Histoire sur Shinobi

Voila mon histoire sur Shinobi.
Yuukan---> Meiun, c'est nouveau.

J'ai mit un sondage et les persos proposé sont uniquement les premiers vu dans l'histoire, il y en aura plus d'un dizaine d'autres, ne vous en faites pas.

Le titre:

LES TEMPS DE MEIUN


Chronique de Meiun


Au milieu de l’océan, à une époque que l’on ne pourrait citer, dans un endroit de la terre qui ne pourrait être situé, se trouvait une île, une immense île de plus de 150 kilomètres de diamètre. Sur cette île, la vie humaine avait évolué en même temps que le reste du monde mais il restait quelque chose de différent à comparer aux humains normaux car il existait deux races d’être humain. Les humains normaux et les shinobis, rejetés des hommes. Les shinobis avaient découvert et maîtrisé des arts spéciaux surnaturels. En effet leur organisme étaient légèrement différents et leurs capacités physique sûrement dix fois plus développé. Ils avaient comme un système sanguin mais pour ce qu’ils appelaient le Dekiru, qui était en faite leur énergie qui leurs permettaient d’accomplir toutes ces prouesses.
Sur Meiun, l’immense île au milieu de l’océan, n’était habitée uniquement de shinobis. Durant 1 000 ans, les multiples villages formés sur Meiun croisaient le fer, causant d’innombrable perte. Au fil des années, le nombre de village diminuait rapidement jusqu'à ce qu’il n’en reste cinq et que trois empires fut crée.
L’empire de Shike, la tempête, s’étendait sur tout l’Ouest de Meiun, incluant l’impitoyable désert ainsi que plus au Sud, les ruines hantées. Shike était le seul empire à ne posséder qu’un seul village, qui se trouvait caché dans le désert. On appelait ce village le Mirage de Sable ou encore la Forteresse du Désert. Un village de combattant, certainement les meilleurs de Meiun mais très avide. Leur spécialité de combat était le corps à corps, la majorité des Shikens avaient réussi à surpasser les limites de leur corps, augmentant ainsi leur vitesse, leur force ou encore leur réflexe.
Le deuxième empire était celui de Kaji, l’empire de l’incendie, qui se divisait en deux parties : l’intégralité du Sud de Meiun ainsi qu’une partie du Nord, là où se trouvait leur deuxième village : Ukabu, qui faisait aussi office de port, où de nombreux bateaux de guerre allaient combattre sur les mers les navires du port de Minato, appartenant à l’empire de Kaji. C’était le village le plus peuplé de l’île mais aussi les expérimenté dans l’art de base du shinobi, ils exécutaient de tel technique à base de Dekiru contrairement aux autres villages que leur talent dans cette art ne pouvait être ignoré.
Le dernier empire est Taki, les villages de la cascade. Cette empire possédait tout l’Est et le centre de Meiun. Leur village principal, Taki, se trouvait au pied d’une géante cascade qui prenait sa source des montagnes enneigées au Nord Est de l’île. Cet empire était considéré comme légèrement supérieur aux deux autres. La capacité principale de la majorité des Takiens était de produire des illusions, hallucinations plus vraies que nature dans le but de contrôler les émotions de leur ennemi. Le deuxième village de cet empire se trouvait à l’Est de Meiun, faisant office de port pour envoyer des navires de guerre contre ceux d’Ukabu, le port de Kaji.

Lors d’un jour de guerre comme les autres, tous les villages choisirent de passer à l’action en même temps. Les deux ports vidèrent leurs navires de guerre pour ensuite livrer bataille en mer. Ce fut la plus grandes des batailles navales qui n’eu jamais eu lieu. Mais pendant ce temps, l’armée de Shike marchant pour Ukabu, décidé à l’envahir, arriva à destination. Cependant, l’armée de Kaji, venant en renfort interpella Shike puis leur barra l’entrée du village. La confrontation fut inévitable. Sans l’armée de Kaji prêtant main forte à leurs navires, Taki remporta la victoire sur les bateaux de Kaji puis se dirigèrent vers Ukabu pour aller croiser le fer avec les deux autres armées. Au final, au bout d’une semaine de démonstration de puissance, Taki fut reconnu comme le plus puissant village de Meiun. Mais les pertes étaient considérables, chaque empire avait du perdre plus de 60% de leur effectif et Ukabu était en ruine, il n’en restait presque rien.

Durant 300 ans, Taki fut régner la terreur aux deux autres villages. Jusqu'à ce que le représentant de chaque empire appelé GuriinKage pour Taki, AkaKage pour Shike et BuruuKage pour Kaji se réunirent au centre de Meiun en but d’établir une trêve. Ces shinobis étaient les plus fort de leur empire, cependant au fil des années la capacité des shinobis et leur art devenaient de plus en plus puissant et mortel. Au milieu de la sois disante trêve, l’avidité prit le AkaKage qui tenta d’assassiner le GuriinKage ainsi que le BuruuKage. Cela devint une bataille entre les trois meilleurs shinobi de leur génération. Le BuruuKage tua le GuriinKage mais laissa en vie le AkaKage, fasciné par ses techniques de corps à corps. Ils négocièrent tout les deux tranquillement une paix entre leur deux empires. Malheureusement, Taki prit la mort de leur chef comme une déclaration de guerre et décida d’attaquer Kaji et la confrontation eu lieu à l’entrée de la forêt. Kaji demanda de l’aide à Shike qui choisi d’aller leur venir en aide. Cependant, Kaji réussi à repousser sauvagement les Takiens qui subirent de terribles dommages au pourcentage de leur armée. Kaji devint alors le plus puissant village de Meiun et le resta durant 1 millénaire.

A la fin de ces 10 siècles, Shike avait tenté de prendre Minato mais Taki l’en empêcha. Cela causa de nouvelle lourde perte à Taki et non à Shike qui prit cette assaut comme un victoire. Pendant cent ans, il n’eu pas de guerre, aucune confrontation entre armée. C’est à ce moment là que les shinobis des trois villages comprirent la plus importante des vérités sur leur race. La paix n’était pas fait pour eux, les shinobis ne savent que se battre, c’était leur raison de vivre. C’est la que débuta la guerre pour Minato pour sont port. Minato fut rasé et les trois empires après 10 ans de guerre se mirent d’accord pour une paix sois disante éternelle. Ils décidèrent de créer un village neutre au centre de Meiun. Les territoires devinrent eux aussi neutres. Le nouveau village s’appela Torikae, le village centrale de l’île. Le seul endroit où le combat était permis était à l’arène. Cela était une excellente idée de la part de Shike et les trois villages construirent à leur tours une arène à l’intérieur de leur propre mur. Le but consistait à combattre le plus longtemps possible et d’établir des records.

La paix régna environ 150 ans, cependant le manque de combat, cette raison de vivre recommença à manquer. Alors les trois villages se mirent d’accord : il fallait délimiter des endroits où la guerre était permis. Trois zones de guerre de 10km carré furent délimitées dans Meiun. Une à 20km au Nord de Torikae appelé la 21, situé et nommé par Shike. Une au Sud Est de Torikae à 35km s’appelant la 87 par Kaji. Et pour finir une à 95km au Nord de Torikae soit 10km au Sud des ruines de Ukabu du nom de 36 par Taki. Bien sur les batailles qui eurent lieu dans les zones de guerre étaient nombreuses, environ 2 par trimestre presque dans chacune, mais les Kajiens, Takiens et Shikens ne se battaient pas pour la gloire, même s’il y avait un minimum de pertes, ils se battaient pour le plaisir. Mais Shike enchaînait victoire sur victoire en 21, personne n’occupa la 21 à part Shike durant 200 ans. Jusqu’au jour où Taki et Kaji eurent assez de ces défaites en 21 et décidèrent d’unir leur force. A la grande surprise de Taki et Kaji, ayant sérieusement uni leur force, Shike les repoussa pour ensuite devenir le deuxième plus puissant village de Meiun faisant descendre Taki à la troisième et dernière place. Au fil de nombreuses années, l’odeur du sang et du cadavre avaient tant de fois régnée dans les zones de guerre que celle-ci s’était transformée en vrai terrain de guerre. La terre était morte, le décor gisant faisant office de ruine. Les nuages noirs couvrant sans cesse le fond rouge qu’était le ciel.

Et cette vie dura quelques centaines d’années jusqu'à ce que les choses commencent à se former. Des personnes, plutôt talentueuses, faisant serment de protéger Meiun. Un groupe de trois personnes aux yeux spéciaux s’opposeront eux aussi à une menace imminente. Le destin décidera qu’un Shike, un Takien et un Kajien seront entraînés aux cœurs des évènements, soutenu par leurs nombreux camarades qui ne cesseront de les soutenir, jusqu'à la mort. Les anciens empires devront faire face à un ennemi commun, le premier de l’histoire de Meiun.

1° PARTIE:

CHAPITRE 1. L’offensive de Taki.

_ Bien. Ecoutez moi attentivement, guerrier du village Shike.
Sil, puissant soldat de Shike, était posté sur une haute pierre au milieu d’une armée dont laquelle il s’adressait. Il portait une épaisse armure en cuivre marron clair et un pantalon long noir. Une énorme épée était plantée dans la pierre à côté de Sil dont le manche était en forme de spirale de couleur violet clair et noir. Il portait une écharpe rouge dans sa main droite dont le bras tombait le long du corps et l’autre tenait le haut de son bassin, comme s’il s’appuyait contre un mur. Le ciel était rouge et ses nuages noirs. La terre était morte et les seuls décors que l’on pouvait remarquer étaient des rochers, des ruines ou des arbres morts. Le vent humide soufflait fortement puis les beaux cheveux bruns de Sil virèrent en bataille. Son regard était plein d’espoir, quinconce le croisait était capable de le suivre, de le nommer de meneur, de croire à l’impossible, de croire en la victoire.
_ Pour les nouveaux combattants, je me présente. Sil, j’ai été nommé Kage il y a plus de trois ans. Je viens d’abandonner mon poste de AkaKage, de dirigeant du village Shike, notre village, le village de la force. Notre forteresse du désert. Notre âme. Notre raison de combattre. Cette zone de guerre a été délimité par nos ancêtres et l’ont nommé la 21. Cette zone est l’emblème des victoires Shiken ! Nos ancêtres détenaient souvent cette zone de guerre et les traditions de changent pas. Nous sommes venu ici pour combattre et pour gagner, car nous sommes en zone de guerre 21 !
L’armée de Shike hurla leur enthousiasme. Sil commença à dérouler l’écharpe puis l’étendre doucement au sol, sur cette terre sèche et morte. Sil déposa le bout de ses doigts sur le long morceau de tissu. Un symbole rouge et lumineux commença à se former au centre de l’écharpe. Premièrement, un losange, puis, comme le point sur le « i », un petit rectangle faisant un ¼ du losange principal. Un dernier rectangle apparut comme le précédent au dessus du sommet opposer. Après que Sil fit deux signes de main, l’écharpe s’éleva, en apesanteur, au dessus du Shiken.
_ Voici l’étendard de Shike. Tant que je serais encore en vie, elle restera comme cela, en apesanteur sur ce rocher. Rappelez vous. Un Shiken meurs mais d’abandonne pas, non, jamais.
Sil s’approcha de son arme, nommé la Titanesque épée de Shike, et déracina la lourd et imposante lame de la pierre pour ensuite la déposer sur son épaule à une main.
_ Shike est le village dit le village de la force. Pourquoi ? Car ils sont endurants ? Sûrement. Car ils sont courageux ? Une majorité. Car ils sont nombreux ? Il ne faut pas confondre avec Kaji. Mais alors pourquoi ? D’où tenons nous cette force tant redouté de nos ennemis ? C’est notre volonté. Une volonté si forte qui vous rends endurant à toute épreuve. Une volonté si forte qui vous immunise contre la peur. Une volonté si forte que le nombre d’allié ou même d’ennemi importe peu. Une volonté qui nous entraînera toujours à la victoire. Grâce à cela, nous pourrions même devenir plus puissant que Kaji, dite la première puissance de Meiun depuis plus d’un millénaire. Pour cela, nous tenons cette zone de guerre dans laquelle nous avons installé un relais commercial. Des marchands s’installent au centre de la zone de guerre et font un commerce avec un grand nombre de monde croisant cet endroit lugubre et ce paysage mort. Grâce à cela, nous assurons la moitié de l’économie de Shike. Mais nous avons du évacuer. Un espion du village de Taki… nous a informé d’une attaque. Ils sont nombreux et connaissant Taki, bien organisé. Il faut protéger cet endroit à tous prix car c’est la volonté de nos ancêtres, le destin qu’ils nous ont fait suivre. Nous devons diviser les forces. Je m’adresse aux Chuukyuus, shinobis de classes moyennes, assez expérimenté pour certains et surtout nombreux, vous vous tiendrez au centre de la zone de guerre. Il faudra au moins deux Kages par zone, vous les Kages, dit les plus forts shinobis du village. Les Juukyuus, vous les shinobis de classe supérieure, les plus nombreux et les plus avantageux, je vous demande de vous disperser. L’attaque aura lieu dans plus d’une heure, préparez vous !
Sil se retourna vers une dizaine de Kage qui venait d’apparaître, un genou a terre, derrière lui. Ils portaient tous des masques blancs. Le symbole de Shike était gravé autour d’un des deux trous pour les yeux de chaque masque.
_ Tazuke, est-ce tout ce que tu as pu réunir ? Demanda Sil.
Un des Kages répondit :
_ Oui, nous sommes un peu moins de 400.
Sil souffla péniblement.
_ En tant que meneurs que nous sommes, nous nous devons de les protéger. Les Chuukyuus ne sont pas tous fait pour le combat. Teduma, Etu, protégez la zone centre, mettez vos vies en jeu pour eux. Ne cessez de patrouiller et, sans hésitation après s’être assuré d’une approche ennemie, exterminez les intrus.
Comme tous les autres, ils portaient une très longue cape rouge bordeaux qui recouvrait leur corps. Ils se levèrent gracieusement. Un capuchon noir recouvrait leur visage.
_Shema, tu vas venir avec moi vers l’Ouest.
Elle se leva, c’était l’unique femme ayant le grade de Kage dans l’armée de Sil. Elle avait de longs cheveux bruns, les seules visiblement bien coiffées.
_Tazuke, Kisshomare, patrouillez au Sud mais restez ensemble.
Deux longues mèches de cheveux couleur noires tombaient sur le bords du masque de Tazuke ce qui le rendait menaçant, deux longue mèches démesurés par rapport au reste de sa coupe de cheveux en bataille, surtout derrière la tête. Le masque de Kisshomare était fissuré et sale.
_Yoru et Démon, l’Est.
Démon dégageait une légère mais puissante aura noire. Lorsqu’il se leva, de la fumée couleur sombre émana de sa cape et des trous pour les yeux dans son masque. Ses cheveux formaient des petits piques sur sa tête. Yoru avait un habit différent des autres, il portait une veste marron avec un col roulé qui cachait le bas de son visage. Lui aussi portait un capuchon sur sa tête.
_ Hakemux et Koen, le Nord est entre vos mains.
Hakemux enleva son masque et son capuchon en se relevant puis mit des lunettes noirs. Il avait des cheveux court et roux en bataille. Koen portait un capuchon sur la tête.
Shema s’approcha pour se poster à coté de Sil.
_ Je compte sur vous. Annonça pour finir Sil.

