Forum des soldats du desert
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 Histoire sur Shinobi

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Kurai, le rapide Chikarate
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Ekitai, le sage Gensouhard
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Shizen, le Mahousien parcourut de haine
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Sil, le plus fort des Chikarates
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Zurui, le farceur et puissant Chikarate
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Jokuroi, le robuste Chikarate
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Un des élus de Torikae, les possédeurs de Dojutsu
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Lunar, un des trois disciples du marchand ambulant
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Youe, le puissant et intelligent ami de Kurai
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Kiminari, le capitaine mercenaire qui prévoit d'envoyer une armée sur Meiun.
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KuraiDobei
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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Avr - 22:05

4° PARTIE:

_ Toi et ton copain, vous êtes doué. Mais vous n’êtes pas à la hauteur de mes espérances.
_ Pourquoi n’es tu pas mort après tout ça ? Même pas une blessure légère !
_ Qui sait ? Répondit sarcastique le marchand ambulant.
Zurui tenta d’enfoncer sa lame dans le ventre du marchand mais elle se brisa. Zurui fut projeté à côté de Shinpi qui se leva. Le marchand apparu juste devant Shinpi et déposa son doigt sur le front de la jeune fille. Elle s’évanouie sous une onde de choc émit du doigt. Jokuroi se releva, guérit des soins de Shinpi mais prit un coup de coude dans le menton et fut projeté contre un rocher.
« Quelle force ! » Pensa Zurui avant d’avoir la tête écrasé contre le sol et bloqué par le pied du marchant ambulant.
Soudain, Zurui vit un homme marchait dans sa direction. Il portait une veste blanche avec de longue et large manche, un pantalon noir et épais. Il mit sa main dans la poche et en sortit un rouleau. Lorsqu’il arriva à porté du marchand ambulant, il le poussa violement du pied.
_ Tu vois pas que tu lui fais mal ? Dit l’homme.
Il avait un visage ovale, avec des yeux verts. Il était grand et bien fort. Il avait des cheveux courts et une queue de cheval assez longue derrière la nuque. Il déroula le rouleau.
_ Laisse les partir. Annonça l’homme.
_ Tu te prends pour qui, toi ? Les laisser partir, et puis quoi encore ? Méprisa le marchand ambulant.
_ Alors tu l’aurais voulu ! Lança l’homme avant de se faire saigner en se mordant le doigt et le déposer sur le parchemin couvert d’écriteaux. Invocation !

-----

Shizen restait assis dans sa cellule, les jambes pliés, les bras autour et la tête posée sur les genoux. Cela faisait une demi journée qu’il était emprisonné ici.
_ J’ai faim… je vais crevé de faim… j’ai soif… je vais me déshydraté… j’ai sommeil… je vais m’endormir pour toujours…, se disait-il. Non, il faut que j’empêche l’invasion de Meiun… mais je ne peux pas sortir d’ici…
Ses yeux étaient bleus, sa colère l’avait abandonné à la peur et au désespoir. Soudain, il entendu du bruit venant d’en dehors de sa cellule. Il se leva et se rapprocha du mur.
_Oh ! Je n’ai pas eu à bouffer de la journée ! J’ai faim ! Cria il.
Un homme traversa le mur, comme si c’était un voile. Shizen se tut et fixa l’homme. Il avait de très longs cheveux lisses, fixés en arrière. Il portait une tunique marron qui s’arrêtait aux épaules pour laisser place à des manches grises.
_ Es-tu Shizen Atsusa ? Demanda l’homme.
_ Tu as à manger ? Demanda Shizen.
_ Oui, tient. Répondit l’homme en lançant un morceau de pain et quelques fruits.
_ Ouais, c’est moi Shizen Atsusa, toi t’es qui ?
_ Je suis Lunar. Je viens t’aider à sortir d’ici et arrêter Kiminari.
Shizen qui allait commencer à manger un fruit s’arrêta.
_ Comment tu sais cela ?
_Je suis un des trois gardiens de Meiun, protecteur de la forêt : Lunar.
Shizen se retint de rire.
_ Ouais c’est ça ! Et moi je suis le marchant ambulant !
_ Le marchand ambulent est mon maître. Annonça Lunar.
_ T’es complètement con mon pauvre, le marchand ambulent est un légende !
_ Peut importe que tu me crois ou pas. Je t’ai vu battre Kiminari dans les plaines et je te suis reconnaissant de ne pas avoir recours à cette technique dans la forêt.
_ Pour un Kajien, c’est normal. Annonça Shizen.
_ Lorsque tu l’as battu, je ressentais toujours son Dekiru maléfique dans l’air et je l’ai retrouvé lorsqu’il s’est battu avec l’homme dont il a prit la forme. Maintenant, je voudrais que tu me dises ce qu’il t’a dit lorsqu’il est venu te voir ce matin.
Shizen se mit à croquer dans une poire.
_ Il a dit qu’il va prendre la place du BuruuKage en le tuant, je n’ai rien pu faire…, se plaignit Shizen.
Lunar fit un geste simple du pied qui tapa dans la porte. Elle se décrocha du reste du mur pour s’écraser sur celui en face, laissant une ouverture devant Lunar et Shizen.
_ C…comment t’a fait ça ? Demanda Shizen ébahie.
_ Hum ? Comment fait quoi ?
_ Comment t’as fait pour défoncer la porte alors que je me suis défoulé dessus toute la journée !
_ Ben, en donnant un simple coup de pied. Répondit Lunar en passant par le trou.
Shizen le suivi et regarda sur le mur à sa gauche. Un morceau de papier arraché était encore collé sur le mur. Lunar s’arrêta et se tourna vers Shizen.
_ Tiens, prend ce couloir. Il y a tes armes et vêtements. Tu as 5 min, après je pars tous seul pour le Quartier Général.
-----


Kurai frappa Ekitai au visage violement. Le Takien reçu un enchaînement rapide de coups de poing dans le menton. Ekitai disparut sous un écran de fumé s’étant crée autour de lui. Lorsque la fumée s’était évaporée, Ekitai avait disparu. Le vrai était assis contre le mur, il exécuta un signe et un clone apparut à côté de lui sous un même écran de fumé qui avait fait disparaître le précédent. Il se liquéfia pour foncer sur Kurai qui fut transpercé par deux longues lames qui servait de bras au clone. Il disparut dans un écran de fumé. Le vrai s’était suspendu par les pieds à une branche d’arbre et se balançait légèrement. Après avoir exécuté le même signe que Ekitai, un clone apparut et se battu avec le clone de Ekitai. Kurai mit sa main dans une poche et sortit une herbe rouge qu’il commença à mettre à la bouche, puis la mâcher.
« C’est une bonne idée de se battre avec les clones, cela nous permet de récupérer un peu. Grâce à ces plantes médicinales, notre Dekiru se régénère légèrement en plus de notre énergie vitale. » Pensait Kurai en regardant le combat de son clone amusé. Il adressa un regard à Ekitai.
« C’est un bonne idée de Ekitai. Mais c’est moi qui ai pensé aux plantes médicinales. »
Kurai scruta les tribunes, maintenant quasiment vide. Au début du combat qui faisait rage, énormément de spectateurs était venus regarder Ekitai et Kurai. Mais depuis le milieu de journée, personne de s’intéresse à ce match qui n’oppose que des clones. Seul parfois quelques challengers viennent voir si le combat est fini pour s’aventurer dans l’arène et combattre à leur tour mais ils repartaient tous déçu ou énervé. Soudain, quatre hommes surgirent dans les tribunes et descendirent jusqu'au dessus des limites de terrain. Ils étaient habillés en blanc.
« Les gardes de l’hôpital ! » Pensa Kurai. « Ils n’ont aucun droit d’intervenir dans ce combat. Et même si par miracle ils auraient quelques mandats d’expulsion, Ekitai m’a juré qu’il les informerait que je fais partie de sa mission puisque je combats contre lui. »
Les gardes de l’hôpital lancèrent des injures et crièrent leur désaccord. Comme l’avait pensé Kurai, ils n’avaient aucun droit d’intervenir. Ils partirent.
_ Des amis à toi ? Demanda Ekitai.
_ Cela ce pourrait bien, ouais. Répondit Kurai.
_ Tu as récupéré ?
Kurai regarda Ekitai, presque surprit.
_ Attends, tu veux dire plutôt : On continue de se battre nous même ?
Ekitai se leva, son clone disparut.
_ Exactement, tu es chaud ? Cela fait une demi journée que l’on poirote à voir nos clones s’entretuer. Cela va faire dans 3 heures une journée entière que nous combattions.
Kurai descendit de la branche en faisant une pirouette arrière, son clone disparut.
_ Il faut tenir encore six jours, c’est bien cela… l’ami ?
Ekitai fut ravis de comment l’avait appelé Kurai.


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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Avr - 19:40

1° PARTIE:

CHAPITRE 8 : Youe et Lunar.


De la fumée se créa autour du rouleau de l’homme qui venait de sauver Zurui. Une poche apparut au centre des écriteaux. L’homme la saisit et la tendit devant lui vers le marchand ambulant qui retrouva avec le sourire.
« Qu’est-ce que c’est ? Une arme ? » Se demanda Zurui.
« Il va nous sauver avec ça ? » Se demanda Jokuroi.
Le marchand lui prit et l’ouvrit. Il sourit gracieusement à l’homme et l’invita à choisir une arme sur le meuble.
_ Quoi ! Mais qu’est-ce qui se passe ! S’exclama Jokuroi.
Zurui et Shinpi restèrent sans voix. Qu’est-ce qu’il y avait dans la sacoche ? L’homme hésitait devant le large choix d’objet qui s’ouvrait à lui.
_ Si je peux me permettre, monsieur… ? Commença le marchand ambulant, caressant la sacoche et la faisant passer de main en main, comme s’il jouait avec une balle.
_ Youe, je me nomme Youe. De Shike. Répondit l’homme.
_ D’accord, monsieur Youe. Vous ne pouvez prendre seulement une de celle-ci. Annonça le marchand ambulant en ne montrant qu’une partie de la table.
_ Oui, je comprends.
Youe saisit le long manche d’une arme.
_ Comment s’appelle celle-ci ? Demanda Youe.
_ Euh… vous pouvez prendre une meilleure arme que celle-ci, vous savez…
_ Comment s’appelle celle-ci ? Insista Youe.
_ C’est le Yamagata.
Youe retira le Yamagata du tas d’objet. Il avait un long manche lisse, au milieu, du cuire pour mieux adhérer. Une grosse lame d’hache se tenait aux deux extrémités du manche et dans le sens contraire.
_ Il est si léger…, se dit Youe.
_ Oui, c’est sa principale particularité. Précisa le marchand ambulant.
Youe sourit et annonça :
_ Je le prends, merci.
Le marchand ambulant s’inclina légèrement et commença à disparaître lentement avec le meuble et les armes déposées dessus, comme ci il devenait invisible. Il disparut complètement. Youe contempla son Yamagata, fière et admiratif envers l’arme.
_ Je pense que je vais bien t’apprécier, toi.
Youe regarda part terre et vit une espèce de lanière et un fin fourreau. Il s’approcha pour le prendre. Il déposa le fourreau sur son dos, passa les lanières sur ses cotes et les attachèrent entre elles. Il mit le long manche de son Yamagata sur le fin fourreau ouvert. Il resserra et attacha le fourreau. Le Yamagata tenait sur son dos, très léger.
_ Sympa le marchand ambulant. Se dit Youe.
_ Quoi ? Tu rigoles ? Il a voulu nous tuer car on n’avait plus d’argent ! S’exclama Zurui.
Youe se tourna vers Zurui d’un air désolé.
_ Veuillez m’excuser, je vous ai oublié un court instant. Dit Youe pendant qu’il s’approchait de Zurui et lui tendit la main. Tu veux que je t’aide ?
Zurui attrapa la main de Youe et celui-ci l’aida à ce relever.
_ Je suis de Shike, tout va bien. Annonça Youe. Une chance que je passais par ici. Je devais rejoindre mon ami à Torikae. Il a participé à la bataille en 21 et m’a demandé de le sortir de l’hôpital si il n’était pas revenu d’ici 5 jours.
_ Tu veux que l’on t’aide ? Ce serait la moindre des choses. Proposa Jokuroi qui adressa pour la première fois la parole à Youe.
_ Non, merci. Rentrez à Shike tranquillement. Vous connaissez le chemin ?
Zurui et Jokuroi répondirent d’un signe de tête affirmatif.
_ Je voudrais quand même vous prévenir. Une nouvelle zone de guerre a été installée à quelques kilomètres tout droits. Essayez de la contourner le plus possible, une bataille fais rage entre Taki et Kaji.
_ Je voudrais quand même savoir comment as-tu fait pour convaincre le marchand ambulant, quel genre d’arme ou d’objet se trouvait dans cette pochette ? Demanda Jokuroi.
_ Ben, c’était juste 50 000 ryos ! Répondit Youe en souriant.
Zurui et Jokuroi furent très déçu de la réponse.
_ Voila pourquoi je n’avais droit qu’à une partie de la table, le reste était trop cher.
_ Enfin bref, merci énormément pour ton aide. Remercia Zurui avant de partir avec Jokuroi et Shinpi qui lui adressa un clin d’œil et un baiser de loin.
Youe partit de son coté. Content d’avoir pu aidé quelqu’un et surtout fière d’avoir gagné une telle arme.

-----

Lunar et Shizen marchait dans la nuit qui venait de tomber à travers les bâtiments Kajiens. Shizen portait une épaisse veste en cuire et des épaulières. Son pantalon était long et bleu marin, tout comme son bandeau accroché sur le haut d’une de ces jambes. Lunar s’arrêta, Shizen l’imita.
_ Tu fais quoi ? Demanda le Kajien. Il faut se dépêcher.
_ Ce n’est pas si simple de pister une personne à l’énergie qu’il dégage. Répondit Lunar. Il faut énormément de concentration et…
_ Ouais, dépêche toi, c’est tout.
Shizen repensa comment il avait suivit Kiminari à travers Meiun durant une journée entière.
_ Je sais comment faire. Annonça Shizen. Lorsque je l’ai pisté à travers Meiun, j’ai suivit ses traces de pieds dans le sol.
_ Comment ? Tu dois être extrêmement doué en cela. Une tel piste à travers Meiun rien qu’avec des empreintes !
_ Je suis chasseur de déserteur et c’est une de mes spécialités, c’est vrai. Mais en faite, c’est complètement au-delà de mes talents de poursuivre comme cela. J’ai réussi à le retrouver car dans ses traces de pas, de l’énergie se dégageait encore.
_ Je vois, il est si fort que ça. Je vais essayer de trouver une trace. Dit Lunar qui ferma les yeux et fit trois signes de main.
Il faisait tout noir dans son esprit, aucune détection. Soudain, une fente bleu clair commença à se créer. Il s’allongea vers la gauche. Lunar ouvrit les yeux et prit un chemin entre deux bâtiments. Il referma les yeux après quelques pas. La lueur bleue continuait tous droit puis tourna à droite. Lunar suivit le chemin jusqu'à ce que l’endroit où était l’empreinte soit évident pour Lunar et Shizen. Il l’a trouvèrent.
_ Ouais, c’est assez impressionnant je dois dire. Annonça Lunar. Il doit être plutôt fort.
_ Quand je pense que celui que j’ai réussi à battre n’était qu’un cinquième de sa puissance…, marmonna Shizen.
_ Ne t’en fait pas, je suis beaucoup plus fort et expérimenté que toi, Shizen Atsusa.
« Je vais le taper ! » Pensa Shizen en lançant un regard noir à Lunar qui lui était très sérieux.
Lunar ferma les yeux. Soudain, la lueur bleue éclata devant lui. Lunar courut en direction du bleu qui grandissait de plus en plus. Soudain, il envahit tout l’esprit de Lunar qui ne pouvait plus avancer à cause de la montagne devant lui qui était presque la frontière du village.
_ Normalement, il devrait être ici, je comprends pas ! Se plaignit Lunar jusqu'à ce qu’il suive le regard de Shizen qui regardait vers le haut.
Ils virent de bas le grand bâtiment ovale qui n’était d’autre que le Quartier Général. Lunar resta sans voix.
_ L’enfoirééééé ! S’exclama Shizen dont les yeux virèrent au rouge.
Un corps traversa une fenêtre pour s’écraser très violement à coté de Lunar. Un désagréable bruit sourd d’os cassé et de déchirement retentit. Lunar se précipita pour voir le pou du corps qui était une femme.
_ Elle est morte. Annonça Lunar.
_ Ah bon, tu crois ? Lança sarcastiquement Shizen.
Lunar se releva sans enlever les yeux du cadavre.
_ On monte ? Demanda Lunar.
_ On le tue. Annonça Shizen.
Ils commencèrent à courir sur la montagne perpendiculairement à une grande vitesse, les bras en arrière. Arriver au niveau du Quartier Général, ils sautèrent pour adhérer au gros bâtiment. Ils arrivèrent à la porte.
_ Kiminari est sûrement passé par ici. Annonça Lunar en ouvrant la porte.
L’intérieur était complètement dévasté, des cadavres et du sang étaient étalés un peu partout.
_ Ouais. Approuva Shizen.


Dernière édition par KuraiDobei le Dim 27 Juil - 22:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Avr - 19:41

2° PARTIE:

Lunar baissa la tête et ses longs cheveux lisses lui tombèrent le long du visage. Shizen s’aventura d’un air traumatisé dans la pièce.
_ Je vais le démolir. Dit Shizen.
Il y avait un trou dans le mur en face de Lunar. Celui-ci s’avança devant.
_ Il s’est cassé par là. Annonça Lunar.
_ Bravo, belle déduction.
Lunar s’énerva de cette moquerie et prit Shizen par le col pour le soulever jusqu'au plafond.
_ Ecoute, toi. Si tu continus à me provoquer comme cela…, Lunar lui lança un regard noir et indifférent,… tu risque de perdre la vie, pigé ? Ca ne me gène pas de te tuer et de continuer tout seul, alors tu l’ouvre seulement lorsque tu pense que c’est une phrase intelligente qui va sortir de ta bouche.
Lunar lâcha Shizen qui retomba sans problème sur ses pieds. Sans dire un mot, ils s’aventurèrent dans le trou. Des empreintes dégageant du Dekiru se trouvaient sur la montagne et Lunar et Shizen les suivirent jusqu’en haut de la montagne. Une étendue montagneuse s’étendait devant eux. La lune était imposante derrière l’étendu de la montagne. Kiminari était assis sur un cadavre. Sans s’y attendre, il prit violent coup de pied de Shizen.
« Mais qu’est-ce qu’il est con ! » Pensa Lunar de Shizen. « Il fallait le tuer par surprise ! Pas le frapper pour dire que nous sommes là ! »
Kiminari posa sa main sur l’endroit de sa tête ou Shizen l’avait frappé. Il sentit un liquide chaud entre ses doigts et maintenant dégouliner sur son visage. Il se retourna et reçu un coup de poing dans le visage. Shizen sortit son épée et transperça le ventre de Kiminari, lui souriant. Il s’évapora dans un écran de fumé. Le vrai Kiminari apparut derrière Shizen en sortant de la terre, un kunaï à la main.
_ Ce ne sera pas aussi facile qu’avec mon clone ! S’exclama Kiminari.
Un kunaï de Lunar transperça la main de Kiminari lorsqu’il voulu planter son arme dans la nuque du Kajien. Shizen s’écarta. Kiminari regarda sa main ensanglantée et arracha le kunaï. Le sang envahit sa main mais lorsqu’un éclair s’abattit sur Kiminari, la blessure avait disparut. Le mercenaire se tourna vers Lunar qui venait de se mettre en garde, d’un air tout ce qui a de plus sérieux. Kiminari sourit. Un éclair s’abattit vers Lunar qui l’esquiva en fonçant sur Kiminari et arriver devant lui, il le frappa du genoux dans le ventre et enchaîna tout de suite avec un combo de coup de poing et coude dans le visage. Lunar sauta sur les épaules du mercenaire, malgré tous les coups qu’il subissait rigolait, s’appuya dessus et sauta en exécutant des signes de main.
_ L’art de la nature ! Cria Lunar.
Des racines de bois s’enroulèrent autour de Kiminari qui fut entièrement immobilisé. Le plus vite possible, Lunar prit dans une petite pochette accrochée à la ceinture de sa tunique un gant qui mit au poigné. Lorsqu’il serra les doigts, trois tranchantes et longues lames sortirent du gant. Lunar fonça sur Kiminari et enfonça les lames dans la gorge de Kiminari. Un silence. Le sang dégoulinait et giclait sur la gorge du mercenaire, tâchant le haut de sa robe noir. Des goûtes de sang remontèrent par la bouche de Kiminari. Lunar soufflait un peu puis sourit. Shizen n’en revenait pas. En précisément trente secondes, il avait vaincu Kiminari. Lunar retira ses lames et le corps de Kiminari tomba sur le dos, inerte.
Shizen alla voir le corps sur lequel était assis Kiminari.
_ Ce n’est pas le BuruuKage. Annonça Shizen.
Lunar essuya le sang sur ses lames sur la robe du corps de Kiminari.
_ Je ne sais pas qui st cette personne. Dit Shizen.
Soudain, le corps s’anima et saisit violement le cou de Shizen. Des étincelles jaillir du bras du corps et se déplacer jusqu'à Shizen. Il trembla brutalement. Le fond de sa gorge s’illumina et il tomba au sol. Sa bouche fumait. Lunar regarda le corps qu’il venait de trancher, un rocher où il y avait collé trois parchemins explosif se tenait à la place de Kiminari. Les parchemins s’illuminèrent et explosèrent. Lunar fut expulsé de la montagne et tomba dans le vide. Le cadavre se transforma en Kiminari puis s’approcha de Shizen qui gisait par terre, peut-être mort.
_ C’est vraiment dommage pour toi. Annonça Kiminari. Tu étais le seul à pouvoir m’arrêter, si tu m’avais écouté et entraîné. Pauvre fou.
Kiminari s’agenouilla. Shizen était étendu sur le coté, les yeux fermés et la bouche entrouverte. Une partie de ses longs cheveux recouvraient son visage.
_ J’aurais vraiment voulu t’affronter quand tu serais devenu plus fort.
Kiminari se dirigea vers le versant de la montagne.
« Et lui, est-il mort ? » Se demanda Kiminari en se penchant dans le vide.
Un poing entra violement en contact avec le menton du mercenaire. En l’air, Lunar attrapa la manche de Kiminari et le jeta derrière lui. Lunar qui allait redescendre s’agrippa à la montagne et regarda Kiminari s’éloigner de plus en plus dans le vide. La manche gauche de sa tunique était brûlée, son bras était donc nu et affaibli. Il saignait du nez et ne pouvait bouger plus qu’un œil, l’autre s’était bloqué lorsque Lunar s’était écrasé contre le Quartier Général. Il remonta sur la montagne et regarda vers le Quartier Général. Kiminari était étendu sur le sol, apparemment inconscient.
« Cette technique m’a sauvé… » Pensait-il.
Il se leva avec difficulté et avança en boitant vers Shizen. Il tomba à genoux à coté du corps et s’assura qu’il soit vivant. Juste avant qu’il en puisse juger le cas de Shizen, l’énergie de Kiminari le fit frissonner. Kiminari venait de reprendre conscience et était déjà derrière Lunar. Il se retourna rapidement et frappa Kiminari sur les cotes d’un coup de pied. Le mercenaire se pencha sur le coté en contact du coup, puis attrapa la jambe de Lunar pour le faire tournoyer. Il le lâcha soudainement et sa tête alla se cogner contre un assez gros rocher. La partie droite de la joue était râpé et saignait légèrement sans compter son arcade droite qui venait de s’ouvrir.
_ Lui, il a son compte. Comment à t-il fait pour survivre à une telle chute ! Se demanda Kiminari en se faisant craquer les os de sa nuque en penchant brusquement la tête sur le coté.
Des nuages noirs laissèrent place à la lune bien ronde et belle ce soir. Lunar ouvrit brusquement les yeux et se leva. Il sourit avant d’annoncer :
_ Toi ! Tu te souviens de moi ?
Kiminari se tourna vers Lunar.
_ Tu vas bientôt disparaître de toute façon ! Personne ne va te regretter que je sache ! Cria Kiminari en fonçant sur Lunar.
Des étincelles jaillir du bras de Kiminari qui le mit au cou de Lunar.
_ Tu vas mourir ! S’exclama Kiminari pendant que les étincelles envahissaient le corps de Lunar, souriant.
Lunar de bougea pas d’un pouce, se laissant étrangler et électrocuter, souriant toujours d’un air confiant.
_ Non. Tu ne te souviens pas…
Lunar sortit une épée de son fourreau à sa gauche et trancha de sa lame toute la longueur du ventre de Kiminari en diagonal. Le liquide rouge gicla jusqu’au visage du mercenaire surprit. Il tomba à genoux, toussant et les mains posées sur sa blessure. Lunar, toujours son épée à la main, s’avança vers Kiminari qui suffoquait. Il l’attrapa par le col et le souleva au niveau de son visage.
_ Je vais te poser quelques questions. Annonça Lunar qui au fond de lui aurait voulu découper Kiminari en morceaux. Si tu coopères, tu vivras.
Un éclair tomba sur Kiminari et le bras de Lunar. Lorsque l’éclair disparut, Kiminari, toujours couvert de sang, fut guérit et avait l’air très affaibli. Le bras de Lunar qui était amoché par les brûlures était désormais indemne. Kiminari essaya de frapper Lunar mais celui-ci transperça la jambe gauche du mercenaire avec son Katana de toute sa longueur. Le mercenaire hurla de douleur. Lunar prit la tête de Kiminari par les joues et l’amena vers lui.
_ Tu - vas - coopérer ? Demanda Lunar.
Kiminari fit un signe de tête affirmatif avec une grimace faisant comprendre qu’il avait très mal.
_ C’est bien.
Kiminari sortit du sol derrière Lunar, son bras armé d’étincelle. Il l’appuya contre le dos de Lunar qui, sentant les étincelles, trancha en deux le Kiminari qu’il tenait. Il disparut dans un écran de fumé. Les étincelles entourèrent le corps de Lunar, inexpressif.
_ Tu vas mourir !
_ Tu es très répétitif. Annonça Lunar qui ne bougeait pas.
« Je ne comprend pas ! Mes étincelles devraient le faire atrocement souffrir ! » Pensait Kiminari.
« Apparemment, il a remplacé son corps par un clone pendant que l’éclair nous guérissait. » Pensa Lunar.
_ Tu as déjà essayé cette technique et prononcé ces mots, cela fait deux fois et je suis toujours en vie. Tu n’es pas très futé pour un capitaine. Ou alors à tu peurs ?
Kiminari, à bout de nerf, attrapa le haut la tête de Lunar et y balança ses étincelles. Lunar tourna la tête et déposa sa main sur le ventre de Kiminari.


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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Avr - 19:43

3° PARTIE:

_ Tiens, je te les rends. Annonça Lunar.
Toute l’électricité accumulée dans le corps de Lunar se rassembla dans la paume de sa main et lorsqu’il relâcha cette énergie, Kiminari fut propulsé très loin contre un gros rocher.
_ Toi, je te jure que je vais te démolir ! S’exclama Kiminari.
Lunar exécuta des signes de main et des lianes de bois entourèrent Kiminari. Lunar maintenu un signe précis et en quelques secondes, un arbre se créa derrière Kiminari. Deux blocs sortirent du tronc de l’arbre pour agripper le cou et la talle de Kiminari. Le mercenaire était maintenu contre l’arbre.
Lunar avança vers Kiminari.
_ Coopère !
_ C’est… d’accord.

