvaise chambre, trois personnes prétendant faire partie de l’armée de Kiminari m’on attaqué. Deux sont partis… l’un est mort !
Des murmures et des exclamations de peur retentirent :
« Kiminari ! » « C’est lui qui a tué notre précédent BuruuKage ! » « Il a abattu sa malédiction sur notre île, regarde ces nuages ! » « J’ai peur ! »
_ Que les choses soient bien claires, BuruuKage. Continua Hei. Si Shizen Atsusa meurt d’ici là c’est que vous êtes Kiminari. Je sais à quel danger s’oppose Kiminari s’il laisse ce gosse en vie. Il est de votre devoir de le protéger car il est peut-être un des seuls qui puissent battre Kiminari… s’il devait lui arriver quelque chose, je vous en tiendrai comme responsable !

-----

Le soleil aurait dû se lever depuis longtemps mais le ciel était toujours aussi noir. Les nuages noirs recouvrant le ciel donnaient la chair de poule et terrorisaient les jeunes Shinobis. Kurai et Youe étaient postés sur une des plus hautes falaises de sable du village de Shike. Kurai était assis, une jambe pliée dont le genou faisait office de support à son bras. L’autre jambe pendait dans le vide. Youe s’appuyait contre un arbre du désert. Le tronc était fin et les branches maigres et faibles. Les bras croisés, il attendait avec Kurai. Le vent chaud venant de derrière eux fit virer leurs cheveux en bataille.
_ Le soleil n’a pas l’air de vouloir se lever aujourd’hui. Se lamenta Youe.
_ Quel dommage… j’aurais aimé le voir avant de partir.
_ Tu es sur que tu ne veux pas qu’ils t’accompagnent ?
_ De qui parles-tu, Youe ?
_ Tes camarades qui te tenaient compagnie à l’hôpital.
Kurai esquissa un léger sourire.
_ Qu’est-ce que j’en ai à faire d’eux ? On s’est juste côtoyer à l’hôpital et on s’est enfuis ensemble. Après, il est vrai qu’un d’eux ma sauvé mais pas de quoi en faire un plat. A peine tu commences à plaisanter avec eux ils croient que tu es devenu leur ami ! Moi, je n’ai qu’un seul ami, et c’est toi Youe !
_ Tu n’oublis pas quelqu’un ?
Kurai rougis légèrement.
_ Bien entendu, je l’ai oubliée un instant. Malheureusement, elle n’ait pas revenue.
_ On lui a de nouveau attribué une mission.
_ Cela ne fait rien, c’est juste que l’on ne soit pas prêt de la revoir.
_ Tu peux encore changer d’avis.
_ Hors de question. Nous allons à Torikae !

-----

Ekitai était partit de Torikae sans problème. La garde qui bloquer la porte principale n’était pas encore en service, de plus Korosugan n’était pas présent non plus. Il marchait maintenant vers le Sud, vers les bois de Meiun, vers Kaji.

-----

La plage était calme. Les vagues venaient s’écraser contre les rochers. Un homme attendait les bras croisés. Il portait un habit serré et rouge. Sa veste était attachée par des boutons en or. Il portait un chapeau noir et large identique à
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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 3 Icon_minitimeSam 8 Nov - 0:12

Partie 4:

ceux des capitaines de navires pirates. Il fixait l’horizon fermement jusqu'à ce que l’on vienne le quérir.
_ Qu’est-ce que vous avez foutu, bon sang ! S’exclama t-il.
_ Nous sommes navré. Répondit soudain une voix derrière lui.
L’homme aux cheveux mauve mit gracieusement un genou à terre. La femme hésita puis fit de même.
_ Capitaine, Solide a été…
_ Je le sais ! Bande d’imbécile ! Je vous avez dis de s’occuper sérieusement de lui !
_ Nous sommes sincèrement désoler. Dit la femme.
L’homme lui jeta un regard apeuré.
« Quelle idiote ! » Pensa t-il avant d’apercevoir son maître apparaître juste devant elle.
_ Tu es sincèrement désolé, dis tu ?
Il l’a saisit par les cheveux.
_ Mais qu’est-ce ça va changer que me présente ces pitoyables excuses ???
Sa main serra au niveau de son coup. L’homme se leva brusquement :
_ Maître Kiminari, je vous en prie pardonnez cette manque de finesse dans les choix des mots…
Il ne put finir qu’il reçu un violent coup de poing.
_ Pauvre sotte. Lança Kiminari.
Des étincelles émanèrent du bras de Kiminari. La femme fut électrocutée. Les décharges dans son corps étaient tellement puissantes que son cœur céda en un instant.
_ Pourquoi l’avez-vous tué ?
_ Que les choses soient claires. C’est nous les asiatiques qui avons découvert cette île ! Et je ne supporte pas que d’autre empire que la notre est droit à participer à son invasion ! Sale bouffeur de grenouilles !
_ Sauf tout le respect que je vous dois… Solide était une grande gueule et Nature était fragile et timide… mais c’était quand même mes camarades !!
_ Ecoute bien… si je ne te tues pas à ton tour, c’est parce que le Seigneur en personne t’apprécie, toi et ta noble famille. Comme on dit : « Les amis de mes amis sont mes amis », cependant si tu n’obéis pas à mes ordres je vais sévir ! Jean, qui était aussi appelé Solide, et Marianne, qui étaient aussi appelé Nature ont été TOUS DEUX tué par Hei, est-ce que tu as compris ?
_ Bien.
_ Louis, c’est bien ton nom n’est-ce pas ?
_ C’est exact.
_ Quel est ton surnom ?
_ Je suis le Maître des matières.
_ Je vois. Louis Maître des matières, je t’ordonne de pourchasser Hei le protecteur du désert et de l’éliminer.
_ Ce sera fait.
Louis était sur le point de disparaît quand Kiminari intervint :
_ Si tu ne tus pas ce Hei… je m’occuperais personnellement de toi.
Louis venait de se volatiliser.
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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 3 Icon_minitimeSam 8 Nov - 0:13

Chapitre 16 :



Trois jours passèrent tranquillement. Hei avait rendu visite au véritable Shizen pour se renseigner sur tout ce qu’il avait vécu jusqu'à présent. Désormais, Hei avait choisis comme destination Shike pour s’assurer que le village était au courant de la menace. Ekitai s’en était allé de Torikae alors que Hoshi et son cher cousin Hayai dormaient encore. Il avait atteint la forêt et battu un Kajien pour qu’il lui indique comment se rendre au village. Kaji était en vue. Kurai et Youe passèrent les portes de Torikae. A Shike, Zurui, Jokuroi et Shinpi avaient perdu espoir de retrouver Kurai. De plus, le tournoi de Sil était très bientôt.