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Pendant ce temps, les soldats de Taki marchaient dans les plaines. Ils étaient nombreux, plus de 500. Devant, se tenait les Kages de Taki qui menaient les troupes. Soudain, ils s’arrêtèrent se qui stoppa l’armée.
_ Quoi, qui a-t-il ?
Le Kage qui s’était arrêté ressentit un léger frisson. Dans sa tête résonna des sons régulier et faibles de battement… de cœur.
_ Une présence…cela m’a l’air d’être un ennemi. Annonça Mas, le Kage de Taki. Faible battement de cœur, énergie tellement faible qu’il est quasiment impossible de la discerner… derrière ce buisson.
L’homme nommé Mas, au visage maigre et avide, s’approcha d’un buisson puis le secoua du pied.
_ Sors. Dit Mas.
Un homme effrayé sortit du buisson. Il se mit a genoux et supplia le Kage.
_ Ne… ne me t… tuez pas, pitié !
_ De quelle village es tu ?
_ Je suis de…, l’homme ravala sa salive puis baissa la tête, Shike…
La tête de l’homme tomba par terre suivit du corps. Mas avait sortit son épée tellement vite que la tête du Shiken avait mit du temps avant de s’ouvrir complètement. Le sang s’étala rapidement autour du cadavre gisant sans vie.
_ Pas de pitié, pour Shike. Méprisa Mas en rangeant son épée couverte de sang dans son fourreau derrière sa cape verte kaki, identique à un grand nombre de Kage.
_ On se remet en route, bougez vous ! On arrive dans les montagnes ! Mes amis Kages de Taki, mettez vos masques en cas de mauvaises rencontres.
Une demi dizaine de personnes sortit des masques blancs dont le symbole vert de Taki y était gravé sur le bas, à l’endroit où devait se trouver la bouche.
Les soldats de Taki suivirent Mas et les autres Kages.

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Au Nord de la zone de guerre 21, un jeune adolescent était en train de méditer dans les montagnes. Il était à genoux, les mains posées dessus, parfaitement immobile. Ses cheveux étaient mi long et lisse, il avait un petit visage et des yeux marron. Il portait un-t-shirt bleu marin court et un pantalon de même couleur. Il ferma les yeux et commença à émettre une aura bleue assez puissante qui n’était d’autre que son Dekiru, son énergie spirituel lui permettant d’utiliser des techniques, dite Art. Le Dekiru émit de son corps fit trembler un peu le sol. Au dessus de lui, un gros rocher vacillait sur le bord d’une falaise. L’adolescent émit plus d’énergie et le rocher se décrocha pour tomber droit sur le jeune garçon qui se leva rapidement en ouvrant les yeux. Il réceptionna le rocher d’une main mais fléchit brusquement, il se rabattit même à genoux. Il tremblait énormément et manqua presque de lâcher ses appuies se qui, si se serrais le cas, l’aurait aplatie brutalement.
_ Maintenant ! Cria t-il.
Il concentra le Dekiru dans la paume de sa main libre. L’aura prenait une forme de tourbillon et du vent se mit à tournoyer autour. Le mélange des matières prit une forme pointue, tel une épée, transparente. La lame transparente s’enfonça dans le rocher qui se fissura légèrement.
_Les lames de vent !
La lame de vent commença à tourner sur elle-même à grande vitesse. Le rocher se fissura de plus en plus au contact de cette technique puis éclata en plusieurs morceaux. Les débris s’envolèrent puis, lorsqu’ils redescendirent, furent esquivés ou tranché par l’adolescent d’un effort inhumain. Le jeune homme tomba à plat ventre, essoufflé.
_ Les lames de vent, aussi peu visible soient-elles, ôtent elles aussi la vie en parcourant les entrailles ennemi.
L’adolescent toussa douloureusement.
_ Cela suffira pour aujourd’hui. Je rentre au village central de Meiun. Murmura t-il alors qu’il tentait de se relever.
Soudain, il sentit une présence, non deux, non plus d’une centaine. Des silhouettes apparurent dans les montagnes. L’adolescent recula apeuré puis alla se cacher dans une fissure dans la montagne derrière lui en enlevant son bandeau du coup pour le mettre dans une poche de son sac. L’adolescent attendait le souffle court, espérant qu’ils partiraient vite. Mais les personnes s’étaient stoppées à l’endroit ou il s’entraînait. Après moins de cinq minutes, une voix retentit jusqu'à l’adolescent.
_ Tien, encore une présence.
_« Merde ». Pensa L’adolescent.
Il ferma les yeux et essaya de cacher son énergie en arrêtant d’en émettre. Lorsqu’il les rouvrit lentement, il vit le visage maigre de Mas.
_ Salut, t’es de quel village ? Lui demanda t-il.
_ Je n’ai pas à te répondre, sale Takien.
_ T’as de l’assurance mais j’ai horreur de l’insolence, petit. Dis moi ton nom, alors.
_ Mon nom est… Zurui ! Cria l’adolescent en faisant des signes de main. Technique d’illusion !!!
Mas sembla s’endormir les yeux ouverts. Complètement absent. Il ne bougeait plus et la profondeur de son regard venait de disparaître subitement.
_ « je me casse maintenant. » Pensa Zurui avant de sortir précipitamment de la fissure pour se trouver devant plus d’une centaine de guerriers Takiens.
_ Euh… il a dit que je pouvais m’en aller… .Balbutia t-il.
Soudain, un énorme grondement retentit. Mas retrouva ses esprits et sortit en vitesse de la cachette de Zurui.
_ Tu t’es foutu de moi ! Cria t-il.
« Je me doutais bien que cela n’allait pas marcher longtemps sur lui »
Il eu un nouveau grondement plus fort, plus près, plus effrayant.
_ Quoi, c’est un… dragon, on ne peut pas s’attarder ici, gardons nos forces pour la bataille. Annonça un autre Kage aux cheveux longs et blonds dont le visage était caché par un masque blanc.
Mas fusilla une dernière fois Zurui avant de se retourner et mettre son masque qui adhéra à son visage.
_Petit ! Si je te retrouve, j’te bute ! Allez !
Les Takiens partirent en vitesse sur le chemin ou en courant sur la montagne. Zurui se tenait là sans bouger tremblant encore. Il leva son bras droit et pointa de son index l’horizon avant de dire tout bas :
_Kai ! (Le grondement cessa) J’ai eu de la chance. Ils vont sûrement en 21, j’ai eu tord de venir dans ces montagnes qui sont au dessus de la seul zone de guerre qui nous appartient.
Zurui s’agenouilla, imaginant le sors qu’ils lui auraient infligé si il ne les aurait fait fuir avec cette technique d’illusion de haut niveau. Son Dekiru était quasiment épuisé car cela faisait une bonne heure qu’il méditait. La fatigue s’empara de Zurui et il s’évanouit d’un coup avant de basculer en avant pour s’étaler allonger sur le ventre.

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2 PARTIE:
En zone de guerre 21, les Shikens étaient dispersé comme prévu. Il restait 5 min avant l’assaut de Taki. La zone de guerre était silencieuse, on pouvait entendre le vent passer sur l’armée de Shike. Un brouillard se créait petit à petit sur les bords de la zone de guerre. Il devint très épais au bout de quelques minutes. Il était 20h30 précise. Le brouillard fut tellement épais que l’on ne pouvait plus voir à plus de 5 mètres de soit. Des projectiles tel des Shurikens, ces étoiles ninja meurtrières et des kunaïs, ces couteaux noir et lacérant de ninja, traversèrent la brume pour emporter plusieurs soldats de Shikens. Des kunaïs armé de parchemin explosif, des notes dont un sceau qui prévoit de faire exploser le bout de papier, sortirent ensuite. Les nombreuses détonations se firent entendre dans toute la zone de guerre, particulièrement à l’Ouest. Des guerriers de Taki apparurent par le brouillard et attaquèrent les Shikens surpris. Pour ceux qui étaient encore piégé dans le brouillard qui ne s’était crée uniquement sur les bords de la zone de guerre, les projectiles continuaient leur victime.

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Tazuke et Kisshomare qui se trouvaient au Sud prirent un assaut de plein fouet. Une vingtaine de Takiens sortirent de la brume. Un se dirigea vers Tazuke, les yeux fermés crachant des larmes de peur, une épée à la main. Le Kage de Shike réceptionna le bout de la lame de l’arme du Takien à deux doigts.
_ Les soldats qui manquent de courage n’ont rien à faire à la guerre. Rentre chez toi !
Tazuke frappa violement le Takien du coude en pleine figure qui alla s’écraser cinq mètres plus loin puis courir vers le brouillard avant d’y disparaître.
_ J’ai horreur des personnes qui vont à la guerre la peur au ventre, et encore moins ceux qui les envois.
Soudain, un Takien portant un masque sortit à grande vitesse de la brume pour charger un Shike, occupé à affronter à l’épée un Takien. Tazuke se mit sur la trajectoire du Kage de Taki. Kisshomare, plus loin, vit son ami dévier l’épée du Takien de la main gauche puis donner un grand coup de genou dans le ventre du Kage de Taki. Kisshomare regarda derrière Tazuke, un Shike venait de se faire blesser à l’épée contre un Takien puis le Kage disparu et réapparut avec le Shike dans les bras, assez loin du combat de Tazuke. Kisshomare déposa l’homme au sol puis attendit qu’il se relève pour lui dire de regagner le centre de la zone de guerre. Soudain, Kisshomare entendit la voix de Tazuke lui demander à l’aide. Il se retourna puis alla affronter le Kage de Taki.

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Dans l’Est de la zone de guerre, le nombre de Takien était très important et les forces Shiken en difficulté. Démon venait d’enlever son masque. Son visage était parsemais de veines noires qui assombrissaient son visage lugubre. Il n’avait pas d’œil, ses paupières ouvertes, c’est comme si ses yeux avaient pourries. Démon attrapa un Takien par le col puis ils se regardèrent un instant. Le Takien était tétanisé. De la fumée noire sortit des yeux et de la bouche de Démon. Le Takien pleurait sa peur, son corps tremblait de tous les pores de sa peau.
_ Je vais vite en finir avec toi. Annonça Démon. Je vais te faire regretter la vie.
Démon commença à pousser un cri, suivit du Takien. Au moment où Démon hurla, le Takien fit de même.
_ Technique de la purification !
Le Takien sentit ses yeux piquer, sa gorge se dessécher. Sa peau commençait à noircir. Les formes des veines ressortaient sur son visage. Démon cessa de hurler mais le Takien, prit dans le Art du Kage, ne pouvait s’empêcher de crier sa douleur. Démon lâcha le Takien puis soudain, alors que le cri du Takien se faisait de plus en plus perçant, ses yeux explosèrent et du sang putride se déversa sur son visage. Démon vit un Shiken en difficulté puis alla l’aider. Après avoir tranché la gorge de l’agresseur d’un Shiken avec un kunaï, il revint vers sa première victime qui ressemblait désormais à un cadavre en décomposition.
_ Contaminer est ma raison de vivre. Annonça Démon de sa voix rauque.
Yoru arrive à coté de Démon, son masque toujours collé au visage.
_ Ils sont plus nombreux que nous. Annonça t-il.
_ Délimite une zone, Yoru. Je vais poser un piège explosif.
Yoru affirma d’un signe de tête puis se retourna.
_ Dans la brume ? Demanda t-il.
_ Bien sur.
Yoru s’approcha de la brume, le bras tendu. Il avançait aveuglément à travers les combats lorsque qu’un Takien surgit sur le coté et chargea Yoru. Démon réceptionna le Takien par la gorge.
_ Le souffle putride. Annonça t-il.
Démon ouvrit grand la bouche devant le visage du Takien écoeuré. De la fumée noire émana brusquement du fond de la gorge du Kage de Shike pour s’étaler sur le visage du Takien. Démon lâcha le Takien qui tomba ensuite au sol, immobile.
_ Tu dois en tuer un minimum j’te rappelle, Démon. Dit Yoru qui venait d’attendre la brume.
_ Je ne l’ai pas tué, je l’ai paralysé.
_ Bien sur, mais rien qu’avec ta tête tu peux les faire fuir.
_ Tu vas sortir cette blague pourrie à chaque fois que je tue une personne ?
_ Tu vois que tu l’as tué.
_ Oh merde tu m’énerve, concentre toi plutôt.
Yoru écarta brusquement ses doigts. La brume devant Yoru se dissipa. Le Kage brandit le deuxième bras.
_ Vas-y, dépêche toi. J’ai dissipé l’illusion.
Démon prit d’une pochette sous sa cape quatre bouts de papier rouge aux inscriptions noires. Il avança jusque dans l’endroit ou la brume s’était dissipé et déposa dans les coins les parchemins. Soudain, des shurikens et kunaïs sortirent de la brume en face de Démon. Celui-ci se baissa pour les esquiver.
_ Ils arrivent vers toi Yoru !
Yoru plia son dos en arrière au maximum pour éviter les projectiles de justesse. Il perdu toute sa concentration et la brume se recréa autour de Démon.
« Merde ! Si un Takien passe ne serais-ce qu’un petit doigt dans le périmètre des quatre parchemins, ça va exploser ! » Pensa Yoru qui regagna ses appuies.
Yoru se précipita vers la brume mais se stoppa lorsqu’il remarqua sur sa gauche à une trentaine de mètre une demi douzaine de Shiken tomber les uns et autres sous la lame d’un Takien portant un masque et ayant de longs cheveux blonds. Une horde de Shiken se précipitèrent sur le Kage de Taki. Yoru regarda la brume un instant puis couru vers le Kage aux cheveux blonds pour lui sauter dessus à temps avant qu’il n’abatte les Shikens autour de lui. A terre avec le Kage de Taki, Yoru ordonna au Shiken de fuir et emporter les blessés. Yoru et le Kage de Taki se relevèrent puis le Takien prit son épée dont la lame était une spiral recouverte de sang, appartenant aux nombreux corps étendu par terre. Le Takien attaqua avec son épée mais Yoru esquiva en se baissant puis exécuta une balayette au Takien qui tomba en arrière. Yoru frappa une dernière fois le Kage de Taki d’un puissant coup de pied dans le visage avant de se précipiter vers l’endroit ou Démon était visiblement resté prisonnier. La brume était noir et l’odeur nausée à bonde. Soudain, un grande explosion de flamme eu lieu dans la brume noir. Yoru vit Démon être expulsé avec d’autre cadavre de la brume pour ensuite s’étaler au sol. Yoru resta scandalisé. Il enleva son masque, puis son capuchon et enfin descendit le col de sa veste pour laisser place à un beau visage d’homme aux yeux bleu clair et aux cheveux mi longs noir. Il tituba légèrement puis avança lentement vers les corps à moitié carbonisé. Mais il eu une dernière complication car le Kage de Taki couru vers Yoru son épée à la main. Celui-ci se retourna en entendant le profond cri du Takien dont le masque était fortement fissuré. Il fit passer la lame en spiral de son épée sur le torse de Yoru qui tomba brusquement à genoux. Du sang s’étala de plus en plus sur ces vêtements déjà rouge. Le Takien se pencha vers Yoru et lui demanda :
_ Pourquoi… les avoir protégé ?
Yoru ravala le sang dans sa bouche puis parla.
_ Car leur destin, Yoru ravala une nouvelle vague de sang venant du fond de sa gorge, n’était pas de mourir au combat… en tout cas pas encore.
Yoru toussa.
_ C’est insensé, tu n’es qu’un idiot ! Lança le Kage de Taki. Un Kage est choisi par sa volonté… sa volonté de tuer !
_ Non… les Kages de Shike sont choisis par leur volonté de protéger les autres, d’empêcher leur vie de s’arrêter inutilement en guerre… ils sont nommés Kage, seulement s’ils sont prêt à donner leur vie pour les autres. Car plus tard, peut-être seront-ils tous des Kages grâce à l’exemple que nous leur avons imposé.
_ Votre vision des choses est n’importe quoi.
_ Peut-être, mais c’est votre vision des choses qui a anéantit le village caché de Taki.
_ LA FERME ! Hurla le Takien qui passa un deuxième coup d’épée sur Yoru.
Le Kage de Shike, après resté instable quelques temps, bascula sur la gauche. Pas encore mort, il rampa, luttant contre la douleur, vers son ami Démon déjà accueillit dans l’au delà. Yoru tendit sa main vers celle de Démon mais succomba avant de l’atteindre. Le Takien se retourna puis partit, laissant les deux cadavres des puissants Kages de Shike étendu au sol, gisant sans vie.