-----

Youe marchait dans la nuit, regardant devant soit, hâte d’arriver à Torikae. Il marchait d’une façon valeureuse, avançant les bras aux poings serrés à chaque pas. Son Yamagata était accroché dans son dos avec des lanières d’une couleur doré dans la nuit. Il faisait chaud, Youe transpirait. La fatigue le prenait car depuis le matin, il marchait.
_ « Si dans 5 jours je ne suis pas revenu, viens me chercher à l’hôpital de Torikae », c’est ce qu’il m’avait dit. Se disait Youe.
Flash-back :
_ Kurai, n’utilise cette technique quand dernier recourt ou si vous êtes nombreux au même endroit. Expliquait Youe.
Il était un peu plus grand que Kurai, le visage ovale et cheveux court avec cependant une longue queue de cheval derrière la tête.
_ Je sais, je connais les effets secondaires de ma technique mieux que toi. Lui répondit Kurai.
_ Ce que j’essaye de te dire, c’est que je n’ai pas envie que tu meurs. Fais gaffe à ton Dekiru, nous sommes jeune et notre réserve est très limité, compris ?
_ Te fais pas de soucie pour ça !
Youe et Kurai se serrèrent la main. Kurai prit sa respiration, puis la relâcha avant de se tourner pour quitter le village.
_ Youe, tu es mon meilleur ami. Annonça soudain Kurai. Si cinq jours après la bataille je ne suis pas revenu, viens me chercher à l’hôpital de Torikae. J’y pense, elle n’est pas là ?
Youe fit un signe négatif de la tête d’un air désolé.
_ Ah, j’aurais aimé lui dire au revoir, au cas où…, dit Kurai vraiment déçu, les larmes aux yeux.
_ Elle est partit en mission avec ses parents je suis vraiment désolé.
_ Ne lui dit pas… ne lui dit pas que je suis partit en 21, si je meurs, je serais mort en mission, compris ?
_ Oui. Mais tu serais bien entouré, Kurai. Sil et Shema vont combattre aussi en 21. N’hésite pas à te replier, surtout.
Sans que Youe ne sans aperçoive, Kurai se mit à pleurer.
_ Je serais honoré de mourir pour le village, mais j’ai peur de la mort. Je suis pitoyable.
_ Tu ne serais pas arrivé jusqu’ici si tu étais si pitoyable. Annonça Youe.
_ Non, c’est grâce à toi que je suis arrivé ici.
_ Tu n’es pas devenu Juukyuu grâce à moi.
_ Mais Chuukyuu, si.
Les deux Shikens repensèrent à la tragédie produite pendant leur examen des Chuukyuus.
_ Youe si je survis à cette bataille, je saurais enfin que je peux enfin me fier à moi-même, je saurais que je peux avoir confiance en mes capacités. Merci Youe et salut.
Kurai prit son sac et franchit les portes du village.
Fin du Flash-back.

_ Kurai est mon meilleur ami, jamais je ne l’abandonnerais.


Lunar venait de finir de questionner Kiminari qui avait essayé de s’échapper deux fois.
_ Je vois, c’est pire que ce que je pensais. Tu es trop dangereux pour rester en vie.
Kiminari était amoché au visage et saignait beaucoup.
_ Mais tu avait dit que tu m’épargnerais si je coopérerais !
_ J’ai mentit. Annonça Lunar en levant son Katana. C’est toi qui vas mourir !
En un geste, Kiminari et l’arbre qui le maintenait furent tranché en deux. Soudain, les deux parties du corps de Kiminari disparurent dans un écran de fumé. Un éclair tomba très proche de Lunar. Kiminari apparut dedans et transperça l’épaule de Lunar, qui avait eu peu de temps pour esquiver, avec un rayon. Lunar fut projeté à quelques mètres. Le trou, au bord carbonisé, fumait sur l’épaule gauche de Lunar.
« Il est décidément plein de ressource ! Comment peut-il réapparaître comme cela autant de fois ! » Se demanda Lunar qui se releva.
_ Impossible ! Comment peux-tu encore tenir debout ! S’exclama Kiminari.
Lunar esquissa un sourire.
_ Veux tu que je te dise la vérité ? En faite, je suis immortelle !
Kiminari écarquilla les yeux.
_ Mensonge ! Cria le mercenaire.
_ Crois ce que tu veux, Kiminari. Rien n’empêchera que tu vas mourir et moi empêcher la conquête de Meiun.
_ Qui te dis que ce que je t’ai dit est vrai ?
_ C’est un risque à prendre.
Kiminari éclata de rire. Il concentra du Dekiru et la foudre dans son doigt.
_ Tu peux essayer autant de fois que tu veux, tu ne peux pas me tuer ! Lança Lunar.
Kiminari positionna son doigt vers Shizen, allongé sur le coté.
_ Je ne vais pas l’utiliser contre toi.
Un rayon électrique se dirigea rapidement sur Shizen. Lunar apparut brusquement devant le corps de Shizen et mit ses mains superposées devant lui. Le rayon transperça le centre des mains et se dirigea ensuite vers la tête de Lunar mais il la décala et le rayon alla exploser contre des rochers plus loin derrière Lunar. Il tomba à genoux, les mains en sang.
_ Hum ! Tes mains sont hors service ! Lança Kiminari.
Lunar respirait bruyamment, la bouche ouverte. Soudain, pendant le fou rire que venait de prendre Kiminari, Lunar se leva et sortit son deuxième Katana à lame noire de son dernier fourreau. Du sang s’étala surtout le cuire du manche blanc. Kiminari cessa de rire mais réagit trop tard, l’épée venait de transpercer le ventre du mercenaire. Du sang sortit de sa bouche, sa tête vacillait.
« Ai-je vraiment eu le vrai ? » Se demanda Lunar qui retira sa lame des entrailles du mercenaire.
Un éclair s’abattit sur Kiminari et Lunar, qui attendait ce moment précis, pénétra dans l’éclair. La foudre resta plus longtemps sur les deux guerriers. Lorsque qu’il s’évapora, Lunar, entièrement guérit replanta son épée dans le ventre de Kiminari, à limite de l’évanouissement.
_ J’ai t’ai eu, enfin. Annonça Lunar. Tu n’as pas pu t’échapper, je te tenais bien. Lorsque l’éclair a disparut, je t’ai planté mon Katana le plus vite possible. Et surtout, comme je l’avais prévu, tu ne peux plus utiliser cette technique. Pourquoi ? Car plus tu as de blessure à guérir, plus tu uses de Dekiru. Durant le combat, de nombreuses fois tu as utilisé cette technique, tu étais déjà pas mal affaibli. Mais surtout, lorsque tu as guéris MES blessures dont j’avais fait exprès d’encaisser pour ensuite te vider de ton Dekiru en rentrant dans l’éclair. Lorsque tu as lancé ton rayon sur Shizen, j’avais bien remarqué que la trajectoire n’était bonne et j’ai encaissé le coup volontairement. Ensuite, tu as baissé ta garde car tu as cru que je m’étais fait avoir comme un débutant. Pour finir, tu es forcément le vrai, car si tu n’as plus de Dekiru, tes clones sous terre ont du disparaître, et si tu serais un clone, tu aurais disparut.
_ Toi, tu es incroyablement intelligent et fort. Je vais m’en souvenir. Annonça Kiminari.
_ Tu aurais déjà du te souvenir. On s’est déjà rencontré il y a moins d’un an.
Soudain, Kiminari disparut dans un écran de fumé. Puis un autre Kiminari sortit du sol derrière Lunar, désespéré et surpris. Il se retourna. Kiminari portait une armure de cuire aux courtes manches et à capuchon. Ses bras étaient forts et nu, son pantalon était mi-court.
_ Puissance : niveau 5. Annonça t-il.


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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Avr - 19:44

4° PARTIE:

Kiminari mit une pichenette sur le front de Lunar qui fut projeté par une onde de choc. Il traversa un rocher et alla s’écraser contre un autre, plus gros.
_ Toi…, retentit une voix derrière Kiminari.
Shizen venait de se relever, affaibli et le corps douloureux. Il avait des tics à cause de l’électricité dans son corps.
_ Tu tiens encore debout, c’est absolument incroyable. Toi et l’autre, Lunar, vous êtes très doués.
_ Je me suis dit au moins dix fois : que je te tuerais ! S’exclama Shizen.
Ses cheveux tombaient sur une partie de son visage.
_ Hum ! Vous n’avez l’air pourtant pas l’air très malin avec vos cheveux longs et bien lisses.
_ Ferme ta gueule, boule de billard. Répondit faiblement mais avec autorité Shizen.
_ Oui, c’est vrai qu’avec toi, on change complètement de ton.
Shizen fonça droit sur Kiminari en hurlant sa colère.
_ Tu t’accroches encore à cette colère, tu ne pourras jamais me battre comme cela.
Shizen sauta sur les épaules de Kiminari et en faisant un saut périlleux, tenant bien Kiminari entre ses jambe, le projeta en l’air. Shizen atterrit sur le ventre.
_ C’est quoi, ce bordel ! Mes jambes !
Les jambes de Shizen étaient soudainement comme mortes.
_ Hum ! Je suis à ma pleine puissance, je me retenais avant ! Mais lorsque je suis aussi fort, tout membre qui me touche est immobilisé, paralysé.
Shizen sortit de sa poche trois boules et les lança sur Kiminari. L’explosion se fit voir et surtout entendre dans tout le village. Shizen ouvrit sa main et aspira les flammes. Il ferma la main et visa Kiminari, qui lui était indemne, mais peu rassuré.
« Cette technique est dévastatrice ! Même avec ma puissance, je peux mourir ! » Pensa Kiminari.
Shizen ouvrit la main et le rayon rouge se dirigea rapidement sur Kiminari qui fit un signe de main. Un clone apparut et poussa le vrai Kiminari en dehors de la trajectoire. Shizen sourit et décala la main pour que le rayon arrive sur le vrai Kiminari. Au passage, le bras du clone fut désintégré. Kiminari fut annihilé. Le clone de Kiminari s’écrasa sur un rocher et cracha du sang.
« Sa veut dire quoi ça ! Le clone aurait du disparaître dès qu’il se serait fait touché par le rayon ! » Pensa Shizen. C’est impossible, c’est toi le vrai ?
Kiminari tomba du rocher et hurla la perte de son bras.
_ Espèce de… ! AHHHHH !
Kiminari fit des signes de mains avec le seul qui lui restait et il disparut. Lunar arriva à coté de Shizen.
_ Oui, je pense que c’était le vrai. Annonça t-il. Tu l’as eu.
_ Je ne comprends pas comment il a fait, j’ai eu le vrai, pas celui qu’il avait fait apparaître et en réalité, c’était vraiment le vrai celui qu’il avait… euh… non… euh… je comprends rien !
_ Pendant que je l’ai interrogé, il m’a annoncé qu’il pouvait déplacer son âme à travers ses clones. N’importe quel de ses clones peut être le vrai en même pas une seconde. On dirait que son pouvoir et son Dekiru soient illimités, mais je ne pense pas que son bras soit guérit de si tôt. Bravo, Shizen.
Lunar tomba à genoux.
_ Moi non plus, je n’allais pas tardé à être à court de Dekiru. Annonça Lunar. Il faut annoncer les informations au deux autres.
_ Qui ça ? Demanda Shizen. De qui tu parles ?
_ Les deux autres comme moi, les deux autres disciples du marchand ambulant.

-----

Kurai et Ekitai avaient perdu énormément d’énergie. Kurai avait ses vêtements déchirés par endroit, une coupure près de l’œil. Il était allongé par terre, et défiait du regard Ekitai qui était dans un tout aussi mauvais état. Une jambe à terre et l’autre plier, servant de support au bras gauche, l’autre tombant le long du corps. Il paraissait intact car il se liquéfiait lorsque Kurai le frappait mais la douleur restait.
_ On était… censé se retenir…, annonça Ekitai.
_ Trop dur…, dit Kurai. Maintenant, j’ai… faim… cela fait… deux jours que… je n’ai pas mangé…
_ C’est vrai… maintenant que tu le dis…
Les tribunes étaient vides. Au début du combat, beaucoup de spectateurs étaient venu, mais lorsque Kurai et Ekitai utilisaient leur clone, personne, lorsqu’ils se sont mit à combattre sérieusement, les tribunes s’étaient très vite remplie jusqu'à ce que Ekitai et Kurai tombent d’épuisement. Le terrain était dévasté, les murs fissuraient, les arbres déracinés. Kurai essaya de se relever et après un douloureux toussotement, il lâcha appuie et retomba sur le ventre. La douleur et la fatigue paralysaient Ekitai qui n’osait plus bouger, les yeux plissés et dents serrés.
_ Je… refuse… d’arrêter… maintenant…, se disait Ekitai qui tremblait à rester dans cette position.
Soudain, sa main droite s’appuya contre son genou et Ekitai se leva en gémissant assez bruyamment. Kurai regarda son rival se relever de ses coups sous son nez.
_ Le pire ennemi… du Shike :… à part les Takiens… la fatigue et la paraisse.
Kurai essaya encore d’utiliser ses bras pour se relever mais retomba de nouveau.
« Voila les effets négatif de cette technique. Je suis épuisé, mon corps a fait trop d’effort, je suis à bout de force ! » Pensa Kurai.
_ Je ne veux pas perdre ! Je ne PEUX pas perdre ! S’exclama Kurai.
Il planta son bras dans la terre jusqu’au coude, puis l’autre. Il força pour se lever, il y arriva cette fois. Il essaya de prendre appuie avec une jambe mais trébucha et tomba à genoux. Il déracina ses bras de sous terre et après un gros effort, il se mit debout.
_ Veux tu, que l’on fasse une pose, Kurai ? Demanda Ekitai.
_ Nan, toi, tu es prêt ?
_ Tu ne tiens plus debout, mon pauvre Kurai. Retentit une voix dans les tribunes derrière le Shike.
Ekitai leva la tête et demanda :
_ Qui es-tu ?
Kurai tourna la tête, pas assez pour voir cette personne. Il se retourna avec difficulté et regarda lentement du bas du corps de la personne jusqu'à la tête. Des sandales noires, un long pantalon dont un bandeau de Taki sortant de la poche, un kimono passé d’une ceinture armée de nombreuses sacoches, les bras nus et assez musclé, un visage ovale avec des yeux marron, des cheveux assez courts, bouclés et très épais.
_ Que me veux tu… Hoshi ? Demanda Kurai d’un air absent.
_ Un ami à toi ? Demanda Ekitai.
_ Je ne sais pas, à lui de le dire. Répondit le Shike.
Hoshi sourit.
_ Quel bel accueille, c’est sympa. Je suis venu t’aider.
_ Je n’ai pas d’argent, casse toi. Je suis en train de me battre. Lança Kurai.
_ J’avais plutôt l’impression que tu apprenais à marcher, tu ne tiens pas debout.
Ekitai sembla mal poli de s’incruster dans la discussion mais sortit :
_ Il a dit qu’il pourrait aider ?
_ Je l’ai cru en sortant de l’hôpital, en échange il nous dépouillé de notre argent. Comment ça s’est passé, tu leur as bien donné les chevaux ?
_ Oui, aucun problème. Mais venons-en à ma proposition. Je peux aller te voler de la nourriture, ou des objets revitalisant ?
_ C’est combien ?
_ Ce sera 60 000 ryos. Annonça Hoshi.
Kurai plissa les yeux.
_ Quel escroc ! Se dit Ekitai.
_ Casse toi, Hoshi. Lança Kurai.
Hoshi laissa échapper un léger fou rire.
_ Tu n’as aucun droit de me dire cela. Je peux aussi te dénoncer que tu t’es enfui de l’hôpital !
_ C’est cela, l’hôpital s’en ai déjà aperçu, abruti. Ils sont déjà venus. Tu peux faire ce que tu veux, mais moi aussi, j’en sais des choses.
Le sourire de Hoshi s’effaça. Soudain, Kurai écarquilla les yeux. Une deuxième personne arriva derrière Hoshi, plus grande, plus forte.
_ Je savais que toi, tu viendrais. Annonça Kurai à l’inconnu.
« Je ne comprends et sers à rien là ! » Pensa Ekitai.
Hoshi se retourna.
_ Voila, Youe, mon ami.


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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Avr - 19:45

5° PARTIE:

Hoshi s’écarta du passage.
_ Merci. Dit Youe. Je suis vraiment soulagé que tu sois en vie, Kurai.
_ Quand es tu arrivé Youe ? Demanda Kurai.
_ Il y a une demi heure, je suis allé à l’hôpital et ils m’ont dit que tu étais ici. D’ailleurs, il va falloir que tu m’expliques.
_ Oui, c’est d’accord. J’ai un problème en faite. Il faut que je reste ici longtemps, mais j’ai la dalle avec mon ami. Fouille le type à coté de toi et prend lui un pochette avec le nom « Kurai de Shike » dessus, il me la volé. Ensuite tu vas chercher deux potions et de la nourriture, s’il te plaît.
Youe vit Hoshi se décaler légèrement sur la droite, vers la sortit. Le Shike l’agrippa violement la nuque de Hoshi qui tomba à genoux, gémissant de douleur.
_ Donne. Dit Youe.
Hoshi décrocha une pochette de sa ceinture et la donna à Youe. Celui-ci la saisit et la broya d’une poigne. Plusieurs pièces dorées tombèrent au sol. Il retourna Hoshi, le prit par le col et l’enfonça dans un banc qui se cassa en deux. Hoshi était apeuré.
_ Il n’y avait pas marqué Kurai de Shike dessus ! Annonça Youe.
Hoshi prit une autre pochette. Youe lui arracha des mains et mit le pied sur le torse de Hoshi qui allait s’enfuir.
_ Ne bouge pas. Menaça Youe en ouvrant la pochette.
Il regarda ensuite l’écriture sur la pochette : Kurai de Shike.
_ Combien y a-t-il de ryos ? Demanda Youe à Kurai.
_ Il y en a 50 000.
Youe enfonça le pied sur Hoshi qui transperça le banc, puis le parqué.
_ Va t-en, maintenant. Annonça Youe.
Hoshi se décala sur le coté puis fit des signes de main. Du vent se concentra autour de lui, puis prirent deux formes dans son dos. Des ailes légèrement transparentes adhérèrent sur son dos puis Hoshi s’envola. Youe sortit un parchemin. Il l’ouvrit.
_ C’est un parchemin de téléportation, dans deux minutes je serais revenu.
Youe disparut dans un écran de fumé.
_ Qui étais-ce ? Demanda Ekitai.
Kurai s’assit brusquement.
_ Il est mon meilleur ami. Avant de partir en guerre, je lui avais demandé de venir me sortir de l’hôpital. Je ne vais pas rester quatre jours de plus, désolé. Une fois qu’il sera revenu, je me battrais le plus sérieusement possible. Ensuite, à la fin du combat, il me sortira de Torikae.


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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Avr - 11:49

1°PARTIE:

CHAPITRE 9 : Ekitai VS Kurai.


Ekitai et Kurai se regardait sérieusement. Kurai respirait bruyamment, des goûtes de sueur dégoulinaient sur les bords de son visage, sa vue était flou. Soudain, il engagea la conversation :
_ Ekitai. Je voudrais t’avertir que lorsque je me bats sérieusement avec toute ma force, ce n’est pas du tout ce que tu as vu jusqu’ici. Je vais te demander de te battre le plus sérieusement possible, sinon, tu mourras.
Ekitai plissa légèrement les yeux, vexé de cette phrase.
_ Ce n’est ni de la provoque, ni des menaces, ni de l’intimidation : c’est un conseil.
_ Je comprends. Dit Ekitai. De toute façon, je m’en serais rendu compte.
Les deux guerriers restèrent de nouveau silencieux. Le vent passa sur le Shike, ses cheveux mi-longs et bouclés s’étalèrent sur la partie gauche de son visage. Il regardait d’un air déterminé Ekitai et serra les poings. Il était tant excité et impatient de combattre. Soudain, il ouvrit la fermeture éclair de sa veste noire brusquement. L’air se déforma autour du Shike, le sol se fissurait légèrement, un puissant vent et une énergie envoûtante se dégageait de son corps.
_ Prépare-toi, Ekitai. La puissance d’un Juukyuu de Shike déterminé !
L’herbe se déracinait pour s’envoler autour de lui, la terre se retournait. Lorsqu’il rouvrit ses mains, l’énergie s’éparpilla très brusquement dans l’arène tel une onde de choc.
_ Je peux gagner. Je VEUX gagner ! S’exclama Kurai.
Soudain, un bruit sourd retentit derrière Kurai. Le Shike se retourna et vit Youe au milieu d’un fin écran de fumée, rangeant un rouleau dans une pochette.
_ Je suis revenu, Kurai.
_ T’as apporté à manger ? Demanda Kurai.
_ Un peu. Répondit Youe en montrant deux minuscules objets ovales et rouges. Des pilules énergisantes.
Youe en lança une à Kurai qui la réceptionna de sa main droite puis à Ekitai.
Les deux Juukyuus mirent les pilules à la bouche. Ekitai plia les bras au niveau des coudes et lâcha une interjection. Kurai commença à sautiller sur place.
_ C’est la première fois que je ressens une telle sensation ! Annonça Kurai. Une telle monté de puissance… en une demi seconde… je n’ai plus faim… je n’ai plus froid… je n’ai plus peur… je ne peux pas perdre !
_ Ce sont des pilules énergisantes. Expliqua Youe. Elles redonnent à ceux qu’il les avales une monté de puissance sensationnelle. Elles sont spéciales car elles sont de Torikae.
_ Qui a-t-il de différent ? Demanda Kurai.
_ Il n’y a aucun effet négatif. A part que ça coûte chers.
_ Youe, tu peux allé réveiller le commentateur, car je crois qu’il dort depuis un moment. Youe sourit et en un saut périlleux arrière atterrit sur le mur de l’arène. Il courut dessus jusqu'à la cabine du présentateur. Il arracha la porte puis Kurai vit le présentateur se faire expulser de la cabine violement. La voix de Youe retentit.
_ Commencez !
« Je suis sur qu’il va charger sur moi avec sa vitesse, même s’il ne le fait pas, ce sera pour plus tard. Comment le stopper ? Hum ! Je sais ! » Pensa Ekitai.
« Il s’atteint à ce que j’utilise ma vitesse, il va attendre. J’y ai longuement réfléchie et je sais comment te battre, Ekitai ! » Pensa Kurai.
_ J’ai dit : commencez ! Retentit la voix de Youe.
Ekitai et Kurai se mirent en même temps à exécuter des signes de main. Lorsqu’ils cessèrent, ils se mirent en garde. Youe regardait attentivement.
« Je connais bien Kurai. Pourtant, j’aurais juré qu’il utiliserait sa vitesse dès le début du combat. Je sais quelle technique il va utilisé, je l’ai reconnu en voyant les signes de main. Cela risque d’être très intéressant, cependant, que va faire adversaire ? » Pensait Youe.
Ekitai et Kurai se livraient pour l’instant des défis du regard, en réfléchissant comment piéger leur adversaire.
« Je sais » Pensèrent-ils en même temps.
Ekitai transforma son bras en lance d’eau et la chargea sur Kurai qui évita en sauta en arrière. La lance s’enfonça dans le sol et ressortit sous Kurai. Le Shike se plia le plus possible en arrière et la lance lui passa juste devant le visage. Kurai tomba sur le dos et s’écarta en roulant juste à temps car une deuxième lance jaillit du sol. Elle fonça droit sur Kurai qui continuait de rouler jusqu'à ce qu’il s’appuya sur ses mains et genoux pour s’élever. La lance passa devant lui puis il retomba dessus à genoux. Il commença à courir sur la lance jusqu'à devant Ekitai qu’il frappa au visage du coude droit puis en suivant la rotation de la tête de Ekitai et fit un coup de pied sauté. Les deux lances chargèrent Kurai qui avec sa vitesse arriva à l’autre bout du terrain pour les esquiver. Il mit ses bras tendu devant lui et du Dekiru commença en s’en dégager. Kurai ramena brusquement son bras droit sur lui en s’exclamant :
_ Les piliers de terre !
Un bloc de terre rectangulaire sortit du mur derrière Ekitai pour le percuter violement. Kurai leva son bras gauche et un autre bloc de terre sortit, du sol cette fois, pour frapper dans le menton de Ekitai. Le Takien se retourna en l’air, ses bras avaient disparu. Kurai le remarqua et vit trop tard et deux lances bleu clair sortir du sol devant lui pour lui rentrer dans le ventre. Les piliers de terre disparurent soudainement en poussière et furent emporté par le vent. Ekitai retomba sur ses pieds et fixa Kurai. Le Shike ne bougeait plus, son dos légèrement avancer, ses bras tombant le long du corps, la tête baissé et recouvré de ses cheveux noirs, la bouche entre ouverte.
_ Ce n’est pas toi qui m’as dit de ne pas me retenir, sinon, je mourrais ? Demanda Ekitai. Tu t’es bien fait avoir… merde, il est peut-être mort…
Soudain, alors que Ekitai allait se précipiter sur Kurai, celui-ci toussa douloureusement. Ekitai s’arrêta dans son élan. Les lances se liquéfièrent et se dirigèrent vers Ekitai, prirent la forme de ses bras et adhérèrent sur ses épaules.
Kurai n’avait pas bougé de sa position. Il se redressa, ferma la bouche et regarda son ventre. Il esquissa un sourire.
_ Même pas mal. Annonça t-il.
Ekitai prit un air très surpris et perturbé.
« Mes lances… elles auraient du le transpercer ! » Pensa Ekitai.
Les cheveux de Kurai tombèrent lisses.
_ Prépare-toi… à avoir extrêmement mal !!! S’exclama Kurai.
Un pilier de terre sortit pour percuter violement le menton de Ekitai. Le Takien fut projeté assez haut. Le Shike se déplaça avec sa vitesse en dessous de Ekitai qui commençait à redescendre.
« Il va frapper ! » Pensa Ekitai pendant qu’un de ses bras de dirigeait vers Kurai.
Le Shike vit la lance se diriger vers lui et il se décala de quelques centimètres au tout dernier moment. Ekitai vit les bras de Kurai disparaître et réapparaître en une seconde.
_ Admire cet Art, Ekitai.
« Il va faire les signes ! » Pensa Ekitai.
Un grand bras de terre sortit du mur et attrapa brusquement Ekitai. Le bras se renfonça dans le mur rapidement.
_ Arg ! Je vais m’aplatir ! Dit Ekitai avant de s’écraser très violement contre le mur qui s’effondra avec toute la longueur.
_ Le bras écrasant. Mon Art le dur à acquérir, crée par moi, je suis le seul de mon clan à maîtriser cet Art. J’en suis très fière.
De l’eau sortit des décombre du mur pour prendre la forme de Ekitai.
« Putain, c’es pas vrai ! Le début de ma stratégie a très bien marché, mais j’avais dans la tête qu’il riposte avec sa vitesse. Il l’a utilisé, et j’ai compris pourquoi faire. Il est tellement rapide pour faire les signes de main que je ne pourrais rien prévoir. » Pensa Ekitai.
Ekitai était intact mais le corps douloureux et affaibli.
_ Tes signes de main, je ne les ai pas vu. Annonça Ekitai.
_ Tu n’imagines pas tout ce que tu vas te prendre dans ta gueule à part les murs.
Les bras de Kurai disparurent une seconde. Un pilier de terre sortit du sol derrière Ekitai mais le Takien sauta vers la gauche. Kurai se déplaça à coté de Ekitai et d’un coup de pied le remit dans la trajectoire du pilier qui l’emporta. Ekitai alla s’écraser contre le mur d’en face.