-----

Le village de Kaji était à porté. Ekitai, derrière un arbre proche du mur, réfléchissait à un moyen de s’y introduire. Lentement, mais sûrement, il approchait du mur. D’entre les arbres magnifiques, dont leurs feuilles craquaient sous les pieds du jeune Kajien et dont les racines et branches faisait obstacle, sortit Ekitai. Désormais, il pouvait être capable de toucher le mur de cette couleur marron se confondant avec les bois. Ekitai scruta la surface de la défense mais ne vit personne patrouillé. Alors il eut une peur soudaine, celle que quelqu’un soit derrière lui. Il se retourna brusquement mais ne vit personne. Son cœur haletait encore du choc.
« M’introduire dans un village ennemi… quel pression à laquelle on est soumise alors que l’on est sur le point d’accomplir cette tache ! » Pensa t-il.
Il venait de s’asseoir, le dos appuyé contre un arbre. Il se sentit bien, l’endroit dans lequel il venait de se placer était si confortable, le tronc était lisse et doux, les racines étaient tendu formant peu de relief. Une question troubla sa détente :
_ Je ne vois personne surveiller autour du village, ça me paraît étrange…
Il n’eut le temps de finir sa phrase qu’une forte masse le plaqua au sol. Une main agrippa sa tête pour la maintenir sur le sol.
_ J’en… était sur ! Balbutia t-il alors que des morceau de feuilles lui piquaient les yeux s’aventuraient dans sa bouche.
_ Mais qui voila dont ? Un espion ? Bon ben j’vais t’amener au BuruuKage, j’crois bien ! Tu vas passer un sale quart d’heure, p’tit gars !
_ Un… garde caché… dans les arbres ! Je le… savais !
_ Dire que j’étais si bien perché là haut ! Il a fallu que tu interrompes ma pose, hein ? Enfin, je ne t’en veux pas… pas mal de fouineur s’aventure jusqu’ici et pour une fois que j’en chope un !
Il saisit Ekitai par les cheveux puis le tira pour qu’il se relève.
_ Ca fait pas trop mal j’espère ? J’ai vu des types faire ça, prendre par les cheveux, j’ai trouvé ça classe alors maintenant je fais pareil.
_ Lâchez moi, je ne veux pas vous faire du mal.
Le garde se mit à ricaner.
_ N’est pas peur comme ça ! C’est cette orage qui t’effraies n’est-ce pas ?
Ekitai se liquéfia pour se lâcher de l’emprise du garde. Il prit forme quelque mètre plus loin. Il le vit enfin de face. Il possédait un foulard sur le front et ses cheveux noirs ricochaient dessus puis dégringolaient sur le haut de son visage. De profonds cernes marquaient ses yeux verts perçants. Il avait l’air plutôt jeune mais Ekitai, en entendant sa manière de parler et sa voix, l’avait déjà compris. Le garde portait l’uniforme habituel des guerriers d’élite : un haut bleu marin sous un léger plastron gris. Quelque feuille était resté accrochée au tissu de ses vêtements ici et là.
_ Bon, j’ai pas affaire un petit rigolo on dirait. Dit-il d’un ton des plus perplexe. Qui es tu ?
_ Je ne vais pas te répondre.
_ Bien sur, quelle question…
Il affichait sur son visage un air sur de lui mais sa voix qui commençait à trembler le trahissait.
_ Tu fais partie de l’armée de Kiminari en faite, c’est ça ?
_ Kiminari ? Tu es au courant pour ce type ?
_ Et ouais, je sais qui est ton chef !
_ Kiminari n’est pas mon chef, je ne fais pas partie de son armée.
_ Très bien… tu sais mentir on dirait.
_ Tu peux croire ce que tu veux. Moi je sais ce que j’ai à faire et je ne compte pas m’amuser avec toi.
Le jeune garde essaya de prendre air sérieux mais ses jambes et sourcils commencèrent à trembler.
« Si j’affronte un type de l’armée de Kiminari, j’vais crever à coup sur ! Je ne peux pas m’enfuir… mais je vais tout de même pas l’affronter ! Bon, du calme ! Il a l’air sympa, je vais taper la causette avec lui… » Pensa le garde.
_ Je n’ai pas le temps pour toi. Annonça Ekitai.
_ C’est quoi ton nom ?
Ekitai eut un moment d’hésitation, puis il dit :
_ Aucune importance, laisse moi tranquille.
Le jeune Takien se retourna puis s’apprêta à courir vers le mur lorsque le jeune garde apparut devant lui.
_ Tu vas où ? Affronte moi ! « Merde ! »
Ekitai resta impassible. Au fond de lui, même s’il n’avait pas le temps de faire un combat, il n’avait pas non plus l’envie de se mesurer à lui étant prit d’attention. Le jeune garde Kajien saisit une le manche de sa longue épée pour la pointer sur Ekitai.
_ Tu sais quoi ? J’suis mort de trouille… mais sache que je prêt à mourir s’il le faut !