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Au Nord, Hakemux et Koen repoussaient la quinzaine de Shinobi de Taki. Aucun Kage n’avait pénétré par cette zone visiblement. Après une rapide victoire, Hakemux arriva vers Koen assis sur un rocher puis demanda :
_ Tu en as eu combien, Koen ?
_ Deux, des Juukyuus. Répondit Koen en enlevant son capuchon pour laisser place à des cheveux blonds en batailles.
_ Moi aussi, prions pour eux.
Koen se leva du rocher.
_ Après toi, Hakemux.

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L’Ouest était la zone la plus submergée. Shema et Sil se couvraient mutuellement, sauvant ici et là des soldats de Shike. C’est alors que Sil jugea le nombre de victime diminuer trop rapidement. Il annonça la retraite des Shikens et partit, lui et sa Titanesque épée couverte de sang, avec la cinquantaine de Shike.

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Les Takiens envahirent les zones Nord-Est, Nord-Ouest, Est et Ouest rapidement. Les défenses Shikens qui se trouvaient dans cette zone furent abattues sauf ceux qui eurent le réflexe de se replier. Leur attaque était très bien organisée. Des étendards de Taki se distinguaient faiblement à travers cette brume meurtrière. Des cries de douleur et des choques métalliques retentirent pendant encore pendant au moins 5 min. Puis, le grand silence, juste le vent putride amenant l’odeur habituelle de sang et de mort dans la zone centre. Sil sortit de la zone Ouest, accompagné de Shema et d’une cinquantaine de Shiken, blessé à l’épaule gauche d’une coupure et la manche gauche de sa veste était brûlée.
_ Ils ont aussi la Sud-Ouest. Annonça t-il. Ces enfoirés nous ont bien eu. Ils vont sûrement s’attaquer au Nord et au Sud maintenant. Les Chuukyuus ne doivent pas bouger et nous on ne les laisse pas prendre le reste.
Des shinobis de Shike partir vers les endroits indiqués par Sil.
_ Vous, attendez. Dit-il en montrant une vingtaine de Shikens. On va organiser la contre-attaque, venez.
Ils s’approchèrent angoissé.
_ Cela est la plus grande bataille que Shike ai connue à ce jour.
Soudain, Sil fut interpellé par une demi douzaine de Shiken essoufflé. L’un d’eux prit la parole et annonça la mort de Yoru et Démon pour sauver la leur en détail. Sil déprima, puis invita les six Shikens à rejoindre la zone centre.
« Yoru… Démon… vous êtes mort en accomplissant votre devoir. Vous êtes des héros digne de mon armé » Pensa Sil.
Tazuke et Kisshomare arrivèrent du Sud en signalant que le Sud n’a pas été prit mais que les défenses faiblissent. Ils furent renvoyés au Sud avec une vingtaine d’autre Shinobi et Teduma. Hakemux et Koen annoncèrent leur victoire facile repartirent avec la triste nouvelle de la mort de Yoru et Démon sur le cœur.

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Au Nord, Taki avait déjà attaqué. Kurai, un très jeune Juukyuu se défendait comme il pouvait.
_ Et d’un ! Cria t-il après avoir étranglé un soldat de Taki en lui serrant fortement la gorge à deux mains.
Il esquiva un shuriken d’un mouvement rapide de la tête et fonça sur son agresseur.
_ Poing de colère ! Cria t-il avant de transpercer la poitrine du Takien avec de sa main gauche. Toute ma haine… contenue dans ce poing et qui parcours ne serrais-ce qu’une seconde tes entrailles dans le seul but… de t’abattre.
Il déposa sa main libre sur l’épaule de sa victime et retira l’autre du corps du Takien. Celui-ci cracha du sang par sa bouche avant s’écrouler au sol, mort. Un autre Takien sauta sur Kurai qui se retourna et lança du sang dans les yeux de son agresseur. Il s’arrêta dans son élan, s’essuya les yeux et lorsqu’il les rouvrit, était aplati contre un rocher, loin de Kurai qui avait le pied levé, ressentant une forte douleur dans le menton. Kurai reposa sa jambe au sol et regarda au Nord. Les étendards se rapprochaient de plus en plus. Autour de lui, un nombre de Takien important combattait contre les Shikens en difficultés. Puis il regarda au Sud et vit un groupe de Shikens accourir.
_ Voila les renforts, je vais pouvoir me lâcher.
Kurai s’immobilisa et ferma les yeux. Ses cheveux mi-longs et bouclés devinrent lisses d’un coup. Il rouvrit lentement d’un air très sérieux ses yeux dont les pupilles étaient aussi noires que le néant.
_ Je ne joue pas… je cours. Je ne taquine pas… je tue.
Il disparut et réapparut à côté d’un Takien qu’il frappa du coude. Le Takien fut projeté quelques mètres plus loin la mâchoire cassée. Kurai disparut à nouveau. Il se déplaçait à une vitesse impressionnante. Un autre Takien fut projeté sans comprendre comment.
« Il faut que j’en abatte un maximum, je ne peux maintenir cette vitesse trop longtemps ». Pensa t-il.
Kurai sentit qu’il accéléra. Les traces de son déplacement se distinguaient par un parcours de fumé.
« Merde, je ne contrôle pas complètement cette technique, si je vais trop vite, je ne pourrais plus m’arrêter ! A moins de freiner d’un seul coup ce qui pourrait me froisser les muscles. »

3° PARTIE:

La puissance de Kurai augmentait aussi. Lorsqu’il frappait, ces victimes étaient transpercées. Un Takien sortit de la brume et avança de plus d’une dizaine de mètre, un étendard à la main. Il planta le bâton de l’étendard dans le sol et le symbole de Taki situé sur le drapeau s’illumina d’un vert distinct. Le symbole de Taki ressemblait à cinq traits verts, représentant des vagues symétriques. Les quatre premières vagues ondulé mais vertical étaient positionnées en losange et la dernière vague plus épaisse que les autres et horizontal étaient au centre des quatre autres. Kurai fonça maintenant sur le Takien qui prit son attaque de plein fouet dans le ventre. Le coup de poing transperça le corps du Takien qui ne semblait pas s’en soucier. Kurai se rendit vite compte que ce qu’il avait le long du bras n’était pas du sang mais un liquide plus frais. Le corps se referma sur le bras de Kurai. Lorsqu’il essaya de reprendre sa course il fut retenu et ses muscles lui firent mal, surtout ceux du bras prisonnier du corps du Takien. Il tomba à genoux.
_ Quel vitesse, c’est impressionnant. Retentit une voix derrière Kurai.
Celui-ci tourna la tête en direction de la voix. Le même Takien qui venait de stopper sa vitesse se tenait debout les bras croisés devant Kurai. Il portait un t-shirt vert foncé au manche courte et un long pantalon noir où y étaient accroché une sacoche et le bandeau vert de son village sur le bras. De résistantes épaulières étaient accroché sur ses épaules et qui tombaient jusqu’au coude. Il était assez jeune. Il avait des cheveux en bataille et brun, un regard simple, ni trop avide, ni trop sage.
« C’était un…, Kurai regarda le corps qu’il avait transpercé et celui-ci explosa d’eau, un clone ! ». « Il est capable de créer des clones, cela signifie qu’il a un assez haut grade, il possible qu’il soit un Juukyuu, tout comme moi. »
Kurai prit sa main douloureuse qui était libéré du corps du clone. Il se leva avec difficulté puis sauta et fit coup de pied retourné en l’air sur le Takien qui l’évita en reculant la tête. Lorsqu’il retomba au sol, le Shiken fit un mouvement de jambe cercaire au ras du sol pour tenter une balayette mais le Takien sauta en arrière, suivi de Kurai qui le frappa de son poing droit. Le Takien tomba à plat dos sur la terre morte qui émit beaucoup de poussière. Kurai atterrit sur une jambe et trébucha. Ses muscles le faisaient encore souffrir.
_ Je vois, commenta le Takien, c’était impressionnant, valeureux Shiken.
_C’est quoi « valeureux Shiken » ! Tu te fou de moi ou quoi !
_ Non. Je vous faites juste un compliment.
_ T’es bizarre toi, et j’peux pas encadrer ta façon de parler à tes ennemis !
_ Tu veux alors que j’en finisse tous de suite avec toi ?
_ La ferme ! Cria Kurai qui lui fonça dessus pour lui mettre un coup de pied dans le visage.
Le Takien fut projeté en l’air. Le corps de celui-ci commença à se déformer et sa peau commença à s’allonger en prenant une forme pointue et mortelle. Plusieurs de ces lances bleu clair en sortir, transperçant son t-shirt, pour s’abattre sur Kurai. Le Takien regarda bien et ne vit personne transpercé au travers de la fumée causé par cette attaque lorsque les lances avaient heurté puissamment le sol. Soudain, Kurai apparut dans les airs derrière le Takien.
_ Tu as… repris de la vitesse !
_ Exact! Affirma Kurai.
Le Takien se retourna et d’autres lances sortirent.
« Tu ne pourra pas les éviter dans les airs ! » Pensa le Takien.
Kurai tourna sur lui-même et en évita quelques unes. Cependant, une lui passa sur la joue gauche. Mais il continuait de se rapprocher et finit par crier en frappant de son poing le visage du Takien :
_ Poings de colère!
Le Takien s’écrasa au sol avec une extrême violence. Kurai tomba à coté de lui. Les lances rejoignaient le corps du Takien, profondément enfoncé dans le sol.
_ Toute ma haine… contenue dans ce poing et qui parcours ne serrais-ce qu’une seconde tes entrailles dans le seul but… de t’abattre. Annonça Kurai.
_ La description de ta technique ? C’était bien joué, commenta le Takien, je dois…
_ Mais tais toi donc ! J’ai une question à te poser, cet Art que tu as employé, ce n’était pas un Art normal, je me trompe ?
_ Exact, c’est un pouvoir héréditaire, plus communément appelé attributs génitaux. Comment l’a tu remarqué ?
_ Je n’ai jamais vu une telle attaque, lui répondit il en souriant, et surtout tout bêtement, ça ne ressemblait pas à un Art normal.
_ Je vois. Les pouvoirs héréditaires sont transmit de famille en famille par le sang. Seul les membres du même clan détiennent ces pouvoirs spéciaux. Mon corps est parcouru d’eau et je m’en sers pour parer et attaquer, comme tout à l’heure. Au faite, tu te souviens de mon clone ?
_ Evidement ! Il a failli m’exploser les muscles !
_ Ce n’était pas un clone.
_ Pardon !
Le visage de Kurai se dégrada.
_ C’était le vrai.
Le Takien explosa d’eau comme l’autre.
_ Mais comment… je l’ai vu exploser, est-ce une illusion ?
_ Non.
Une flaque d’eau avança vers Kurai qui paraissait très inquiet. L’eau se souleva et commença à prendre une forme. Il prit l’apparence du Takien.
_ Impossible ! Dit Kurai.
_ Voila… mon pouvoir héréditaire. Je peux me liquéfier et faire prendre à mon corps n’importe quel forme.
_ Ce n’est pas vrai, ça ne devrait pas exister ces sortes de pouvoirs ! Cela nous rend si… si…
_ Différent ?
_ C’est ça. Invocation, Kensui ! Cria Kurai en sortant de sa poche un parchemin qu’il déroula rapidement.
Un objet métallique rond et plat apparut sous un écran de fumé. L’objet était, sur les bords, recouvré de kunaï. Au centre de l’objet se trouvé collé un papier dont il y étai marqué : SCEAU. Kurai le saisit et le lança sur le Takien qui le prit dans le ventre. De l’eau jaillit et commença à dégouliner sur ses vêtements.
_ Inutile, annonça le Takien.
_ Pas sur, Kurai exécuta un geste de main dont les doigts étaient écarquillés, PREND CA ! LIBERATION !
Les kunaï furent expulsé dans tout les sens. Le corps du Takien était transpercé à de nombreux endroit. Il tomba sur le ventre. Kurai exécuta des gestes de mains et de la fumée se créa autour de lui. Lorsque celle-ci se dissipa, un corps avait pris la place de Kurai. Il avait employé la technique de la substitution, une technique de base, permettant de prendre la place d’un objet ou d’une personne pour se cacher, contre-attaquer, surprendre ou encore fuir. L’étendard que le Takien avait planté rayonna légèrement plus. Le Takien se transforma en flaque eau. C’était aussi un clone. Le vrai sortit en marchant de la brume.
« Dois-je le suivre ? » Se demanda t-il.