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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Avr - 11:51

2° PARTIE:

_ Il y avait quelque chose dans ce coup de pied… j’ai ressentit une drôle de sensation. Se dit Kurai.
Soudain, Ekitai apparut devant Kurai qui rêvassait à propos de sa jambe. Le Takien tenta une attaque frontale mais reçu un coup de poing, puis un enchaînement. Kurai sauta et donna un coup de pied dans le front de Ekitai qui vacilla. Kurai tomba sur le dos.
_ Mais qu’est-ce que… ! Gémit t-il alors qu’il essayait de bouger ses bras qui semblaient peser plus d’une trentaine de kilo.
Ekitai se redressa et s’approcha de Kurai. Il demanda :
_ Un problème ?
Il se reçu trois coups de pied dans le ventre. Les jambes de Kurai tombèrent violement sur le sol.
_ Kurai, je crois que j’ai gagné. Annonça Ekitai.
_ Qu’as-tu fais !
_ J’attendais ce moment depuis le début du combat, que tu me frappes au corps à corps. C’est peu probable que tu arrives à bouger rapidement, désormais. Ton « problème » est à l’origine d’un de mes Arts des plus efficace : spécial anti-Shike.
_ Qu’est-ce que tu racontes ?
_ C’est un Art que j’installe sur mon corps, comme une aura, qui dès qu’elle se fait touché, produit des effets négatifs sur le corps ennemi. Il multiplie le poids du membre qui me touche par deux. Si ça peu te rassurer, c’est tout bonnement incroyable que tu es pu me toucher autant de fois.
Kurai força pour pouvoir se relever mais ses bras et jambes restaient collé sur le sol.
_ M…merde ! Gémit-il.
Ekitai se retourna et commença à s’éloigner de Kurai.
_ Tu m’as déçu, Kurai. Annonça Ekitai.
« Bon sang ! Qu’est-ce que j’ai foutu ! Je ne peux pas perdre !!! » Pensa Kurai.
Soudain, plusieurs cries venant du public retentirent. Ekitai regarda autour de lui, les tribunes étaient remplie. La foule poussait des cries d’enthousiasme et applaudissait, faisait une holà, criait : « Debout, debout ! »
_ Hum, merci. Retentit la voix de Kurai derrière Ekitai.
Il se retourna, et, lorsqu’il vit Kurai, il resta sans bouger, la bouche prête à gober les mouches, les yeux tant écarquillé qu’ils pourraient sortir des orbites et un air si surpris que l’on pourrait pensé qu’il soit mort.
_ Impossible… comment… toi alors ! Balbutia Ekitai.
Kurai se tenait debout sur les décombres du mur que Ekitai avait fait effondré.
_ Ce n’est pas quelques kilos de plus qui va m’arrêter.
_ Tes bras… ne les tiennent pas comme cela, ils vont lâcher ! Prévint Ekitai.
Kurai, avec un énorme effort, déplaça son bras droit sur son épaule gauche et agrippa la manche de sa veste qu’il arracha. Son bras gauche fut presque nu. Plusieurs bracelets se tenaient tout le long de son bras. Kurai attrapa celui au poigné et le retira pour le jeter par terre. Un lourd bruit retentit lorsque le bracelet percuta un rocher qui éclata en morceau.
_ Serais-ce…
Kurai enleva tous les bracelets, de profondes marques étaient gravées à l’endroit où se trouvaient les bracelets.
_ Chacun de ses bracelets sont des poids de quatre kilos, il a cinq poids, donc vingt kilos sur mon bras gauche. Annonça Kurai.
Kurai fit le même procédé sur son bras droit sans problème car il sentait son bras gauche léger.
_ Chacun de ses bracelets sont des poids de quatre kilos aussi, seulement, il y en a huit, donc trente deux kilos sur mon bras droit.
_ Pourquoi en as-tu mis plus ? Demanda Ekitai.
_ Car je frappe plus fort de la main droite, je dois plus la retenir.
Kurai se baissa et fit des ourlé à son pantalon jusqu’au genoux. Une grosse plaque se tenait attaché sur chacune de ses chevilles. Le Shike les détacha.
_ Ces plaques : trente kilos chacune. Annonça Kurai. Et enfin.
Kurai enleva sa veste, la déposa délicatement par terre, puis arracha son t-shirt. Une espèce de plastron était attaché sur son torse. Kurai détacha les lanières qui se trouvaient sur ses cotes et lança le poids devant Ekitai. Il remit sa veste.
_ Ca, soixante kilos.
Kurai descendit des décombres et, d’un geste brusque de la tête, fit craquer les os de sa nuque.
_ Je vois que tu m’a prit au mot, Ekitai. Lorsque je t’ai dit : « Je voudrais t’avertir que lorsque je me bats sérieusement avec toute ma force, ce n’est pas du tout ce que tu as vu jusqu’ici. Je vais te demander de te battre le plus sérieusement possible, sinon, tu mourras. » Dès que tu as entendu cela, tu t’es mit en tête de m’empêcher d’atteindre ma puissance maximal. Cet Art ne devrait pas être un Art d’achèvement pour Shike ? Car lorsqu’un Shike est à cours de Dekiru, la première chose à laquelle il pense, utiliser le Corps à corps, son Corps à corps. Pourquoi as-tu crée cet Art ? Qu’as-tu contre Shike ?
Ekitai souffla.
_ Bien vu, mais cela ne te regarde pas du tout. Répondit sèchement Ekitai. Concentre toi sur le combat plutôt.
_ Si tu le souhaites.
Ekitai fonça sur Kurai.
« Maintenant, il va tout essayer pour me toucher. » Pensa Kurai.
Le Shike avança le bras rapidement et un bloc de terre sortit du sol pour se diriger sur Ekitai.
« Cette technique est gênante, car si je l’esquive sur la droite ou la gauche, il sortira l’autre et je m’en prendrais un quand même. Si je saute, il utilisera sa technique : le bras écrasant. Je sais ! » Pensa Ekitai.
Ekitai se liquéfia en flaque d’eau et le pilier lui passa au dessus. La flaque d’eau fonça sur les jambes de Kurai qui fit le signe du tigre.
« Pas les jambes ! » Pensa Kurai.
Le Shike lâcha son emprise avec le pilier, juste au dessus de Ekitai, la flaque d’eau. Le pilier tomba lourdement sur Ekitai. Une partit de la flaque d’eau qui avait échappé au pilier se dirigea sur Kurai et, après avoir prit la forme d’un bras, agrippa la cheville de Kurai. Le Shike, pour se débarrasser du bras, donnait des coups de pieds contre le pilier. Au bout de quelques coups, le bras le lâcha et alla rejoindre le reste du corps de Ekitai qui venait enfin de s’échapper de sous le pilier.
_ Je vais arrêter de jouer, tout cela m’ennuie. « Je perds trop de Dekiru à essayer de le toucher, j’ai déjà utilisé plus de la moitié de mes forces. »
Ekitai composa de très nombreux signes de main puis déposa sa main droite sur le sol. Des goûtes d’eau s’émanèrent du sol lentement.
_ Que fais-tu… ? Kurai s’interrompu lorsqu’il vit de l’eau lui arriver au cheville. Bon sang !
Ekitai enleva sa main mouillée.
_ Tu essayes de ralentir ma vitesse encore plus ? Même si tu m’as touché, je suis encore légèrement plus rapide qu’avant et bien plus puissant au niveau des coups.
_ Je te crois. Mais viens me porter des coups, vas-y.
_ Très marrant.
L’eau arrivait à la taille. Kurai sauta et retomba sur l’eau comme sur le sol normal. Ekitai fit de même. L’eau continua de monter jusqu’au limite du terrain.
_ Voila, et ? Demanda Kurai.
Ekitai se déplaça à grande vitesse jusqu'à Kurai qui l’évita de justesse.
_ L’enfoiré. Il arrive à presque égaler ma vitesse quand il est sur l’eau ! Dit Kurai.
Ekitai fonça de nouveau avec sa vitesse sur Kurai. En une seconde, la main au doigt écarquillé se trouvait à quelques centimètres du visage de Kurai. Son cœur battit soudainement à grande vitesse. La main se rapprochait, si Kurai se faisait toucher, il serait de plus en plus faible. Kurai utilisa sa vitesse pour réapparaître à l’autre bout du terrain, prit de panique, respirant la bouche ouverte, comme ci il aurait eu une attaque.
« Il ne faut pas qu’il me touche ! Si je deviens plus lourd, j’utiliserais plus de Dekiru dans mes déplacements, lorsque que je n’aurais plus de Dekiru, je risque de couler comme une pierre ! » Pensa Kurai. « Bon, calme toi, il faut que trouve une solution. Il faudrait que je fasse disparaître cette eau, ainsi j’aurais l’avantage, seulement, je ne pense pas avoir assez de Dekiru pour utiliser cette technique. Sinon, le mieux serait de tirer profit de cette étendu d’eau. »


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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeSam 12 Avr - 11:54

3° PARTIE:

Kurai esquiva de nouveau une attaque de Ekitai.
« Une autre solution s’offre à moi, je pourrais le vider de son Dekiru, ainsi son aura disparaîtrait. Lorsque cela arrivera, mon Corps à corps sera de nouveau efficace. » Pensa Kurai. « Pour l’instant, je dois me mettre à l’abris de l’eau. »
Kurai exécuta des signes de main. Un énorme pilier sortit de l’eau pour recouvrir la moitié du terrain. Le Shike tomba à genoux épuisés par cette technique. Il toussa.
_ Pourvu qu’il me reste assez de Dekiru pour la suite !
Ekitai exécuta des signes de main.
_ Ce que tu as fait ne sert à rien.
Un pique d’eau sortit brusquement de la terre à coté de Kurai pour le blesser à l’épaule. D’autres piques envahirent la surface de terre jusqu'à la détruire complètement. Kurai sauta à l’eau. La plate forme de terre se dégrada et coula.
« Le vider de son Dekiru… utiliser le terrain à mon avantage… couler comme une pierre… je sais comment neutraliser tout cela, enfin ! » Pensa Kurai.
Kurai sortit de l’eau derrière Ekitai pour l’agripper et le faire basculer dans l’eau. Ils coulaient de plus en plus, Kurai tenait bien Ekitai qui se débattait sauvagement. Soudain, il ne put plus bouger. La posture de Kurai était une prise d’immobilisation très efficace et, chaque seconde, son poids se multipliait par deux. Ils heurtèrent le fond, Ekitai paniquait, il n’avait presque plus de souffle. Il essaya de se calmer et ferma les yeux.
« Quel fou, on va mourir tout les deux si cela continu ! Il faut que j’abaisse le niveau de l’eau ! » Pensa Ekitai paniqué.
L’eau baissa lentement, Ekitai se sentait de plus en plus mal. Kurai ne bougeait pas.
« Il ne bouge pas, est-il mort ? » Pensa Ekitai.
Le niveau d’eau atteignit Ekitai qui, lorsqu’il sentit son nez à l’air libre, ses poumons de nouveau s’oxygéné, toussa douloureusement jusqu'à en avoir désagréablement mal à la tête. L’eau revint sous terre, pas une seule goûte ne restait sur le terrain à présent desséché. Soudain, le poids de Kurai sur le dos de Ekitai disparut dans un écran de fumé. Le vrai Kurai se tenait sur la plate forme de pierre recrée, assis et tremblant de froid, souriant avec des traits de visage triomphant.
_ C’est TA technique qui n’a servit à rien ! S’exclama t-il. Le Kurai qui ta entraîné au fond de l’eau fut un clone.
_ Le vrai combat va commencer, maintenant. Annonça Kurai.
_ Pff, de dis pas n’importe quoi, imbécile !
Kurai parut choqué d’entendre le ton de la voix d’Ekitai, d’habitude simple et gentille, là énervé et tendu.
_ Avec aussi peu de Dekiru… comment peux tu encore te la jouer ! S’exclama Ekitai en lançant un regard noir au Shike.
_ Qu’est ce… qu’est-ce que tu as tout à coup ? Demanda Kurai. Ne t’emballes pas comme cela, je voulais juste…
_ Ferme la, Kurai ! Coupa grossièrement Ekitai. Je vais te battre !
Kurai serra les poings.
_ D’ailleurs, abandonnes ! Annonça Ekitai. Tu ne peux plus gagner !
Kurai sentait qu’il allait exploser par toutes ces provocations.
_ Que te fais tu dire cela ? Demanda Kurai qui manqua de lâcher une insulte à la fin de sa question.
_ Réfléchis, imbécile. Si tu utilises de l’Art, tu seras à court de Dekiru complet et je contre-attaquerais sauvagement, si tu utilises ton Corps à corps et que tu me touches, tu deviendras trop lourd pour continuer le combat et enfin, tu ne sais pas utiliser d’Illusion, alors tu es fini ! TU NE GAGNERAS PAS CE COMBAT !
Kurai baissa la tête, très énervé.
_ Tu sais quoi, peut-être que tu as raison. Mais se ne sera pas grâce à ton ingéniosité, sur que non. C’est de ma faute, je me suis surestimé.
_ Que veux tu dire ?
_ Au début du combat je n’ai pas donné le meilleur de moi-même, je n’ai pas combattus sérieusement. Et même, durant tout le combat, je n’ai même pas utilisé le plus terrible de mes Arts, de peur que tu ne puisses pas continuer à combattre dans l’arène après notre affrontement.
_ Je n’en ai rien… à FOUTRE de ta pitié ! Bon sang, Kurai, tu m’avais promis que tu combattrais sérieusement, et tu ne l’as pas fait, voilas pourquoi je suis énervé ! Tu ne m’as pas pris au sérieux, je pensais que tu me voyais comme ton rivale, pas comme un défi stupide à tes yeux, enfoiré !!!
Youe, dans la cabine du présentateur, regardait le combat.
_ Je suis vraiment désolé, se dit-il, pour toi Takien, mais c’est le caractère de Kurai mais il a un bon fond.
Soudain, une main attrapa Youe pour l’expulsé de la cabine. Youe tomba du mur de l’arène. Il atterrit sur ses pieds sans problème, puis se mit à longer le long du mur rouge. Un homme, habillé d’une combinaison blanche, qui l’attendait en haut de l’arène sauta pour emporter le Shike, à mi chemin du sommet du mur, s’écrasa sur le sol, l’intense poids de l’homme sur le ventre. L’homme commença à frapper Youe au visage. Youe se leva brusquement ce qui fit tomber l’homme à terre, puis, le Shike attrapa le cou de l’homme et l’enfonça très brutalement dans le mur. Youe enfonçait de plus en plus le corps de l’homme qui sentait ses os se casser un par un.
Ekitai et Kurai se disputaient de plus en plus violement.
_ ET TU VEUX QUOI D’AUTRE, QUE JE ME M’EXCUSE PEUT-ETRE ! Cria Kurai.
_ MAIS BIEN SUR ! ESPECE D’ABRUTIE !!! Lança Ekitai.
_ ET BIEN JE M’EXCUSE ET PAS BESION DE ME TRAITER D’ABRUTIE, ESPECE DE SALE…de sale…
_ Aller, DIS LE !!! OSE LE DIRE !!!
_ SALE TAKIEN !!!! S’exclama Kurai.
Ekitai commença à foncer sur Kurai en hurlant :
_ MAIS JE T’EMMERDE, SHIKE SANS HONNEUR, JE VAIS TE POURRIR !!!!
_ AMENES TOI, ENFLUUUURE !!!!
Soudain, un corps traversa le mur et fut propulsé à vive allure devant Ekitai et Kurai pour s’écraser profondément sur le mur d’en face. Youe arriva dans l’arène.
_ Youe ? Demanda Kurai.
Ekitai commença à trembler devant la puissance dont Youe venait de montrer.
« Une telle force brute, dans un corps aussi jeune ! Quelle puissance, était-ce un simple coup ou a-t-il mit toute sa force… il n’a pas l’air d’avoir fait d’effort… » Pensait Ekitai, soudain, lorsqu’il croisa le regard de Youe, la panique s’empara de lui. « Argh, c… c’est quoi ce regard… on dirait… qu’il s’apprête à tuer tout le monde, un regard de meurtrier ou de combattant ? »
Youe s’avança d’un pas. Pour Ekitai, ce fut comme ci son cœur s’arrêta de battre, il retint sa respiration, une telle puissance l’effrayait. Youe s’arrêta Kurai.
_ Kurai, il faut partir. Annonça t-il.
_ Je te demande pardon ? Demanda Kurai.
_ On part, l’hôpital est là, ils vont te faire prisonnier si on ne part pas.
Kurai se retourna vers Ekitai et sortit un rouleau noir.
_ Je refuse, je veux continuer le combat contre Ekitai.
_ Comment ! Mais tu te rends compte dans quelle merde on est ! Si on ne part pas maintenant, on risque de tomber sur pire que ça !
_ Tu peux partir, toi, si ça te chante. Moi, je reste.
Youe prit Kurai par le col.
_ Te rends tu compte de quel égoïsme tu fais preuve en se moment ! Je suis venu de Shike d’ici… pour te ramener, sous TA demande ! Et maintenant, tu refuses de partir… tu me prends pour ton pion ou quoi… ON EST AMI BON SANG !!!
Kurai ne réagit pas. Très vexé, Youe partit de l’arène. Ekitai n’en revint pas.
_ Je n’y crois pas, quel égoïste ! T… tu ferais cela juste pour te battre avec moi… pour te venger !
Trois personnes pénétrèrent dans l’arène. L’un portait un plastron épais sur un t-shirt noir, avec des symboles de flammes rouges dessus. Un pantalon noir avec de nombreuses protections. Il avait les yeux fermés et les cheveux noirs en bataille. Il avait un air très sérieux et marchait au milieu des trois. Celui à gauche portait une longue robe bleue marine avec capuchon qui recouvrait le haut de sa tête. Deux longues mèches de cheveux roux tombaient jusqu’au cou à gauche de son visage. Il souriait. L’autre était une femme, elle marchait derrière le premier homme. Elle avait sur elle juste un t-shirt rouge au manche courte et qui descendait juste avant son nombril, fortement tiré en avant au niveau de la poitrine. Au niveau des poignés, elle portait des protections armées de pique. Elle avait un pantalon long et très épais. Ses yeux étaient bandés par un foulard blanc et des mèches de ses longs cheveux blonds et bouclés tombaient jusqu’au menton. La foule, au moment ou ces trois personnes entrèrent dans l’arène, se tue et des murmures se firent retentirent. Kurai et Ekitai les regardaient, sans comprendre pourquoi un tel silence régnait dans l’arène.
_ Qui est-ce ? Demanda tout bas Ekitai à Kurai.
_ Je ne sais pas, désolé. Mais ils sont sûrement connu ou important… ou même simplement très fort.
Les trois personnes s’arrêtèrent devant Kurai. La femme, en voyant Kurai, laissa sortir une interjection de sa bouche.
_ Pardon, c’est sortit tout seul. Dit-elle.
« Elle l’a reconnu dès le premier coup d’œil. » Pensa l’homme dont le visage était caché par son capuchon.
_ Nous sommes désolé, vous allez devoir interrompre votre combat, Kurai Dobei. Annonça le premier homme.
_ Quoi ? En avez-vous le droit au moins ? Demanda Kurai, outragé.
_ Nous avons tous les droits ici. Nous sommes les élus de Torikae. Expliqua l’homme aux yeux fermés. Permettez moi de vous éclairez sur se sujet.
_ Oui, s’il vous plaît.
_ Les élus de Torikae sont… la justice.
Ekitai et Kurai ne semblèrent pas comprendre.
_ Nous sommes comme… les représentants du village qu’est Torikae. Comme les Kages, ou les dirigeant. Nous avons tous les droits et avons prévu de changer de nombreuses règles injustes. Nous ferons régner la tolérance, l’ordre, la justice dans le village.
_ La justice… donc quel est le rapport avec moi ? Demanda Kurai.
_ Vous vous êtes enfuit de l’hôpital sans autorisation.
_ Comment voulez vous que je sorte avec une autorisation ! On a n’a pas le droit de sortir !
_ Depuis que nous sommes au pouvoir, nous avons installé cette règle qui permet à une personne guérit à l’hôpital de pouvoir sortir dans le village avec une autorisation.
« Ce n’est pas ce que m’a dit Zurui… je vais le tuer cette abruti ! » Pensa Kurai.
_ Nous allons vous ramener à l’hôpital pour que vous faite une autorisation.
_ Et après… je pourrais sortir ? Demanda Kurai.
_ Oui, vous pourrez sortir de l’hôpital jusqu'à ce que vous soyez complètement guérit. Seulement vous allez devoir rester un jour de plus car de lourde blessure sont détecté sur votre corps.
« Il ferme les yeux… comment il peut savoir ? » Se demanda Kurai.
Youe revint dans l’arène et annonça :
_ Ce n’est pas du tout ce qui était prévu, Kurai.
_ Le faux présentateur ? Demanda l’homme dont le visage et caché. C’est le vrai qui est venu nous réclamer notre aide.
_ Kurai, cela va te faire changer d’avis. Annonça Youe sans prêter attention à l’homme.
_ Que veux tu dire ? Demanda Kurai.
_ Kurai… elle est revenue à Shike et elle nous attend. C’est ce que dit ce message envoyé par son oiseau. Je lui renvoyé en disant que l’on sera là, se soir. Sachant qu’il est 11h05, il va falloir se dépêcher.
« Elle… m’attend… » Pensa Kurai.
_ Très bien. Je suis désolé, vous les élus de Torikae, mais je dois partir, c’est très important.


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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeMar 15 Avr - 13:34

CHAPITRE 10 : Le premier Art des pupilles.

Kurai commença à s’éloigner de Ekitai et des trois élus de Torikae pour rejoindre Youe. Lorsqu’il passa devant l’homme au visage caché par la capuche, l’homme lui agrippa l’épaule et tourna la tête vers le Shike.
_ Vous restez encore ici.
Youe accouru a coté de Kurai et prit l’autre épaule de Kurai qu’il tira vers lui.
_ Non, il part !
_ Vous n’avez aucun droit. Si ce serait le Kage dirigeant votre village qui vous le dirait, vous ne partirait pas. Ici, c’est pareil, c’est nous qui commandons.
Youe tira encore plus Kurai vers lui.
_ Bien sur que si, je partirais.
_ Vous voulez dire que vous désobéiriez à votre supérieur ?
_ En cas de nécessité, sans hésiter.
L’homme lâcha Kurai.
_ Que qualifiez vous un supérieur ? Demanda l’homme.
_ Je qualifie un supérieur une personne plus importante.
_ C’est exact, c’est pour cela qu’ils doivent être respectés par les êtres inférieurs. Alors, tu nous doit le respect et tu dois te soustraire à nos règles.
_ Tu te crois très fort ? Demanda Youe. Tu veux que l’on règle cela ? Affrontons nous !
L’homme resta sans voix. La foule hurla de joie.
_ Bien, j’accepte. Si tu gagnes, tu partiras avec ton ami comme ci on ne vous avez jamais rencontré.
_ D’accord.
_ Par contre, si c’est moi qui gagne…, l’homme sourit,… tu subiras mon Art des pupilles.
Ekitai, Kurai et Youe prirent un air surpris. Les deux autres élus de Torikae firent un léger un sourire.
_ Art des pupilles ? Qu’est-ce que c’est ? Demanda Kurai.
« Un Art des pupilles ! C’est dangereux… ce match est risqué. J’espère que le pouvoir de son Art des pupilles n’est pas mortel. » Pensa Youe.
_ Youe, c’est quoi un Art des pupilles ? Demanda de nouveau Kurai.
_ C’est l’art d’utiliser des techniques au travers des pupilles spéciales. C’est quand tu veux le combat.
L’homme approuva de la tête. L’autre homme des élus de Torikae toucha Ekitai puis, en quelques secondes, ils disparurent et réapparurent dans les tribunes.
_ Je suis désolé d’avoir interrompu votre combat. S’excusa l’homme auprès de Ekitai.
_ Non, ce n’est rien. Je pense que je n’allais pas continuer le combat de toute façon.
La femme et Kurai apparurent à coté de Ekitai. Maintenant, Youe et l’élu de Torikae se trouvait seul sur le terrain. La voix du présentateur retentit.
_ Commencez !
« Il est revenu, lui ? » Se demanda Youe. « C’est sûrement lui qui m’a expulsé de la cabine »
Youe regarda à sa gauche, le corps de la personne dont il avait enfoncé dans le mur avait disparu.
« Et qui à prit le corps… enfin, il faut que je me concentre pour le combat ! »
Youe et l’homme restèrent sur leur garde.
_ Qu’attends tu ? Demanda l’homme. Attaque !
_ Oh, en faite je m’attendais à ce que tu enlèves cette robe, mais apparemment non.
Youe chargea l’homme.
« Quoi ? Quel imbécile ! » Pensa Ekitai. « Lorsqu’il était entré dans l’arène, il paraissait tellement puissant… mais foncer comme cela sans réfléchir, quel imbécile ! »
Youe sauta en avant sur l’homme qui frappa Youe au visage de son poing. A sa grande surprise, son poing traversa le corps de Youe, comme s’il donnait un coup de poing dans le vide. Youe était derrière l’homme, son Yamagata à deux mains qui se dirigea dangereusement vers sa nuque. L’homme se baissa et frappa violement Youe du pied. Le Shike fut projeté à l’autre bout de l’arène à une vitesse impressionnante.
_ Je n’ai pas compris ce qui s’est passé… à part que Youe a été violement touché ! Dit Ekitai.
_ Ce qu’a fait ton ami est très intelligent. Annonça l’homme à coté de Ekitai.
Youe se leva, le dos douloureux, son Yamagata à la main.
_ Bravo, c’était vraiment bien joué. Je n’ai pas compris tout de suite. Dit l’homme au visage caché.
_ Merci. Tu avais l’air si confiant, je me suis donc rendu compte que tu connaissais se que je m’apprêtais à faire. Sachant que je suis Shike, tu t’attendais forcement à une attaque frontale de ce genre, j’ai donc fait semblant de ne pas savoir que tu avais prévu mes mouvements. J’ai donc utilisé une Illusion pour te piéger et me permettre de te surprendre. Mais finalement, c’est moi le plus surpris. J’ai fait exprès d’utiliser un Illusion et pas un clone car, si j’avais fait un clone, tu aurais entendu ses pas ou tout autre chose qui ne te permet pas nécessairement d’utiliser la vue. Là, l’Illusion ne pouvais pas se distinguer à l’odorat, ni à l’ouïe, ni au toucher, seulement à la vue. Cependant, même avec se capuchon qui doit être gênant, tu as quand même perçu mon Illusion et tu as tenté de l’attaquer. Ca veut dire que tu peux voir malgré ce capuchon. Ensuite, il n’était pas impossible de sentir mon Dekiru derrière toi pour me découvrir. Cependant, j’ai attaqué avec mon Yamagata et il était donc vraiment impossible de sentir cette attaque car mon arme ne dégage pas d’énergie. La seule et unique façon de détecter cette attaque était de la voir. Déduction : Soit tu n’es pas le vrai, mais plutôt un Illusion ou un clone, je pencherais pour un clone était donné que tu m’a frappé, soit tu as des yeux derrière la tête.
« Impressionnant ! Je retire toutes mes pensées négatives sur lui ! » Pensa Ekitai
_ Youe ne perdra pas. Il est très fort. Annonça Kurai.
L’élu de Torikae sur le terrain ricana.
_ Whao, impressionnant mais tu parles trop… beaucoup trop.
L’élu se pencha et prit une poigné de sable par terre. Il fit un signe de main puis souffla sur le sable. Tel des fusées, les grains de sables se dirigèrent à une vitesse inégalable vers Youe. Un grand bruit sourd retentit lorsque les grains de sables s’abattirent autour de Youe ce qui créa beaucoup de fumée. La voix de Youe retentit :
_ BWAAAAH ! Merde ! AAAAAh !
La fumée se dissipait lentement et on distinguait de plus en plus Youe, assis et hurlant en tenant son bras gauche. Le terrain autour de lui était transpercé de millier de petit trou dans le sol et le mur. La fumée disparut totalement. Youe se leva, son avec une dizaine de trou dans le bras. Il cessa de hurler mais gémissait toujours de douleur. Du sang dégoulinait sur son bras, apparemment inutilisable.
_ C’était quoi ça ? Demanda Youe.
_ Hum ! Tu t’attendais peut-être à ce que j’annonce le nom de la technique ou une petite poésie pour que tu es un aperçu de ce que ça pourrais donné et ainsi l’esquiver plus facilement ? Enfin, bravo pour l’avoir esquivé rien qu’un petit peu, tu es doué.
« Je ne vais pas pouvoir utiliser mon Yamagata à une main ! » Pensa Youe.
Youe mit la main dans une pochette accrochée à son pantalon pour y sortir quatre kunaïs. Il les lança sur son ennemi.
« Voyons voir ta réaction. » Pensa Youe.
Les kunaïs se dirigeaient vers la tête de l’élu. A la grande surprise de la foule, les kunaïs passèrent à quelques centimètres de la tête de l’élu qui ne bougea pas.
« Intéressant, et maintenant ! » Pensa Youe.
Youe ferma sa main et on put apercevoir de très fins fils transparent au bout de ses doigts. Les kunaïs se dirigèrent vraiment sur l’élu qui, d’un mouvement de bras droit, dévia tous les kunaïs.
_ Il contrôlait la trajectoire des kunaïs avec ces fils ! Dit Kurai.
Youe arracha le plus vite possible les fils attachés au bout de ses doigts avec la bouche puis prit un autre kunaï mais cette fois ci armé d’un parchemin explosif qu’il lança sur l’élu. Le kunaï se planta dans le sol juste devant l’élu.
« Si tu échappe à cette note explosive, c’est forcément que tu peux voir. » Pensa Youe. « Il n’a pas réagit lorsque les kunaïs lui sont passé à coté, donc : soit il ne les à pas vu, soit il voulait que je le touche sachant que je faisait changé la trajectoire des kunaïs pour le faire douté. Lorsque les kunaïs se sont dirigés vers lui, il les a déviés exprès, donc : il les a forcément vu, mais d’où ? Si il est indemne lorsque la note explosive explosera : c’est un Illusion. S’il a disparut : c’était un faux ou il a esquivé. Si il est touché : il n’a pas vu la note explosive dirigé par le kunaï s’approchant vers lui. »