_ Je ne te veux aucun mal.
_ Je protègerais mon village.
_ Tu es têtu.
Alors que le garde de s’en rendait pas compte, une copie d’eau de Ekitai venait de se former derrière lui. Le bras pointu du clone se positionna à la gorge du jeune Kajien. Celui-ci ne fut plus un geste. Sa respiration haletante faisait pensé qu’il allait se mettre à pleurer. Le vrai Ekitai le frappa de son coude au ventre. Le garde tomba lentement au sol, les yeux écarquillés.
_ Désolé. Ne me juge pas en mal, de plus j’insiste sur le fait que je ne suis pas avec Kiminari.
_ Mais alors, qui es tu ? Demanda le garde la voix cassé par la douleur.
_ Je suis un simple haut gradé de Taki. Je souhaite juste enquêter sur l’orage s’abattant sur Meiun.
Le garde se tut.
_ Cette orage a tué notre GuriinKage.
Le garde fut extrêmement surpris.
_ Et visiblement, l’orage s’est formé dans les environs, non, pour être franc il s’est formé au dessus de Kaji.
_ Non, sur ça je t’arrête tout de suite. Je ne me rendais pas compte que les nuages noirs s’étaient étendus jusqu'à votre village, de plus il a tué votre chef de village… mais il est sur que l’orage ne s’est pas formé sur nous.
_ Et alors, tu peux me répondre d’où il arrive cette orage ? Taki est placé sur le plus haut plateau de l’île, nous percevons le climat arrivé plusieurs jours à l’avance. Cet orage est survenu de nulle part.
_ Et bien je ne sais pas, alors. Par contre, tu as l’air de penser que Kaji est responsable de tous ces méfaits ! Je n’apprécie pas du tout ton point de vue !
_ C’est la seule conclusion possible.
_ Pour ta gouverne, Takien, notre BuruuKage a été tué, lui et tous ses conseillés et autres personnes se trouvant dans le Quartier Général, d’un seul frappement de foudre ! L’énorme trou se trouvant dans la montagne était l’emplacement du Quartier Général.
Ekitai ne sut quoi répondre à cela.
_ Mais…
_ Alors je pense qu’il y a tout de même une autre conclusion à tirer, non ?
_ Je t’écoute, laquelle ?
_ C’est bien sur Kiminari ! D’après Shizen Atsusa, il utilise un Art contrôlant la foudre.
_ Shizen Atsusa ? Qui est-ce ?
_ C’est un type prétendant avoir affronté Kiminari en personne à l’aide d’un protecteur de la forêt qui serait en faite un disciple du marchand ambulant.
_ Un disciple du marchand ambulant… mais bien sur !
_ Ne me dis pas que tu vas croire ça ? Le marchand ambulant n’est qu’une légende !
_ Le protecteur du désert est venu nous donner tous les renseignements sur Kiminari. C’est grâce à lui que Taki n’est pas à la ramasse sur cette affaire. Et vous ?
_ Kiminari a tenté un coup d’état en essayant de tuer maître BuruuKage. Il échoua en se battant contre Shizen Atsusa. La plupart des villageois le croyaient fou, mais depuis l’incident avec cet orage, tous croient en lui. Cependant, il y a un problème majeur s’est posé.
_ Dis toujours.
_ Depuis son combat, il est sévèrement paralysé. S’il y a bien une personne en mesure de battre ce mercenaire, c’était bien lui.
_ Je vois. J’aimerais m’entretenir avec lui. Est-ce que tu serais capable de me conduire à lui ?
_ Que comptes tu faire ?
_ Rien que me renseigner sur Kiminari. De plus, si j’obtiens la fermeté que l’orage ne vient pas de Kaji, où alors que ça soit bel et bien Kiminari l’auteur de se massacre… rien ne me retiendrais ici. Marches tu avec moi ? Demanda Ekitai en tendant la main au garde.
Celui-ci serrant celle du Takien.
_ Bien, c’est d’accord. Quel est ton nom ?
_ Ekitai.
_ Moi c’est Fukusei.
Fukusei approchait de l’entrée du village, le sourire aux lèvres. Il se dirigea vers un abri de bois ou était posté un vieil homme.
_ Alors vieux croûton, tout va comme tu veux ?
_ Fukusei, espèce de petit crétin ! Qu’est-ce que tu fais ici ?
_ Ben j’crois bien que mon tour de garde est terminé. Je vais profiter de mon temps libre pour faire ce que je veux. Je suis libre, MOI !
_ Espèce d’enfoiré ! Attends que je sorte de là, tu vas voir !
Fukusei se retourna pour se tapoter les fesses.
_ Je t’attends, vieux sénile ! Dit-il avant de partir en courant rigolant à l’intérieur du village.
Il coura jusqu’entre deux maisons où une flaque d’eau prit la forme de Ekitai.
_ C’est bon, il ne t’a pas vu. Je vais te conduire à Shizen Atsusa maintenant.
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Partie 2:

Ekitai approuva d’un signe de tête. Ils passèrent par les chemins principaux de Kaji. Ekitai, peu habitué au paysage montagneux, au température élevées, aux animations dans les ruelles, rien de tout cela n’existaient à Taki.
_ C’est incroyable. Se dit-il à haute voix.
_ Tu t’attendais à quoi de la part du village le plus puissant de l’île ? Demanda Fukusei.
_ Il fait si chaud, de plus l’ambiance dans les rues est si joviale. J’aimerais tant que Taki soit comme cela.
_ Tous les jours c’est comme cela. C’est vrai que c’est très agréable. Ca doit être ennuyeux au possible de vivre dans un village peu animé.
_ Ca l’est, crois moi.
_ Au faite, étant donné que le Quartier Général à été détruit, les nouveaux dirigeants de Kaji se réunissent à l’hôpital. De ce fait, non seulement tu pourras parler tranquillement avec Shizen mais en plus tu pourrais en profiter pour t’entretenir avec notre BuruuKage en se qui concerne Kiminari.
_ Ce ne sera pas nécessaire, je souhaite uniquement des renseignements sur Kiminari. Parle moi de Shizen Atsusa, crois tu, toi, qu’il est capable de battre ce mercenaire ?
_ Tu sais, il y a peu un subordonné de Kiminari s’est battu avec le protecteur du désert, j’ai assisté au combat. Rien que son subordonné avait des pouvoirs défiant toutes logiques, je ne croyais pas que le protecteur du désert s’en tirerait aussi bien. Et justement, c’est parce qu’il s’est si aisément sortie que ça me fait croire que le marchand ambulant et ses disciples seront nos sauveurs.
_ Et Shizen ?
_ Shizen nous a déjà sauvé. Il a sauvé Kaji au prix d’une grave paralysie ! Malheureusement, je ne vois ce qu’il peut bien faire d’autre, son rôle, à mon avis, est terminé dans cette histoire.
Ils arrivèrent à l’hôpital. Le grand bâtiment rectangulaire blanc s’ouvrait à Ekitai.
« Je n’aurais jamais pensé que l’infiltration du village soit si facile » Pensa Ekitai.
Tous deux entrèrent dans l’hôpital. Ils s’avancèrent jusque devant un buffet où un médecin patientait péniblement, sa tête soutenue par son bras.
_ Que puis-je faire pour vous ? Demanda t-il avec plus d’enthousiaste que l’on pourrait s’y attendre.
_ Voir Shizen Atsusa, c’est très important. Répondit Fukusei.
_ Vous avez rendez-vous ?
_ Non mais c’est extrêmement important !
_ Ecoutez, tous les villageois cherchent à demander conseil à Shizen pour se préparer à un éventuel assaut.
_ Pourquoi iraient-ils un par un ? Le BuruuKage devrait faire une annonce générale pour expliquer comment réagir ! Intervint Ekitai.
_ Personnellement, je sais pas comment ce type a été élu BuruuKage mais il n’a aucune expérience de leader. Tellement de remarque lui ont déjà été faite qu’il sévit toutes personnes osant dire ce qu’il pense, expliqua le médecin. Bon, c’est vraiment très important ? Persuadez moi.
_ Cette personne se nomme Ekitai, il vient de Taki et souhaite recueillir des renseignements sur Kiminari.
Le médecin haussa les sourcils. Ekitai s’attendit à être rejeté.
_ Bien, alors si c’est comme ça j’accepte. J’ajoute tout de même que j’en informerais le BuruuKage.
_ C’est d’accord.
Le médecin recula sa chaise puis contempla une pancarte indiquant le plan de l’hôpital. Il chercha du doigt la chambre de Shizen puis leur indiqua qu’elle se trouvait au 2ème étages, chambre numéro 21. Fukusei et Ekitai s’y rendirent.
Arrivé devant la porte une pancarte indiquant la chambre 21 confirma que Shizen se trouvait à cette endroit. Ekitai frappa quelques coups mais aucune réponse ne lui fut rendue. Il ouvra alors la porte timidement. Il vit Shizen allongé sur son lit, regardant d’un regard vide le plafond. Lorsqu’il sentit la présence de visiteurs, il ferma les yeux avant de souffler péniblement. Ekitai fut surpris de voir Shizen, il s’attendait à un être beaucoup plus âgé, et qui plus est possédant un langage bien plus soutenu :
_ Putain mais tous le village va passer me voir où quoi ?
_ Pardonnez moi, Shizen Atsusa. Lança Ekitai.
_ Ouais c’est ça, plus vite on commencera, plus vite on aura fini, va.
_ Mon nom est…
_ Je m’en fou de ton nom. Si tous les gens qui étaient venus me rendre visite me diraient leur nom, je ne m’en souviendrais pas.
_ Je suis de Taki, annonça Ekitai. Et je suis venu ici pour recueillir des informations dans le but de préserver mon village d’assauts ennemis.
_ Tu es de Taki, n’est-ce pas ce que tu as dis ?
Shizen ouvrit les yeux puis fit basculer sa tête sur le côté pour fixer Ekitai.
_ Tire toi. J’ai rien à te dire.
Ce fut un énorme de choc pour Ekitai. Ce fut comme son cœur venait de se faire écraser par plusieurs tonnes. De colère, il se mordilla la lèvre avant de demander :
_ Et pourquoi cela ?