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Kurai était caché derrière entre deux rochers. Ses muscles étaient douloureux et ses cheveux étaient redevenus bouclés. Il enroula son rouleau et le remit dans sa poche. Il regarda en l’air, soufflant épuisé. Il observa quelques secondes les nuages noirs défiler dans ce fond rouge et angoissant.
« J’ai utilisé un de mes Kensui. En plus celui là, je ne pourrais peut-être plus le récupérer. » Pensa t-il. « Et dire que j’ai failli y laissé ma peau… c’est donc cette sensation lorsque l’on est en guerre et que sa vie peut s’achevé contre n’importe quel ennemi… la peur de mourir. »
Il mit sa main dans l’autre poche de son pantalon noir et y sortit un flacon dont il était rempli d’un liquide rouge. Il le déboucha et commença à le boire. Lorsqu’il eut fini, il laissa le flacon par terre et se leva tremblant encore de sa technique.
_ Bien, après avoir pris cette potion, c’est vrai que je me sens mieux, articula t-il,… Arh ! On ne peut pas dire par contre que la douleur soit complètement passée. A cause du brouillard qui entoure la zone de guerre, je ne peux pas m’enfuir, ni demander de l’aide. Je suis déjà à court de Dekiru…

Flash-back.
Kurai et une autre personne se tenait aux portes du village Shike. Des portes de sables et de terre cuite, faisant office de passage à de nombreux shinobis de Shike partant en guerre. Derrière Kurai qui venait juste de passer la porte, et s’était retourné vers la personne nommé Youe, se trouvait une immense étendu de sable. Derrière Youe qui se trouvait encore au village, n’ayant pas franchit la porte, une ville, ou plutôt un grand nombre de bâtiment de sable.
_ Kurai, n’utilise cette technique quand dernier recourt ou si vous êtes nombreux au même endroit. Expliquait Youe.
Il était un peu plus grand que Kurai, le visage ovale et cheveux court avec cependant une queue de cheval derrière la tête.
_ Je sais, je connais les effets secondaires de ma technique mieux que toi. Lui répondit Kurai.
_ Ce que j’essaye de te dire, c’est que je n’ai pas envie que tu meurs. Fais attention à ton Dekiru, nous sommes jeune et notre réserve est très limité, compris ?
_ Te fais pas de soucie pour ça !
Youe et Kurai se serrèrent la main.
Fin du Flash-back.

« Je n’ai suivis aucun de ses conseils, j’ai utilisé cette technique trop de fois, je n’ai presque plus de Dekiru et si on me trouve je suis foutu. »
Kurai déchira un bout de ses chaussettes et essuya le sang sur sa joue. Soudain, une lame bleu clair traversa la roche en face de Kurai qui se baissa de justesse pour ne pas la recevoir en plein sur le front.
« Il m’a retrouvé ! »
La lame se retira. Le Takien apparut à l’entrée des deux rochers. Son bras gauche était une lame d’eau.
_ Mais qui es-tu donc ! Demanda Kurai.
_ Mon nom est Ekitai, du clan Mizu. Un des plus puissants de Taki. Et toi, qui es-tu ?
_ Je suis Kurai du clan Dobei.
_ Tu fais partit d’un clan ? Quels sont ses pouvoirs ?
_ Ils ne sont pas héréditaires mais ça ressemble à ça !
Un pilier de terre sortit du sol en suivant le mouvement du bras de Kurai qui se dirigea vers Ekitai. Le pilier de terre s’abattit sur Ekitai qui fut projeté loin en arrière. Le Takien se leva avec difficulté, le bout des lèvres en sang.
_Bravo, quel puissante technique, vous êtes quelqu’un d’expérimenté.
_ Mais t’arrête de faire des compliments ! T’espères que je ne t’achèverais pas quand je t’aurais battu ?
_ Non.
_ Bon, alors tu te la ferme ! Mes techniques ne sont pas héréditaires, certes. Mais seul les membres de mon clan connaissent le secret de ces Arts.
Kurai donna un coup de poing dans le vide et le pilier avança rapidement sur Ekitai qui l’esquiva en sautant sur le côté. Un autre pilier sortit du sol imitant les mouvements de l’autre bras de Kurai pour percuter Ekitai. Il fut projeté de nouveau et parut pour la première fois depuis le combat en difficulté. Il se releva lentement.
_ Tes Arts représentent bien ton village, la force. Lança t-il gentiment.
_ Ben toi aussi, ils représentent bien Taki, la lâcheté.
Ekitai cessa de sourire, il parut vexé mais au fond de lui, il se rempli de haine.
_ J’essayait juste d’être compréhensible, mais là sa va trop loin. Tu vas me payer cette injure faite sur mon vénérer village !
« Quelle abrutie ! » Pensa Kurai avant de faire charger ses piliers sur Ekitai qui les esquiva. « Je vais passer au niveau supérieur. »
Kurai tapa le sol avec son poing droit et le pilier qui le dirigeait y pénétra. Il attaqua avec l’autre et sortit le pilier qui était dans la terre en souleva son bras droit. Le pilier sortit sous Ekitai qui avait du sauter pour éviter la dernière attaque. Il le prit en plein menton puis alla s’écraser violement plus loin sur un bâtiment en ruine. Kurai s’agenouilla, affaibli. Il brandit des bras devant lui, les doigts écartés. Une aura bleue émana de ses mains.
« Je suis à la limite de mes capacités, ce sera ma dernière attaque ! »
Ekitai défonça le bâtiment avec ses piques. Il sortit énervé, le menton ensanglanté et la joue gauche râpé.
_ Je ne pensais pas avoir autant de mal avec toi, tu es un adversaire doué.
_ Tu m’as sous-estimé par mon jeune âge, c’est cela ?
_ Maintenant que tu le dis, peut-être. Mais c’est toi qui m’a chargé et transpercé le ventre, non ? Donc, quel âge as-tu ?
_ J’ai 15 ans. Et maintenant, technique des Piliers Ecrasant!
Quatre immenses piliers de terre sortirent bruyamment du sol autour de Ekitai, formant un carré autour du Takien très peu rassuré. Kurai plia son bras gauche en resserrant la paume de sa main.
_ Les bras de pierre !
Ce fut un bras qui sortit cette fois du sol pour attraper la jambe droite de Ekitai.
_ D’accord. Se dit Ekitai.
Celui-ci fit allonger ses doigts qui devinrent bleu et tranchant vers Kurai. Les piliers se rapprochèrent rapidement sur Ekitai. Les doigts se dirigèrent vers le visage de Kurai et celui-ci recula la tête. Un des doigts lui passa entre le nez et l’œil droit pour y laisser une profonde cicatrice. Les quatre piliers s’étaient regroupés sur Ekitai brutalement. Les doigts s’étaient évaporés mais avaient laissé une blessure sur le visage de Kurai qui était à genoux en gémissant de douleur. Sa blessure saignait et il essayait de le faire s’arrêter en déchirant un autre bout de chaussette pour le mettre dessus mais sans succès.
_ La terre se regroupe sur l’ennemi dans un grand bruit pour le réduire au silence… les Piliers Ecrasants, c’est une technique secrète de mon clan. Annonça Kurai.

4° PARTIE:

De l’eau sortit d’un côté d’un des piliers pour prendre la forme de Ekitai. Après avoir regardé derrière lui et vu l’état de Kurai il marcha en direction de la brume de Takien, souriant.
« Je n’ai plus de Dekiru, seul ma volonté me permet de marcher, il est fort et la provocation s’est retourné contre moi, je m’en vais de la zone de guerre »
Kurai se releva et partit de son côté.
« Je ne peux plus… combattre. Cet enfoiré était fort. J’aurais pu y passer. Je vais au centre pour me reposer. »
Kurai avait sa main posée sur sa blessure au visage. Du sang dégoulinait sur sa joue, s’immobilisa sur le bas du menton et tomba par terre. Il marcha, ou tituba environ 5minutes vers le Sud. Sa blessure était douloureuse et sanglante. Arrivé au centre, une femme habillée de blanc vint l’aider à marcher et lorsque Kurai sentit son soutien, il pensa inutile de continuer à résister et s’évanouit. La femme le mit sur ses épaules et alla l’allonger sur une pierre. Ekitai avançait lentement et boitant entre les combats. Soudain, il rentra dans une personne qui venait de s’interposer entre lui et la brume. C’était Hakemux, un Kage de Shike.
_ Tu es de Taki, n’est-ce pas ? Demanda t-il.
Ekitai sentit son corps trembler de peur, il n’osait pas répondre.
_ A…attendez… je viens de combattre quelqu’un et… je n’ai plus de Dekiru… se serais une honte pour vous, un Shike, de m’abattre !
_ Il y a du vrai mais ne t’en fait pas, tu peux passer. Je ne tue que des personnes dont l’heure est venue. Dis moi juste… merci.
C’est la dernière chose que Ekitai aurait pensé d’un Kage de Shike en guerre, il remercia Hakemux puis traversa la brume.
Il s’arrêta devant d’immenses montagnes et s’aventura dans une très étroite et sombre crevasse.
« Pff, il fait nuit noir. Ca va être chiant de traverser cela mais… je n’ai pas d’autre choix que de passer par là. Je ne peux pas aller au centre, il y a le gros des forces Shike et même si le Kage de Shike qui m’a permis de m’enfuir à l’air très sympa, nous sommes en guerre et me faire soigner par l’ennemi est impossible. Et puis je suis trop faible pour traverser le Nord-Est et Ouest à cause des combats qui s’y déroule. » Pensa Ekitai qui disparaissait dans l’ombre de l’impasse.

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A côté, Sil et un groupe de Shike étaient en train de préparer la contre-attaque.
_ Bien, vous avez compris ? Demanda Sil aux autres qui firent un signe de la tête. Alors c’est partit. La contre-attaque commence ! Première étape : se débarrasser des étendards.
_ S’il vous plaît, maître ! Interrompu un Shike affaiblit et légèrement ensanglanté sur la partie gauche du visage. Je voudrais participer mais je n’ai entendu que la fin, pourquoi ce débarrasser des étendards Takien ?
_ Tu ne peux participer, il serait trop long de répéter les ordres. Mais au cas où, si tu vois des étendards Takien, déracine les ou détruit les. Annonça Sil qui venait de se lever.
_ Pourquoi ?
_ Car ces étendards confèrent plus de puissances à tout Takien l’ayant touché. Maintenant nous devons partir.
La cinquantaine de Shike en train d’écouter Sil se levèrent et suivirent le Kage qui partit vers le Nord.

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Kurai commença à ouvrir les yeux qu’il déposa sur Sil qui passa à coté lui.
« Il vont contre-attaquer… et moi je… ne peux… rien faire… » Pensa Kurai qui referma les yeux. « Je veux… être utile… »

1° PARTIE:

CHAPITRE 2. Les héros tombés au combat.

Au Nord, une nouvelle vague de Taki fut sauvagement repoussé mais le nombre d’ennemi refusait de baisser. Hakemux et Koen durent se séparer pour prêter main forte dans différente partie de la zone. Hakemux courait en direction de la brume qui commençait à se discerner au loin. Mais soudain, un Takien surgit en glissant à toute vitesse au sol les pieds en avant visant les chevilles du Kage. Hakemux le vit puis sauta en l’air, plia ses jambes et exécuta un saut périlleux avant de retomber gracieusement au sol. Sa cape rouge bordeaux flottante encore légèrement recouvra le dos du Kage qui se releva. Le Takien se leva brusquement et sauta sur Hakemux.
_ Es-tu fou ? Demanda le Kage menaçant avant de stopper le Takien en l’attrapant le visage d’une main et l’aplatir au sol. Tu es vraiment inconscient ! Personne ne t’a dit de ne pas tenter une attaque au corps à corps contre un Shiken expérimenté ?
_ Je n’ai pas pu suivre ce cours. Répondit le Takien d’un ton arrogant.
Hakemux approcha brusquement sa tête vers celle du Takien.
_ Et je peux savoir pourquoi ? Personne ne t’as avertit avant de t’envoyer au front les spécialités des Shikens, HEIN ? Ne l’as-tu pas étudié plus jeune ?
_ Je ne suis presque jamais allé à l’académie des Shinobis de Taki. Lorsque j’étais plus jeune, et maintenant encore, notre académie tombait en ruine à force que personne ne l’entretienne ! Nos professeurs mouraient tous en partant en guerre ! Personne n’assurait nos cours !
_ Mais personne ne t’as donné de conseil avant d’envoyé ici ?
_ Mais pourquoi faire, il y a juste à savoir tuer. C’est cela que l’on apprend lorsque l’on erre seul dans Taki pendant des années !
Hakemux ressentit une forte pitié, plus que d’habitude, envers le Takien qu’il lâcha.
_ On ne t’a appris qu’à combattre ? Demanda Hakemux.
_ C’est exact !
« Soit Taki ne fait pas d’effort inutile, soit le village est tombé aussi bas que l’on raconte » Pensa Hakemux en lâchant le Takien qui se recoiffa. « En tout cas, il n’a pas l’air d’avoir peur de mourir. »
Le Takien se releva d’une façon arrogante puis Hakemux lui ordonna de fuir. Le Takien s’exécuta.