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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeMar 15 Avr - 13:36

2° PARTIE:

La note explosive explosa.
_ Il a gagné ! Cria Kurai.
_ Ton ami… ce Youe… est incroyable ! Balbutia Ekitai.
Un grand rire retentit de la fumée noire produit par l’explosion de la note explosive. Le rire devenait de plus en plus bruyant. La fumée se dissipait, faisant apparaître petit à petit la forme de l’élu. Ses manches étaient brûlés, il avait un pantalon troué à de nombreux endroits, son torse et son dos brûlé ici et là. Son visage était caché par de très longs cheveux roux et lisses qui tombaient jusqu'à sa poitrine. Il continuait de rire, se marmonnant des paroles. Soudain, il releva la tête et annonça en criant le plus fort possible :
_ TU M’AS MOTIVE, GAMIN !!!! JE VAIS ME BATTRE SERIEUSEMENT !!!!
_ Il a…survécu… pourtant on voit bien qu’il s’est prit de plein fouet mon attaque ! C’est impossible !
L’élu rigolait, la bouche grande ouverte, la seule partie de son visage que l’on voyait. L’élu se pencha et prit deux poignées de sable. Il souffla dessus et les grains de sable se dirigèrent sur Youe à vive allure, comme lors de sa précédente attaque. Youe paniqua, il ne pouvait pas survivre à cette attaque. Soudain, il manipula sa main endommagée pour faire des signes de main. Il prit sa respiration une seconde et lorsque les grains de sable se tenaient à une dizaine de mètres, Youe cracha une énorme boule de feu par la bouche qui passa sur le sable. D’innombrables billes transparentes sortirent des flammes. Youe prit son Yamagata et, d’un grand et puissant coup, balaya tout ce qui lui arrivait dessus. Les billes transparentes se cassèrent en morceaux lorsqu’elles entrèrent avec la lourde arme de Youe. Sous le poids du Yamagata, Youe perdit l’équilibre et tomba en avant, évitant de justesse un deuxième vague de grain de sable. Toute la foule retint leur souffle.
« Je pensais bien… que le sable entrant en contact avec le feu se transformerait en verre. » Pensa Youe affaiblit.
Youe regarda vers son ennemi qui avait disparu. L’élu se tenait juste derrière Youe qu’il attrapa et projeta derrière lui. Youe s’écrasa contre le mur qui se fissura. Avant que le Shike ne retombe au sol, l’élu le fit traverser le mur d’un coup de pied et pénétra dans le trou. Au bout de quelques secondes, Youe fut de nouveau projeté dans le terrain, hors combat. Kurai désespéra et s’en voulu énormément de son aptitude. Youe et lui auraient pu s’enfuir mais par faute de l’égoïsme dont Kurai avait fait preuve, ils ne pourront sûrement pas rentrer au village à temps. L’élu apparut sur le terrain, vainqueur, applaudit par toute la foule. Il s’approcha de Youe et le retourna sur le ventre.
_ Prépares-toi, je vais utiliser mon Art des pupilles !
Kurai qui voulu empêcher cela fut retenu par la femme. L’élu prit le visage ensanglanté de Youe et le dirigea vers lui. Il décala une mèche de cheveux qui laissa place à un œil fermé.
_ Tu t’es très bien battu, mais nous devons respecter notre marché. Annonça l’élu. Veux tu… dire quelque chose avant ?
Youe toussa et du sang sortant du fond de sa gorge dégoulina le long de ses joues.
_ Ton… nom… c’est quoi… ton nom… ?
_ Je ne peux pas te le dire mais… tu peux m’appeler Shigan.
_ Merci… Shigan… c’est douloureux ? Demanda Youe.
_ Hum, ne t’inquiète pas. Ce n’est ni douloureux, ni dangereux. Mais sûrement… très traumatisant.
Shigan ouvrit l’œil. La pupille était bien ronde, au centre de l’œil. Il était rouge et un point noir au centre qui grossissait, puis rapetissait sans cesse, tel un cœur qui bat car cela faisait le même bruit.
_ Mon Art des pupilles…Shigan ! Subit l’effet de l’œil de la mort… et contemple la tienne avec effroi !
Youe écarquilla les yeux.
_ S’il vous plaît, que fait ce Art des pupilles ? Demanda Kurai inquiet à la femme.
_ Il montre la mort. Dit-elle.
_ Il montre la mort ? Je ne comprends pas.
_ L’utilisateur et la victime de cet Art des pupilles voient la mort de la victime. Il y a un flash et des images défilent dans leur tête, montrant le moment de la mort, dans le cas ici présent, de Youe. C’est très traumatisant. J’y ai eu droit aussi, mais j’étais volontaire.
Youe commença à hurler, le regard vide.
_ Mais pourquoi faire cela ? Demanda Kurai.
_ Pour, si c’est dans nos moyens, de le sauver.
_ Le sauver… pour quelle raison ?
_ Je suis désolé mais tout ce que je peux te dire… c’est que nous les élus de Torikae, nous sommes en quête de grande puissance. Avant que tu ne poses la question « pourquoi », car plus nous serons puissant, plus nous serons respecté et moins il n’y aura de personne qui refusera de se fier à nos règles ou de les enfreindre. Personne ne fera d’exception à la règle, même si c’est pour une raison de vie ou de mort.
Youe cessa de hurler et perdit conscience. Kurai se précipita dans l’arène. Il courut jusqu'à Youe qui allongé sur le dos, avait des traits de visage souffrant et des larmes avaient dégouliné sur ses joues. Shigan se leva, ses deux amis arrivèrent. Shigan, qui était si excité avant, partit de l’arène sans un mot.
_ La mort est mon pouvoir, car mon œil est la mort. Dit-il.
La femme prit Youe dans ses bras et suivit son autre compagnon. Soudain, elle s’arrêta puis tourna la tête vers Kurai. Ekitai entra dans l’arène et rejoignit le Shike.
_ Venez, nous devons vous parlez de chose importante. Dit-elle.
Ekitai et Kurai la suivirent jusqu’en dehors de l’arène.
« Ces yeux, il n’y a aucun doute. C’est bien lui. » Pensa la femme.
_ S’il vous plaît, Demanda Kurai, quel est votre nom à vous ?
_ Je suis… euh, appelle moi Kyofugan.
_ Serais-ce…le nom de votre Art des pupilles ? Demanda Ekitai.
Kyofugan fit un signe de tête positif.
_ Vous possédez tous les trois un Art des pupilles ?
_ Nous ne pouvons pas vous parler de ça ici, vous saurez tout quand nous serons arrivé à la forge.
« Qui a-t-il à la forge ? » Se demandèrent Ekitai et Kurai.

-----

Shizen ouvrit les yeux. Il se trouvait dans une petite pièce bien équipée en objet de médecine.
_ Tu vas bien, Shizen ? Demanda une personne assise à coté de Shizen.
Le Kajien tourna la tête vers cette personne.
_ BuruuKage-sama ? Demanda Shizen.
Le BuruuKage était assez âgé, il avait de longs cheveux grisâtres, des yeux bleu clair. Il portait des vêtements simple avec une cape bleu ou il y était écrit : BuruuKage. Ses joues étaient creuses et son visage ridé.
_ Est-ce que tu vas bien ? Redemanda t-il à Shizen.
_ Oui, assez.
Soudain, Shizen se souvint de tout ce qui s’était passé durant cette nuit. Il se redressa brusquement.
_ Quel jour sommes nous, quel heure est-il, depuis combien de temps suis-je là ?
_ Nous t’avons retrouvé cette nuit évanouie et grièvement blessé sur la montagne. Il eu un grand rayon qui a apparu puis nous avons accouru. Que s’est t-il passé ?
_ Lunar… où est Lunar ? Demanda Shizen.
_ Qui ça ? Il n’y avait que toi sur la montagne. Qui est Lunar, une personne que tu as combattu ? Nous savons que le rayon était une technique à toi.
_ Lunar… il s’est donc cassé…, dit Shizen tout bas puis il reprit un ton naturel, Ce n’est pas lui que j’affrontait. On se battait ensemble contre une personne du nom de Kiminari.
_ Qui est-ce ? Est-il de Kaji ?
_ Non, c’est un malade qui a menacé d’envahir Meiun.
_ Comment ? Que veux-tu dire ?
_ Je l’ai rencontré en 36, dans la zone de guerre 36, il a tué tout ceux qui étaient venu avec moi.
_ C’est pour cela, nous les avons trouvé mort dans cette zone de guerre.


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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeMar 15 Avr - 13:38

3° PARTIE:

_ Je l’ai rencontré en 36, dans la zone de guerre 36, il a tué tout ceux qui étaient venu avec moi.
_ C’est pour cela, nous les avons trouvé mort dans cette zone de guerre.
_ Oui, et je l’ai suivit jusqu’ici. Je l’ai affronté dans les plaines mais alors que je le croyais mort, lorsque je suis revenu à Kaji, on m’a fait emprisonner et il est venu me voire dans ma cellule.
_ Qui a demandé de t’emprisonner ? Demanda le BuruuKage.
_ Il m’a dit qu’il allait vous donner rendez-vous sur la montagne et prendre votre place en vous tuant.
_ Mais dans quel but ?
_ Il fait partie d’une armée de mercenaire, m’a-t-il dit. C’est un éclaireur pour foutre la merde dans les villages et nous rendre vulnérable d’une attaque. Lunar est venu me libérer et on est partie sur la montagne. Nous l’avons battu mais il s’est enfuit.
_ Où est passé votre ami Lunar ?
_ Je ne sais pas… je ne me souvient même pas m’être évanouie.
_ Où est partit Kiminari ?
_ Je ne sais pas mais il a perdu un bras dans l’affrontement… le gauche je croit.
Le BuruuKage se leva.
_ Merci d’avoir répondus. C’est vraiment grave.
_ Attendez…, commença Shizen en voulant se lever du lit.
_ Non, ne fait pas d’effort !
Shizen tomba à terre, surpris. Il essaya de se redresser mais sans succès, seul son bras droit l’obéissait, le reste refusait de bouger.
_ Qu’est-ce qu’il m’arrive bon sang !
Le BuruuKage prit Shizen dans les bras et le déposa sur le lit.
_ Mes jambes…mon bras…je ne peux pas les bouger !
Le BuruuKage prit un air désolé.
_ Lorsque nous t’avons trouvé, tu étais sérieusement blessé. Apparemment, ton bras et tes jambes ont reçu une trop grande quantité d’électricité. Ces membres… sont paralysés.
Shizen devint pâle. C’est comme si sa vie, ses rêves, ses désirs venaient de s’effondrer d’un coup.
_ Pa…ra…ly…sé…, balbutia t-il. Pour… combien de tant… pourrais-je de nouveau… marcher ?
_ Pas avant deux ans. Répondit le BuruuKage.
Shizen n’arriva pas à retenir ses chaudes larmes déborder ses yeux.
_ Que… ferais-je… pendant… ses deux ans ?
_ Tu feras de la rééducation.
Le silence s’installa. Shizen ne put se retenir et se mit à pleurer. Le BuruuKage resta avec lui environ 5min et partit en laissant un : « Je suis désolé, pense bien que si nous le retrouvons, il paiera. »
Shizen frappa le mur le plus proche de son bras droit, le seul membre utilisable.
_ Paralysé… 2ans… de rééducations… il faut… que je… retrouve Lunar. Je n’ai nullement l’intention de m’attarder ici. Je me fais le serment… DE BUTER CE GARS !

-----

Zurui, Jokuroi et Shinpi se déplaçait à cheval dans les plaines. Zurui dormait, Jokuroi mangeait et Shinpi chansonnait une musique à tu tête. Jokuroi n’allait pas le supportait longtemps.
_ Tu veux bien arrêter ? Demanda t-il.
_ Non. Répondit-elle grossièrement.
« Je vais la tuer ! » Pensa Jokuroi.
Soudain, le vent se leva fortement. Zurui se réveilla.
_ Tu ne dis rien, Jokuroi ? Demanda Shinpi.
_ Le vent…, commença Jokuroi.
_ …est levé. Finit Zurui.
_ Que voulez vous dire, les garçons ?
Jokuroi tourna la tête vers Shinpi.
_ Cela signifie que l’on se rapproche du désert. On doit être à quelques kilomètres, un ou deux.

-----

Les élus de Torikae emmenèrent Kurai, Ekitai et Youe dans une forge qui se trouvait au Nord du village, à moins de trois cents mètres de l’écurie. Le bâtiment était carré et les murs étaient rouge pourpre.
_ C’est cela la forge ? Demanda Kurai.
_ Ca à l’air petit, mais c’est suffisant.
_ Pourquoi venir ici ? C’est là que vous viviez ou vous allez chez le forgeron qui vous attend ?
_ C’est notre « base secrète ». Répondit Kyofugan.
_ La forge… base secrète… vous ne trouvez pas cela un peu « voyant » comme base secrète.
_ Tu préfères peut-être les commerces qui grouillent de voleurs et autres gens malhonnête ? Nous ne devons pas quitter Torikae, et puis le forgeron qui est propriétaire de cet endroit est lui. Korosugan.
Ekitai et Kurai retinrent leur respiration.
« Korosugan… dans ce nom de Art des pupilles, il a le mot « korosu » qui signifie… tuer ! » Pensa Kurai. « Cela veut dire que son Art des pupilles lui permet de… »
_ Allez, on entre. Annonça Korosugan.
Korosugan s’avança vers la porte et y déposa délicatement sa main. Du Dekiru s’émana de son bras et la porte s’ouvrit légèrement. Il la poussa ensuite normalement.
_ Qu’a-t-il fait ? Demanda Ekitai.
_ Cette porte ne peut s’ouvrir que si elle ressent mon Dekiru. Annonça Korosugan. Pas autrement.
« Qu’est-ce qu’il est froid ! » Pensa Ekitai.
Ils pénétrèrent dans la pièce très peu éclairée. Shigan entra en dernier pour fermer la porte. Au fur et à mesure qu’ils avançaient dans la pièce humide et angoissante, des lumières s’allumaient.
_ Les lumières aussi s’allument lorsqu’elles sentent votre Dekiru ? Demanda Ekitai.
_ Oui. Répondit Korosugan.
_ Stylé ! C’est trop génial ! S’exclama Kurai.
Les lumières éclairaient toute petite partie de la pièce. Elle était presque vide, les voix résonnaient fortement, les murs étaient sale et humide et l’air oppressante. Kyofugan avança jusqu'à une table sur la gauche et y déposa Youe. Kurai et Ekitai suivirent Kyofugan. Shigan et Korosugan continuaient de s’aventurer dans l’obscurité jusqu'à ce que leur pas ne soit plus discerné par Kurai et Ekitai. Le silence était intense, les lumières venaient de s’éteindre sauf deux, au dessus de Kyofugan et Youe. C’étaient de petites boules rouges qui flottaient dans l’air.
_ Qu’est-ce que c’est ? Demanda Kurai.
_ Les lumières ? C’est du Dekiru concentré et relâché du corps de… Korosugan, il va falloir m’habituer à l’appeler comme cela devant vous.
_ Où sont ils partis ? Demanda Ekitai.
_ Shigan est allé raconter ce qu’il a vu sur la mort de votre ami.
Kurai déposa son regard sur Youe, allongé sur le dos, une main pendante dans le vide, une autre sur son torse. Du sang dégoulinait le long de son bras et tombait par terre ceux qui faisaient battre le cœur de Kurai à une allure inhabituel.
_ Pendant ce tant, je vais vous mettre au courant de tout…
_ D’abord, coupa Kurai, pourquoi nous ?
Kyofugan souffla.
_ Je vais d’abord commencer par le début, tu permets ? Nous sommes les élus de Torikae, cela, vous le savez déjà. Mais pourquoi ? Comment ? Nous sommes les représentant du peuple de Torikae, seulement les habitants de Torikae sont au courant. C’est pour cela que les Shinobis des autres villages ne sont pas au courant.
« T’es sauvé, Zurui. » Pensa Kurai.
_ Le village ne pouvait pas se défendre, alors le peuple s’est réuni et il nous a demandé aide et soutient.
_ Qui êtes vous vraiment ?
_ Nous sommes des déserteurs qui avaient trouvé refuge dans Torikae.
_ Comment des personnes ayant hérité de tel pouvoir et talent ai put devenir déserteur ? Demanda Ekitai.
_ C’est justement, à cause de nos Art des pupilles, que nous avons été rejeté, traité comme des monstres. Shigan, a été abandonné depuis sa naissance et à été récupéré par une famille. Mais un jour, lorsque Shigan fut majeur, son Art des demander l’aide d’une partie du village pour le chassé. Korosugan et moi faisons partie d’un clan maudit et redouté de tous.


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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeMar 15 Avr - 13:38

4° PARTIE:

_ Vous avez un lien de parenté ? Intervint Kurai.
_ Nous sommes frère. Un jour, le BuruuKage dirigeant Kaji à jugé peu nécessaire et dangereux de nous gardé en vie. Nous étions premier du classement et Kaji avait peur de nos pouvoir, il avait peur de nous voir se rebeller et perdre la première place du classement si longtemps détenu. On donna un ordre d’assassiner tout le clan. Il eu peu de survivant dont Korosugan, moi et le plus grand de mes frères et aussi, mon fils âgé de un an. Nous avons erré dans la forêt durant plusieurs mois. Cependant, une unité de chasseur de déserteur nous trouva. Ils nous battirent facilement car nous étions affaiblit par la faim, la peur, la fatigue et le désespoir. Pendant le combat, mon grand frère perdit la vie et, selon le jugement du BuruuKage, nous fûmes exilé dans le désert. Nous y restâmes plus de deux semaines. Il n’y avait rien à manger, rien à boire sauf les restes que nous avions volé dans Kaji avant le départ. Il n’y en avait malheureusement pas assez pour mon fils et, au lieu de le voir mourir sous mes yeux, j’ai préféré l’abandonner… dans le désert.
Kurai et Ekitai restèrent silencieux. Le Shike serra les poings.
_ Quels enfoirés… ces Kajiens.
_ Ne dis pas ça, Kurai Dobei. Dit Kyofugan. Tous les dirigeants de village en ce temps là, étaient des imbéciles, méfiant des personnes différentes d’elle et surtout avare de pouvoir.
_ Que c’est t-il passé ensuite ? Demanda Ekitai.
_ Nous sommes sortit du désert et nous avons cherché Torikae.
_ Est-ce que… je peux vous arrêtez une nouvelle fois ? Demanda Kurai.
_ Qu’as-tu à dire ?
_ Je me demandais, pourquoi, si Korosugan et vous êtes frère, pourquoi n’avez-vous pas le même Art des pupilles ?
_ Bonne question, mais c’est malheureusement une histoire qui vous dépasse. Je ne peux te répondre. Ensuite, après avoir trouvé Torikae, nous avons rencontré Shigan, en train de mourir sur le trottoir pour aller au commerce. Il mourrait de faim. Pour le venir en aide, nous avons tenté de voler de la nourriture mais après s’être fait prendre par le marchand, il nous a forcé à nous battre. C’est là, que tout a commencé. Fasciné par notre puissance, le peuple de Torikae nous respecta. Certain pour crainte, d’autre par admiration. Au fils des années, nous faisions régner l’ordre dans une partie de Torikae. Jusqu'à ce qu’au bout de 13 ans, il nous proclame élu de Torikae. Là, ça va être la partie qui vous concerne. Nous avons demandé à Shigan… de voir notre mort. Dans ces images défilant, vous apparaissez.
Kurai écarquilla les yeux. Ekitai essaya de rester impassible mais la surprise ne pu l’empêcher d’envahir son visage.
_ Toi particulièrement, Kurai Dobei. Tu es présent lors de ma mort et celle de Korosugan. Toi, Ekitai Mizu…
Kyofugan garda le silence d’un air très gêné.
_ Quoi, quand apparais-je ? Demanda le Takien de plus en plus perplexe.
_... on te voit dans la vision de Korosugan. Tu es étendu en sang près de lui, ce Youe.
_ Je suis… mort ? Balbutia t-il paniqué.
Il commença à trembler.
_ On ne sait pas mais c’est bien probable. Répondit Kyofugan.
Kyofugan regarda Kurai puis prit un air désolé.
_ Enfin, je vais terminer par ceci. Annonça t-elle.
Elle mit ses mains derrière sa tête sous ces cheveux et commença à défaire le nœud de son bandeau qui lui cachait les yeux. Le bandeau tomba. Kyofugan ouvrit les yeux.
_ C’est… ! Balbutia Kurai.
_ Kurai, on dirait… ! Balbutia Ekitai. Elle a… les mêmes…
_ …les mêmes yeux que moi ?
Kyofugan se leva. Ses yeux était noir, tel le néant, dégageant une aura terrifiante qui fit trébucher Ekitai qui tomba assis.
_ Ni reflet, ni expression, ni d’envi. Voila ce que représentent ces yeux. Nos yeux. Une pupille aussi noir que le néant, aussi sombre que la peste, aussi avare de puissance que les premiers êtres ayant souillé se monde. Le Kyofugan. Kurai Dobei, tu es mon fils que j’ai laissé dans le désert. Annonça t-elle en enlaçant Kurai. Tu as vécu à Shike car je t’ai laissé dans le désert. Je suis ta mère.
_ Non. Dit Kurai en repoussant Kyofugan.
Kurai avait la tête baissée.
_ Ma vrai famille, c’est le clan Dobei !
_ Mais non, c’est difficile à croire mais je suis bel et bien ta mère. Dit-elle en essayant de nouveau de prendre Kurai.
_ Ne me touchez pas ! Vous rendez vous compte de se que vous m’annoncez ! Ma famille est le clan Dobei !
_ Tu n’as pas compris, je vais…
_ J’AI TRES BIEN COMPRIS ! Tu m’as abandonné !
Kyofugan fut anéantit. Elle se rassit, comme si on lui avait transpercé le ventre avec une lame glacial.
_ Vous n’êtes pas ma mère. Et je ne serais jamais un Kajien ! Je suis Shike, je suis un pur Shike ! Je ne vous connais pas ! J’ai aussi compris autre chose. C’est que si Youe, Ekitai et moi restons ici, en votre compagnie, c’est la mort assuré !
Ekitai se leva, il sembla approuver cette dernière phrase.
_ Non, restez. Il faut que vous restiez !
_ La ferme. Lança Kurai sèchement en prenant Youe. Ekitai, tu viens ?
_ Oui, je te suis.
_ Peux tu prendre son Yamagata ?
_ Oui, mais seulement jusqu’au porte.
_ D’accord, j’attendrais qu’il se réveille.
Ekitai et Kurai se dirigèrent vers la porte. Kurai essaya de l’ouvrir.
_ Oh putain, c’est fermé.
Kyofugan se leva lentement et annonça :
_ Vous ne pouvez pas sortir. Reste Kurai, tu es mon fils !
Kurai regarda très méchamment Kyofugan qui soudainement, fut prise de panique, son corps trembla et l’air devint étouffant.
_ Pas par la porte.
Kurai se décala sur la gauche et déposa doucement Youe par terre. Il exécuta des signes de main et son bras droit émana du Dekiru.
_ Le piler de terre !
Kurai avança le bras rapidement et un bloc de terre sortit du sol pour transpercer le mur. Kurai reprit Youe le plus vite possible et commença à courir avec Ekitai.
Shigan arriva à coté de Kyofugan.
_ Que c’est t-il passé ? Demanda t-il.
_ Ils se sont enfuit… comment ont-ils fait !
_ J’ai utilisé le Shigan sur Korosugan pour avoir d’autre indice. Ce bâtiment est vulnérable. Pourquoi ce sont-ils enfuis ?
_ Je lui ai annoncé…
_ Mais pourquoi ne pas les avoir empêché ?
_ Il l’a fait… il l’a utilisé contre moi…
_ Impossible, pas à cet âge !
_ L’œil de la Peur… le Kyofugan.
-----


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5° PARTIE:

Le regard de Shizen se perdait dans la salle. Il était assis sur le lit, appuyant son dos contre le mur. Ses pensées étaient tourmentées par le chagrin. Il souffla un peu et essaya de bouger son bras gauche mais il ne ressentit aucune sensation, comme s’il n’avait pas de bras gauche. Pourtant, se bras était bien accroché à son épaule.
_ Paralysé…, se dit Shizen d’un ton las.
Cela faisait deux fois qu’il avait tenté de bouger ses jambes et s’être mit en colère pour rien. Paralysé. Tout se qu’il lui restait été son bras droit, sa tête et une vie pitoyable. Dans une semaine, il commencera ces deux années incessantes de rééducation à l’occasion de sa guérison. Le BuruuKage lui avait dit que s’il ne faisait pas de rééducation avant la fin de la paralysie, il faudra le faire après et donc cela prendrais encore plus de temps pour qu’il utilise son deuxième bras et qu’il marche de nouveau. Soudain, un son attira son attention vers la fenêtre, sur sa droite. Il écarquilla ses yeux bleus. Lunar se tenait la, agenouillé sur le rebord de la fenêtre.
_ Tu t’es remis ? Demanda t-il.
Shizen ne répondit pas, restant étonné que Lunar, ayant subit beaucoup plus de coup de la part de Kiminari, soit en mesure de bouger comme bon lui semble.
_ Comment peux tu…
_ … bouger ? Finit Lunar. Toi, tu ne pas ?
_ J’ai trois membres paralysés. Répondit douloureusement Shizen. Mes jambes… et un bras.
_ Tu m’en veux ?
_ T’en vouloir de quoi ?
_ Tu t’es évanouie mais je t’ai laissé dans cet état. Je pensais que lorsque tu aurais été récupéré par les médecins, ils auraient pu te soigner, mais ce n’est pas le cas.
_ Et toi ?! Comment peux tu bouger ?
_ C’est une de mes grandes capacités. Vois-tu, je ne ressent ni le sens du toucher, ni le sens du goût.
_ Quoi ? Mais comment ça ?
Lunar déposa sa main le bord de la fenêtre.
_ Lorsque je touche quelque chose, je ne ressent rien. Comme ci je touchait du vide. Lorsque je mange ou bois, c’est comme ci j’ouvrais la bouche pour rien, je ne sent pas les aliments pénétrer dans ma gorge ni le goût. Cependant, je ressens le besoin de manger et boire donc c’est à chaque fois une torture pour moi. Je ne possède pas le sens du toucher ou du goût.
_ Comment cela se fait-il ? Demanda Shizen.
_ Les plus lointains souvenirs qui me traversent l’esprit sont moi, qui marche dans les plaines. J’étais très malade, j’allais mourir. Mais là, je l’ai rencontré. Le marchand ambulant. Il m’a proposé un marché : « Je peux te sauver de la mort, je peux faire en sorte que tu vives mais à deux conditions. Tu deviendras un de mes disciples et tu perdras la mémoire de tout ce que tu as vécu avant ce jour. » J’ai accepté, depuis je ne me souviens d’aucune image ou souvenir de ma vie d’avant. Il m’a entraîné à concentré mon Dekiru à certains points et à le faire légèrement exploser pour détruire la maladie. Cependant, le jour ou il fallait que je l’expulse une fois pour toute, j’ai vraiment foiré. J’avais concentré trop de Dekiru et lorsqu’il a explosé, j’ai perdu le sens du toucher et du goût dans la foulée. Mais au moins, la maladie est partie. Depuis ce jour et pendant dix années, le marchand ambulant m’a entraîné à utiliser mon corps malgré ce défaut et a fait de moi un puissant guerrier. Aussi, je ne ressens ni la douleur ni les effets de la paralysie.
_ Pourrais-tu m’apprendre à faire cela ? Je t’en pris !
_ Je suis désolé mais il y a des choses plus importantes, il faut que je le retrouve lui et la tombe.
Shizen ne comprenais pas de quoi parlait Lunar mais ne s’en préoccupait nullement.
_ Laisse moi venir avec toi, s’il te plaît.
_ Tu me gênerais. Je dois trouver l’autre disciple du marchand ambulant du nom de Hei, c’est mon ami et un bon guerrier, ainsi que la tombe de l’autre disciple.
_ Une tombe, il est mort ?
_ Exact, le protecteur de l’Est de Meiun, le plus puissant de nous trois, protecteur de la rivière, il est mort il y a un an. Lorsque Meiun est en danger, nous partons à l’endroit où se trouve son tombeau. Ensuite nous invoquons sa puissance scellée avant sa mort pour nous rendre plus fort. Pendant ce temps, tu feras de la rééducation et je viendrais te chercher pour prendre ton entrainement en main.
_ Tu prendras combien de temps ?
_ Hei est le protecteur du désert, il faudra que je le cherche là bas et ensuite le tombeau est caché dans un endroit très secret et bien garder. Tu pourras attendre jusqu'à la fin de l’année.
Shizen resta muet, les larmes au yeux.
_ Shizen Atsusa, je te promets de revenir te chercher une fois cette première quête, et de faire en sorte que tu devienne encore plus puissant. Pour l’instant, il faudra que tu fasses la rééducation.
Lunar se leva.
_ Je te laisse. Dit-il avant disparaître.