_ Tu l’as dit toi-même, t’es de Taki. Un village d’êtres inférieurs.
Une grande fureur s’empara de Ekitai.
_ Ah oui ? Si nous étions si faible… alors vous nous aurez déjà envahit, TU NE CROIS PAS ?
Shizen ricana.
_ On vous aurez envahit on ne gagnerait presque aucune bataille en zone de guerre. Shike est trop bien organisé.
Ekitai, bien que prit d’une monstrueuse haine, ne put rien répondre ni même bouger le petit doigt. Il ferma les yeux.
_ Comme c’est… décevant. Lança t-il.
Il se mordait tellement la lèvre que celle-ci commença à saigner.
_ Je m’en vais me confier au BuruuKage alors.
_ Je ne ferais pas cela à ta place. Dit Shizen.
_ Et pourquoi cela ?
_ Si tu lui dis que tu es de Taki, il va te tuer. C’est certain.
Ekitai sursauta.
_ Qu’est-ce que tu en sais ? Intervint Fukusei.
Shizen souffla.
_ N’est-ce pas évident ? Notre actuelle BuruuKage est Kiminari. Allez lui demander des renseignements et vous pourrez vous considéré comme condamné.
_ Notre BuruuKage serait… Kiminari ? Balbutia Fukusei. Et comment l’as-tu deviné ?
_ Lorsque Hei, protecteur du désert, est venu me rendre visite le BuruuKage l’a conduis « par erreur » dans la mauvaise chambre, et comme par hasard Hei se retrouva nez à nez avec un subordonné de Kiminari. Kiminari cherche par tous les moyens de se débarrasser des protecteurs de Meiun et du marchand ambulant.
_ Pourquoi ? Demanda Ekitai.
_ Car le marchand ambulant ainsi que ses disciples représentent la seule et vraie menace pour lui.
_ Et vous alors ?
_ Moi ? Kiminari pourrait me tué à n’importe quel moment. Cependant, s’il ferait cela, les villageois se rebelleraient contre le BuruuKage.
_ Comment le sais tu ?
Ce fut Fukusei qui continua :
_ Hei a dit que s’il arrivait quelque chose à Shizen, il tiendrait le BuruuKage comme responsable.
_ C’est exact. Approuva Shizen. De plus, il y a une seconde raison pour laquelle je sais qu’il est Kiminari. En faite, il y a un moyen pour que ma paralysie soit soignée. Il suffit de me conduire aux élus de Torikae.
_ C’est d’accord. Lança Ekitai.
_ D’accord quoi ? Demanda Shizen qui regarda Ekitai.
_ Je vais vous mener aux élus de Torikae. Mais en échange, vous me direz tous ce que vous savez sur Kiminari.
Shizen esquissa un sincère sourire approbateur.
_ J’accepte. On s’en va tout de suite.
_ Tout de suite ? Pourquoi ?
_ Quelqu’un sait-il que vous êtes ici tous les deux ?
Le médecin frappa quelques coups sur la porte. On lui ordonna d’entrer. Il s’exécuta en poussant la porte. Il atterrit dans une pièce sombre où nombre de personnes étaient regroupé autour d’une table.
_ Pardon de mon intrusion soudaine, mais il faut que je vous informe de l’arrivé d’un Takien en but d’informations sur Kiminari.
Un homme au fond de la pièce se leva brusquement.
_ Quoi ? Où est-il ?
_ Et bien, il doit être dans la chambre de Shizen Atsusa désormais.
_ Conduis moi immédiatement à lui ! Hurla le BuruuKage.
De pas féroce avançait le BuruuKage difficilement suivit par le médecin. Ils arrivèrent devant la chambre de Shizen. Le BuruuKage saisit la poigné et s’aperçu que la porte était fermée.
_ Tu es sur que c’est ici ? La porte est fermée !
Le médecin répondit que c’était bel et bien la chambre de Shizen. Le BuruuKage brandit sa main droite dont les doigts écarquillés émanèrent des étincelles qui se lâchèrent sur le médecin. Celui-ci cria de douleur avant de s’écrouler au sol.
« L’Art de foudre…il est… ! » Pensa le médecin.
Le BuruuKage força la porte. Nul ne se trouvait derrière. Le Takien et, qui plus est Shizen, étaient partis. Il poussa un hurlement de rage. De ses étincelles destructrices la chambre fut ravagée. Le médecin, encore conscient malgré cette puissante décharge, se mit à ramper vers la sortie la plus proche au fond du couloir. Le BuruuKage sortit fou de rage pour interpeller le médecin. Il le saisit par le col et le balança contre le mur qui manifesta de profondes fissures soudaines. Le corps engourdit, la lèvre en sang et le moral rongé par la peur de mourir, il était là essayant de se relever à l’aide du mur. Il n’eut pas le temps, les éclairs du BuruuKage le submergèrent. En un instant la douleur le prit, mais l’instant d’après ce fut sa vie qui fut prise, arraché, anéantie.
Ekitai atteignit la porte du village, Shizen était dans un lit à roulette. Fukusei fut remercié par Ekitai. Puis ils partirent, Fukusei alla rejoindre son poste et il essaya de dormir dans un coin de l’arbre particulièrement confortable. Il ne put trouver le sommeil.
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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 3 Icon_minitimeDim 9 Nov - 18:29