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Au Sud, Tazuke se battait sauvagement contre cinq Takien et un Kage.
_ Qu’attendez vous ? Demanda Tazuke en ricana à moitié. Je ne suis qu’un simple Kage de Shike.
Un Juukyuu de Taki sauta sur Tazuke mais celui-ci frappa d’un coup tellement violant et puissant le torse du Takien qu’il agonisa sur plusieurs mètres en l’air puis mourut en s’écrasant violement au sol. Tazuke positionna ses bras tendu devant lui en pliant légèrement ses jambes.
_ Oh, excusez moi, je ne suis pas qu’un simple Kage de Shike. Je suis le vice capitaine de cette armée.
Le Kage de Taki détacha le nœud de sa cape verte kaki au niveau de son cou puis laissa le large et fin drap par terre. Il portait un t-shirt vert foncé sous un léger plastron. Son pantalon était large et si long qu’il traînait sur le sol mort et poussiéreux. Il prit son masque à cinq doigt puis l’enleva de son visage pour ensuite le déposer dans une large poche de son bas. Le Kage de Taki avait un visage peu rassuré, des goûtes de sueur dégoulinaient de ses tempes, il fixait Tazuke avec difficulté, se forçant de ne pas baisser le regard. Il ravala bruyamment sa salive. Il avait des cheveux roux en bataille et une queue de cheval le long de la nuque.
_ Tazuke… de Shike ? Demanda le Kage de Taki.
_ Oui, bravo. Se moqua Tazuke de son air confiant. Et toi le Kage, je peux savoir ton surnom, il me dira peut-être quelque chose.
_ C’est Takate.
Tazuke resta quelque temps silencieux puis repris la parole.
_ Non, désolé mais je ne pense pas que l’on m’a déjà parlé de toi, Takate. Mais si tu arrives à me divertir, peut-être te feras tu une réputation ?
_ Je suis plus jeune que toi, c’est moi qui ai l’avantage. Annonça Takate.
Tazuke ricana.
_ C’est pour cela que tu as l’audace d’enlever ton masque pour m’affronter, car tu es plus jeune ? Hun hun hun… tu ne manques pas d’air. A chaque génération, le talent des shinobis s’accroît. C’est pour cela qu’il y a des clans, qui assurent une descendance au village. Il est vrai que si tu es plus jeune que moi, tu as hérité d’avantage de pouvoir car tu es né après moi, donc une génération après moi… c’est ce que tu veux dire ?
Takate fit silence. Enfin il répondit par « oui ». Tazuke se mit à rire.
_ Tu oublies un lourd détail, l’histoire de nos deux clans. Le clan qui prospère depuis plus longtemps est le plus fort, car il y a eu plus de descendance. Mon clan à été crée au temps de la construction de Torikae ! Tu t’en rends compte !
Takate commença à trembler. En espérant reprendre confiance en lui, il ajouta :
_ Je vois, alors ce sera une belle réputation que je me ferais en te battant, Tazuke.
_ N’essaye pas de m’impressionner… j’ai le rire facile. A chaque fois que j’arrache la vie à une personne, j’ai la sale manie de me mettre à rire impoliment… salissant sa mémoire, à jamais perdu.
« Le ton de sa voix est si… si… presque cruel… presque meurtrier… si confiant. » Pensa Takate.
_ Au pire des cas, si toi et la bande de Juukyuu qui t’accompagne me batte, ou même encore me tue… qu’est-ce que cela vous apportera ? Une victime de plus ? Un Kage de moins ? Eh bien non… vous n’aurez fait que perdre du temps à vous mettre à cinq contre moi car de toute évidence… cette bataille vous la perdrez quoi qu’il advienne.
_ Nous avons l’avantage du nombre. Interrompu un Juukyuu à coté de Takate.
_ Mais nous, nous avons l’avantage du terrain car l’affinité de notre capitaine est la terre.
_ Le capitaine Sil ? Se demanda à haute voix Takate.
Les quatre Juukyuus sursautèrent brusquement.
_ Tu en sais des choses dis moi, Takate. En effet je parle de celui qui nous mène à la victoire depuis trois années. Le célèbre capitaine de Shike, la terreur de la zone de guerre 21… hé ! J’allais dire que les Takiens avaient même peur de dire son nom en pleine bataille mais toi, sans crainte, tu viens de le prononcer ?
_ Et toi, tu ne craints pas que l’on soit cinq et toi seul ?
Tazuke explosa de rire.
_ Tu ne peux pas savoir ce que j’avais envie d’évoquer ce sujet… le sujet de la peur. La peur… c’est ce qui fait la différence dans un combat. Un shinobi qui a peur vois sa vu devenir floue, son corps est plus lourd, il fait des erreurs… c’est pour cela que ma vue est parfaite et que mes réflexes partent tout seul… c’est pour cela que mon corps est aussi léger qu’une plume et que mon esquive, enchaînement ou encore ma course soit aussi performant… c’est pour cela que je ne fais jamais d’erreur lors d’un affrontement… car je n’ai pas peur !
Un Juukyuu chargea en courant le Kage de Shike. Tazuke mit sa main sous sa cape et chuchota le mot « invocation ». Lorsque Tazuke retira sa main, elle tenait entre ses cinq doigts son arme favorite : le Danse Lame. Un long manche se tenant à une main, puis au bout, deux larges lames argentées partant dans deux sens différents. Tazuke émana une aura bleue, son Dekiru puis deux autres lames sortirent aux extrémités des lames de départ. Le Juukyuu, à présent à une distance convenable de Tazuke prit dans son dos une épée qui se dirigea rapidement vers le masque de Tazuke.
_ Ton âme est aveuglée par la peur, ta vue est floue…
Tazuke esquiva en se décala lentement sur le coté.
_... ton corps est lent…
Le Takien poussa un hurlement en attaquant de nouveau mais le son de sa voix cessa en finissant par une faible chute ressemblant à un égorgement.
_... et tu fais des erreurs. La dernière que tu n’es jamais faite est de t’être arrangé un rendez vous en enfer.
Une des longues lames du Danse Lame transperçait le Takien. En un court instant, Tazuke venait de planter une lame de son arme dans le dos du Takien. Le Juukyuu posa son regard apeuré et dégoûté sur le bout de métal argenté sortir en sang de son torse. Tazuke retira la lame du Takien sans lui déposer un regard. Le Juukyuu tomba sur le coté et s’écrasa brusquement sur un rocher. Avant de mourir, il sentit une blessure sur son front saigner. Tazuke ricana.
_ Elimination. Dit-il. Hun, hun, hun…
Puis il chargea à grande vitesse sur le Juukyuu qui courait vers le corps de son camarde, les larmes aux yeux. De réflexe, il brandit ses bras devant lui mais le tranchant du Danse Lame traversa les mains du Takien, les séparant des poignets, puis décapita le Takien qui s’étendit sur le rocher à son tour.
_ Elimination. Hun, hun, hun… héhéhéhéhé…
Les deux derniers Juukyuus de Taki se mirent dos à dos, un kunaï dans chaque main. Soudain, une ombre les sépara brusquement puis les deux lames du Danse lame passèrent sur le dos des deux Takiens qui s’écroulèrent.
_ Elimination… Elimination. Hun, hun, hun ! Hahahahaha ha !
Tazuke se trouvait à genoux entre deux cadavres. Il se releva puis mit son Danse Lame sur son épaule avant d’ajouter :
_ Combattre est ma raison de vivre, je n’ai pas le temps d’avoir peur de quoi que ce soit, tu comprends ? Désormais, libre à toi de fuir ou te venger de leur inconscience.
_ Ce n’était pas de l’inconscience, c’était du courage. Repris Takate.
_ C’était du suicide. Mais je suis désolé pour ces deux Juukyuus mais j’ai entendu chuchoter : « J’ai peur ». « Moi aussi, fuyons ». Hahahahaha, il est trop tard. Si tu as peur rentre chez toi. Comme je dis toujours, j’ai horreur des guerriers qui partent en guerre la peur au ventre, et encore moins ceux qui les envoie. Bien, allons nous nous battre où va tu fuir ?
_ Je vais te tuer.
_ Hun, hun, hun… mauvaise réponse. Tu seras tué inutilement, face à moi, il n’y a pas d’issu. Je ne sais pas si tu te rends compte que tu t’apprêtes à mourir… tu te rends compte que tu vas mourir ! Si tu te bats avec moi, ton existence va cesser, tous tes péchés seront punis, toute liberté de mouvement et de pensée te sera enlevé… tu mourras.
_ Tu te crois invincible ? Demanda Takate tremblant légèrement.
_ Je me crois sans peur. Répondit Tazuke en chargea à une vitesse bien supérieur à un humain normal.
Takate se baissa puis sortit miraculeusement une épée de sa cape dont la lame géante entra en contact avec le Danse Lame de Tazuke. Tazuke recula légèrement puis força pour affaiblir son adversaire à son tour cependant celui-ci venait de sauter par-dessus le Shiken. Takate attaqua dans le dos Tazuke avec son épée géante mais fut intercepté par le bout de lame du Danse lame sans que le Shiken ne se retourne. Takate lâcha son épée puis se décala sur le coté et frapper le visage de Tazuke du pied. Le masque de celui-ci se fissura légèrement. Le Shiken perdit légèrement l’équilibre puis lorsqu’il retrouva ses appuies, vit trois kunaïs se diriger rapidement sur lui alors il plia son dos en arrière au maximum. Grâce à son Dekiru qui émana légèrement sur ses jambes, il put resté plié en deux sans perdre l’équilibre ni ressentir de douleur. Takate sauta pour ensuite descendre à toute vitesse sur le Shiken son épée géante en avant. Tazuke bondit avec le seul force de ses pieds et un peu de Dekiru. Il exécuta un saut périlleux arrière, l’épée géante de Takate passa entre les jambes du Shiken puis celles-ci frappèrent violement le visage du Takien qui lâcha son épée. Tazuke retomba gracieusement accroupi puis réceptionna l’épée de Takate. Le Shiken attaqua avec l’épée géante.
_ Elimination. Héhéhé, haha haha !
L’épée traversa le corps du Takien. Cependant, le rire de Tazuke cessa tandis que Takate en esquissa un léger aux coins de ses lèvres lorsqu’il retomba au sol. Le corps de Takate n’avait rien, c’est comme ci l’épée venait de frapper dans le vide. Tazuke alla parler mais fut interrompu par le Takien qui se leva.
_ Quel combat intéressant, n’est-ce pas ?
Tazuke serra les poings.
_ Que veux tu dire ? Demanda le Shiken très surpris malgré cette air supérieur habituel.
_ Un combat entre un homme sans peur et… un homme intouchable.
Tazuke, tout en gardant l’air d’être sur de lui s’avança vers la gauche jusqu'à son Danse Lame puis le saisit en laissant par terre l’épée géante. Takate s’était dirigé vers la droite, vers sa cape qui raccrocha à son cou. Il mit ses deux mains dans son dos puis sortit deux épées géantes.

2° PARTIE:

_ Allez, c’est partit. Annonça Tazuke en enlevant son masque. Tu n’oseras plus te montrer dans une zone de guerre après la défaite que tu vas recevoir.
Tazuke avait un visage terrifiant, les cernes sous ses yeux faisaient penser à un meurtrier en manque de victime. Plusieurs mèches tombèrent sur son visage.
_ Je vais te faire comprendre ce que le mot se battre signifie. Dit-il d’une voix un peu rauque.
Tazuke chargea sur le Takien qui para l’attaque du Danse Lame avec ses deux épées. Tazuke poussa un grand cri en projetant très violement d’un coup de pied dans le ventre Takate. Le Takien sentit du sang lui remonté du fond de la gorge tellement le coup fut douloureux et brutal. Avant de s’écraser une dizaine de mètre plus loin, il lâcha ses deux épées puis prit un air déterminé. En se relevant, il agrippa sa cape puis la tira vers son visage. Comme s’il voulu la jeter, il la lança sur le coté et de nombreux kunaïs sortirent miraculeusement de la cape pour se diriger vers Tazuke. Avec le Danse Lame, il dévia quelques projectiles cependant deux se plantèrent dans l’épaule droit ce qui lui fit lâcher son arme.
_ Technique du Jet de Sable ! Annonça Tazuke en donnant un coup de pied dans le vide.
Un vent de sable émana de la terre pour ensuite renvoyer les kunaïs sur Takate qui positionna sa cape devant lui. Les kunaïs disparurent et le sable s’étala sur le drap vert kaki. Lorsque le Takien relâcha sa cape, Tazuke se trouvait devant lui puis le frappa du poing droit, cependant il traversa le visage comme avec l’épée géante. Takate prit une épée géante dans sa cape et érafla la joue de Tazuke qui venait de se baisser pour éviter l’attaque.
_ Hun, hun, hun… je t’ai sincèrement sous-estimé. Tu as du talent.
Takate sourit puis gratifia le Shiken cependant celui-ci donna un puissant coup de genou dans le ventre du Takien, sans le traverser.
_ Je plaisantais. Annonça le Shiken. C’était pour te faire baisser ta garde, imbécile. Tu as encore beaucoup de chose à apprendre avant d’égaler les Kages de Shike.
Takate toussa douloureusement et du sang fut expulsé du fond de sa bouche. Takate bascula en avant. Comme paralysé par la douleur, il n’arrivait pas à se relever. Tazuke retira les deux kunaïs profondément enfoncé dans son épaule qui cracha une vague de sang.
_ Merde, c’est douloureux. Se plaignit-il.
Il regarda autour de lui, visiblement les Shikens avaient réussi à repousser les Takiens. Tazuke s’accroupit, puis annonça à Takate qui poussait des gémissements signifiant sa douleur :
_ Si tu oublis ta peur, tu deviendras fort.
Tazuke prit le Takien par le col pour le relever avant de partir vers le centre, tout comme une partie des Shikens. Il rencontra Kisshomare puis lui ordonna de garder sous contrôle cette zone avec le reste des Shikens.