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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeLun 21 Avr - 18:23

1° PARTIE:

Chapitre 11 : la menace de Taki



Ekitai et Kurai arrivèrent à la grande porte du village de Torikae, transportant Youe toujours dans un puissant comma. Kurai, son ami sur le dos, franchi la porte grande ouverte en permanence puis se retourna vers Ekitai qui lui brandit le Yamagata de Youe. Le Shike le saisit et sous la lourdeur de l’arme, le déposa au sol.
_ Qu’est ce que tu vas faire, Ekitai ? Ton record, tu dois le recommencer ?
_ Oui. Mais je ne peux pas retourner à l’intérieur de Torikae.
Ekitai franchi la porte.
_ Les élus de Torikae me retiendrais, non ? Ma mission visiblement est un échec.
_ Tu en avais entendu parler de ces élus de Torikae toi ? Demanda Kurai.
_ Aucunement. Répondit Ekitai.
Les deux guerriers restèrent silencieux.
_ Tu rentres à Taki ?
Ekitai répondu d’un signe de tête affirmative.
_ On ne va pas se revoir avant longtemps, Kurai Dobei.
_ Kurai pour les amis.
Ekitai sourit.
_ Et puis, je voudrais m’excuser pour l’aptitude que j’ai eu avant l’arrivé des élus de Torikae. J’étais tant excité à l’idée de me battre avec toi que le reste m’importait très peu. Lorsque l’on se battait, ce n’était pas un sentiment de rage ni de vengeance qui me donnais cette force. Je ne peux le décrire, seulement que c’est la même sensation que lorsque Youe et moi s’affrontions.
_ C’est complètement oublié, mais qui a gagné ?
Kurai souffla péniblement en regardant le sol.
_ Je suppose que c’est toi, tu l’as dis non ? Je ne possédais plus assez de Dekiru pour me battre, juste mon Corps à corps mais ton aura qui m’alourdis…
_ Ecoute, interrompit Ekitai, nous règlerons cela comme prévu, dans les montagnes d’ici un mois.
_ D’accord, Ekitai.
Ekitai se retourna vers l’Est, vers le village de Torikae.
_ Maintenant, je vais contourner Torikae, me diriger vers l’Est et arriver à la rivière, je la longerais jusqu'au village.
_ Bien, moi…

-----

Jokuroi, Zurui et Shinpi traversaient maintenant le désert à cheval.
_ Nous avons vagabondé vers l’Est, se dit Jokuroi, avons bien fait attention comme nous avait avertit ce type, Youe, de contourner la nouvelle zone de guerre, se diriger vers le Nord et attendre que le vent se lève pour ensuite marcher vers l’Ouest, dans le désert jusqu'à Shike. Nous y serons dans moins de trois heures. Mais Kurai… est-il au courant de cette zone de guerre ? Et si ça se trouve, il se trouve prisonnier à l’hôpital, qu’est ce qui lui a prit de se battre à l’arène.
Le cheval de Jokuroi se stoppa. Zurui et Shinpi l’imitèrent.
_ Qui a-t-il, Jokuroi ? Demanda Zurui.
_ Bon, vous n’êtes plus très loin de Shike, continuez. Annonça Jokuroi. Je retourne en arrière.
Il fit demi tour.
_ Mais qu’est ce que tu racontes ?
_ Kurai…
_ Quoi, qu’est ce qu’il a ?
_ Durant la semaine que l’on a passé ensemble, il a fait des choses qu’on lui doit encore.
_ Tu veux en venir où ?
_ Il nous a permit de nous échapper, nous a invité au tournoi de Sil et j’ai commencé à bien l’aimer.
_ On est bientôt à Shike, ne fais pas ça. Se plaignit Zurui.
_ S’il fonce tout droit, il va atterrir en pleine zone de guerre. Annonça Jokuroi. Vous allez à Shike et surtout n’oublis pas de m’inscrire au tournoi.
Jokuroi frappa les cotes de son cheval avec les talons et sa monture commença à courir à travers les dunes de sable.
« On a une dette envers toi, Kurai. » Pensa Jokuroi.


Au Nord de Taki, sur le flanc de la plus haute des montagnes enneigées, debout sur le sommet, Kiminari scrutait l’horizon à travers le froid et la tempête de neige. Il avait abandonné sa robe noire pour un épais pantalon et une veste chauffante qui faisait aussi office de longue cape noire. Son crâne lisse était parsemais de quelques cicatrices et il ne possédait plus qu’un seul bras, le droit, qu’il brandit vers le ciel.
« Ma tentative de prendre Kaji est un échec, Shizen et ce type m’en ont empêché. Mais désormais, je m’en suis remis et ma nouvelle cible… » Pensa t-il.
Des éclairs grondèrent, un éclair s’abattit sur le flanc d’une montagne adjacent à celle où Kiminari se trouvait. Soudain il cria fort :
_ MA NOUVELLE CIBLE… EST TAKI !!!
Ses yeux émanèrent des étincelles qui tournoyèrent autour de ses pupilles.
La foudre frappa à de nombreux endroits à travers la tempête de neige. Après quelques autres coups de foudre, une montagne commença à s’effondrer, suivit d’une autre plus proche de Kiminari. Le ciel était si noir que même en pleine nuit, on ne verrait pas la différence. Un éclair s’abattit sur le versant de la haute montagne où Kiminari contrôlait le tonnerre.
_ Je vais supprimer toutes ses montagnes et ainsi la source de la rivière de Meiun ! Il n’y aura plus d’eau qui émanera de cet endroit !
Un Takien marchait dans les plaines enneigées, au versant des montagnes. Il avait des cheveux blanc, recourbés en arrière. Ses yeux étaient masqués par des lunettes noires et rondes, sa bouche était recouverte par son bandeau de Taki. Il portait sur ses chauds habits, des légères épaulières, des gants dont des petits piques y étaient déposés, un plastron qui lui protégeait jusqu’au bout du nez avec un écart d’a peu près 15 cm. Un éclair se dirigea rapidement sur lui mais il le dévie puissamment de son bras gauche vers la haute montagne où se trouvait Kiminari. Le capitaine ne vit pas venir la foudre lui foncer dessus et le Takien put voir d’où il était, le haut de la montagne exploser et se désintégrer lentement. Kiminari tombait dans le vide, comme s’il avait plongé. Il plia son bras et celui-ci émana des éclairs. Le capitaine se rapprochait rapidement et dangereusement du sol. Soudain, à plus d’une dizaine de mètre, il dirigea son bras brusquement devant lui. Une onde de choc émana brusquement de son bras qui se dirigea vers le sol dans un grondement qui fit trembler la terre au alentour. Sa vitesse diminua fortement lorsque l’onde percuta le sol violement. Il retomba sur ses pieds en courbant le dos, les bras lâchés dans le vide. Il se redressa péniblement. Le Takien, qui se trouvait à une cinquantaine de mètre sur la droite de Kiminari, enleva son bandeau de devant sa bouche en détachant le nœud sur sa nuque. Une profonde cicatrice transperçait sa joue gauche tel que l’on pouvait voir ces dents s’il l’écartait trop sa bouche. Puis il enleva ces lunettes pour laisser place à de luisant yeux blanc. Il lâcha ces lunettes dans la neige à ces pieds et mit son bandeau dans une poche de son pantalon.


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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Avr - 13:28

2° PARTIE:

Kiminari se mit en colère.
_ J’espère que tu n’es pas là pour m’empêcher de détruire ces montagnes car la dernière fois que des gamins m’ont interpellé dans mes plans, j’ai dus battre en retraite avec un bras en moins ! Je ne ferais pas la même erreur !!!
Des étincelles émanèrent des pupilles et du bras de Kiminari.
_ Pour toi, je vais briser le sceau qui bloque 3/5 de mes pouvoirs !
« Un sceau ! » Pensa le Takien.
Le capitaine se concentra en fermant les yeux. Soudain, le Takien devint apeuré lorsqu’il sentit la puissance de Kiminari augmenter, même décupler.
_ Niveau actuel : 2 sur 5… 3 sur 5… 4 sur 5…
Le ciel déjà si noir s’assombrit encore plus. Les éclairs étaient plus bruyants.
_ 5 sur 5 !!! Hurla le capitaine.
L’énergie venait de Kiminari venait de décupler en quelques secondes. Des étincelles sortirent du sol pour se diriger rapidement sur le Takien. Celui-ci sauta en arrière en exécutant des signes de main. Un puissant vent glacial apparu derrière le Takien et les étincelles furent repoussées et éparpillées. Le vent glacial se dirigea sur Kiminari qui se le prit de plein fouet. Cependant, il s’efforça de ne pas bouger, il luttait contre le vent. Le Takien plissa les yeux, Kiminari refusait de reculer, alors il fallait le pousser encore plus. Il exécuta des signes de main puis les déposa sur le sol enneigé. Une forme irrégulière se créa sous la neige et se dirigea vers Kiminari. Elle grossissait au fur et à mesure qu’elle avançait. Devant Kiminari, une vague de neige sortit du sol pour s’abattre sauvagement sur le capitaine qui fut emporté.
_ Ce n’est pas… fini ! Annonça le Takien en ouvrant à peine la bouche lorsqu’il frappa le sol de ses paumes de main.
Kiminari encore emporté par la neige fut soudainement aspiré dans le sol avec la neige. Tout ce qu’il y avait autour était attiré dans un profond trou dans le sol, recouvrant le capitaine à la merci de la technique du Takien. Celui-ci se leva et approcha du trou complètement recouvert. Il exécuta des signes de main puis, dans bruyant son de craquement, le trou se solidifia jusqu'à devenir brusquement de la glace, broyant Kiminari à l’intérieur. Lorsque le Takien pensa qu’il en avait finit, il se retourna mais la glace se fissura ce qui fit soudain sursauté le Takien. Il patienta encore quelques minutes en fixant la glace fissurée. Rien, Kiminari était sûrement mort. Il fit demi tour et commença à s’éloigner de cet endroit.
« Quelque chose ne va pas. On m’avait avertit qu’il était bien plus puissant que cela…comment ce type a-t-il bien pu tuer Matt ? Et puis… » Pensa le Takien qui s’arrêta. « Le ciel est toujours aussi sombre mais aussi j’ai la sensation de ne pas en avoir terminé. »
Le Takien se figea, réfléchissant à la situation, à sa mission.
_ Non, je ne l’ai pas tué. Se dit le Takien en ouvrant à peine la bouche.
Soudain, la foudre dans le ciel se réunit en un seul point, au dessus des montagnes. Il eu un grondement à se percer les tympans, puis le titanesque et éblouissant éclair tomba d’au travers les nuages noirs, les montagnes pour cible. La lumière fut tel que le Takien s’en fut mal aux yeux en regardant cet affreux spectacle. La foudre désintégra le sommet de trois montagnes qui s’écroulèrent peu après. Un second éclair termina le travail pour balayer le reste de la chaîne. La terre trembla jusqu'à Taki et le Takien perdit équilibre. Aplatit contre le ventre, il regarda devant lui et s’aperçu du manque de décor, les montagnes avaient disparus désintégrées. Il ne restait plus que le fond noir des nuages maléfiques de Kiminari. La peur envahit le Takien se qui le vida de ses forces. Il était si horrifié que se lever était un véritable défi. Alors il rampa dans la neige, dans le froid jusqu'à la glace où Kiminari aurait du mourir broyé. Au moment où il regarda à travers la glace, celle-ci explosa en morceaux et le Takien fut projeté en arrière en compagnies de coupants et lourds morceaux de glace dont l’un lui frôla le visage. Le Takien alla s’écraser dans la neige plus loin et jeta un regard vers l’explosion, Kiminari sortit mort de froid et l’air furieux. Sa peau était brûlée par le froid de la glace. Le regard menaçant de Kiminari se tourna sur le Takien.
_ Je savais que je ne pouvais pas m’amuser avec toi, avorton. Comment dire ? Je vais en finir vite fais bien fais !

-----

Lunar marchait dans la forêt de Kaji et aperçu les plaines à travers les arbres. Il sortit de la forêt. Après quelques pas, un homme apparu sur l’étendu d’herbe devant Lunar. L’homme portait une longue robe verte avec un capuchon. La robe était bordée de symboles jaunes.
_ Maître ! S’étonna Lunar.
_ Cela fait quelques mois que je ne t’ai pas consulté. Annonça le marchand ambulant.
_ En effet, qui a-t-il ?
_ Kiminari tu l’as bien empêché son attenta à Kaji ?
_ Oui monsieur, avec l’aide de Shizen Atsusa comme vous me l’aviez demandé.
_ Et où est-il ?
Lunar baissa les yeux.
_ Il a des membres paralysés et ne peut plus se déplacer. Annonça Lunar déçu.
_ C’est navrant Lunar, tu n’as remplie que la moitié de ta mission.
_ J’avais prévu que dès qu’il aurait fait un minimum de rééducation je lui apprendrais à…
_ OUI MAIS MOI JE N’AVAIS PAS PREVU QU’IL SOIT PARALYSE !
_ Je suis désolé.
_ Tu peux l’être, oui ! Je ne peux décidément pas compter sur toi n’y sur Hei !
Ces mots firent mal moralement à Lunar et sûrement à Hei, pensa t-il, s’il serait là.
_ Cependant monsieur, c’est Shizen qui a vaincu Kiminari.
_ Evidement ! C’est pour ça qu’il serait important qu’il nous rejoigne ! Vraiment quels bons à rien vous faites ! Matt y serais arrivé lui !
Lunar serra les poings, Matt était le troisième protecteur de Meiun, protecteur de la rivière mais le plus puissant des trois entre Hei et Lunar. Il était mort il y a assez longtemps alors que Hei, Lunar et lui devait tuer un homme mais Matt mourus contre cette homme alors que Hei et Lunar s’en étaient sortit presque idem, sous les ordres de Matt lui-même qui leur avait dis de fuir. Le marchand ambulant qui tenait énormément à Matt, qui le considérait comme son fils, son meilleur disciple, haït Lunar et Hei.
_ Lunar, que contais tu faire ?
Lunar fut surpris.
_ Réponds.
_ J’allais partir à la rencontre de Hei, et poursuivre Kiminari.
_ Justement nous l’avons localisé. Il se trouve dans les montagnes enneigées et le « successeur » de Matt l’affronte en se moment même. Il a besoin d’aide ! Il a besoin de toi et Hei. Je t’amène à la frontière de Taki et tu m’attends, j’arrive avec Hei.
_ Bien maître.
Le marchand ambulant toucha le front de Lunar. Soudain, une sensation brutale parcouru le corps de Lunar et l’instant d’après, Lunar se retrouva à coté d’une rivière à sa droite et une étendu de plaine à sa gauche. Il regarda vers le Nord, vers cet endroit plus sombre que d’habitude.
_ Le successeur de Matt, il doit être puissant… quel est son nom déjà ? Se demanda Lunar.
_ Son nom est Kooru. Annonça une voix derrière Lunar, une voix agréable et familière.
Lunar se retourna. Hei se trouvait devant lui. Il portait un t-shirt bleu clair sans manche et à capuche qu’il retira de sur sa tête. Son pantalon était noir et court. Son visage était recouvert de divers bandages. Son œil gauche recouvert de son bandeau rouge de Shike qui passait ensuite dans ces cheveux. Un masque de bandelette couvrait le bas de son visage et un bandage passait devant son œil gauche. Il avait des cheveux noirs en bataille qu’il secoua et des grains de sable en tombèrent. Hei passa sa main derrière sa tête pour défaire le bandage puis enleva un par un les bandelettes de son masque qu’il lâcha par terre.
_ On y va Lunar ?
_ C’est partit.

-----


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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Avr - 22:13

3° PARTIE:

Kooru fixait tétanisé Kiminari qui sortait du trou. Des étincelles émanaient de ses pupilles. Le capitaine fit un pas en avant. Kooru tomba assis sous la pression.
_ Je vais t’abattre ! Annonça Kiminari d’un ton menaçant.
Il avança vers Kooru qui tremblait de tous les pores de sa peau. Soudain, prit de panique il cria en exécutant des signes de main :
_ Ne m’approche pas, monstre !
Kiminari ne put soudain plus marcher, ses pieds congelés sur le sol.
_ Libères moi ! Hurla t-il.
De la glace se créait autours des jambes de Kiminari qu’il dégagea de toute ses force en brisant la glace d’un geste brusque. Les blocs de glace se dirigèrent vers Kooru qui s’en prit une sur le front. Kooru tomba sur le dos et sentait couler le liquide chaud sur son froid visage. La fraîcheur de la neige n’était rien comparée à sa peau complètement congelée, tel de la glace. Kiminari n’était plus qu’à quelques mètres de Kooru. Le Takien exécuta des signes de main. Une ombre se créa autour de Kiminari qui continuait de grossir. Le capitaine regarda en l’air puis un gros et froid bloque de glace tomba violement sur Kiminari. La glace se fissura fortement lorsque soudain elle tomba en morceau, Kiminari bien enfoncé dans le sol se trouvait en dessous des débris. Il s’en sortit recouvert de neige puis rampa vers Kooru qui tenta de fuir apeuré en se traînant par terre, Kiminari non loin derrière. Kooru sentit quelque chose l’agrippa la cheville. Il regarda derrière lui et Kiminari tenait la jambe du Takien à une main en rigolant à moitié.
_ Quel erreur de ta pars que de m’avoir provoqué gamin !
Des étincelles émanant des mains de Kiminari se déplacèrent sur la jambe de Kooru. Celui-ci sentit une intense douleur où passaient les étincelles.
_ Ahhhrg, lâche moi ! Se plaignit Kooru.
Avec l’autre jambe, Kooru frappa violement le visage de Kiminari qui lâcha prise. Le coup pour Kiminari fut une surprise, c’était comme si on l’avait frappé avec un gros bâton bien dur, mais la colère envahit Kiminari lorsque celui-ci prit conscience de la douleur. Une goûte de sang éclaboussa dans les yeux de Kiminari et celui-ci eu le réflexe de s’essuyer. Cependant, lorsqu’il les rouvrit, Kooru se tenait debout en exécutant des signes de main. Des rafales de vent arrivèrent de tous les cotés sur Kiminari pour commencer à l’écraser. Le capitaine était immobilisé contre le vent qui commençait à se condenser. Kooru avança, ou tituba vers le capitaine pour ensuite lui déposer deux doigts, l’index et majeur droit, sur le front. Cependant, juste avant qu’ils n’atteignent le front du capitaine, celui-ci attrapa le bras de Kooru.
_ C’est impossible ! Tu ne devrait pas pouvoirs bouger ! S’étonna Kooru.
_ Je dégage plus d’énergie que ces vents réunis ! Il va falloir que tu te surpasses si tu penses m’immobiliser complètement imbécile ! Mais je ne te laisserais pas faire car si tu cherches à m’immobiliser, c’est que tu souhaites utiliser un Art qui me toucheras à coup sur !
Kooru força sur son bras pour que ces doigts touche le front de Kiminari, celui-ci serra sa poigne sur le poignet de Kooru.
_ Et maintenant je te casse le poignet !
Kiminari serra, de toute ses forces, aucune réaction, incassable. Aucun changement.
_ Héhéhé, tu ne peux pas ? Demanda Kooru.
_ NON !
_ Vraiment c’est toi l’imbécile. Ce n’est pas parce que tu mènes le combat depuis le début que tu as gagné d’avance !
_ Pourquoi je n’arrive pas à forcer ? DIS LE MOI !
_ Ce n’est pas que tu ne pas forcer, c’est que tu ne peux pas le briser. Depuis le début du combat, enfin depuis que tu as désintégré les montagnes enneigées, j’ai utilisé un Art qui m’est propre. Je transforme mes os en glace, une glace concentré avec mon Dekiru se qui le rend totalement indestructible. Lorsque je me suis pris le morceau de glace sur le front, j’aurais du en mourir mais la solidité de mes os m’ont permit de protéger ma tête. Bien sur, ma peau étant déchiqueté saigne. Kooru, c’est censé être mon nom qui signifie « gelé », en faite c’est celui que m’a donné mon maître : le marchand ambulant.
_ Tu es un protecteur de Meiun ? Impossible.
_ Bien sur que c’est possible, je suis le successeur de Matt.
_ Ne connais pas…
_ Bien sur que si ! Il y un an, en zone de guerre 36, tu as affronté les trois protecteurs de Meiun et tu as tué Matt, le plus fort des trois, les deux autres, Hei et Lunar ont du battre en retraite. Et pendant ce temps, tu t’es reposé non loin de la 36 et a crée des clones parcourant Meiun et recueillant des informations pour le jour où tu sera de nouveau guéris. Et il y a quelques semaines, tu es réapparu ! Tu as massacré le clan Atsusa et le seul survivant t’as supprimé ce bras gauche n’est-ce pas ?! Te souviens tu de la personne qui accompagnait Shizen Atsusa ?
_ Ne me dis que c’était…
_ C’était Lunar, un protecteur de Meiun !
_ Et pendant ce temps, mon maître est tombé sur moi et ma proposé le même marché qu’aux autres : « t’as puissance me serra tant utile ! Si tu acceptes de perdre la mémoire de tout ce que tu as vécu avant ce jour et devenir mon disciple, je décuplerais ta puissance à travers un entrainement dont tu es le seul à faire. Ensuite tu deviendras un protecteur de Meiun ! »
Soudain, Kiminari cessa de forcer et Kooru profita de cette baisse d’attention pour toucher le front du capitaine avec le bout de ces doigts.
_ Enflure. Lui dit-il.
Les étincelles émanant des pupilles de Kiminari disparurent comme toute l’électricité sur son corps. Les yeux de Kiminari se congelèrent ainsi qu’au fur et à mesure tout l’intérieur du corps de Kiminari. Ses veines, son sang, ses organes gelèrent.
_ Je t’ai eu.
Il enleva ses deux doigts du front de Kiminari mort. Les rafales de vent cessèrent et le corps de Kiminari tomba au sol. Soudain, la cicatrice dans la joue de Kooru le fit atrocement souffrir mais comparé à tout son corps, cette douleur n’était que chatouille. Tout son corps tremblait par le froid, c’était l’effet négatif de la technique employé pour congeler ses os, il a froid. Et cette technique prenait du temps pour cesser de fonctionner. Kooru détacha des lanière dans son dos puis enleva son plastron comme un t-shirt. Il possédait désormais un très épais t-shirt noir. Le plastron étant enlevé, la partie basse de son visage fut visible, sa bouche, le bout de son nez, sa cicatrice, son cou. Il se tourna pour regarder une dernière fois le corps de Kiminari étendu mort sur le ventre, sa peau sèche et froide, comme s’il était déshydraté. Pas de doute, il est mort. Kooru la tué, lui celui dont le marchand ambulant avait tant maltraité pour lui faire maîtriser une technique qui est celle qui à tué Kiminari.
_ Maître, le « raté » l’a tué. Le « raté » rempli sa mission. Le « raté » a fait exactement ce que vous m’aviez demandé ! Le « raté »…
Soudain, le cœur de Kooru se mit à battre à grande vitesse. Un bras sortit du sol devant Kooru pour lui attraper brusquement la gorge. La poigne de cette main se resserra fortement. Le cadavre de Kiminari derrière Kooru disparu dans un écran de fumé. Un clone, rien d’autre qu’un clone. Tous ces efforts… pour un simple clone.
_ « Le raté »… restera un raté. Annonça la voix de Kiminari.
Le capitaine se trouvait derrière Kooru.
_ Héhéhéhé ! Lors de ta première attaque, j’ai crée des clones qui se sont caché sous terre.
_ Mais… n’étais-ce pas ton vrai corps ?
_ Hahahahahahaha ! Si je suis encore en vie, qui veux tu que ceux que tu as « tué » soit ? Il n’y a que les meilleurs qui gagnent un point c’est tout. Tu as beau essayer, donner le meilleur de toi-même : tu ne me battras pas parce que tu ne fais pas partie des meilleurs.
_ On m’a toujours dis ça… Se dit Kooru les larmes au yeux. Et maintenant, je vais mourir ? Pas avant de l’avoir prouvé… que je NE SUIS PAS UN RATE !
Le bras appartenant à un clone de Kiminari émana des éclairs de son bras qui se dirigèrent vers la gorge de Kooru. Le Takien hurla son insupportable douleur. Les étincelles sortirent de la bouche de Kooru qui n’en pouvait plus. Ses yeux s’illuminèrent et ses paupières se refermèrent, son crie se stoppa et son corps vacilla pour ensuite, sans le soutient de la main de Kiminari, bascula en arrière inerte. Il ne bougeait plus, la bouche entr’ouverte, les yeux clos et la peau bleuâtre.
_ Idiot ! Déjà que de se dresser contre moi étais folie mais en plus croire m’avoir nuit, quel inconscient tu fais imbécile !
Soudain, Kooru toussa douloureusement puis essaya de reprendre sa respiration en expirant et inspirant bruyamment. Il respirait avec difficulté, à chaque venu d’air, son thorax gonflait fortement, plus que normalement.
_ Tu n’es pas décidé à mourir à ce que je vois. Laisse moi te donner un coup main ! Lança Kiminari, menaçant, en chargeant Kooru sans défense, des étincelles émanant de son bras.
_ Laisse le ! Ordonna une voix d’un ton sévère. Technique d’invocation !
Une épée dont la lame était très large, aux bordures de couleur rouge sur un fond noir, passa à toute vitesse tranchant la main électrique de Kiminari. Celui-ci s’évapora dans un écran de fumé. Un autre Kiminari sortit du sol dans lequel il s’était échappé au début du combat.
_ Vos visages me disent vaguement quelque chose.
_ Je suis Hei et ton ennemi… Après une année entière, j’ai tant patienté afin de te retrouver et t’affronter… dans le but de te tuer ! ESPECE DE GROS ENFOIRE !!!!!!!!! Matt va être vengé aujourd’hui, avant le début de la soirée !
Lunar se précipita vers Kooru.
_ Hei, il va très mal.
Hei resta silencieux.
_ Lunar, pars avec Kooru. Je veux affronter Kiminari tout seul.
_ Que dis tu ? Tu ne peux pas… tu mourras !
_ Alors que je meurs en emportant avec moi cette enflure, quoi qu’il arrive. Ma vie d’avant, je ne la connais pas, et ma vie d’aujourd’hui est insulté. Ce n’est pas que je veux mourir mais que cela arrive ou pas, si j’arrive à tuer Kiminari… maître pensera à moi comme à Matt. Mon seul désir dans la vie est cela, que je devienne aussi important que Matt à ses yeux. Je sais que tu me comprends.
_ C’est d’accord, mais je te couvres jusqu'à ce que l’on soit sur qu’il n’y est plus qu’un seul et unique Kiminari ici.
_ Bien.
Hei s’approcha de sa lourde arme, nommé le Striborg.
_ Je veux tuer Kiminari. Annonça Hei.