Partie 3:

Kurai et Youe traversaient Torikae. Au fil qu’ils avançaient, ils croisaient de plus en plus de regard étonné ou avar les fixer jusqu'à ne plus les apercevoir. Soudain, ils se retrouvèrent nez à nez devant Korosugan lui-même, au milieu de la rue où tous s’étaient écartés jusqu'à s’en cacher, les bras croisés. Il portait une longue cape noire lui recouvrant de dos et qui se faisait emporter par le vent, la légère brise terrifiante provenant de l’orage régnant sur Meiun. Ses cheveux avaient un peu pousser, suffisamment cacher ses yeux. Le sourire aux lèvres, il engagea la conversation :
_ Vous êtes venu de votre plein gré.
_ C’est exact. Confirma d’un ton sec et provoquant Kurai.
Le sourire de Korosugan s’élargit de plus belle.
_ C’est parfait ! Kurai, mon neveu, es-tu venu chercher renseignements sur ta famille, ou sur un sujet d’un autre type ?
_ Nous sommes venu pour… la première proposition.
Korosugan éclata d’un court rire.
_ Dans ce cas tu es le bienvenu !
Ils rentrèrent jusqu'à la forge. Kyofugan les accueillit éclatant de bonheur comme si rien ne s’était passé précédemment, Shigan fit de même avec Kurai mais resta plus perplexe lorsqu’il vit Youe.
_ Tu ne vas pas me sauter dessus et tenter de me tuer, n’est-ce pas ? Demanda Shigan qui sortit de l’ombre d’une pièce adjacent en mettant son capuchon.
_ C’est à moi de dire cela ! Lança Youe.
Korosugan s’interposa entre les deux en posa une main sur leur torse.
_ Et mais on va pas se disputer pour ça, hein ? C’est de l’histoire ancienne non ?
_ Ce n’est pas pour ce qu’il sait passé que je suis distant, mais pour ce qu’il va se passer !
Il eu un silence. Même les lèvres de Korosugan se détendirent.
_ Alors c’est de cela que l’on parler en premier on dirait. Dit Korosugan.
Kyofugan proposa un siège à Kurai mais celui-ci ignora sa présence, se concentrant plutôt sur les prochains gestes de Shigan car on le sentait instable.
_ Sur ce que tu as vu, Youe… je n’ai aucune explication.
_ Etais-ce toi ?
_ Oui, en effet.
Brutalement, Shigan fut soulevé d’une main par Youe le tenant par le col. Korosugan ainsi que Kyofugan s’apprêtèrent à intervenir mais Shigan, d’un signe de main, les interrompirent. Kurai cependant était près à bouger à tout instant. De sa main libre, Youe ôta le capuchon de Shigan. Ses longs cheveux roux descendant jusqu'à son torse cachaient encore son visage. Youe alla les enlever mais Shigan saisit sa main avant qu’il ne puisse le toucher.
_ Laisse, je vais le faire.
A l’aide de ses deux mains il rabattit d’une portée ses cheveux en arrière. Seuls deux longues mèches résistèrent pour se rabattre sur la partie droite de son visage. La première chose remarquable était bien évidemment ses yeux. Ils étaient rouges, d’un rouge sang et scintillant. Au centre se trouvait un point noir qui n’avait de cesse de grossir puis rapetisser en émettant un léger bruit de tambour, on aurait dit des battements de cœur. Ses yeux écarquillés fixaient ceux de Youe qui ressortaient des expressions de peur et de dégoût. La peur était dû aux yeux de Shigan qui intimidait énormément, et le dégoût car Shigan ressemblait comme deux goûtes à la personne qui le tura. Youe lâcha Shigan. Il remarqua par la suite quelques petites cicatrices ici et là. Mais ces yeux faisaient ressortir des sentiments que Youe n’avait jamais ressentit. Une forme de dégoût qui l’envahissait, les membres tremblant légèrement, le cœur battant plus fort que jamais sa poitrine… la sueur, l’hésitation… la peur de mourir. Ses bras étaient retombés le long de son corps, il serra fort les poings.
_ Si c’est vraiment toi, alors…
Youe fonça les sourcils.
_ … pour survivre, je vais devoir t’éliminer !
Shigan prit son air sérieux. Kurai intervint :
_ De quel camp êtes vous, élus de Torikae ?
Les trois élus de Torikae se turent.
_ De quel camp parles-tu, Kurai ? Demanda Shigan en fixant Kurai.
Celui-ci tressaillit mais réussit à maitriser la nausée qui avait faillit le submerger.
_ Je parle de nous... ou des gens qui font trembler de peur Meiun avec cette orage.
Tous s’exclamèrent. Youe visiblement ne comprenait pas tandis ce que les élus de Torikae se regardèrent inquiet.
_ Que sais-tu de cette orage ? Demanda Shigan.
_ Rien du tout justement. Par contre je suis persuadé que ce n’est pas un orage comme les autres, c’est de l’Art ! Et je me demandais si ce ne serait pas l’œuvre… d’une pupille spécial !
Les élus de Torikae reprirent aisément leur calme, s’attendant à une autre conclusion plus grave.
_ Et bien non, tu te trompes, Kurai.
_ Dans ce cas, énoncez moi TOUS les pouvoirs de vos pupilles !
_ Pourquoi ?
_ D’après une personne que je connais, les pupilles spéciaux peuvent posséder plusieurs pouvoirs, cependant tous ces pouvoirs sont en quelques sortes liés.
_ Liés ? Que veux tu dire ? Demanda Youe.
_ Les pouvoirs d’une même pupilles de peuvent être d’une trop grande différence, tous ces pouvoirs restent dans le même concept. Par exemple, le pouvoir du Kyofugan.
Kyofugan le fixa comme si elle le vénérait.
_ La première forme du Kyofugan sert à déstabiliser son adversaire, à lui faire provoquer des nausées, etc. La deuxième forme permet de provoquer une peur instantanée à son adversaire. Même si la fonction est peu différente, la différence de puissance est énorme.
_ Tu en es à la phase deux de tes pupilles ? C’est absolument incroyable ! De plus, personne ne t’a aidé à la maîtriser !
_ En effet, c’est venu tout seul. Affirma Kurai.
_ Tu as bel et bien SES gènes, ça a marché…
_ KYOFUGAN ! Interrompu brusquement Korosugan.
Kurai se tourna vers Kyofugan lentement puis demanda :
_ Quels gènes ? Qu’est-ce qui a marché ?
Korosugan se tapa le front. Shigan détourna le regard avant de souffler péniblement.
_ Et bien ça fait beaucoup de questions… Kurai. Annonça péniblement Korosugan.
_ Et vous allez répondre à toutes ces questions !
_ Euh Kurai…, intervint Youe, tu permets que l’on reprenne où l’on en était avec Shigan plutôt ?
_ Selon leur réponse. La première : dans quel camps êtes vous ?
Shigan répondit :
_ Nous n’avons rien à voir avec l’orage meurtrier.
_ « L’orage meurtrier »? Pourquoi l’appeler comme cela ?
Kyofugan continua :
_ Et bien, je ne vois pas l’intérêt de te cacher la vérité…
_ Mais tu vas la fermé ta gueule Kyofugan !!! Cria Korosugan.
Elle sursauta puis baissa le regard.
_ Dites moi tout. Dit Kurai.
Kyofugan s’apprêta à reprendre la parole mais Korosugan la prit de vitesse en disant le contraire de ce qu’elle voulait dire :
_ Ca ne te regarde pas !
_ Ah non, je ne suis pas d’accord. S’exclama Kurai et Kyofugan en même temps.
Kyofugan, gênée, fit un petit geste pour que son fils dit ce qu’il pense avant elle mais Kurai n’adressa aucune attention à son égard.
_ L’orage à envelopper l’ensemble de Meiun, chacun des Shinobis sur cette terre est concerné !
_ T’es vraiment têtu ! Tu n’as rien à savoir !!!
Kyofugan prit son fils et commença à le pousser vers la porte.
_ Viens Kurai, moi je te dirais tout ce que tu veux.
Korosugan s’interposa entre eux et la porte d’un ton sévère :
_ Je sais que tu es plus qu’heureuse d’avoir retrouvé ton fils, Kyofugan… mais ce n’est pas une raison pour faire une bêtise ! Ca va se retourner contre toi comme la fois où tu lui as dit que tu étais sa mère !
Korosugan fut giflé par Kyofugan.
_ Pardonne moi, mon frère. Mais comme tu l’as dit, c’est mon fils. Il se peut qu’il soit impliqué dans les évènements futurs !
Korosugan n’eut aucun répondant. Il resta muet, la colère s’emparait de lui mais il réussi à la contenir. Il fit un pas sur le côté pour laisser passer sa sœur et son neveu. Youe les rejoignit dehors.
Il passa les portes de Torikae d’un pas lassé. Les gardes en le voyant levèrent leur lance, redressèrent leur buste puis regardèrent droit devant eux.
_ Bienvenu ! Dirent-ils.
_ Ah ? Oui, rompez. Répondit-il.
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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 3 Icon_minitimeDim 9 Nov - 18:29