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En zone Nord-Est, les Takiens étaient cachés en attendant une contre-attaque de Shike. En hauteur sur des rochers étaient positionnés des Takiens armés d’arcs vert kaki de bois formidablement sculpté. Soudain, ils les bandèrent gracieusement de leurs flèches au bout de métal meurtrier. Trois Kages se tenaient derrière des bâtiments détruits et le reste des troupes étaient dispersés. Un homme apparut derrière Mas, qui faisait partie des Kage de cette zone, dans un écran de fumé.
_ Mas, c’est un éclaireur. Dit DD, un autre Kage aux cheveux longs et blonds, c’est le Kage qui avait tué Yoru.
Mas se retourna vers l’homme.
_ Qu’y a-t-il ? Demanda Mas.
_ Nos troupes situés au Nord et au Sud de la zone de guerre ont été repoussé par une puissante contre-attaque Shike. Répondit l’éclaireur.
_ Je vois. Attendons-les.
Soudain, des petites secousses se firent sentir. Les cachettes des Takien commencèrent à fissurer. Les petites secousses se transformèrent en séisme. Les rochers en hauteur explosèrent pour emporter les Takiens postés dessus. Tout l’Est de la zone de guerre était attaqué par les séismes et les défenses Takien diminuaient. Lorsque les séismes se calmèrent, des Shikens pénétrèrent dans les zones pour se confronter aux Takiens affaiblies. Les Kages sortir de leur cachette mais se firent intercepter par deux Kages de Shike. Mas, DD et Chole faisait face à Sil et Shema. Les trois Kages de Taki portaient une armure d’élite sur leur-t-shirt vert kaki, une espèce d’armure tel un plastron. Mas avait un visage maigre et menaçant. Ses cheveux étaient courts et marron comme Chole mais qui lui avait les yeux verts. Il avait des traits de visage sadique. DD avait un air décontracté, ses longs cheveux blonds dans le vent et ses mains dans les poches de son pantalon. Sil était égratigné au visage à de nombreux endroits. La fatigue l’affaiblissait beaucoup mais en tant que leader de cette armée de Shike, il se devait de rester et combattre. Aucun des Kages ne portaient de masque.
_ On va vous jeter de notre zone de guerre. Annonça Sil. Shema, montrons la puissance de Shike !
_ Oui !
_ Vous croyiez vraiment nous tenir tête ? Demanda Chole. Nous sommes trois et vous êtes deux. Mas, DD, on va les exploser.
_ DD… quel surnom ridicule. Lança Sil.
DD plissa les yeux puis arracha la manche de son bras droit. Un écran de fumé se créa et lorsqu’elle commença à disparaître, on pouvait distinguer une épée dont la lame était en forme de spirale.
_ C’est quand tu veux. Annonça t-il.
Shema enleva son manteau pour laisser place à juste un uniforme d’élite sur un T-shirt. Elle avait de longs cheveux brun et lisse. Un beau visage et un regard attirant. Elle prit son épée dont y était disposé une lame de chaque coté du manche doré accrocher dans son dos.
_ Oh, quel forte poitrine…, commença Chole avant se faire attaquer par Shema avec sa double lame.
Chole évita et exécuta des signes de main.
_ Technique de La prison aqueuse !
Une énorme bulle d’eau entoura Shema qui ne put plus respirer.
« Si tu crois que tu m’a eu gros pervers ! » Pensa Shema en collant ses mains. « La lance de terre ! »
Un énorme pique de terre sortit du sol sous Chole qui fut transpercé. La bulle d’eau explosa et Shema fut libéré. Elle toussa un peu et regarda le corps de Chole qui disparut, comme s’il devenait invisible.
_ Ouais, c’était cool. Retentit une voix au dessus de Shema.
Elle leva la tête et vit Chole qui exécuta d’autre signe en l’air. Shema colla ses mains et la lance de terre réagit pour se dirigea vers Chole.
« Je vois, elle peut contrôler la lance mentalement… » Pensa t-il.
La lance manqua de peu Chole qui l’esquiva d’une impulsion de Dekiru sur l’air puis fit des signes de mains.
_Technique de l’Explosion d’eau! Cria t-il quand il retomba au sol.
La terre trembla sous Shema puis une vague d’eau bouillante explosa sous elle.
Un morceau de bâtiment apparut au milieu de l’eau.
« La substitution? » Pensa Chole. « Où est-elle maintenant ? »
La Shike sortit de derrière un arbre.
_ Ici, bouffon. Lança t-elle.
_ Je vais te faire regretter tes paroles déplacer, chéri ! Cria Chole avant de foncer sur elle.
Il leva le poing et frappa vers la tête de Shema qui se baissa à temps pour l’esquiver. Le poing de Chole entra en contact contre la partit gauche de l’arbre qui fut détruite. L’arbre vacilla et tomba sur Shema surprise. Elle se leva rapidement et attrapa l’arbre à deux mains, lâchant sa double lame. Elle tourna ensuite sur elle-même et Chole prit le tronc en plein ventre avant de s’étaler plus loin violement. Soudain, Shema qui était essoufflée vit un sourire sur le coin des lèvres de Chole puis entendit le bruit d’une détonation. Elle lâcha vite le tronc au sol en prenant sa double lame se qui lui fit perdre du temps. Sur la partit du tronc défoncé y était collé un papier blanc au contour rouge ou il y avait écrit « explosion ».
« Une note explosive ! Non ! » Pensa Shema.
L’arbre explosa en flamme et Shema fut projeté contre un bâtiment en ruine. Elle réussi à se relever avec difficulté, elle était presque hors combat.

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Derrière, Sil affrontait DD et Mas. DD donnait des coups de poings sur Sil qui mettait sa grosse épée devant lui pour parer les coups. Le capitaine des Shikens reculait à chaque coup de DD jusqu'à laisser deux longues traces de dérapages appartenant aux pieds de Sil.
_ Dis moi, tu veux vraiment te faire très mal à la main ou t’es vraiment stupide à frapper aussi violement sur l’épée ? Demanda Sil.
Sil avança brusquement son épée sur DD qui fut projeté en arrière, les mains en sang. DD se précipita vers son épée non loin de lui. Il la saisit puis lorsqu’il se retourna vit la lourde arme de Sil se diriger le cou du Takien. DD mit son épée dans trajectoire de la Titanesque Epée. Mas, derrière Sil, exécutait des signes de main. Des goûtes d’eau s’échappèrent de la terre autour de Sil. La terre commença à se dessécher. Sil eu un grand bouleversement dans son corps et devint pâle.
_ Meurs, Shiken de pacotille ! Cria Mas. Technique suprême : La tornade aquatique !
Les goûtes d’eau qui se faisaient de plus en plus nombreuses tournoyèrent autour de Sil qui fixait DD, s’étant écarté d’une vingtaine de mètre, souriant. Sil sourit à son tour. Les goûtes s’étaient à présent transformé en véritable vague qui prenait de la vitesse. On ne distinguait plus le Shike au milieu du tourbillon. L’eau prit la forme d’une tornade qui s’élevait haut dans le ciel. Elle tournait sur elle-même à une vitesse impressionnante et se qui était autour se faisait traîner jusqu'à elle. DD et Mas restaient immobile malgré ces rafales aspirantes. Le sol se fissura jusqu'à Mas.
« Quel amateur, il n’a même pas cherché à l’esquiver, peut-être qu’il avait compris que s’il essayé de traverser ce Art il se ferait emporté. Mais la, il va se faire déchiqueté ! » Pensa Mas. La tempête qui déclenche ce puissant torrent n’est d’autre le responsable de ta mort. Hahahahaha ! On dit de toi que tu es le plus puissant des Kages de l’histoire de Shike ! Nos ancêtre n’on pas du avoir du mal à vous vaincre ! Hahahahaha !
_ Tu te trompe, si ce serais le cas, nous ne serons jamais passé second et vous dernier ! Lança Sil se tenant sur un rocher derrière Mas.
_ C’est impossible ! Comment as tu pu t’échappé ?
_ Je me suis substitué à ton copain.
Mas sembla vraiment apeuré. Il se retourna vers la tornade qui s’évapora. Le corps ensanglanté de DD se trouvait au milieu. Il était démembré. Mas se précipita à son chevé les larmes aux yeux.
_ NOOOON ! C’était un tout jeune Kage !
_ Qu’il rejoigne vos ancêtres qui nous on tant donné de mal. Annonça le Shike indifférent à la mort de son ennemi.
_ CE N’EST PAS SI SIMPLE ! Ce n’est pas comme vous ! Les morts dans notre village en guerre sont traité comme des moins que rien ! Il était fort et avait une volonté de fer ! Il voulait sauver le village et surtout c’était sa première bataille !
_ La ou il est, il doit le regretté. Dit Sil.
_ Pardon ? ARRETE DE TE MOQUER DE SA MEMOIRE ! Tu vas mourir Sil!
_ Je t’attends !
Le Takien se figea devant le Shike et fit des signes de main.
_Technique du Dragon Aqueux ! Cria il.
Une immense tête de dragon d’eau suivit d’un long corps de serpent apparut devant Mas pour foncer sur Sil. Celui-ci sauta pour l’éviter mais le dragon le suivit. Il s’abattit sur le Shike qui s’écrasa contre un arbre. Il se releva et pris son épée qui se trouvait juste à côté de lui. Sa joue râpée saignait beaucoup. Lors de l’assaut du dragon, qui commença à disparaître, quelques goûtes de sang s’étaient étalées sur une grande partie de son visage. Sil fonça sur le Takien.
« Il est résistant…mais pourra tu parer ça ? » Pensa Mas. « Que fait t-il ? »
Sil planta son épée titanesque dans le sol.
_ Je suis le plus puissant des Shike, vous ne m’aurez pas si facilement. Technique suprême : Le Puissant Séisme !
Des très puissantes secousses se firent sentir dans toute la zone. Le sol se déforma autour de Sil. DD se fit emprisonner entre plusieurs blocs de pierre. Un arbre tomba sur le dos de Mas qui s’écroula. Il cracha du sang qui provenait du fond de sa gorge et gémit de douleur. Chole se fit transpercer par la double lame de Shema en pleine poitrine avant de se faire enterrer par le Art de Sil. Les séismes cessèrent. La zone était complètement dévastée.
_ Ouf, cette zone est nettoyée. Ordonnez aux Chuukyuus d’attaquer l’Ouest. Ordonna Sil.
Un Shike lui fit un signe de la tête et disparu .Sil se leva et se retourna. Une douleur lui traversa le ventre et du sang avait exlaboussé sur ses vêtements. Une goutte de sang dégoulina de ses lèvres. Mas venait d’apparaître devant Sil et l’avait transpercé de son épée.
_ Es tu vraiment le plus fort de tout les Shike maintenant ? Demanda Mas. HEIN ! Tu es trop puissant pour nous mais… même si nous sommes en guerre et que nous sommes ennemi… je t’interdis de traiter les hommes valeureux dont tu as volé la vie comme cela !
Mas enfonça encore un peu son épée dans les entrailles du Shike. Sil cracha du sang qui envahi son menton. Il agrippa le bras de Mas. Celui-ci essaya de le retirer mais sans succès.
_ Ecoute…, essaya d’articuler Sil faiblement, … les Kages sont choisis par leur puissance… arf… mais aussi par leur volonté de tuer. Je suis désolé que… dans ton village… arf… les morts soit traité ainsi… à Shike… les morts sont des héros… arf… je plaint sincèrement cette loi de votre… arf… village. Cependant, j’éprouve une… arf… certaine rancune envers Taki. Lorsque j’étais jeune, un enfant même,… arf… mon clan s’est fait abattre… par des Kages de Taki que l’on avait… croiser en revenant de Torikae… arf. Cela y a longtemps et les seules images floues qui me traversent l’esprit lorsque j’y repense… arf… ne sont que violence et tristesse. Mon père, mort, étalé sur la pile de corps qui n’était… que les membres de mon clan… arf. Ma mère… les pleurants à côté de la pyramide de cadavre… elle s’est faite ensuite trancher la gorge devant moi… arf. Ensuite, cette cicatrice…, montra Sil en levant le bras et touchant la partit

3° PARTIE:

droite de son front,… c’est une lame d’épée… si les forces spéciales… passant par là… seraient arrivés ne serais-ce une seconde plus tard… je serais mort… arf. Depuis ce jour, je me suis juré… de devenir un puissant Kage et… arf… de faire souffrir tous les Takien autant que moi… arf. Mais… la première fois que j’ai… tué une personne… arf.
Sil commença à sangloter.
_ La première fois que j’ai tué une personne… arf, arf… j’était un Juukyuu. J’ai massacré un gosse que j’avais croisé dans les plaines au Sud de la 36.
Le Shike sentit de nombreuses larmes tomber de ses yeux et mourir sur ses lèvres. Il gémissait des injures en son égard.
_ Ce n’était même pas un Takien ! Arf…, je l’ai regretté pendant… tant d’année… arf. Jusqu'à ce je me rende compte… de quelle cruauté on du faire… preuve ces Takiens… arf, arf. Et finalement, mon cœur est… rempli de haine. Désormais, j’ai choisis que… les Kages voulant… faire partie de mon armé… doivent avoir la volonté… de défendre les plus faible. Voila, c’est… tous ce… que… j’avais… à… dire… à… mon… dernier… adversaire…
Les mains de Sil lâchèrent leur emprise et tombèrent le long de son corps. Ses pied perdirent appuie et lorsque Maes lâcha le manche de son épée, le corps de Sil tomba au sol.
_ Je suis désolé de ton passé, merci pour ce discours. Je verrais Shike d’un autre point de vue. Mais, nous sommes en guerre et je ferais sûrement d’autre victime. Mais je te promets que si je rencontre quelqu’un d’un village ennemi, je ne me battrais avec lui que si j’y suis forcé.
Shema se précipita à côté de Sil.
_Noooooooon !!! Cria t-elle de chagrin.
La voix de Sil retentissait dans la tête de Shema. Des images du beau garçon étendu dans le sol, mort, défilait dans sa tête.
Flash-back.
Un homme était debout au bord d’une falaise, dans une étendu de sable. Sous la falaise se trouvait une immense ville de sable, Shike. Il portait une armure d’élite. Le beau jeune homme se retourna et s’adressa à une fille derrière lui.
_Shema, tu te rend compte… je suis Kage. Annonça l’homme.
_ Oui, c’est magnifique, Senshi ! Lui répondit-elle.
_ Non, comme les autres Kages, il faut un surnom. Le mien sera… Sil. Dit-il, fière. Petit, facile à retenir, stylé.
Shema sourit.
_ En tant que Kage, que meneur de Shike, je me dois de défendre le village et les mener en guerre jusqu'à y risquer ma vie.
_ Oui. Approuvât elle. Mais tu ne mourras pas en guerre, j’en suis persuadé.
_ Que te fais tu dire ça ?
_ Mais tu es Kage ! Tu es quasiment invincible.
_ Les autres villages possèdent aussi des Kages et il est possible qu’un jour je me sacrifie pour le bien de Shike.
Ils restèrent silencieux. Shema était gêné de cette discussion.
_ Ecoute, Shema, dit-il d’un ton grave, si un jour je dois mourir, enterre moi au centre de la zone de guerre que vous tiendrez ensuite au péril de votre vie. Si cela arrive, ne sois pas triste de ma mort mais sois fière que je sois tombé pour le village. Tu entends, sois fière de moi Shema.
_ Je te le promets.
Fin du Flash-back.
« Je suis fière de toi… Senshi. »
_ Madame la Kage de Shike, annonça Mas à Shema, je vais faire replier mes troupes.
_ Merci, je vous remercie.
_ Merci à vous de ne pas avoir de rancune envers moi. Gratifia Mas.
_ Non, j’en ai mais… il n’aurait pas voulu que je vous tue. Dit-elle d’un ton menaçant.
Mas disparu, triste. Les deux corps des Kages de Taki disparurent aussi.
Un homme apparut devant Shema au bout d’une vingtaine de minute.
_ Maître, les Takiens ennemis se sont rendu et sont en train de partir. Annonça t-il. Tout va bien maître ?
_ Non, pas tout. Rassemblez les Shikens au centre, je vais annoncer quelque chose.
_ Je vois, maître Sil vous a donné l’autorisation, quelle générosité.
_Non. Il est mort. Répondit-elle sèchement en retenant ses larmes du mieux qu’elle pouvait.
L’homme s’immobilisa, les yeux écarquillés. Des larmes se formèrent dans ses yeux puis il disparut. Elle serrait la manche de Sil inerte et souriant puis le prit dans ses bras. Elle se releva et vit un groupe de ninja de Shike habillé en blanc accourir avec une civière.
_ C’est vraiment arrivé…, pleura un de ces ninjas, … il est vraiment… mort.
Shema le déposa sur la civière sans dire un mot. Elle regarda une dernière fois le visage de Sil qui fut emmené par les Shike en blanc.
_ Allez, on va au centre l’annoncer. Dit Shema.
Les Shikens autour d’elle disparurent dans un écran de fumé, laissant seul Shema dans sa longue lamentation. Soudain, elle aperçu un étendard Takien encore planté dans le sol malgré toute les déformations du sol.
« Nous avons repoussé Taki cette fois-ci encore. Mais est-ce vraiment une victoire ? » Se demanda t-elle.
Shema commença à trembler. Elle pleurait, les poings fermés et la tête baissée.
« Sil… Senshi… mort… impossible… pas lui bon sang ! »
Elle poussa un hurlement venant du plus profond de ses entrailles. Le hurlement était fort et puissant, tel une bête sauvage. Des cailloux se soulevèrent du sol tant ce cri signifiait sa puissance. Lorsqu’elle cessa de hurler, elle fonça à toute vitesse sur l’étendard avec sa double lame. Elle porta le coup presque au ralenti, comme si l’air était condensé sur le chemin de la double lame menant à l’étendard. Le drapeau de l’étendard fut tranché en deux. Shema se jeta sur le drapeau qu’elle commença à déchirer à mains nues de toutes ses forces. De colère, elle s’en prit maintenant au sol qui fut gravement défoncé par cette force dévastatrice qui n’était que les poings d’une jeune femme. Elle se vida petit à petit de ses forces, chaque coup l’épuisait tant son chagrin était profond. Elle se calma lorsqu’elle s’effondra au sol pour ensuite éclater en sanglot.