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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeJeu 8 Mai - 14:49

4°PARTIE: ( Je suis dsl que cette partie est tardé car j'ai eu du mal à décrire le combat mais je pense que maintenant c'est bon^^)

Le capitaine, Lunar et Hei restèrent silencieux. Un habituel vent glacial fit frémir Hei légèrement habillé. Soudain, Kooru rompu le pesant silence en toussant douloureusement. Lunar se précipita au chevet du protecteur de la rivière en train de s’étouffer. Hei ne s’en soucia aucunement et continuait de fixait Kiminari d’un air menaçant. Lunar déposa la main sur le front puis prit un léger air choqué. Il colla ensuite son oreille à la poitrine de Kooru qui toussa une nouvelle fois, du sang venant du fond de sa gorge remonta jusque dans sa bouche. Lunar paniqua.
_ Merde Hei, il est en train de mourir ! Annonça t-il.
Hei tourna la tête derrière lui en direction de Lunar.
_ Mourir ? Insista Hei.
Lunar hocha la tête. Kiminari ricana se qui fit réagir Hei.
_ Vous n’êtes que des minables. Annonça le capitaine.
Il s’élança vers Lunar et bouscula Hei au passage. Lunar sortit ses deux Katanas de ses fourreaux et bloqua l’attaque de Kiminari en enfonçant le bout des lames dans la paume de main de Kiminari. Il la retira juste à temps mais Hei surgit par derrière son Striborg à deux main. Il avait sauté en l’air puis se dirigeait rapidement sur le capitaine. Kiminari esquiva en se projetant en arrière. Le Striborg de Hei frappa le sol violement. Le protecteur du désert se trouvait à présent à genoux devant Lunar qui s’appuya sur le dos de son compagnon pour ensuite foncer sur le capitaine. Celui-ci se baissa pour esquiver les Katanas. Lunar retomba accroupie.
_ Il a tout esquivé…, marmonna Lunar.
Hei se releva, son Striborg à la main. Il la planta dans le sol puis fit des gestes de bras. Il agrippa le manche de son arme et se concentra. Une aura jaune émana de ses mains. Kiminari sauta vers Hei, son bras parsemait d’étincelles.
_ Ohé ! Lunar occupe le !!!
Lunar apparut entre Hei et Kiminari qui toucha le torse du protecteur de la forêt avec la paume de sa main électrique.
_ Aucun effet. Annonça Lunar souriant.
Les deux Katanas de Lunar transpercèrent Kiminari qui disparu dans un écran de fumé. Le silence s’installa. En écoutant bien, un bruit fluide se déplaçait dans le sol jusqu'à Hei.
_T’as pas encore fini ? Demanda soudain Lunar.
_ Non, tais toi. Répondit sèchement son ami.
Soudain, des goûtes de sueur se formèrent sur le visage de Hei, son corps commençait à trembler, sa respiration devint bruyante. Après quelques minutes, Hei se maintenait au manche son arme.
_ Qu’est-ce qui ne va pas ? Demanda Lunar. Tu es bien en train d’absorber son Dekiru n’est-ce pas ?
_ Oui, répondit-il d’un ton faible, c’est justement ça qui ne va pas.
_ Explique toi, je dois intervenir ?
_ Le problème est qu’il y a trop de Dekiru à absorber !
Kiminari sortit soudain du sol, respirant avec difficulté.
_ J’ai fini Lunar. Annonça Hei cessant soudain de trembler.
Il sourit à Kiminari.
_ Qu’as-tu fais ? J’ai perdu le contrôle de mes clones subitement et mes forces ont commencé à m’abandonner !
_ C’est un Art qui aspire le Dekiru dans une zone délimitée. C’est incroyable, je crois t’avoir vidé de moins de la moitié de ta réserve de Dekiru et c’est la première fois que je dégage autant d’énergie. Je ressens le double de ma puissance habituelle !
Kiminari resta silencieux puis fini par reprendre son souffle.
_ Héhéhéhé, il n’y a plus qu’un seul Kiminari et c’est toi. Fais tes prières, mercenaire ! Une fois que je t’aurais tué, mon maître reconnaîtra une fois de plus ma valeur !
Hei plia ses bras.
_ Art… séparation de molécule. Annonça Hei.
Kiminari écarquilla légèrement les yeux.
_ Je me rappelle de toi, ça y est.
Du vent commença à tournoyer autour de Hei puis les jambes de celui-ci commencèrent à se désintégrer, se décomposer en de minuscules morceaux. Ces infimes parties de jambes stagnaient dans les airs à coté de Hei qui lui-même flottait. Il sourit lorsque ces jambes furent totalement dissoutes et que Kiminari sembla étonné.
_ Pendant toute une année j’ai essayé de compléter cet Art : séparation de molécule et j’ai réussi. J’ai ainsi crée la Fusion de molécule.
_ Une Fusion de molécule ? Que dis tu ?
_ En se moment même, ça ne se voit pas car tu sais bien à quel point une molécule est petite mais en réalité, des molécules de mon corps me quitte pour se regrouper devant moi, juste devant mon nez et des molécules d’air les remplacent. Cela me permet donc de flotter en l’air. Grâce à mon Dekiru, j’arrive à multiplier la force et puissance de ces molécules qui m’aident à rester en l’air.
_ Je dois admettre que je trouve cela impressionnant. Dit Kiminari.
_ Ohé, j’te rassure tout de suite là. C’est uniquement avec la source de pouvoir que je t’aie prise que j’arrive à un tel niveau. Pour mon entrainement, mon maître me donner de son Dekiru pour que je puisse maîtriser cet Art incroyable. A présent je vais me répéter une dernière fois… je vais te tuer.
Lunar passa le bras de Kooru autour de son épaule puis souleva le corps du congelé.
_ Bonne chance Hei. Dit Lunar avant de partir en courant au travers la très légère brume.
Kiminari esquissa un sourire malsain. Des étincelles émanèrent de son corps. Hei s’envolait de plus en plus haut. Soudain, en moins de cinq seconde, une jambe se créa à coté de Kiminari puis elle se dirigea vers son visage. Elle percuta violement la joue du capitaine qui sentit péniblement une goûte de sang lui chatouiller les narines. Les molécules de la deuxième jambe de Hei se réunirent devant la tête de Kiminari très rapidement pour ensuite le frapper au menton. Hei, les traits de visage menaçant, chargea vers le capitaine, légèrement sonné. Il le frappa de son poing droit puis lui serra le gorge avec son autre bras. Il était tellement en colère, la haine l’avait submergé en un rien de temps, il n’arrivait presque plus à respirer. Kiminari sentait ses forces peu à peu l’abandonner.
_ Tu absorbes de nouveau mon Dekiru ? Demanda Kiminari qui en plus suffoquer un peu à l’étreinte de Hei au niveau de la gorge.
_ C’est exact. Répondit Hei qui lâcha Kiminari et se projeter en arrière d’une impulsion de Dekiru, de son énergie, au niveau du bassin.
Soudain, ses jambes réapparurent sur son corps. Hei retomba sur la neige puis déracina son Striborg à coté de lui. Son arme était plus légère car la moitié de la lame du Striborg avait disparu. A ce moment là, Kiminari sentit comme des fourmis lui pénétrer dans le bras, des trous se formaient dans son épaule gauche. Une coupure se creusait dans sa joue, en plus d’une gênante douleur. Hei souriait, commença à ricaner puis éclata de rire.
_ Que m’arrive t-il… ? Demanda le capitaine qui se tue lorsque les douleurs se firent sentir à l’intérieur de son torse.
Hei riait sans lâcher Kiminari, souffrant et se tortillant, des yeux.
_ Ce qu’il t’arrive ? Hahahahaha ! Je ne vois pas de quoi tu parles ! Hahahahaha !
Du sang remonta de la gorge de Kiminari. Lentement, la seconde partie de la lame du Striborg se désintégra. Soudain, de très nombreux grains, sûrement invisible à l’œil nu s’ils ne seraient pas nombreux, sortirent de la bouche ensanglantée de Kiminari, même certain transperçant la joue ou le menton de ce dernier. Tous ces petits grains dont on ne pouvait discerner la couleur, se réunirent en si grand nombre qu’une forme se créa devant le ventre le Kiminari. Celle du Striborg.
_ Tout cela… ne serais-ce pas…, essaya d’articuler Kiminari.
_ J’ai gagné Kiminari, cela exactement ce que tu penses. C’est mon Striborg que j’ai désintégré en des milliards et milliards de molécules ! Elles ont parcouru pendant ces 5 minutes ton organisme et trancher certaines veines spéciales.
_ Pas ça !
_ J’ai tranché tes principales veines transporteuses de Dekiru. Tu ne peux plus utiliser de technique désormais car tu ne peux plus produire de Dekiru. Hahahahaha ! Je t’ai vaincu Kiminari.
_ Pas encore ! Protesta le capitaine.
_ Alors prépares toi.
Le Striborg redevint la lourde et puissante arme qu’elle était, flottant en l’air. Hei brandissait son bras droit devant lui, le poignet et les doigts tombant. Lorsqu’il les redressa brusquement, le Striborg réagis puis transperça Kiminari.
_ Technique des Mini Lames. Annonça Hei. Et pour bien t’achever espèce de belle enfoiré : Technique de la désintégration !!!
Hei referma le poing puis un énorme bruit sec retentit lorsqu’une onde de choc émana de la main serré de Hei. Kiminari ressentit une très forte nausée, ses yeux furent comme s’ils sortirent de leurs orbites, sa gorge se dessécha, sa tête lui faisait mal, et l’effet des organes interne qui cessaient de fonctionner fut insupportable. En moins d’une seconde, Kiminari avait disparu hurlant. Tel des grains de sable soufflé par le vent, les morceaux de Kiminari flottaient dans l’air. Hei tomba à genoux.
_ Waouh, même avec toute la puissance que je lui ai empreinte, la fatigue m’empêche presque de bouger ! Sans cette puissance volée, j’aurais perdu conscience.
Hei toussa. Il se releva avec une légère difficulté puis marcha 10minutes jusqu'à sortir presque complètement des plaines enneigées puis s’écroula de fatigue mais au moins, la température était convenable. Soudain, Hei se rendit compte que tout n’était pas encore rentré dans l’ordre. Il roula sur lui-même et se retrouva sur le dos. Les nuages étaient toujours aussi noirs et l’ambiance tout aussi angoissant. Hei fut tétanisé, son souffle court. Il se mit à hurler :
_ MEEEEEEEERDE ! SOIT MAUDIT, KIMINARI !!! MAITRE ! MAITRE !!! JE SAIS QUE VOUS POUVEZ M’ENTENDRE PEU IMPORTE OU VOUS VOUS TROUVEZ, MAIS SAUVEZ LUNAR ET KOORU !!!
Hei venez d’user ses dernières forces dans cette appelle à l’aide.
« Je sais qu’il a reçu mon message, peu importe dans quel endroit de Meiun il se trouve, sa technique téléportation lui permet de se déplacer où il veut, il va les sauver j’en suis sur » Pensa Hei.
Il toussa douloureusement en se recourbant légèrement. Il se releva puis essaya de continuer mais s’écroula après trois pas. Il resta allongé sur le ventre, tremblant. D’une voix faible il dit :
_ Maître, vous entendez sûrement mes paroles, Kiminari est vivant. Sauvez Lunar et… Kooru.


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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Mai - 10:57

5° PARTIE:


Lunar, Kooru sur le dos, longeait la rivière. Soudain, Kooru toussa plusieurs fois douloureusement puis commença à s’étouffer. Lunar se stoppa et allongea le protecteur de la rivière sur le dos, dans l’étendu d’herbe. Lunar resta à son chevet en lui récitant sans cesse :
_ Tiens bon l’ami, Hei va vite revenir. Avec une telle source de Dekiru, il ne peut pas perdre. Tiens bon…
Lunar fut interrompu par Kooru.
_ Lu… Lunar… j’ai… failli à… ma tache. J’étais… chargé… de… d’arrêter… de tuer… Kimi… kimi… kimi…
_ Kiminari.
_ Oui… mais… ma mission… ma plus… impor…tante… tâche… l’avenir… de T… Taki…était… entre mes mains.
_ Tu ne devrais pas parler.
_ Att… attends. Taki… est en danger… à cause de moi. Les… montagnes… sont… ont…
La bouche de Kooru était remplie de sang, de son sang, qui fut projeté de son menton jusqu'à son plastron lors d’un toussotement.
_ Elles… ont… disparu… détruites… par lui.
Il était à présent devenu pâle sous ces profondes blessures.
_ Mais en quoi Taki est-il en danger si les montagnes enneigées sont détruites ? Se demanda Lunar.
_ La source… de la… rivière… de… Meiun… est… détruite.
_ Que veux tu dire ?
_ Je… n’ai… pas… étais… à… la… … … hauteur.
Lunar commença à se poser des questions à voix haute. Kooru, allonger sur le dos, percevais de moins en moins bien la voix de Lunar, comme s’il baissait la voix jusqu'à ne plus l’entendre. Kooru se trouvait dans un lourd silence, aucun bruit de rivière, pas de paroles pour réconforter le mourrant, pas de sifflements d’oiseaux. Au travers cette surdité, un bruit lourd et sec, tel un coup de tambour retentit. Puis un deuxième après une dizaine de seconde idem à l’autre. Le silence entre ces coups réguliers était de plus en plus long. La vue de Kooru devint floue, le fond bleu clair où flottaient paisiblement les nuages s’assombrit rapidement. Le regard de Kooru se déplaça sur Lunar. Il essaya de bouger sa main droite mais impossible. Puis il essaya de parler, mais la parole ne vint pas. Lunar se pencha soudainement sur Kooru d’air air paniqué. Soudain, les sons de la nature revinrent à Kooru, les coups de tambours cessèrent puis la voix de Lunar parsema la tête de Kooru :
_ NE MEURS PAS, KOORU !!!
Les paupières de Kooru se refermèrent lentement, cachant ses pupilles blanches. Une surprenante douleur au niveau de sa poitrine surgis, comme-ci une chose en lui, qui était continuellement en mouvement régulier, s’était contractée… à jamais. Sa tête bascula sur le côté puis le sang dégoulina en trombe de la bouche du protecteur de la rivière jusqu'à s’étendre sur l’herbe verte et d’au travers sa cicatrice. Le cœur de Lunar haleta lorsqu’il contemplait la mort de Kooru, impuissant.
_ NOOOOOOOOOOON ! Hurla t-il de chagrin en ne pouvant empêcher les larmes perchés dans ses paupières de tomber sur ses joues. Tu n’es qu’un connard, Kiminari.
Soudain, le chagrin de Lunar fut perturbé par effet qu’il connaissait que trop bien, une sensation brutale le parsemant soudainement, presque à en vomir. L’instant d’après, la rivière à la gauche de Lunar venait de disparaître pour laisser place à une étendue de plaine. Il respira un peu plus rapidement que d’habitude. A sa gauche se trouvait des montagnes. Kooru était allongé, mort, à coté de Lunar qui venait de comprendre se qu’il s’était passé lorsqu’il aperçu une personne habillé d’une robe verte à capuchon. Le marchand ambulant venait d’utiliser sa technique de téléportation sur Kooru et Lunar.
_ Maître…
_ Vous êtes hors de danger, nous sommes au Nord de Torikae. Annonça le marchand ambulant.
_ Pourquoi êtes vous intervenu ? Etions nous en danger ? Demanda Lunar.
_ C’est la dernière volonté de Hei.
_ Vous voulez dire qu’il est mort ?!
_ Il a voulu que je vous sauve, toi et Kooru mais visiblement l’un n’a pas su se montrer digne alors j’ai attendu que sa vie s’achève.
_ Que dites vous ? Vous avez laissé mourir Kooru ?!
_ À cause de lui, les montagnes enneigées ont été détruites et cela va sûrement entraîner la perte de Taki !
_ Mais comment ?
_ Car si il n’y a plus de montagnes, la source de la rivière de Meiun cessera de couler. Il n’y aura plus de rivière et la cascade de Taki disparaîtra avec toute l’eau qui maintient tout les bâtiments et ponts de ce village. Ce village sera vulnérable à n’importe quel attaque. Taki tire sa puissance de l’eau, l’élément principal du village, et toute cette eau n’est pas la que pour décorer, elle sert aussi de cachette ainsi que de contre-attaque en cas d’assaut ennemi ! Je te croyais le plus intelligent de mes disciples mais même Kooru avait compris.
_ Sachant qu’il est de Taki c’était pas dur pour lui.
Le marchand ambulant se trouva juste devant Lunar en une fraction de seconde puis sa main gauche serra fortement la gorge de Lunar.
_ Qu’est ce que c’est ce ton, Lunar ? COMMENT OSES TU ME REPONDRE COMME CELA !!!
Le marchand ambulant projeta Lunar du pied. Le protecteur de la forêt alla violement s’écraser sur le dos. Lunar se redressa indifférent puis se mit à genoux.
_ Pardonnez moi, maître.
_ Ne te fou pas de moi, je sais que tu n’as rien sentit mais la prochaine fois je n’ignorerais pas ce détail ! Même si tu es le dernier de mes disciples un autre manque de respect sera sévèrement puni, TU AS COMPRIS PETITE MERDE ?
_ O… oui, maître.
Le marchand ambulant se retourna puis commença à se diriger vers les montagnes.
_ Maître. Interrompit Lunar.
Le marchand ambulant cessa sa démarche.
_ Hei a-t-il été tué par Kiminari ?
_ Cela ne saurait tarder. Répondit le maître.
_ Il est toujours vivant ?
_ Kiminari se dirigeait vers vous, alors je vous ai amené ici. Seulement, c’était soit vous, soit lui et il a décidé de ce sacrifier. Kiminari doit l’avoir trouvé maintenant… et l’avoir tué.
Lunar n’en revint pas. Son ami de toujours, Hei, était mort à son tour, abattu par Kiminari. Kiminari, c’est lui qui est la cause de toutes les personnes mortes dans le but de faire régner la justice et d’éradiquer le mal. Le protecteur de la forêt se remplie de rancœur, la haine parcourue son corps entier en une fraction de seconde, une colère si forte que ces larmes s’évaporèrent, des regrets et souvenirs si profond que ses traits de visage, d’habitude si calme, si serein, si sincère devinrent si rancunier, si surpris, si méchant, si avide. Lunar se releva brusquement en dégageant une aura bleue si puissante de son corps que la terre commença à en trembler.
_ Matt est mort de la main de Kiminari. J’adorais beaucoup cette personne, nous étions ami, frère d’arme. Kooru est mort de la main de Kiminari. C’était la première fois que je rencontrais cette personne qui à sacrifier sa vie en ayant combattu du mieux qu’il pouvait en essayant de faire le bien. Et enfin Hei est mort de la main de Kiminari. Mon meilleur ami… de toujours disait-on car vous, mon maître, nous avez recruté le même jour et nous avez fait perdre la mémoire de notre ancienne vie le même jour. Nous étions inséparable, jusqu'à ce que l’on devienne des protecteurs et qu’il s’occupe du désert et moi de la forêt. Je ne me rappelle donc pas de mon ancienne vie, car tel était le pacte que j’avais conclu avec vous, tout comme Matt, Kooru et Hei. Nous devions perdre la mémoire de tout ce qui c’est passé avant de tomber sur vous et en échange, nous serions vos disciples et nous deviendrons les protecteurs de Meiun, combattant les menaces souillant cette île. Hei et moi avions eu de la chance de vous rencontrer, car nos vies d’avant étaient, selon vous, un enfer… un enfer de sang et de chagrin. Mais maintenant, qu’elle est notre vie ? Ce n’est rien d’autre que ceux que nous vivions, je suppose, avant de vous rencontrez. Hei et moi… on se complétait et aujourd’hui encore, alors que lui est mort et attend en enfer alors que moi qui suis en vie et m’enfonce dans le chagrin… nous nous complétons toujours ou alors, complétons nous votre théorie ?
_ Je trouve très beau ce que tu dis, Lunar et sache que ton chagrin se partage. Tu es mon dernier disciple en vie.
Le marchand ambulant se retourna puis avança vers Lunar avant de lui déposer une main sur l’épaule.
_ Tu ne dois pas mourir Lunar. Je ne veux pas que tu meures, comme je ne voulais pas la mort des autres. Mais si tu veux me suivre et que tu venges la mort de tes amis, il faut que tu comprennes que des sacrifices sont nécessaire pour abattre le mal un fois pour toute, car personne ne meurt avant d’avoir accomplit quelque chose d’important. Le rôle de Kooru était de sauver Taki, mais il a échoué. Il a cependant résisté contre Kiminari assez longtemps pour que vous arriviez, Hei et toi. Et Hei à réussi, peut-être est-il mort sans le savoir, à réduire le nombre de Kiminari à un. Il n’y a plus qu’un seul Kiminari qui se promène dans Meiun.
Lunar au bord des larmes demanda pourquoi.
_ Lorsque l’on utilise des clones, le Dekiru de l’utilisateur est divisé en nombre de clones que l’on produit. Kiminari, voyant que sa puissance était désormais inférieure à Hei, a donc fait disparaître ses clones pour gagner en puissance.
_ Comment savais-vous cela ?
_ J’ai combattus son dernier clone pendant que vous aussi vous l’affrontiez dans les montagnes enneigées. J’ai entendu la voix de Hei, alors j’ai utilisé mon Art le plus dévastateur qui était ma seule chance d’arriver à temps pour te sauver. Cependant, je n’ai plus assez de Dekiru pour utiliser une deuxième fois la téléportation, alors je n’ai pas pu sauver Hei. Je lui ai dit que je vous étiez sauvez mais que j’étais arrivé trop tard pour Kooru, enfin je lui ai annoncé que Kiminari pleine puissance se dirigeait vers lui. Il s’est préparé à mourir dignement.
Le marchand ambulant et Lunar restèrent silencieux.
_ Lunar, t’ais-je déjà parlé de ma technique secrète… de résurrection.
_ Une technique de résurrection ?! Vous voulez dire que vous pouvez « ressusciter » Hei et Kooru ?
_ C’est tout a fait exact, cependant il y a un prix à payer… une vie humaine. Je dois sacrifier une âme pour en faire revenir une autre. C’est comme ça. Mais pour cela, je dois agir seul. Je vous ressusciterais Kooru, Hei et toi lorsque j’aurais besoin à nouveau de vous.
_ Maître, que voulez vous dire par Kooru, Hei et… moi…
Une lame d’épée traversa la robe verte du marchand ambulant pour ensuite transpercer Lunar au niveau du thorax.
_ Toi aussi, tu dois mourir Lunar, pour l’instant.
Lunar ne ressentant pas la douleur, regardait effaré la lame planté profondément dans son ventre et ressortait dans son dos, du sang tout le long de la lame.
_ Même si tu ne ressens pas la douleur Lunar… se faire transpercer le ventre par la lame d’une épée RESTE se faire transpercer le ventre par la lame d’une épée. Je sais que tu n’y as jamais vraiment pensé mais je vais te dire un secret Lunar…
Le marchand ambulant approcha sa tête de l’oreille gauche de Lunar.
_ Tu peux mourir, toi aussi.
Le marchand ambulant retira la lame du corps de son disciple qui s’écroula sur le dos sans comprendre comment. C’était nouveau pour lui, de perdre le contrôle de son corps mais soudain, il succomba de sa blessure sans sentir les goûtes de sang dégouliner de son menton. Son maître attrapa la lame puis la brisa avant de la rentrer dans sa robe.
_ C’est Hei qui a fabriqué toutes ces armes. Avec sa technique de fusion de molécule, il pouvait former de nouvelle matière indestructible. Cette lame, ainsi que ceux de tes deux Katanas sont le résultat d’une fusion très puissante de divers métaux et d’une grande dose de Dekiru. Cependant, maintenant qu’il est mort, elles ne servent a rien. Ces lames sont justes des lames normales, fragiles et remplaçables. Sans tes Katanas, ta puissance et le nombre de tes techniques sont divisées par deux et donc tu risqueras de me gêner Lunar. Je suis sincèrement désolé, désormais j’agirais seul.


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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeJeu 19 Juin - 21:15

[b][Chapitre 12 : Querelles familiales. /b]