Partie 4:

Les deux gardes s’exécutèrent. L’homme avait de mi-longs cheveux noirs en bataille imbibés de nœuds. Il portait une longue cape blanche pour cacher le piteux état de ses vêtements. Il traversa Torikae où tous les citoyens de se village neutre l’acclamaient. Il n’y prêta aucune attention. Il atteignit la forge à l’Est du village. Il aperçu Kyofugan en compagnie d’un jeune homme affichant une tête d’enterrement. Un autre était adossé au mur, les bras croisés fermant les yeux et fronçant les sourcils tristement.
_ Voila la vérité.
_ Quel malheur…, murmura Youe adossé au mur.
_ Kiminari, hein ? Et pourquoi on n’irait pas lui faire la peau ?
_ Tu as bien dit « Kiminari » ? Demanda un homme qui s’approchait lentement vers eux.
_ Oui.
_ Personne ne peux battre se type. Tu ferais mieux de retourner chez toi et te préparer à une éventuelle attaque.
_ Hei du désert ! S’exclama Kyofugan. Que fais-tu ici ?! On te croyait mort !!
_ Hum ? Moi mourir ? Mon rôle sur cette terre ne s’achèvera pas aussi facilement !
Kyofugan esquissa un sourire chaleureux, comme si la venue de Hei venait de la tirer du désespoir.
_ Mais le marchand ambulant te croit mort !
_ Oui, je sais. J’ai besoin de vous pour le contacter car j’ai perdu sa position.
_ Comment est-ce possible ?
_ J’ai suractivé ma production de Dekiru.
_ Je comprend mieux, et voila pourquoi on ne pouvait plus ressentir ton énergie.
_ Oui, il faut que je vous parle, c’est urgent ! Aidez moi à contacter mon maître, Kooru et Lunar.
Kyofugan baissa tristement les yeux. Il resta dans le silence et était sur le point de se mettre à pleurer à chaudes larmes. Kurai et Youe intervinrent alors :
_ Et mais c’est quoi cette histoire ?
_ Qui c’est lui ?
_ Je vous retourne la question.
Kyofugan, du dos de sa main, se frotta les yeux avant de renifler un bon coup et répondre :
_ Hei, voici mon fils et son ami. Kurai, Youe voici Hei le protecteur du désert.
_ Qu’est-ce que c’est ? Demandèrent les deux Shikens en même temps.
_ C’est nous qui assurons la prospérité sur l’île, qui assure que les villages n’envahissent pas d’autres villages. Nous sommes les disciples du marchand ambulant.
Youe s’exclama.
_ Maintenant les présentations faites, revenons à ce que j’avais à dire Kyofugan. Contactons les.
_ Oui.
_ Kurai Dobei et vous, son ami, venez aussi.
Kyofugan entra dans la forge.
_ Comment savez vous mon nom ?
_ Héhéhé, mais tout le monde vous connaît. Pas seulement à Shike, mais surtout a Kaji.
_ Mais pourquoi ?!
Hei fut surpris et sentit qu’il venait de faire une erreur.
_ Et bien, non, ce n’est pas grave, c’est rien !
_ Dites le moi ! Les élus de Torikae n’ont pas voulut me le dire !
_ Si on ne veut pas te le dire, il y a une raison. Dit Korosugan venant accueillir Hei. C’est tout !
Enfin entré à l’intérieur, ils étaient tous installés. Kyofugan, Korosugan et Shigan se concentrèrent silencieusement et restèrent immobile durant une minute. Une voix censée faire sursauter Kurai et Youe retentit près de leurs oreilles.
_ Et vous, qui êtes vous ?
Il n’y eu aucune réaction de leur part.
_ Kurai.
_ Youe.
_ Enchanté.
Il sortit de l’ombre… le marchand ambulant. Il portait sur lui une immense cape verte à capuchon.
_ Comment va mon Yamagata ?
Se sentant immédiatement concerné, Youe répondit :
_ Très bien.
Hei demanda d’une voix faible :
_ Où sont Lunar et Kooru ?
Le marchand ambulant s’approcha doucement, sans rien dire, de Hei.
_ Ils ont été tué… par Kiminari.
Hei ne sut quoi répondre, la respiration haletante, le chagrin de la perte d’un être cher s’empara de lui.
_ Mais… non… vous étiez censé…
_ Lorsque je suis arrivé, il était déjà trop tard. Je pensais qu’il en était de même avec toi.
Hei baissa la tête, puis la prit dans les mains. Tous commençaient à l’entendre couiner. Les larmes coulaient en trombe.
_ Je sais parfaitement quel ami il était pour toi…
Hei se leva brusquement de la table où il était assis. De sa voix noyée de chagrin il accusa son maître :
_ Mais c’est de votre faute ! C’est… de votre…
Il saisit le col de son habit.
_... de votre…
Il tomba à genoux mais serrait encore l’habit de son maître.
_ C’est de votre… faute !!!
Le marchand ambulant ne sut quoi dire. D’un geste brusque du bras, il dégagea l’étreinte de son élève.
_ Va dehors Hei, prends un peu l’air.
Hei, sur le toit de la forge, assis, échappait encore quelques larmes. Depuis le premier jour où il avait été recueillit par le marchand ambulant, il s’était lié d’amitié avec Lunar. Ils s’étaient entraînés ensembles pendant tant d’année avant de devenir protecteur de Meiun. L’idée que son ami ne sera plus jamais à ses cotés lui procurait une sensation d’impuissance insupportable. Il entendit la porte de la forge s’ouvrir. Kurai en sortit pour rejoindre Hei.
_ Qui a-t-il ?
_ On m’a dit de venir te chercher, ils veulent savoir pourquoi tu voulais les rassembler, qu’est-ce qui était si urgent.
_ Je n’ai plus envies de faire cela. Tu sais, ce que je vais te dire va sûrement te sembler très exagéré, mais, sans Lunar la vie ne vaut pas la peine d’être vécu.
_ Il ne faut pas dire ça. Le Shinobi vit constamment aux bords de la mort. Et d’après ce que j’ai compris, vous, plus que n’importe qui. La mort n’est qu’une retraite mérité, le repos éternel.
_ Pas lorsque c’est Kiminari qui en est le responsable. Toi qui es si jeune, tu penses vraiment ce que tu dis ? Ne me dis pas que si ton ami venait à mourir contre ces mercenaires, tu ne leur en voudrais pas !
Kurai souffla péniblement.
_ Bon, je vais plutôt te dire ce que je pense. Les phrases précédentes étaient de ton maître.
_ Je sais.
_ Je suis vraiment navré pour ton ami. Mais on le vengera, crois moi !
_ Si je comprends bien, tu comptes éliminer Kiminari ?
_ Exact !
_ Tu es trop naïf.
_ Je sais que je peux y arriver ! Je sais que je peux le battre !
_ C’est peine perdu, tu te fera tuer un point c’est tout.
_ Non !
Hei se leva pour cesser de regarder Kurai de bas. Il déposa sa main sur la tête du jeune Shike qui faisait la même taille.
_ La confiance en sois est une très bonne arme… mais il faut se rendre à l’évidence lorsque on ne peut rien y faire. Tu ne sais pas à quoi tu t’opposes. Tu parles comme si tu pouvais tout régler. Tu agis comme si tout allait se passer en ta faveur. C’est pathétique.
Hei s’assit et s’en même adresser un regard à Kurai il dit :
_ Je ne suis pas humeur de leur annoncer, c’est toi qui vas le faire.
Kurai restait silencieux, il baissa le regard.
_ Mais à une condition.
_ Parles.
_ Je vais le faire à ta place seulement si tu me dis ce qu’est cette histoire comme quoi je possède des gènes spéciaux.
_ C’est parce que tu es, l’héritier.