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Kurai, étendu sur un rocher plat, contemplait angoissé le drapeau de Sil, flottant dans les airs. Soudain, les cœurs de nombreux des Shikens fixant l’écharpe palpitèrent. L’écharpe de Sil, qui avait dit que tant qu’il serait en vie, cette écharpe flotterait dans l’air, tomba au sol. Sil était certainement mort.

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Quelques heures plus tard, Shema était sur la haute pierre sur laquelle Sil avait annonçait son discours de motivation avant l’attaque de Taki il y avait 5 heures. Le reste de l’armée Shike était autour du rocher. Encore autour était postée les blessés sur les civières. Kurai était assis sur l’une d’elle sa main posé sur sa cicatrice et fixait attentivement le haut du rocher où les Kages y étaient habituellement postés.
_ Ecoutez, Shike, commença Shema, j’ai… une bonne et mauvaise nouvelle. La bonne est que nous avons repoussé Taki.
Les Shikens sautèrent de joie. Kurai essayait de trouver son idole mais sans succès. Soudain, il l’aperçut sur une civière qui se dirigeait dans les rangs Shike.
_ La mauvaise nouvelle est que… Sil est tombé au combat.
Les Shikens se turent et tournèrent la tête vers le corps du Kage sur la civière qui passait devant les Shikens abasourdi. Sil, l’espoir de Shike, venait de mourir au combat. Des pleures se firent retentirent dans le centre de la zone de guerre. Entre les rangs de ces puissants soldats, défilait Sil, mort sur la civière, dont le visage fut touché et caressé par de nombreux Shike.
_ Ce n’est pas tout. Annonça la voix de Tazuke.
Celui-ci s’approcha du bord du rocher, son masque sur le visage.
_ En tant que vice capitaine, c’est moi qui succèdera à Sil dorénavant. Je vous promets de conserver les règles fondamentales de Sil, le plus puissant Shike de l’histoire.

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Zurui était allongé sur le ventre dans les montagnes. Il ouvrit soudain les yeux et commença à se redresser. Une douleur lui traversa la tête.
« Mais que ce qui c’est passé…, pensa t-il, à oui, je me souviens maintenant, j’était à bout de Dekiru et…je me suis évanouie. Tien, il est fais nuit. Il faut que je rentre à Torikae. Une présence ! »
Zurui se releva rapidement et se colla contre un rocher. Il regarda dans toutes les directions.
_ Sors ! Je sais que tu es la ! Cria t-il apeuré.
Un homme sortit d’une impasse calmement. Il avait les cheveux court et marron. Ses habits vert foncé étaient froissés et il y avait des taches de sang.
_ De quelle… village es tu ? Demanda Zurui.
_ De Taki. Répondit sèchement le Takien. Tu es un assassin qui attend des Takien qui se replie ? Si c’est le cas, tu es mal tombé car je suis de mauvaise humeur.
_ Je suis de Shike mais je ne suis pas un de ces lâches qui finissent le travail. Je suis venu ici pour m’entraîner mais je me suis évanouie à bout de force.
_ Je vois, je ne vais rien te faire. Tu es de Shike c’est ça ?
_ Exact.
_ Je vais te faire passer un message. Trouve quelqu’un du nom de Kurai Dobei et dit lui de venir ici dans un mois à la même heure.
_ Pourquoi ferais-je cela ?
_ Car j’ai épargné ta vie et donc tu as une dette envers moi.
Zurui resta silencieux.
_ Non, je ne ferai pas ce que tu demandes, Takien.
_ Bien, alors je vais te tuer. Annonça Ekitai qui se mit en garde.
_ Attend ! Bon, d’accord .Comment je le trouve ? Demanda alors Zurui.
_ A Torikae. Je l’ai blessé en zone de guerre et il devra aller peut-être à l’hôpital. Il a une cicatrice entre l’œil droit et le nez de ma part. Elle sera peut-être cachée derrière une grosse mèche de cheveux. Ses yeux sont extrêmement sombres et il est habillé en noir. Mon nom est Ekitai Mizu. Voila c’est tout.
Ekitai se retourna et disparut dans l’obscurité laissant seul Zurui.

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Ekitai marchait dans les montagnes faiblement et lentement. Soudain, il fut prit d’une énorme fatigue qui le fit tombé à genoux brusquement. C’était comme ci ces forces, le reste de force qu’il lui restait venait de s’évaporer.
_ Je suis si faible tout à coup… mon étendard… doit avoir était détruit… en tout cas le dernier que j’ai planté. Je ne peux plus bouger… je n’ai plus de force… comme ci j’aurais trop forcé sur mes muscles…
Ekitai tomba sur le coté.
_ C’est pas vrai… je ne veux pas pourrir ici toute la nuit bon sang !
Ekitai essaya de se redresser et réussi douloureusement à se mettre debout. Il commença à vaciller et trouva appuie contre un mur derrière lui. Il essaya d’avancer dans l’obscurité presque total et après quelques pas maladroit, il ne sentit plus de surface ou marcher et bascula en avant, dans un vide. Il s’écrasa sur le dos plus bas et sa dernière sensation avant de s’évanouir fut de sentir un liquide chaud lui sortir de la bouche.

1° PARTIE:

CHAPITRE 3 : Rencontre.

Ekitai venait de passer à travers les larges portes du village de Taki, passé entre ses murs vert kaki, pour se retrouver dans les plaines et courir avec son cousin Hayai. Les deux garçons du clan Mizu s’entendaient à merveille, comme des frères. Ils stoppèrent leur course jusqu'à la rivière, essoufflé. Hayai avait de petits yeux perçants et un nez aplatit. Sa peau était mate et sa coupe de cheveux presque identique à Ekitai. Soudain, l’eau de la rivière se détacha un instant du cours d’eau pour ensuite arroser Ekitai.
_ Tsss, tu l’as fait exprès Hayai ! Se plaignit-il d’un air joueur.
_ Ah bon, tu crois ? Rigola son cousin.
Ils pouffèrent ensemble mais ça ne dura pas, ils baissèrent tout deux le regard. Ekitai ferma les yeux en plissant ses sourcils.
_ Hayai, si je t’ai proposé de venir ici avec moi…, commença Ekitai.
Hayai finit la phrase de son cher cousin avec la même intonation :
_ Car tu pars en guerre, je suis au courant. Je suis depuis peu devenu un Juukyuu, nous parlons d’égale à égale je te rappelle !
_ Bien sur.
La voix des deux cousins était sûrement la seule chose qui ne collait pas ensemble chez eux. Ekitai avait, habituellement, une voix propre et douce d’homme tandis ce que Hayai n’était, au son, encore qu’un gamin.
Ekitai affiché des traits de visage triste.
_ Tu as peur ? Demanda Hayai.
_ Non, mais je n’ai pas envi de mourir, et encore moins de répandre la mort autour de moi. Tout comme moi, il y a des guerriers qui partent ne voulant pas mourir, je pense que personne ne pars en zone de guerre pour y laissé la vie, même si se sera le cas pour nombre d’entre nous, alors qu’il suffit juste de gagner le combat et de lui épargné la vie.
_ Peu de gens voient le combat de cette manière.
_ Les shinobis qui passent leur temps à tuer d’autres shinobis pour le plaisir ne mérite pas de vivre. Tous ces assassins, je les haïs !
_ Moi aussi.
Ils restèrent silencieux, puis Ekitai repris la parole.
_ Si je t’ai demandé de venir avec moi ici, c’est surtout pour t’affronter une dernière fois avant de partir.
Ekitai souleva ses paupières lentement.
_ Combattons comme si ça sera la dernière fois que l’on y sera autorisé ! Crièrent-il en cœur.
Le jeune Takien rouvrit les yeux. Il était allongé sur le dos entre deux roches. En essayant de se redresser, la douleur le paralysa. En voulant l’ignoré, Ekitai réussi à se mettre debout puis chacune de ses mains s’appuyèrent contre la pierre autour de lui. Visiblement, Ekitai se trouvait dans un trou, assez profond. Il leva la tête et aperçu une faible lumière orange émané de l’extérieur. Le soleil était en train de se lever, il devait être très tôt.
_ Et merde…, dit-il avant de toussoter fortement.
Du sang avait séché sur son menton. Son bras devint bleu puis se liquéfia pour devenir de l’eau qui alla s’étendre sur le bas de son visage. Il nettoya tout le sang puis se remit à chercher une solution pour sortir du trou. Pendant qu’il réfléchissait, son regard fixait les goûtes d’eau de son menton s’abattre au sol.
_ Je ne sais pas s’il me reste suffisamment de Dekiru pour tenter cela mais je vais essayer. Se dit-il.
Il ferma les yeux. C’était, pour lui, une manie lorsqu’il utilise son Dekiru, se cacher la vue en fermant les yeux et de les rouvrir lorsqu’il atteint son but. Des goûtes d’eau émanèrent du sol, mais aussi de la roche. Le niveau d’eau augmentait rapidement. Cependant, Ekitai restait stable à la surface de l’eau comme une personne sur la terre ferme. L’eau le faisait monter lentement vers la sortie. A mi-chemin, le niveau d’eau cessa d’augmenter. Alors elle entra en apesanteur puis continua à pousser Ekitai. Quelques minutes plus tard, Ekitai atteint le sommet du trou.

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Les Shikens étaient partit tôt le lendemain matin. Il fallait 6 heures pour parcourir les 20 kilomètres de plaine qui séparait la zone de guerre 21 et Torikae, le village neutre de Meiun, le seul village qui accueillait des personnes de village différents, le recueille des voyageurs. Ils avançaient lentement car les blessés étaient transportés sur les civières. Soudain, les murs de Torikae étaient en vu. Des gardes patrouillaient dessus et scrutaient l’horizon. Les Shikens arrivèrent devant la grande porte marron qui commença à s’ouvrir pour laisser place à une immense ville. Ils entrèrent et se précipitèrent à l’hôpital au Nord-Ouest de la ville. Ils passèrent devant la grande arène qui était le seul endroit où les guerriers avaient le droit de se battre. Tout combat en dehors de l’arène à Torikae provoquait une expulsion définitive de ce village. L’arène était ronde et les murs rouges. Ils passèrent ensuite devant l’écurie où les éleveurs venait louer ou acheter des montures comme des chevaux, des Dodos géants ou encore des griffons à hors de prix. Enfin, ils arrivèrent devant l’énorme hôpital blanc rectangulaire de Torikae parsemais de fenêtres carrées.

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Ekitai venait de sortir des montagnes pour atterrir dans les plaines. Il s’assit par terre pour souffler un peu. Les rochers des montagnes étaient aiguisés et glissant. Pour y sortir, il avait eu du mal. La sueur lui dégoulinait péniblement sur le visage. Sa veste était déchirée ainsi que son pantalon, tout deux de couleur noir. A de nombreux endroit, quelques goûtes de sang s’étalaient ici et la.
« On raconte que les montagnes sont plus accessible pour ceux qui ont un corps ou un mental fait pour endurer ce genre de terrain… comme les Shikens. » Pensa t-il. « En tout cas, passer une nuit dans les montagnes est tellement dangereux ! Il y repose les créatures les plus puissantes de toute l’île ! »
Soudain, lorsqu’il s’appuya contre le sol, une douleur lui traversa l’index droit. Il le mit devant lui et s’aperçu que du sang était étalé autour d’une coupure.
« Je me suis coupé ? » Se demanda t-il, indifférent.
Il mit son doit blessé à la bouche pour sucer le sang. Il se releva et commença à longer les flancs des montagnes vers l’Est, vers le village caché de Taki, le village de l’illusion. Les combattants Takiens étaient pour la majorité, très doué dans l’art de l’illusion et assez pour le l’art de base du Shinobi mais très peu pour le corps à corps.

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Zurui avait traversé les montagnes et parcouru la zone de guerre 21 de ses 10 kilomètres. Lui aussi était essoufflé et fit une pause lorsqu’il arriva dans les plaines. Les montagnes ne lui avaient pas posé problème car il avait un bon niveau de rapidité et d’endurance comme le plus part des Shikens. Shike était le village de la force dont ses habitants favorisaient le corps à corps et atteignaient des niveaux impressionnants dans ce domaine. Malheureusement, les techniques de corps à corps demandaient un énorme effort physique. Zurui examina le sol.
« Je ne suis pas un spécialiste en ça mais apparemment ils sont passé par là. » Pensa t-il en voyant la terre déformé par d’innombrable trace empreinte. « Ils sont sûrement déjà à Torikae. »
Il se releva marcha vers le Sud pour Torikae.