Il faisait nuit noire, Kurai marchait très péniblement dans les plaines, son ami Youe sur le dos. Malgré la température convenable qui régnait, un vent glacial faisait frissonner Kurai qui avait arraché les manches de sa veste lors de son combat contre Ekitai. Il était plus qu’extenué de marcher. Cependant, le temps passait assez vite pour lui, sachant que tout le long de son chemin, il avait les pensées tournées vers ses origines. Etait-ce comme l’avait annoncé Kyofugan ? Etait-il vraiment son fils ? Etait-il vraiment un Kajien ? Avait-il été abandonné dans le désert ? Avait-il été recueillit par le clan Dobei… Soudain, Kurai se rendit compte que tout cela rejoignait la logique. Lorsqu’il était bien plus jeune, les membres du clan Dobei le rejetait, ils ne l’acceptaient pas. Kurai ne savait pas pourquoi, il pensait que ses yeux leur faisaient peur. Les parents de Kurai étaient les seuls à le défendre d’injure, à l’accepter comme il était. Mais Kurai, loin d’être si naïf, se doutait fortement que quelque chose chez lui était différente des autres. Physiquement, il ne ressemblait en aucun cas à aucune personne du clan. Il avait des ambitions qui dépassait toutes pensées des Dobei. Et enfin, son incroyable talent de guerrier, de shinobi. Le clan Dobei n’est pas un clan de combattant loin de ça. Les meilleurs sont des professeurs dans l’académie du village. Leur technique transmise de génération en génération parvint à Kurai qui les maîtrisa sans aucun problème. Il était talentueux dans l’Art des shinobis, tout comme les Kajiens. Sont niveau de corps à corps surpassait de loin les autres élèves de sa classe à l’académie, ses notes parfaites. Ses illusions peu incroyables pour un Takien mais pas pour un Shike. « Il était un génie comme en voyait que tout les cent ans », disait les professeurs. Cependant, malgré qu’il soit considéré comme un model, on le détestait. Tout le village le haïssait, mais Kurai ne comprenez pas. Il avait l’air d’être le seul à ne pas savoir quelque chose de très important. Au fur et à mesure des années, son pouvoir augmentait, il surclassait à un âge peu important les Chuukyuus. Alors la haine des Shikens s’accrut et la peur s’ajouta à leur pensée craintive. A 10 ans, Kurai était surnommé… le monstre. Toutes ces insultes portaient lourds sur le moral de Kurai et il finit par devenir agressif. A 12 ans, dans une rue de Shike très mal fréquenté, Kurai était chargé de réparer les piliers d’un magasin. Cependant, dans le chemin du retour, il tomba sur des Chuukyuus en train de frapper un enfant à terre. Kurai est intervenu. L’enfant avait le même âge que Kurai et il le reconnu car c’était un de ses camarades de classe : Youe. D’après lui, les Chuukyuus tabassaient Youe car lui aussi avait le surnom de monstre, il était différent. Pas physiquement, ni moralement, mais il était né avec un étrange Dekiru de puissance et couleur différente. Tout deux devinrent très bon ami, ils passèrent l’examen pour devenir Chuukyuu ensemble. C’est la qu’ils firent la connaissance de Buki, une fille voulant elle-même passer cet examen pour monter en grade. Ensemble, ils furent les seuls à réussir, alors ils décidèrent de former une équipe. Cette équipe fut nommé : Les Soldats du Désert. Kurai, Youe et Buki, depuis ce jour, accomplirent la grande majorité de leur mission ensemble. Tant ambitieux, un an plus tard après être passé Chuukyuu, ils s’inscrirent à l’examen pour être Juukyuu. Cependant, ils se rendirent vite compte que leur niveau ne suffisait pas. Seul Buki réussi cet examen et son nombre de mission décuplèrent. Deux ans plus tard, Youe et Kurai, après s’être tellement entraîné, retentèrent l’examen. Encore un échec, mais de peu. Déprimé, tous deux allèrent à l’arène pour se remonter le moral et, sans s’en rendre compte, accumulaient les victoires. Ils prirent chaque combat de plus en plus au sérieux jusqu'à battre le record de combattre le plus longtemps en équipe. En faisant cela, le grade de Juukyuu leur fut attribué, et l’équipe des Soldats du Désert fut de nouveau réunis, mais malheureusement pas pour longtemps, Buki fut promis au rang des Forces Spécial. Faire partit des Forces Spécial était encore plus honorifique que devenir Kage. C’était en quelque sorte des gardes du corps, leur rôle était surtout de protéger des personnes, garnisons, ou patrouiller autour du village. Youe et Kurai furent de nouveau que deux dans l’équipe. Kurai, qui plus jeune détestait être meilleur sous peine d’être traité de monstre, voulait désormais devenir plus fort que tout le monde car après avoir battu le record à l’arène, le surnom de « monstre » s’évapora pour laisser place à « Kurai, l’œil sombre de Shike ». Cependant, même si tout le monde commençait à l’apprécier fortement, le clan Dobei ne faisait que le détesté d’avantage. Jamais un seul Dobei n’avait été si talentueux. Alors, il y a quelque jour, le clan Dobei s’arrangèrent, en faisait circuler une rumeur, que Kurai partira en guerre. A ce moment, Kurai su que le clan voulu se débarrassé de lui en l’entraînant dans une bataille en 21.
« Pourquoi ? Pourquoi est-ce que l’on me rejette et on m’abandonne ? » Se demanda Kurai.
Soudain, Kurai trébucha sur une forme cachée par l’obscurité avant de basculer en avant. Prit d’une pénible colère, il frappa sur la forme. Celle-ci était assez mole et flasque. Il resta assis pendant plusieurs minutes en regardant le corps de Youe inconscient. Il s’allongea sur le dos en croisant ses bras derrière sa tête. Dans le plus grand des clames, il scrutait les nuages sombres qui défilaient. Soudain, la lune instaura un minimum de luminosité. Kurai se redressa mais il se sentait si bien ici, allongé par terre, que finalement il décida de s’installer dans cet endroit des plaines pour la nuit.
Un étrange odeur se répandit jusqu’aux narines du Shike alors qu’il venait d’allumer un feu avec des brindilles et deux cailloux. Une odeur très désagréable. Il avait déjà sentit ça, il n’y a pas si longtemps pensait-il. Mais il s’y habitua rapidement. Youe, évanouit, avait était déposé assis en face de Kurai. Son état l’inquiétait. Depuis son combat contre Shigan, depuis que celui-ci est utilisé son Art des pupilles, Youe était inconscient. Kurai repensa à l’annonce de Kyofugan disant qu’il était son fils. Un son sec fit sursauter Kurai qui tourna brusquement la tête vers la droite. Celui-ci écarquilla les yeux. Un cadavre venait de sortir de l’obscurité. Kurai se précipita au chevet du corps avant de se rendre compte qu’il était mort. De nombreuses tâches de sang étaient étalées sur ses vêtements bleus. Ses bras étaient broyés.
_ Depuis est-ce que c’est là, ça ? Se demanda Kurai. Si… c’est sur ça que j’ai trébuché, et c’est ça qui sent si mauvais… l’odeur du mort.
Kurai se releva, il se rendit compte que ça faisait environ deux kilomètres qu’il avait remarqué cette odeur.
_ Ca me rappelle la 21. Se dit-il. Où je suis la ?
Deux heures plus tard, Kurai dormait à moitié contre un rocher. Soudain, il sentit une présence se diriger rapidement vers lui. Il réagit puis se leva rapidement mais malheureusement, une personne venait de l’interpeller. Il portait une cape sombre si large qu’elle lui couvrait aussi le devant de son corps et qui lui tombait jusqu’aux chevilles. Son visage était caché par l’obscurité, on pouvait juste voir de longues mèches de cheveux argentés encadrer son visage.
_ Halte là. Dit-il calmement. Tu es mon ennemi.
Kurai reconnu à la vois qu’il avait affaire à un homme. Kurai sursauta légèrement mais à cause de la noirceur de la nuit, l’homme ne le remarqua pas.
_ Tu es bien calme. Annonça t-il.
_ Pourquoi veux tu qu’on se batte ? Demanda soudain Kurai.
_ Mais parce que tu es en zone de guerre !
Kurai écarquilla les yeux.
_ Qu’est-ce que tu me chantes ? Un zone de guerre… ici ?
_ Tu me parais long à la détente mais oui, c’est exact.
_ Ne me fais pas marché, il existe trois zones de guerre sur Meiun. La 21, au Nord de Torikae, la 36 au Sud de Ukabu et la 87 au Sud Est de Torikae ! Et il se trouve que nous sommes à l’Ouest de Torikae, soit à l’Est des ruines, revois tes points cardinaux mon pauvre !
_ Hun hun, tu n’y es pas. Cela est une 4° zone de guerre.
_ Je ne te crois pas. C’est impossible !
_ Alors pourquoi y a-t-il tant de cadavre autour de toi ? Demanda l’homme en ricanant.
Kurai eu peur de regarder à ses pieds.
_ C’est bourré de mort de Taki !
Kurai baissa le regard, puis retira son pied de quelque chose de dur. Il se baissa puis saisit la forme étoilé et moite sur laquelle il marchait. Il poussa un cri de peur en le lâchant. Sa main était couverte de sang pourri.
« Une main humaine ! »Pensa t-il.
_ Je te le répète, tu es dans la zone d guerre 39.
_ Même si ce serait le cas, pourquoi délimiter une nouvelle zone de guerre ?! Demanda en haussant la voix Kurai. Trois n’était pas assez ? Il n’y avait pas assez de violence, pas assez de souffrance, pas assez de mort…
_ Tu ne connais rien à la nature d’un shinobi. Coupa froidement l’homme. Nous avons été crée dans le but de détruire. Un shinobi ne peut connaître la paix, c’est comme ça. Une fois avoir goûter au combat, ça devient comme une drogue, et on ne peux plus s’en passer. C’est dans la nature du shinobi de se battre et pas d’instaurer un havre de paix. Se battre avec acharnement, être blessé ou mourir durant un affrontement n’a rien de plus normal !
_ Tsss, faire la moral sur le but, la nature de notre race, c’est bien du Kajien ça, non ?
_ Et toi, éviter le combat et avoir une peur bleue de mourir, tu es un Takien.
_ Détrompe toi, je dis juste que cela fait deux zones de guerre délimitées par Kaji, tendis que les deux autres villages ont peux fière allure après ça, eux qui n’en ont délimité qu’une…
_ Je ne sais pas de quelle village tu es, mais tes discours reprennent ceux d’un Kajien.
_ Arrête de m’interrompre, ça m’énerve.
_ Hum ! Et maintenant tu te comportes comme un Shiken ! Mais qui es tu ?
_ Je suis…
A la grande surprise de Kurai, il ne put répondre. Il s’apprêtait à annoncer son nom ainsi que son village d’origine, mais au finale il ne savait pas. Le nom que lui avaient confié ses « parents » du clan Dobei n’était peut-être pas le même que ce voulait Kyofugan, et son village d’origine, au fond de lui, c’était un Kajien, mais ses idées soutenait Shike, cependant le point de vu d’Ekitai ne le laissait pas indifférent.
« Qui suis-je réellement ? D’où je viens finalement ? » Se demanda t-il. « Pourquoi je suis venu au monde, quelles idées dois-je soutenir ? Celles de mon village, celles de mes origines ou celles de mes proches ? Dans quelle but je vie ? »
Kurai resta silencieux, complètement égaré dans ses profondes pensées.
_ Hun hun hun, ricana Kurai, vraiment désolé.
_ Quoi dont ? Demanda l’homme qui parut étonné.
_ Je ne peux pas te répondre. Je ne connais pas les réponses. Tout ce que peux te dire, c’est que mon instinct me guide à travers le doute mais ne mène nulle part.
_ Tu veux dire que tu ne sais pas qui tu es ?
_ C’est à peu près cela, oui. On m’a toujours traité de monstre pour une raison que j’ignorais, mais à présent, alors que je viens de comprendre leur réaction envers moi, je m’interroge sur ma vraie nature, sur le but que je me dois de suivre. Et cette question… cette question… n’ayant toujours pas trouvé de réponse… cette question me pousse dans un vide… un vide dont l’atmosphère du doute m’entraîne à découvrir de nouveaux chemins cachée… ces chemins je dois les trouvé, ainsi accomplit, je saurais qui je suis et pourquoi je vit !


Dernière édition par KuraiDobei le Dim 27 Juil - 22:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeMar 24 Juin - 19:47

_ Ah…
Ils restèrent silencieux, un pénible silence. Il faisait chaud tout à coup, Kurai transpirait. Ses yeux commençaient à piquer. Ses vêtements devenaient secs.
_ Bien, on va se battre oui ou non ? Demanda l’homme.
_ C’est comme tu veux, approche.
_ Ne soit pas si confiant, tu ne sais pas ce qui t’attend.
La température avait beaucoup augmenté.
_ Alors, tu engendres le combat mais tu n’attaques pas ? Demanda Kurai lassé de l’attente.
_ Détrompe toi, j’ai déjà lancé ma première attaque.
Kurai avança rapidement son bras en avant puis un pilier de terre sortit du sol pour percuter l’homme. Celui-ci disparut dans l’obscurité.
« Tss, je vois rien ! » Pensa Kurai.
Kurai s’avança légèrement. Soudain, des projectiles se plantèrent sur sa peau suante. Le Shike gémit de douleur. Son dos fut parsemais de shuriken en quelque instant ainsi que son bras gauche.
« Qu’est-ce qui c’est passé ? C’est lui qui me les a lancé ? »
Sous la douleur, Kurai tomba à genoux avant d’exclamer son mal dans de lourds hurlements.
_ Argh ! Il est où ? IL EST OU ?
Il faisait extrêmement chaud, la sueur se mélangeait au sang qui dégoulinait légèrement le long de son dos et de son bras. Kurai, aveugle dans le noir, approchait sa main droite vers ses blessures de son autre bras. Il saisit une forme étoilée puis la retira. C’était un shuriken. Toujours dans ce silence seulement souillé par les gémissements du Shike, une très forte douleur lui traversa la main droite. Il hurla. Kurai était immobilisé, son bras gauche était trop endommagé pour pouvoir faire des mouvements brusques, sa main droite venait de se faire transpercer par un projectile encore inconnu et son dos n’en était pas moins parsemais. Une voix retentit, celle de l’homme :
_ C’est finit.
Kurai essaya de parler mais le sang lui remonta de la gorge puis le son de sa voix s’éteint dans un effroyable gargouillement. Il le cracha puis parla :
_ Comment arrives tu à me tirer dessus avec toute cette obscurité ?
_ Ah, tu as donc compris que j’étais personnellement responsable de tes blessures ?
_ Bien sur, tu dois voir dans la nuit, ou quelque chose comme ça.
_ Non, tu n’y es pas. Répondit la voix de l’homme qui paraissait provenir de tout les cotés. Je peux détecter la chaleur que tu émanes de ton corps. Avec la noirceur de la nuit, on ne peut pas se voir, mis a part si on se trouve à proximité, mais moi je sais ou tu te trouve, je perçois dans mon esprit chaque parcelle des formes de ton corps.
_ Et avec la chaleur qu’il fait, tout était à ton avantage, non ?
_ Je suis aussi origine de cette chaleur, c’est mon Art.
_ Alors quand tu disais : « Détrompe toi, j’ai déjà lancé ma première attaque. », cela voulait dire qu’avec ton Art tu avais augmenté la température.
_ Exact, c’est tout à fait ça. Bien, maintenant que je t’ai battu, je m’en vais.
_ ATTENDS ! Cria Kurai.
Soudain, Kurai sentit l’énergie de l’homme qui se tenait désormais en face du Shike.
_ Qu’y a-t-il ?
_ Sors moi d’ici, s’il te plaît.
_ Oui, si tu le souhaites.
Kurai fut soulevé par l’homme puis prit dans ses bras.
_ Attends… je transportait un ami, trouves le et emmène nous hors de la zone de guerre.
_ Nous sommes ennemis, je te rappelle. Je ne suis pas à ta disposition. C’est soit toi, soit personne, tu entends ?
_ Alors pose moi et ramènes moi son corps, je le transporterais moi-même.
_ Ne dis pas n’importe quoi, tu n’es pas en état de bouger, et encore moins de marcher.
_ Ce n’est pas ma faute à moi.
Kurai tomba violement à terre. L’homme venait de la lâcher. Le Shike poussa un hurlement de douleur.
_ C’est une zone de guerre ici, pas un hôpital.
Soudain, l’homme et Kurai sentirent une puissance approcher très rapidement vers eux. Des bruits de galop retentissaient. L’homme percevait à plus de deux cents mètres la forme d’une personne sur une monture.
Kurai reconnu la voix de l’arrivant lorsque celui-ci dit :
_ Kurai ! T’es pas loin, je le sens ! Réponds moi !
_ C’est moi Kurai ! Répondit celui-ci avant de se morfondre à nouveau de douleur.
L’homme restait assez silencieux, ce nom lui disait vaguement quelque chose.
« Kurai… où ai-je déjà entendu ce nom ? »
On pouvait faiblement entendre les frappements au sol des sabots de la monture de Jokuroi.
_ Comment… que fais tu ici ?! Demanda Kurai.
_ J’avais décidé de rebrousser chemin pour m’assurer que tout allait bien pour toi.
_ Merci pour tout. Comment m’as-tu trouvé ?
_ Des hurlements résonnaient au loin, alors je suis parti à leur rencontre. J’étais loin de m’imaginer que c’était toi, je me suis aventuré malencontreusement dans cette zone de guerre.
_ Zurui et Shinpi, ils sont la ?
_ Je suis le seul à ta recherche. Sous ma parole, ils ont tous les deux continué en direction de Shike, et y être arrivé. Bon, où es tu, parles moi !
_ Je suis blessé… par là !
_ On t’a attaqué, Kurai ?
Soudain, l’homme poussa une légère interjection.
_ Kurai Dobei, c’est ton nom n’est-ce pas ? Demanda t-il.
_ C’est exact. Répondit-il Kurai d’une voix sourde.
Jokuroi sursauta puis demanda a qui appartenait cette voix. Il fut ignoré.
_ Oh, on dit de toi à Kaji que tu es un bon combattant.
_ Mon nom est étendu jusqu'à Kaji, vraiment ? Demanda Kurai.
_ Mais oui. Kurai Dobei, l’œil sombre de Shike. Tu as une bonne réputation, crois moi.
_ En quel honneur ?
_ Hun hun hun. Alors tu n’es pas au courant, qu’a cela ne tienne. Adieu.
Un silence s’installa puis Kurai hurla :
_ QU’EST-CE QUE TU VEUX DIRE BON SANG !
_ Laisse Kurai, il est parti.
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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeJeu 17 Juil - 22:42

Vers le milieu de la nuit, le corps d’un homme flottait sur la rivière, il dérivait depuis la matinée. Il avait dans la main un bandeau rouge bordeaux, dont une plaque de fer y était collée. Il ouvrit les yeux lorsqu’il sentit le courant accélérer. Il bougea, tenta de se redresser puis s’aperçu qu’un cour d’eau l’entraînait. Alors il essaya de se débattre dans le courant mais commençait à couler. Il refit surface, respirant une grande bouffée d’air avant de se laisser transporter. Il entra en contact avec un rocher. Après une tentative de l’escalader, il tomba de nouveau à l’eau et fut emporté. Le courant était plus fort, des vagues à présent commençaient à noyer l’homme. Celui-ci cria à l’aide pendant plus de cinq minutes mais ruiné par la fatigue, il cessa de prier la vie sauve avant de sombrer au fond de la rivière. Mais soudain, celle-ci s’éleva hors du courant, tirant l’homme de la noyade, avant de s’abattre sur les plaines entre deux personnes. Elles se précipitèrent à son chevet avant de s’apercevoir qu’il était inconscient.
Le lendemain matin, l’homme ouvrit lentement les yeux. Il était assez pâle, possédait des cheveux noirs. Il se trouvait dans une pièce peu éclairée, allongé sur le dos. Alors il se redressa avec difficulté, puis se leva. Il portait sur lui un t-shirt à manche courte et a capuche bleu clair avec un bas court et noir. Ses membres étaient affaiblis, mais il avança vers la porte avant de s’appuyer dessus et l’ouvrir. Plusieurs îlots s’offrirent à lui en formant une sorte de villa. L’homme s’aventura hors de la pièce puis regarda autour de lui, assez impressionné. Il marcha de dortoir en dortoir, sur le sol qui n’était d’autre que des planches dorées. Il vit une grande porte, puis il la passa. Il marcha dans un grand quartier, flottant sur une étendue d’eau énorme produit par la gigantesque chute d’eau à l’horizon. Soudain, il fut interpellé par une voix derrière lui.
_ Tu t’es visiblement réveillé.
Il se retourna pour fixer le visage maigre et avide mais sympathique de l’homme. Les bras croisés, il s’avança.
_ Tu te souviens ? On t’a sauvé de la noyade dans la rivière. Une demi heure plus tard et tu aurais été entraîné par la chute d’eau de Taki.
Il prit la parole timidement :
_ Taki dites-vous ?
_ Et bien, tu dois te sentir mal à l’aise, non ? Dans ta main se trouvait un bandeau de Shike.
_ Qu’allez vous me faire ?
_ Absolument rien.
_ On est bel et bien à Taki ? Et l’idée que je tenais un bandeau de Shike n’éveille pas de soupçons ?
_ Il y a uniquement trois personnes qui savent cela, dont moi. Je suis Mas, Kage de Taki. A mon tour, puis-je connaître ton nom ?
_ Il n’en est pas question. Répondit-il avant de partir en courant.
Mas le suivit. Les deux hommes furent entraînés dans une folle course. Jusqu'à ce que l’homme tombe sur un jeune Takien rêveur. Celui-ci le vit passer à toute vitesse.
« C’est lui que nous avons sauvé ! » Pensa t-il.
Lors d’un mouvement de bras, l’eau émana d’entre les plaques dorées au sol pour ensuite agripper les chevilles de l’homme en prenant les formes de main.
_ Pas si vite toi.
Mas arriva essoufflé.
_ Merci, Hayai. Toi là, on ne te veut aucun mal. Quel est ton nom. Quelles sont tes origines ?
_ Vous ne me croiriez pas. Répondit-il.
_ Dis toujours. Proposa Hayai.
_ Vous me prenez pour qui la ?! Cria l’homme.
Les deux Takiens se turent. Soudain, Mas demanda :
_ Que faisais tu dans la rivière, comment t’es tu retrouvé dedans ?
L’homme retrouva soudainement conscience de ce qui c’était passé. Il commença à trembler, puis la colère lui vint.
_ Kiminari… c’est ce Kiminari ! Je ne l’ai pas tué, tandis ce que lui il a eu Kooru !!! Et Matt !!! IL LES A TUE TOUS LES DEUX !!!
_ De qui parles tu ? Demanda Hayai.
_ Je pensais m’en être débarrassé, mais au final j’ai foiré, comme d’hab’ !
_ Qu’est-ce que tu racontes ?
_ C’est pas une histoire, c’est un devoir non accomplit ! Je me nomme… on me nomme Hei. Mes origines à la base : Je suis Shiken, mais je n’ai pas le souvenir d’y avoir vécu. Ma maison est le désert… CAR JE SUIS LE PROTECTEUR DU DESERT !!! J’ai prêté serment au marchand ambulant, cependant j’ai faillit à cette promesse !
Hei souffla péniblement.
_ Est-ce… vrai ? Demanda timidement Hayai. Non parce que le marchand ambulant c’est une légende.
_ Ne doute jamais de ma parole !
_ Tu ne voudrais pas que l’on rentre au dortoir et que nous raconte tout cela depuis le début ?
Hei se retourna.
_ Je dois partir à présent, ne m’en empêchez pas.
Alors que Hei tenta de partir, il fut de nouveau retenu par les mains d’eau.
_ Je te promets que nous ne sommes pas mal. Depuis peu, juste avant qu’un de mes pires ennemis ne tombe, ses paroles m’ont longuement faire réfléchir. Mon jugement de la guerre est tout autre désormais. Si je ne l’aurais pas rencontré, tu serais mort à l’heure qu’il est.
Hei fit silence.
_ Je coopère, mais sachez que je devrais partir sous peu.
Ils rentrèrent à l’intérieur de la résidence, dans la même pièce sombre où se trouvait Hei au départ, lorsqu’il s’était réveillé. Hei commença un long récit.
_ Depuis plus d’une décennie, des shinobis abandonnés, mourant ou encore lassé de la vie, tombent sur le marchand ambulant et celui-ci nous propose un pacte que l’on ne peut refuser. Il nous « délivre », mais en contre partie la mémoire de notre ancienne vie est effacé et nous recevons un efficace entraînement qui nous rend très puissant, dans le but que l’on devienne des protecteurs de Meiun, au moment ou l’on passe le pacte, ça devient notre but ultime dans la vie. Notre existence ne se consacre uniquement à cela, devenir protecteur de Meiun. En tant que tel, nous assurons la sécurité des frontières de chaque village pour éviter les genres de conflits de jadis. Lunar, mon meilleur ami, se chargeait de la forêt. Matt de la rivière et moi du désert. De nous trois, Matt était un pur génie. Il possédait un talent inimaginable. Cependant, cela fait plus d’une année, une personne a débarquée sur Meiun. Il portait le nom de Kiminari. Il pénétra par les ruines d’Ukabu, puis se pressa d’aller massacrer toute une armée se situant dans la zone de guerre 36. En créant des clones qu’il envoya un peu partout dans l’île, il recueillit des tas d’information. C’est alors que nous partîmes l’affronter, nous les trois protecteurs de Meiun, sous ordre de notre maître. Après un effroyable combat, Matt y laissa la vie pour permettre à Lunar et moi de s’enfuir. Kiminari, terriblement affaiblit, se cacha durant un an, tirant toujours des informations de ses clones. Mais il y a de cela plus d’une semaine, il a réapparut et a massacré un clan de Kaji. A sa grande surprise, il eu un survivant qui le poursuivit jusque dans la forêt de Kaji avant de l’affronter. C’était un clone, mais il le sut plus tard lorsque Lunar reçu ordre d’aider ce Kajien à affronter Kiminari. C’est dans cet affrontement que nous découvrîmes tout. Il est en réalité haut gradé dans une titanesque armée de mercenaire et de shinobi. Lunar et le Kajien battirent Kiminari, et celui-ci ce replia avec un bras en moins et la vérité au grand jour. Il avait tenté un coup d’état à Kaji mais ça échoua, alors il s’attaqua à Taki. Kooru, remplaçant de Matt, l’affronta dans les montagnes enneigées mais perdit. Kiminari en profita pour mettre une partie de son plan à exécution : détruire les montagnes enneigées. Dans plus d’une semaine, l’eau de la rivière cessera de couler et votre village sera très vulnérable.
_ Et ce Kooru, est-il mort ?
_ C’est exact, Lunar et moi sommes arrivé trop tard.
_ C’est terrible… si ce que tu dis est vrai, c’est terrible ! Commença à paniquer Hayai.
_ Arrivé auprès de Kooru, j’ai combattu Kiminari puis l’ai battu, cependant c’était un clone. Le vrai se dirigeait par ici, alors j’ai suractivé ma production de Dekiru et sauté dans la rivière.
_ Suractivé la production de Dekiru ? Demanda le jeune Takien.
_ J’ai augmenté la vitesse de circulation du Dekiru dans mon corps pour que celui-ci devienne plus résistant. En quelque sorte, je dépasse les limites du corps grâce à mon Dekiru. Cependant, après cela il y a un effet négatif que je subis encore, la perte de mes dons de shinobis durant un laps de temps indéterminé.
_ C’est incroyable toute cette histoire, il faut en parler au GuriinKage !
_ En effet, il serait bon de le mettre au courant. Moi je m’en vais.
_ Mais tu as dis toi-même que tes dons de shinobi n’était pas réapparut !
_ Aucune importance, il faut que je me rende à Kaji. Encore une fois, ne doutez jamais de ma parole.
_ Il faut que tu témoignes devant notre GuriinKage.
Hei souffla péniblement. Les deux Takiens attendirent une réponse durant moins d’une minute durant un pénible silence. Hei répondu :
_ Bien, c’est d’accord. Mais en contre partie, il faudra que on m’escorte.
_ Que l’on t’escorte où ? Demanda Mas.
_ Dans un endroit sacré pour nous, les disciples du marchand ambulant. La tombe de Matt.
_ Pourquoi ?
_ Il m’est interdit de le divulguer. Vous acceptez oui ou non ?
Ils répondirent d’un signe de tête affirmatif.
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MessageSujet: Re: Histoire sur Shinobi   Histoire sur Shinobi - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Juil - 21:43

4° PARTIE:

Jokuroi, Youe sur le dos, marchait lentement à coté du cheval transportant Kurai qui dormait profondément. Le Yamagata était accroché à la lanière de la selle du cheval. Kurai portait des bandages tâchés de sang une partout sur le corps. Le vent se levait, ce qui annonçait qu’ils approchaient fortement du désert. Jokuroi avait portait Youe toute la nuit et n’était que très peu épuisé. Lui aussi, durant plusieurs années, s’était entraîné dur pour surpasser les limites du corps, ainsi augmenter de manière significative son extraordinaire endurance. C’est pour cela qu’il avait une certaine efficacité lors de certaines missions comme monter la garde. Au lieu de maîtriser l’Art fondamental à Shike qu’est la terre, il décida dès son enfance de se spécialiser dans des Arts tout autre et se faire une réputation, se sentir spécial par rapport aux autres. Il réussi à combiner un Art puissant qu’est le feu ainsi que la souplesse de l’Art de l’eau, ainsi il se vit passer au grade de Juukyuu aisément. Durant 3 ans, on sollicita très souvent son aide et son endurance pour des missions d’escorte et pour patrouiller autour du village. A Shike, tout les Shinobis jugés « spécial », portait un surnom. Tel Kurai l’oeil sombre de Shike, qui c’est étendu jusqu'à Kaji. Jokuroi était surnommé : l’Increvable.

Après quelques heures, ils attendinrent le désert avant d’y pénétrer. Kurai se réveilla doucement en sentant les doux grains de sables lui caresser le visage sous ses cheveux bouclés. Il s’étira en baillant. Jokuroi le remarqua puis regarda la position du soleil dans le ciel.
_ Ce n’est pas croyable. Dit-il. Il est plus de midi et tu viens juste de te réveiller !
_ Désolé, dormir c’est mon truc.
_ Ouais je me rappelle qu’à l’hôpital tu te réveillais drôlement tard !
Kurai rit. Il eu un silence, lorsque soudain Kurai remarqua Youe sur le dos de Jokuroi.
_ Tu le portes depuis hier soir ? Demanda t-il.
_ Oui, mais ça ne me gêne pas.
_ Tu rigoles ?
_ Pas du tout ! Moi aussi j’ai un nom dans le village, tu sais ? Je suis l’Increvable !
_ Excuse moi, mais je ne suis pas sur de connaître. Il existe plus d’une cinquante de surnom dans le village, je n’en connais que très peu.
_ Mais l’Increvable est hyper important au village ! Pour les missions d’escorte ou autre !
_ Pourquoi on t’appelle l’Increvable ?
_ Car en dépassant les limites du corps, mon endurance s’en voit décuplé. Je pourrais courir pendant une semaine sans fatiguer, ni dormir. Alors ce n’est pas porter ton ami une nuit qui va m’épuiser. Et toi, Kurai l’œil sombre, hein ? N’importe qui pourrait dire que l’on t’appelle comme cela à cause de tes pupilles n’est-ce pas ?
_ C’est le cas, mais je suis en quelques sortes une espèce de génie.
_ Evidement, comme tous ceux qui sont « spécial ». Mais c’est visible à l’œil nu pour toi.
_ Malheureusement, oui.
_ Tu n’ai pas heureux ? J’adorais avoir des yeux aussi sombre que les tiens, c’est stylé !
_ Ca l’est pour des personnes censées ! Durant l’enfance posséder ces yeux revient à se faire insulté de monstre et autres. Et ce, jusqu'à se faire une réputation. Une mauvaise réputation. J’ai du travailler dur, car ce qui pourrait me sauver de leurs paroles blessantes, c’est de devenir plus fort qu’eux. Ce fut chose faites après peu d’effort. J’étais considéré comme un géni, mais mes yeux me trahissaient. Au final, après être devenu un élément prometteur au village, je devins Kurai l’œil sombre de Shike, ainsi qu’un Shinobi « spécial ». Et plus personne n’eut peur de moi et ne me traita de monstre.
_ Je vois, je retire absolument tous ce que j’ai dit ! Dit Jokuroi en rigolant à moitié. Au faite, pourquoi ton ami Youe est-il comme cela ?
_ Et toi, comment tu connais son nom ?
_ Il ne t’a pas dit comment il a obtenu le Yamagata ?
_ Non, il n’a pas eu le temps.
_ On s’est rencontré dans les plaines, il nous a sauvé d’une personne qui disait être le marchand ambulant, Youe a acheté une de ses armes.
_ Le marchand ambulant est une légende.
_ On croyait cela aussi mais il existe vraiment !
_ Très difficile à croire, t’es sur ?
_ Tu n’auras cas demander à Youe. Alors qu’est-ce qu’il lui est arrivé ?
_ Durant mon combat contre Ekitai, trois personnes, se disant être les élus de Torikae ont stoppé notre combat et nous a obligé de les suivre. Youe essaya de les en empêcher mais se fit battre avant de subir… un Art des pupilles extrêmement puissant.
_ Un Art des pupilles ! Kurai, ceux qui possèdent de tels yeux ne sont pas n’importe qui. Le temps d’utilisateur de pupilles est révolu depuis plus d’une dizaine d’année, et les survivants sont les derniers détenteurs et sûrement très puissant. Certaines pupilles spéciales affectent le don des Shinobis, d’autre les sentiments ou le moral, d’autre même la nature. J’ai même entendu parler de pupilles qui tuent. Ils sont dangereux…
_ Je sais ! Après cela, nous avons réussi à nous enfuir. Fin de la discutions.
_ Pourquoi est-ce que tu…
_ Fin de la discussion !