-----

S’enfonçant de plus en plus dans le cœur de la forêt de Meiun, Ekitai poussait le lit à roulette où se trouvait pénard et somnolent Shizen.
_ Eh le Takien, si on tapait la causette toi et moi ? Si tu me parlais de toi ?
_ Premièrement, on ne m’appelle pas « le Takien » mais Ekitai Mizu.
_ C’est un début ! Mais encore ?
_ J’appartiens à une des plus nobles familles de Taki. Je suis Juukyuu. Je suis fidèle à mon village. En gros, c’est ça.
_ Une famille de noble ! Vas-y raconte moi !
_ Pourquoi tu t’y intéresse tant ? On m’a dit de toi que tu te fou complètement des autres.
_ Et bien il y a des gens dont leur existence m’est bien égal, et ceux dont leur vie m’aurait été utile, tu comprends ? Qu’est-ce que j’en ai à foutre de personne que je ne connais pas, hein ? Tandis que ceux qui m’aident ou avec ceux avec qui la compagnie m’est agréable, je les porte en estime.
_ Donc ma compagnie est agréable ?
_ Non, ce n’est pas ça. C’est juste que grâce à toi, je vais retrouver l’usage de mes jambes et de mon bras… de ce fait je terrasserais Kiminari. Tu peux déjà t’autoproclamer celui qui a sauvé le Sauveur de Meiun de sa paralysie… euh… j’ai déjà oublié ton nom !
_ C’est Ekitai.
_ Oui, c’est vrai ! Je deviendrais le 2ème héro de Kaji grâce à toi !
_ Le 2ème héro ? Qui est le 1er ?
Shizen échappa un léger ricanement.
_ Oh mais tu dois le connaître, enfin ce que je veux dire c’est que tu as du en entendre parler.
_ Je ne vois pas de qui tu parles.
_ Il s’agit du BuruuKage qui avait mené nos troupes à la victoire il y a plus de mille ans… celui qui nous a hissé directement à la place de plus puissant village de Meiun !
_ C’est lui qui a tué notre GuriinKage durant la négociation des trois villages puis qui a passé une alliance avec Shike !
_ Tu vois que le connaît ! Et lorsque j’éliminerais Kiminari, je serais reconnut comme, non seulement le héro de Kaji, mais le héro de Meiun tout entier !
_ Tu es sur d’être en mesure de le battre ?
_ Je me suis déjà vu en train de le battre… enfin, je me comprends.
Shizen afficha un large sourire sadique.
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Partie 5:

-----
A Shike, Jokuroi était assis, pensant, sur la plus haute des dunes du village. Le regard vide fixant le ciel sombre et angoissant, il remarqua un rayon du soleil percer un nuage. Il esquissa un léger sourire mais il s’effaça presque instantanément après. Ce qu’il croyait être un rayon de soleil n’était qu’un éclair s’abattant quelque par dans l’immense désert. Il souffla péniblement. Ses habits noirs étaient froissés et recouvert de sable. Ses cheveux étaient en batailles, à peine bougeait-il la tête que du sable en tombait. Il se releva pour décider de continuer à s’entraîner car le tournoi de Sil était dans moins d’une semaine. Il s’apprêta à sprinter sur un rocher mais soudain un mal inconnu rongea sa poitrine. Il tomba à terre, se mit à hurler de douleur. Il roulait sur lui-même mais cette souffrance ne s’arrêtait pas. C’est alors qu’il commença à vomir une bonne dose de sang. Des formes étranges se distinguèrent petit à petit en surbrillance sur sa peau. C’était ses veines transportant le Dekiru. La respiration haletante, il restait impuissant face à ce mal. Ces veines de Dekiru battaient fort contre sa peau, mais la douleur dans sa poitrine s’était apaisée. Il sentit une grande énergie affluée en lui.
Il rentra chez lui en parcourant un kilomètre se sentant de plus en plus mal à l’aise. Alors qu’il arriva devant sa porte et qu’il s’apprêta à l’ouvrir à l’aide ses clefs, un brutal choc surgit au niveau de sa poitrine. Il en lâcha les clefs et s’appuya contre le mur en terre cuite de sa maison. Il cracha à nouveau du sang. Incapable de se baisser pour ramasser ses clefs par terre il força sa porte d’un puissant coup de pied avant d’entrer. Il s’écroula sur le planché. Tendant faiblement le bras vers son bureau dans le but de se relever, ce fut le journal qu’il saisit. Son bras retomba lourdement au sol avec le journal qui atterrit devant la tête de Jokuroi. En gros à la une était marqué : UN SHINOBI OBJET D’UN MAL INCONNU. Jokuroi n’avait pas encore eu le temps de lire le journal aujourd’hui.
Deux dizaine de minutes plus tard, les formes de ses veines avaient disparu ainsi que cette souffrance abominable. Il prit le journal puis commença à lire.
« _Hier, un patient est venu nous voir à l’hôpital. Il souffrait de nausées et de trouble mental. Il vomissait énormément de sang. Une insupportable douleur, a-t-il dit, lui rongeait le ventre. Nous avons observé que les formes de ses veines ressortaient. Nous en avons déduit que c’était le fait, lors d’un trop gros effort, la production de Dekiru transportant l’énergie trop brusquement. Mais ça ne s’arrêta pas là ! Et à ce moment un phénomène inexpliqué surgit ! Durant la nuit, nos médecins ont entendus des hurlements venant de sa chambre, alors nous nous y sommes précipité. Lorsque nous avons ouvert la porte, ce n’était pas le patient que nous avons trouvé mais un véritable monstre possédant un Dekiru noir et extrêmement puissant. »
_ Un Dekiru noir…, murmura Jokuroi.
« Le patient s’était métamorphosé ! Il avait doublé de puissance !
_ Et depuis quand souffrait-il de cela ?
_ Moins d’un mois parait-il. »
Le commentaire du médecin finit par cette phrase mais un commentaire du rédacteur du journal attira l’attention de Jokuroi.
« Page 6 : les symptômes de cette métamorphose. »
Jokuroi tourna les pages jusqu'à ce retrouver à la page 6. Il lit :
« Symptôme numéro 1 : Trouble de la vision, difficulté à produire du Dekiru.
Symptôme numéro 2 : nausées, vomissement, grande difficulté à manier le Dekiru.
Symptômes numéro 3 : vomissement de sang, douleur à la poitrine, les veines de Dekiru se formant sur la peau.
Symptôme numéro 4 : métamorphose et décuplement de puissance ainsi que perte de la personnalité. »
« Si vous possédez des symptômes comme ce montrer ci-dessus, allez à l’hôpital immédiatement pour un traitement d’urgence ! »
Jokuroi tandis le bras, le journal dans sa main. Des flammes noires surgirent pour s’emparer du journal et le brûler. De nouveau, la douleur le prit mais dès lors que le feu s’estompa, son mal ne tarda pas à cesser.
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