En fin de journée, le vent transportait de nombreux grains de sable qui s’écrasait sur les deux Shikens. Soudain, à leur grand soulagement, des ombres commençaient à se créer à l’horizon.
_ C’est Shike ! Hurla Jokuroi.
Ils avançaient lentement et prudemment à pied. Lorsqu’il voulurent entrer dans le désert, le cheval refusait de les suivre, alors ils le relâchèrent. Les ombres grossissaient. Devant se dressait enfin la titanesque porte de Shike en terre cuite. En énorme y était gravé le symbole de Shike qui rayonnait légèrement d’un rouge flamboyant. Les murs de sable s’allongeaient des deux cotés de la porte jusqu'à perte de vue. Soudain, Jokuroi râla fortement.
_ Non mais sans déconner là !
_ Qu’est-ce qu’il y a ? Demanda Kurai.
_ Elle est fermée la porte !
_ On va longer le mur jusqu'à trouver une poterne. Suis moi.
Kurai marcha en direction du Sud, longeant la partie droite du mur. Sous la tempête de sable, ils avancèrent jusqu'à ce que Kurai s’arrête devant une fissure dans le mur en terre cuite.
_ C’est ici… ? Demanda en criant Jokuroi avant de s’étouffer légèrement des grains de sable qui venaient de lui rentrer dans la bouche.
Kurai identifia la fissure avec beaucoup d’attention puis affirma que c’était bien la poterne qu’il recherchait. Il brandit le poing droit avant de frapper de toutes ses forces le mur. La fissure se prolongea, même à l’intérieur du mur qui commençait à s’ouvrir. Il s’écarta assez pour créer une entrée. Les deux Shikens y pénétrèrent. Une fois traversé, l’entrée se referma. Devant Jokuroi et Kurai s’émerveillait Shike, le village dit le Mirage du Desert. La tempête de sable avait soudainement cessé.
_ Dans quelle partie du village avons-nous atterrit ? Demanda Jokuroi.
_ A l’Est, en face de la résidence de mon clan.
Un dôme de sable, pas plus grand qu’une villa se trouvait à gauche de Jokuroi, puis Kurai s’y dirigea.
_ Tu peux aller à l’hôpital, s’il te plaît ? Demanda Kurai. Amène Youe, puis attends moi. J’ai à parler avec mon clan.
_ Je peux t’accompagné, j’te gênerais pas.
_ Non, c’est une affaire eux et moi.
Jokuroi ne broncha pas.
_ Bon, si je te dis de quoi il s’agit, tu y vas ?
_ Ouais, c’est d’accord.
_ Je soupçon les hauts gradés du clan… de m’avoir envoyé en guerre pour se débarrasser de moi.
Jokuroi écarquilla les yeux. Très choqué, il demanda :
_ Mais pourquoi ferraient ils cela ?
_ Depuis ma naissance je me pose cette question. Désormais je connais la réponse, et je suis plus que fou de rage. Laisse moi maintenant, je t’en prie.
_ Ouais, à tout à l’heure. Dit Jokuroi avant de partir en marchant, Youe sur le dos.
Kurai hésita avant de pénétrer dans le dôme, puis avant devant une fissure. Il frappa avec force puis une entrée se forma, comme précédemment dans le mur. Il s’aventura dans un long couloir sombre, lugubre dans lequel la seule source de lumière était le bout à une vingtaine de mètre. Kurai marcha jusque là, puis se retrouva à un carrefour. Des personnes se retournèrent vers lui puis ils prirent un air terrifié. Des murmures se firent entendre aux oreilles de Kurai tels que : « c’est impossible ! Il est vivant ! Je ne l’aurais jamais cru ! Le monstre est de retour ! » Kurai avançait tout droit aveuglément, ignorant les injures de ses membres du même clan. Il arriva dans un nouveau couloir sombre mais au moins légèrement éclairer par quatre fenêtres au plafond. Un homme passa à toute vitesse à coté de lui en le bousculant impoliment. Il atteignit la porte au fond du couloir puis avant d’y pénétré, regarda terrifié Kurai en lui disant :
_ Ne t’approche pas ! Tu ne dois pas entrer dans cette pièce !
Kurai n’en fut que plus offensé avant de se mettre en rogne. Il arriva à son tour devant la porte. Une pancarte où il y était marqué : « Réunion des hauts gradés du clan Dobei, entrée interdite » y était accroché. En dessous, la devise tant vénéré du clan Dobei était gravé d’une écriture Des paroles se faisait entendre de l’intérieur de la porte.
_ J’espère que tu as une bonne raison de nous interrompre toi ! Hurla une voix grave que Kurai connaissait, celle de son oncle.
Après quelques secondes d’attente, cette même voix s’éleva fortement de nouveau.
_ Il est vivant !!! C’est impossible !!! Il n’était pas prévu qu’il survive, c’était impossible !!!
Une voix affaiblit par la peur annonça :
_ Parlez doucement maître, il est derrière la porte.
Celle-ci s’ouvrit brusquement. L’oncle de Kurai l’accueillit chaleureusement. Il avait un air très hypocrite, le sourire forcé, ainsi que les pupilles bleu au bord des larmes de peur. Le haut de sa tête était recouvert d’un foulard rouge bordeaux.
_ Mon chère neveux ! Tu es en vie, quelle joie ! Dit-il.
Kurai ne répondit pas. Il avait envie de pleurer, se qui provoqua comme des hoquets.
_ Oh, des larmes de joie. Nous sommes tous heureux de te revoir !
_ Pas des larmes de joie, enfoiré.
L’oncle de Kurai lui donna une violente gifle.
_ Ne me parle pas comme cela, je suis ton oncle j’te rappelle !!!
_ Il est inutile de te foutre de moi infiniment… enfoiré !
Son oncle brandit une nouvelle fois le bras mais Kurai le réceptionna aisément.
_ Je m’en suis toujours douté. Rien que la façon dont vous me traitiez sans raison me permettait de douter de votre amour. Ensuite mon incroyable talent, il m’était de plus en plus facile, année par année, de le différencier au votre, tellement ridicule. Bande d’immonde enfoiré…
Kurai commença à dégager une grande quantité de Dekiru.
_ Si vous ne vouliez pas de moi, VOUS N’AVIEZ CAS ME LAISSER POURRIR DANS CE PUTAIN DE DESERT !!!
« Comment sait-il cela ?! » Se demanda l’oncle de Kurai.
Kurai pleurait.
_ Tss, espèce de gros bébé, bien sur que l’on aurais du te laisser…
_ S’EN EST TROOOOP !!! Cria Kurai, qui ne sentait plus, en frappant puissamment le visage de son oncle.
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5° PARTIE:

Il alla s’écraser à l’autre de la pièce, faisait effondrer une quantité importante de sable dans la pièce. Trois membres s’interposèrent, une kunaï à la main.
_ Cela fait un moment que vous attendiez ça, HEIN ?! Je vais calmer vos putains d’ardeur !
Kurai avança rapidement ses bras en avant pour laisser échapper de puissantes ondes de Dekiru, comparables des ondes de chocs en plus fortes. Les trois membres du clan Dobei furent projetés, puis assommer contre les murs. Un autre arriva de nulle part pour agripper son bras gauche. Kurai fit un geste brusque avec celui-ci et le Dobei alla s’aplatir au sol avec une rare violence. Il le prit ensuite par son col blanc qui maintenait ses longs cheveux roux. Kurai le frappa du poing, puis du coude. Le Dobei tomba à genoux et Kurai s’appuya sur ses épaules pour sauter et enfin redescendre à vive allure, frappant du tendon du pied gauche le front de son camarade avant que celui-ci de s’effondre au sol.
Soudain, ses blessures infligées en zone de guerre 39 refirent surface. Kurai se rabaissa, puis tomba à genoux. Il passa sa main dans sa veste noire. Lorsqu’il la retira, elle était ensanglantée. Il ouvrit sa veste, d’un air outragé, puis contempla le liquide rougeâtre se répandre sous ses bandages, et les traverser. Les goûtes dégoulinèrent rapidement le long de son torse avant de tomber sur le planché en bois. Son rythme cardiaque accéléra fortement, jusqu'à ce que Kurai crache une gorgé de sang par la bouche. Il se mit à sangloter. Les larmes émanant de ses pupilles allèrent se confondre avec son sang au sol. Kurai tenta de se relever, mais la douleur était trop forte pour lui. Il baissa la tête impuissant, ses cheveux bouclés tombèrent sur son triste visage. Son oncle se trouvait à présent derrière Kurai, une épée à la main, celle du clan Dobei. Son manche rectangulaire ressemblait à un mur. Il marcha lentement pour se poster devant son neveu.
_ Espèce de monstre. Annonça t-il. Je ne sais pas comment tu as découvert la vérité, mais je serais curieux de le savoir.
Kurai fit silence, il ignora complètement son oncle. Celui-ci d’un ton des plus menaçant demanda de nouveau :
_ Qui t’a mis au courant ?
Il positionna son épée en direction du front de Kurai, mais il ne broncha pas.
_ Dans ce cas, je vais t’abattre ! Hurla son oncle en brandissant son arme.
Mais il s’arrêta net lorsque Kurai émit un son de sa bouche.
_ Que dis tu ?
_ Ma mère.
Son oncle écarquilla les yeux.
_ Mais non… c’est impossible !
_ J’aimerais bien savoir pourquoi.
_ Ils ont tous été…
_ … tué, hein ? Finit Kurai.
Son oncle sursauta.
_ Il était futile de croire cela. J’ai survécu, moi aussi. Hé hé hé, et si tu allais lui rendre une petite visite, hum ? Elle serait ravie… de te péter ta gueule !
_ Sale petit merdeux…, marmonna son oncle, offensé tout en étant apeuré.
_ Le clan Dobei… leurs membres… sont tant ridicules.
_ Je vois… et comment pouvons nous contacter cette personne, « ta mère » ?
_ C’est une élue de Torikae.
Son oncle sourit fortement avant de ricaner. Il se retint de rire une bonne fois pour toute avant de brandir une nouvelle fois son épée.
_ Kurai, mon cher neveu, reconnais-tu cette épée.
Kurai releva la tête puis prit un léger air surpris avant de se mettre en colère.
_ Tu ne réponds pas ? C’est l’épée du clan Dobei, sa lame n’a uniquement transpercé que les traîtres du clan. Et je m’apprête à t’abattre avec.
_ Vraiment ? Alors dans ce cas regardez moi dans les yeux en me tuant.
_ Si tu veux…
Soudain, son oncle écarquilla au maximum ses yeux en commençant à pleurer fortement de peur. Il tremblait de tous les pores de sa peau, il en mouilla presque son pantalon. L’épée lui échappa des mains. Kurai se leva lentement, en continuant de fixer son oncle du regard. Le Shike se recoiffa calmement, ignorant du mieux qu’il pouvait la douleur, seulement, la colère avait prit le dessus, et tout autres sentiments que celui de meurtre était absent.
_ Qu’est ce… que c’est que… ces yeux !!! Balbutia son oncle.
_ L’œil de la peur. Répondit calmement Kurai.
Ses yeux, d’habitude si lugubre, l’étaient encore plus. En effet, ce n’était pas seulement ses pupilles qui était entièrement noir, mais la couleur sombre avait envahit le blanc de ses yeux et bougeait tel une matière fluide. Kurai leva l’épée, prêt à abattre son oncle de sang froid.
_ As-tu une dernière volonté ? Demanda Kurai, impassible.
_ C’est toi… la personne qui nous détruira tous, comme le disent les paroles des anciens. La guerre amplifiera ses chagrins, engendrera sa peur, le poussera aux violences, provoquera une guerre. Cette guerre amplifiera les destructions, il amènera la mort pour ensuite éteindre les mémoires. Nos mémoires !
_ Vous n’aurez… que ce que vous méritez. Répondit sèchement son neveu.
La couleur noir et fluide dans les yeux de Kurai disparut progressivement. A ce moment là, la peur de son oncle cessa.
_ Et la tu m’épargnes…, se dit-il.
Kurai entendu.
_ Jamais d’la vie ! Cria t-il avant de trancher la tête de son oncle.
Celle-ci roula longtemps, jusqu'à arriver à l’autre bout du couloir, laissant une longue coulée de sang derrière. Sa tête se stoppa net aux pieds d’un membre du clan Dobei. Lorsque Kurai l’aperçu, sa rage n’en fut qu’intensifiée.
_ Père ! Cria t-il.
Le père de Kurai avait de longs cheveux roux, ainsi qu’une moustache. Sa longue robe beige était tâché par le sang de son frère, mort, sa tête à ses pieds.
_ Kurai… comment… pourquoi ?
Kurai avançait très lentement à cause de ses blessures, se dirigeant vers son père qui commençait vraiment à se rendre compte de la situation. Il ferma les yeux en essayant de se dire que tout cela n’était pas possible, que son frère n’était pas mort, et encore moins de la main de son fils.
_ Mais pourquoi dont Kurai ? Demanda en criant son père.
_ Lorsque vous ramassez un bébé abandonné dans le désert, il faut être décidé à l’aimer. Et non pas le conduire en zone de guerre dans le but qu’il soit tué.
_ Hein, qui t’a dit que l’on t’avait rencontré dans le désert ?
_ Ma mère. Ma VRAIE mère biologique, figure toi.
Kurai arriva devant son père. Il brandit l’épée.
_ Vous ne m’avez jamais aimé… j’étais toujours rejeté… c’était incompréhensible… POURQUOI NE M’AVOIR JAMAIS ACCEPTE ???!!!
Son père au bord des larmes, tendit sa main vers Kurai, puis en voulant la poser sur l’épaule de son fils, celui-ci positionna brusquement la pointe de l’épée à la gorge de son père. Il stoppa son mouvement affectif avant de parler :
_ Ta mère et moi t’avions toujours considéré comme notre propre enfant, depuis le jour où nous t’avons recueillit dans ce petit bandeau de bois où tu gisais déshydraté et affamé.
_ Ce n’est que mensonge.
_ Je te promet que c’est une pure vérité, nous t’avons aimé comme notre…
_ Pourquoi dis tu : « nous t’avions aimé » ? Tu ne m’aimes plus maintenant ?
_ Je me suis mal exprimé…
_ Ce n’est pas ton genre, tu sais toujours trouver les mots qu’il faut.
Ils restèrent silencieux. Kurai avait oublié qu’il avait mal, et sa colère cessa. Il rabaissa l’épée, puis en regardant son père dans les yeux, il dit :
_ En effet, tu as toujours su manipuler les gens par de simples mots joliment formé.
_ Ne dis pas ça…
_ Je dis ce que j’ai envie de dire. Et ce n’est pas toi qui vas m’en empêcher, plus jamais.
_ Oh Kurai… mon enfant…
Kurai fronça les sourcils sur ces derniers mots.
_ Tu n’as vraiment pas l’air de comprendre, c’est pitoyable.
Les larmes commencèrent à couler en trombe sur les joues de son père.
_ Que dis tu…
Kurai souffla péniblement.
_ Je vais être clair. Même si je n’en ai jamais fais partie, je quitte définitivement ce clan minable… sans aucun regret sur la conscience.
Ils se comprirent tous deux, Kurai parlait de son oncle.
_ Vous tous sans exception… n’êtes plus rien pour moi.
_ Hein ?! Expliques toi !
_ Que je m’explique ? Ya pas plus clair ! Toi, t’es plus mon père ! Et le clan Dobei n’est plus ma famille. Voila, tu piges ?
Son père fendit en larme jusqu'à s’en rabattre à genoux. Les mains sur le visage, il sanglotait bruyamment. Kurai le laissa au sol, il alla dans la salle de réunion. Les trois Shinobis que Kurai avait assommé avec l’onde de choc refaisaient surface. Mais lorsque Kurai fit un mouvement brusque du bras qui tenait l’épée, les membres du clan Dobei s’écartèrent apeuré. Une immense pancarte au contour rouge bordeaux était accrochée au mur en face de Kurai. Le Shike prit le temps de lire à voix haute ce qu’il y avait écrit.
_ Devise vénéré du clan Dobei, de la parole des anciens : La guerre amplifiera ses chagrins, engendrera sa peur, le poussera aux violences, provoquera une guerre. Cette guerre amplifiera les destructions, il amènera la mort pour ensuite éteindre les mémoires.
Kurai lança l’épée en plein milieu de la pancarte avant de partir, sur le mot « violences ». Il quitta la salle en marchant, longea la trace de sang jusqu'à la tête de son oncle, passa à coté de son père étendu au sol, indifférent, jusqu'à quitter le bâtiment.
« Finalement, je devrais peut-être rejoindre ma vraie famille… Kyofugan. J’ai été trop stupide, j’aurais du l’écouter, et ne pas la rejeter. C’est la seule, de ma famille, qui est éprouvé de l’amour à mon égard, malgré m’avoir laissé dans ce foutu désert. Cependant, peu importe la tournure des évènements, je resterais fidèle à mon village vénéré. Le village Shike ! »
Kurai avançait en direction de l’Ouest et enfin arriver à l’hôpital.
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6°et dernière PARTIE:

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Shizen, assis dans un fauteuil roulant, se faisait amener par une infirmière dans les sous-sols de l’hôpital.
_ Nous sommes bientôt arrivé. Lui dit-elle.
Shizen de répondit pas, il se contenta de l’ignorer. Il allait assister à son premier cours de rééducation. Ils longèrent un long couloir jusqu'à une immense pièce. De nombreuses personnes se trouvaient en fauteuil roulant, cependant, dans des états bien différents. Shizen contemplait avec abomination des Kajiens, des frères d’armes à qui ils manquaient des membres. Tous regardèrent Shizen de leur air si déprimé. Shizen ressentit un énorme vide, une sensation de pitié. Il détourna alors le regard vers la droite, mais ceux fut pire. Des hommes et femmes, mêmes enfants, ne tenant pas en place au travers d’une épaisse vitrine. Soudain, un homme fonça vers Shizen, d’un air ahurit, avant de se cogner violement contre l’épaisse vitrine puis s’écrouler au sol, saignant fortement du nez. L’homme ne bougeait plus. Les autres, sautant en tout sens d’air aga, avaient assisté à la scène. Certain l’imitèrent puis connurent le même sors tragique. Shizen réagit :
_ Empêchez les de se tuer bon sang.
La femme qui poussait le fauteuil de Shizen se tue, garda son air désolé.
_ C’est malheureusement impossible. Ces personnes… comment dire ? Sont atteint d’une maladie.
_ De quoi s’agit-il ?
_ Toutes ces personnes, pour faire plus simple, sont traumatisées à vie. Ils ont tous assisté à une scène terrible dans leur vie qui les a rendu fou. Mais pas une simple folie, ils sont excessivement violents. Si nous pénétrons dans cette salle où ils sont réunis, on est instantanément attaqué. Sous leur visage stupide se cache une envie de meurtre impossible à stopper.
_ C’est horrible. Se dit Shizen en scrutant à présent la douzaine de cadavre au travers de la vitre, gisant, étalé dans les marres de sang. Mais que deviennent-ils ?
_ Ils meurent par eux même une fois que le manque de tuer soit important. Arrêt cardiaque, suicide comme le cas présent, ou une sombre agonie.
_ Je… je n’ai jamais quelque chose d’aussi affreux… Que font leur famille ? Demanda Shizen alors qu’il s’éloignait à présent de la vitrine.
_ La plus part ont vu leur famille mourir, d’autres l’ont appris d’eux même alors que la terrible vérité leur été caché… ou encore d’autres qui travaillent désormais ici, dans le but de voir son être cher guérir.
La femme commença à sangloter. Son trop de maquillage commença à couler sur les formes de son visage, emporté par les larmes de chagrin.
_ Comme moi. Dit-elle.
Shizen sursauta légèrement, puis il tourna la tête en direction d’elle, la regardant d’un air d’enterrement.
_ Je suis désolé pour vous. Dit-il enfin avant de baisser les yeux et se retourner.
_ Vous ne devez pas l’être. C’est l’état courant de traumatisme chez un Shinobi, lorsqu’il voit nombre de ses proches tombers. Comme vous.
Shizen plissa les yeux, il revit dans son esprit son père se faire foudroyer avant d’y perdre la vie. La femme continua :
_ Mais vous, vous avez résisté. Votre esprit n’a pas cédé à la folie. Vous êtes quelqu’un de fort, Shizen Atsusa.
Une mèche brune tomba sur le visage de la femme, puis elle arrêta alors le fauteuil, remit la mèche derrière son oreille gauche puis s’apprêta à reprendre la route.
_ S’il vous plaît. Interpella Shizen.
_ Qu’y a-t-il ?
_ Comment vous appelez vous ?
_ Je me nomme Kishiroi. Pourquoi cette question ?
_ Kishiroi… serez vous la à chacune de mes cours de rééducations ?
_ Normalement, oui.
_ Je vous aime bien.
_ C’est gentil à vous.
_ Non, c’est sincère.
-----
Ekitai arriva enfin à destination, à son village, Taki. Une demi heure auparavant, il avait traversé en marchant sur le faible court d’eau de la rivière. Il atteignit la porte, épuisé. Il souffla un moment en essuyant la sue dégoulinant de son front sur le visage pâle et égratigné. Son bandeau vert à la main, il s’approcha du comptoir avant de s’apprêter à donner son bandeau à une personne qui l’identifierait. Cependant, il n’y avait personne. Ekitai pénétra dans Taki, il empreint un pont doré tout droit. S’aventurant dessus, il regardait d’un air troublé la grande chute d’eau. Il s’arrêta à la sortie du pont, devant un carrefour, contemplant toujours la cascade en face. Ekitai, depuis sa tendre enfance était habitué à se caler sur un banc près d’ici pour entendre le déchaînement de l’eau s’abattre au sol, chaque jour Ekitai percevais le même son qu’il trouvait agréable, mais la s’était différent. La férocité des vagues s’en était allée pour laisser place à un calme cour d’eau.
« Je trouves ça étranges. » Pensa t-il. « le courant est tellement faible»
Ekitai, sérieux, ferma les yeux. Il respira un bon coup, évacua un peu de stresse. Il se remit en route en continuant tout droit jusqu'à ce qu’il remarque une autre chose étrange. Il regarda autour de lui attentivement, sans pouvoir discerner aucune personne. Alors il devint vraiment apeuré, même si l’expression de son visage le rendait impassible. La sueur revint. Ecarquillant les yeux, n’ayant pas encore perdu espoir, il se mit à courir tout droit, examina dans les moindres sens la présence de Takiens. Il n’y en avait nullement. Il courait à grande vitesse jusqu'à avoir à choisir d’aller à droite ou à gauche. Il ne choisis aucun des deux directions qui s’offraient à lui, car devant lui se trouvait une étendue d’eau avant la chute d’eau. Il posa le pied sur l’eau doucement, puis l’autre. Il courut. Soudain, alors que son aura bleu clair émanait lentement de lui, il cessa de courir mais plutôt glissa à vitesse surprenante en direction de la cascade. Dans la vingtaine de mètre, il atteignit non loin des 90 k/h. Alors qu’il allait s’écraser contre la cascade, une onde de choc émana des pieds d’Ekitai, se qui le projeta sur la chute d’eau. Perpendiculaire et à contre courant il courait. Son aura l’enveloppait de plus en plus, et ainsi sa vitesse augmentait considérablement. C’est alors que le Quartier Général fut à porté. Il dépassa le bâtiment ovale puis se positionna au dessus. Il se lâcha dans le vide avant d’atterrir sur le toit fortement mouillé par l’eau. D’ailleurs, Ekitai glissa grossièrement puis comme dans un toboggan, il descendait dangereusement à vive allure. Il fut expulsé du toit. Il se cogna violement sur la rampe de l’estrade avant de vaciller légèrement vers le vide. Une lourde douleur s’empara du pauvre Takien qui fut immobilisé. Possédant une forte volonté, Ekitai s’efforçait de basculer sur les marches, à sa gauche. Mais la peur et la douleur réunie le rendaient vulnérable. Ses paupières n’arrivaient plus à restaient ouverte, elles ne cessaient n’essayer de cacher les pupilles marrons d’Ekitai. Perdant petit à petit le contrôle de soit même, il finit par tomber du côté gauche. Sentant qu’il allait se cracher violement, il fut d’abord surpris de s’étaler sur les marches, puis ensuite rassurer. Cependant, il les dégringola en roulant sur soi-même. Enfin tout cela s’arrêta. Il se leva, monta les marches deux par deux et arriva devant le Quartier Général. Il tendit la main lentement avant de saisir le poignet. Son cœur haleta fortement, l’hésitation l’envahit, mais la volonté prit de nouveau le dessus. Il ouvrit sec la porte. Soudain, de nombreuses armes furent pointées vers Ekitai qui sursauta. Une personne le percuta violement avant qu’ils ne basculent tous deux dans le vide. Ekitai frappa de son poing droit le visage de son agresseur avant que celui-ci ne lâche une insulte. Ekitai reconnut instantanément la voix puis contempla le visage de son cousin. Hayai regarda à son tour Ekitai puis prit un air surpris.
_ E…Ekitai ? Demanda t-il.
Ekitai regarda en direction du sol, il s’aperçu qu’ils allaient s’écraser. En l’air, il prit une position debout. Une forte dose Dekiru émana de lui. Il prit son cousin par le bras et tourna sur lui-même. Après deux ou trois tours, il le lâcha et celui-ci fut projeté sur une estrade à une dizaine de mètre. Hayai hurla :
_ Non ! EKITAI !
Ekitai retomba de la plus douce des façons sur l’eau. Celle-ci n’eut pas une seule déformation. Cependant, ce ne fut pas le cas lorsqu’une demi douzaine de personne, portant un masque blanc, apparurent autour d’Ekitai. En bas de leur masque, les cinq vagues représentant le symbole de Taki était gravée. L’un d’eux aux cheveux en bataille marron questionna Ekitai :
_ Identifie toi immédiatement !
_ Je peux savoir ce qui ce passe ici ?
L’homme ayant posé la question à Ekitai le chargea, une épée géante sortant de sa cape. Il saisit le manche de l’arme.
_ Sale envahisseur ! Cria t-il.
_ EKITAAAAI ! Hurla la voix de Hayai.
Hayai était à présent sur l’eau, il courait pour se mettre dans la trajectoire de l’homme.
_ Monsieur Takate, je vous en supplie, ARRETEZ !
Hayai était entre Ekitai et la lame de Takate qui se rapprochait dangereusement du visage de Hayai.
_ Merde ! Dégage !
Comme ci elle était transparente, la lame traversa le visage des deux cousins. Ils n’avaient rien. Takate retira l’épée.
_ Peut-on m’expliquer ce qui se passe ?
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