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Dans le Nord de Meiun, dans la zone de guerre 36, plusieurs membres d’un clan de Kaji s’étaient aventurés jusque dans la zone Nord. C’était le clan Atsusa qui était un clan important et connu de Kaji. Ils étaient venus dans cette zone de guerre pour combattre mais il n’y avait malheureusement personne. Ils se réunirent pour parler.
_ Oh non, on n’a pas fait tout se chemin pour rien quand même. Se plaignit un des hommes du clan Atsusa en regardant un autre, plus jeune, d’un air inquiet.
Shizen, le jeune homme que regardait l’homme, fit demi-tour. Shizen était assez jeune et beau. Il avait les cheveux longs jusqu’au début de la colonne vertébral et noir. Ses yeux était rouge sang, son visage impassible. Il portait une armure d’élite sur un t-shirt bleu marin. Son pantalon était épais et léger de la même couleur que son t-shirt. Une épée était attachée dans son dos et le manche d’une autre épée, sans lame, au niveau du bassin. Un triangle équilatéral bleu à l’intérieur d’un rond touchant chaque sommet du triangle était gravé sur le manche sans lame, c’était le symbole de Kaji. Chaque membre du clan portait quelque part ce symbole représentant leur vénéré village de l’incendie.
_ Si je ne peux pas me battre comme vous me l’aviez promis, père, je m’en vais. C’était juste une perte de temps de vous accompagner. Si ça se trouve, vous n’alliez même pas en zone de guerre, vous me l’aviez dit pour que je vienne.
_ Mais… tu ne veux pas plutôt voir à quoi ressemble une zone de guerre ? Demanda le père de Shizen.
Celui-ci fusilla d’un de ses plus agressifs regards de combattant.
_ SURTOUT NE VOUS FOUTEZ PAS DE MOI ! J’ai déjà vu à quoi ressemble une zone de guerre espèce de vieux con !
L’homme parut outragé puis baissa le regard, impuissant.
_ Cette fois ci je pars, père. J’espère sincèrement que nos chemins ne se croiseront plus jamais. Vous m’avez fait perdre tant de temps !
_ Je suis vraiment désolé. Tu as deviné, nous n’allions en vérité pas en zone de guerre…
_ La ferme. Vous me faites toujours autant pitié, quel honte d’être le fils d’un homme aussi faible.
Soudain, Shizen ressentit une sensation à la tête et au ventre, comme s’il tremblait de l’intérieur. Shizen retrouva le sourire.
_ Il y quelqu’un finalement qui s’approche, il est pour moi… laissez le moi ou je vous tue.
_ Qui a-t-il Shizen ? Demanda l’homme à son fils qui paraissait perturbé.
_ Vous sentez cette énergie, elle appartient à une personne se rapprochant de nous ? Demanda Shizen. Je vais pouvoir me battre finalement.
Soudain le ciel rouge sang devint d’une noirceur presque total.
_ Un Kajien ou pas… je me bat avec lui.
Son père ferma les yeux, il ne pouvait pas sentir cette énergie au loin manque d’expérience, alors il décida de faire semblant. Cependant, un puissant flash illumina la zone de guerre avant qu’un éclair s’abatte à l’horizon. Cela attira étrangement l’attention des membres du clan Kaji, en particulier Shizen.
_ Cette éclair a dégagé une étrange énergie… Se dit Shizen.
_ Il va pleuvoir on dirait…
Le père à Shizen rouvrit brusquement les yeux. Un éclair s’abattit du ciel dans un bruit étouffant, à s’en exploser les tympans, sur la poitrine du père de Shizen y laissant un énorme trou. Il tomba sur le dos inerte. Plusieurs éclairs se dirigèrent vers les membres du clan. Un des éclairs se dirigea vers Shizen mais celui-ci se projeta sur la droite pour esquiver le rayon lumineux qui percuta le sol, le déformant ainsi et ajoutant à la puissante sonorité de la foudre les crépitements de désintégration de la roche. Un second fonça sur le Kajien qui le réceptionna dans la paume de sa main. Il referma le poignet et la foudre qu’il venait de capturer s’éteint. Tous les autres membres du clan s’écroulèrent. Shizen s’agenouilla à côté du corps inerte de son père, d’un air étonné. Autour de lui s’étendait une flaque de sang et le contour du trou qu’il avait dans le ventre était carbonisé. Le gros du clan Atsusa, si connu et apprécié, venait de se faire annihiler sous ses yeux écarquillés. Il alla de corps en corps pour apercevoir une espérance de vie de son clan. Nulle n’avait survécu. La peur et la colère s’emparèrent de Shizen.
_ Oh ? J’en ai raté un ? Retentit une voix grave derrière Shizen.
Il se retourna pour faire face à un homme au trait de visage effrayant. Il était chauve et portait une longue robe noire. La couleur de ses yeux était si claire que l’on distinguait à peine ses pupilles des 300 mètres qui les séparaient.
_ Qui es tu ? Demanda méchamment Shizen.
L’homme ne lui répondit pas et se contenta de sourire, narquois.
_ Je t’ai demandé ton nom ! Hurla Shizen.
Pas de rédaction. Shizen qui ne se sentait plus fut interrompu par l’homme juste avant d’ouvrir la bouche pour crier une insulte.
_ Mon nom est Kiminari.
Sa voix était grave et imposante.
_ C’est toi qui… as fais ça ?! Hurla de nouveau le Kajien.
_ Exact.
Shizen poussa un cri de rage en serrant les poings.
_ ENFOIRE ! Pourquoi les as-tu tué ?!
Kiminari prit un léger air surpris, puis se mit à rire.
_ Pourquoi les ai-je tué ? Hun, hun, hun… mais parce que j’adore tuer les gens. Ressentir cette sensation agréable lorsque j’arrache la vie à une personne.
_ J’ai moi-même tué de nombreuses personnes au cours de ma jeune vie, et je n’ai ressentit aucune sensation positive à l’idée que ton adversaire soit tombé. La seule chose qui m’attire dans les batailles et conflit, n’est que mon amour du combat.
_ Et moi mon amour du meurtre. Annonça Kiminari.
_ Tu vas payer amèrement. Lança Shizen dont la voix était devenue plus rauque.

2° PARTIE:

Kiminari continuait à sourire.
_ Oui… on m’a souvent dis ça. Dit Kiminari.
Une aura bleu clair s’échappa des pores de la peau de Shizen pour l’entourer complètement. Il mit ses deux mains au dessus du manche d’épée sans lame au niveau de son bassin. Des étincelles de flammes émanèrent du manche sans lame puis des boules de feu y sortirent et ensuite se maintenir dans le creux des mains du Kajien. Shizen brandit brusquement son bras droit devant lui, la boule de feu se tenant dedans fut projetée rapidement vers Kiminari.
« Hum, une simple boule de feu, de taille minime en plus… quel petit amateur ! » Pensa Kiminari.
La vitesse de la boule de feu augmentait rapidement, la trace de son déplacement se distinguait par une énorme fumée noire. Plus elle se rapprochait de Kiminari, plus celui-ci sentait une énorme concentration d’énergie dans la boule de feu. Lui qui avait simplement décidé de dévier la trajectoire des flammes avec le bras décida au dernier moment de l’esquiver en se baissant. La fumée l’aveugla fortement. Il regarda derrière lui mais vit Shizen.
« Comment a t-il fait pour se retrouver derrière moi en si peux de temps ? » Se demanda Kiminari.
Shizen réceptionna la boule de feu de sa main libre puis la fit entrer en contact avec la deuxième. Elles fusionnèrent pour devenir une plus grosse flamme ronde, trois fois plus puissante et concentré en Dekiru. Shizen brandit ses bras en avant puis la boule de feu chargea Kiminari encore plus vite que l’attaque précédente. Totalement surpris, Kiminari n’arrivait plus à bouger jusqu'à ce que son corps lui obéisse enfin. Il sauta en l’air et la boule de feu alla s’écraser au sol. Cependant, cela provoqua une énorme explosion. Le souffle projeta brutalement Kiminari en arrière. Avant de s’écraser au sol, un éclair tomba rapidement du fond noir qu’était le ciel sur lui un instant, c’est alors que ses blessures disparurent miraculeusement.
_ C’était un très bel enchaînement. Mais notre différence de pouvoir fait que je suis presque intact, alors il va falloir faire mieux que cela.
_ Prépares toi à mourir alors ! Répondit Shizen.
_ Oh, juste une chose avant de te battre, possèdes tu des pouvoirs te permettant de te déplacer à grande vitesse, ou de te téléporter ?
_ Pourquoi ça ?
_ Si c’est le cas, j’aimerais que tu intègres une armée de très puissant de shinobi.
_ Vas au diable. Répondit méchamment Shizen.
Kiminari sourit.
_ Et pour les pouvoirs de téléportation, je n’ai aucunement ce type de capacité. J’utilise des parchemins de téléportation.
_ Je ne suis pas sur de savoir ce que c’est…
_ Ce n’est pourtant pas compliqué, non ? Tu sors le parchemin, le déroule puis un sceau te téléporte là où tu le souhaites, inculte !
Kiminari restait là, sans bouger, les yeux écarquillés et la bouche entr’ouverte.
_ Ce type… ce type aussi utilisait ce genre de parchemin…
_ De qui parles tu ?
_ Une personne… un ennemi qui avait essayait de m’arrêter… non ils étaient trois mais le plus fort, celui qui périt, utilisait aussi ce genre de parchemin !
_ Je ne vois pas de qui tu parles ! Cria Shizen.
_ Et tu n’as pas à le savoir. Finit Kiminari qui venait de retrouver ses esprits.
Le Kajien mit ses mains au dessus du manche sans lame. Du feu y sortit de nouveau. Shizen plia les bras puis rapprocha ses mains de ses hanches. Tel des ressorts, les bras de Shizen se brandirent brusquement en avant, expulsant les flammes de ses mains. Cependant ce n’était pas de simple boule de feu, mais deux longs fils de flamme qui se dirigeait vers Kiminari, comme des serpents de feu se déplaçant à toute vitesse. L’un pénétra soudainement dans le sol. L’habituel trace de fumée noire émanait des flammes. Après avoir parcouru la grande distance entre Shizen et Kiminari, les flammes s’apprêtaient à percuter Kiminari. Celui-ci resta impassible à l’approche du danger. Il se baissa pour éviter le serpent de feu et, comme il s’y attendait, esquiva le deuxième serpent de feu sortant du sol en se décalant sur le coté pour ensuite tenir en équilibre sur un pied, accroupit. Il pointa son index gauche en esquissant un banal sourire de vainqueur. Un puissant Dekiru émana de son bras pour ensuite se concentrer au bout de son index. Des étincelles apparurent autour du bras de Kiminari mais malheureusement, la fumée noire le déstabilisa puis il bascula sur le coté. Un rayon jaune sortit soudain de l’index gauche et se diriger sur Shizen. Le Kajien écarquilla les yeux en voyant le rayon ayant pour cible le milieu de son front. Il sauta précipitamment sur le coté puis lorsqu’il vit l’art de Kiminari allant transpercer un rocher puis un arbre avant de s’éteindre dans une onde de choc, se sentit soulagé d’avoir eu le réflexe de l’esquiver. Shizen tourna la tête vers l’endroit où les flammes aurait du brûler à mort Kiminari, mais celui-ci venait tout juste de les esquiver et de contre attaquer avec ce rayon mortel, et vit que son ennemi n’avait pas bougé. Shizen sortit le manche d’une épée sans lame. Une aura de Dekiru d’un bleu plus foncé émana de sa peau.
_ Tu dégages beaucoup de Dekiru, tu vas être amusant à battre. Hum ? Que vas-tu faire avec se manche d’épée ?
_ Le clan Atsusa est un clan important de Kaji. C’est nous qui produisons les armes spéciales pour Kage, comme cette épée qui répond à mon Dekiru.
_ Tu es un Kage ?
_ Non, mais c’est moi qui l’ai fabriqué celle là.
Il fonça à nouveau sur Kiminari d’une course rageuse. Arrivé devant Kiminari, Shizen frappa comme s’il y avait une lame au bout du manche vers le visage, mais Kiminari esquiva ce coup porté dans le vide. Une intense et puissance chaleur passa sur le visage de Kiminari lorsque le manche se trouva en face de son visage qui commença à suer. Il se projeta en arrière.
_ Cette chaleur émanerait-elle de ce manche d’épée ? Demanda t-il.
_ Je t’envois crever ! Répondit Shizen en chargeant de nouveau.
Dans l’élan, une flamme apparu comme lame sur le manche de l’épée. Kiminari réceptionna le bras de Shizen qui tenait l’épée. Celui-ci cria :
_ L’art du Feu, les flammes éternelles!
La lame en feu de l’épée s’allongea pour se diriger vers Kiminari qui sauta pour l’esquiva de peu. La partie droite de sa robe avait quasiment brûlé. La lame de feu sortit de la fumée noire causée par la dernière attaque tellement vite que Kiminari n’avait pas eu le temps de la voir arriver. Il recula le visage mais ce ne fut pas suffisant pour éviter d’être touché. La lame passa sur la joue gauche pour y laisser une importante brûlure. Il poussa un puissant hurlement de souffrance.
Après être tomber sur le dos il mit sa main sur sa joue douloureuse. La lame de feu était revenue sur le manche.
_ L’Epée Enflammé de Shizen, lorsqu’elle passe avec son intense chaleur sur l’ennemi, elle ne peut réchauffer le corps froid, pâle, gisant sans vie de l’ennemi venant de perdre la vie.
_ Que racontes-tu ? Demanda Kiminari.
_ C’est la description de cette technique !
_ De la poésie entre autre… déjà qu’avec tes cheveux longs il est difficile de te prendre pour un homme, mais en plus tu fais de la poésie. Pitoyable.
_ Tous les Shinobis de Meiun, après avoir utiliser un Art et qu’il est fonctionner, raconte une sorte de description sur cette technique, qui la plus part du temps, leur sauve la vie.
_ Donc, à chaque fois que j’affronterais un Shinobi ici, et qu’il utilise une technique contre moi, j’aurais droit à une petite… poésie ?
_ Bravo, t’es moche mais intelligent.
_ Je vais t’achever tout de suite. Annonça Kiminari.
Il composa des signes très rapides des mains. Le ciel s’assombrie encore plus que dans une zone de guerre normale. Des éclairs s’abattirent vers Shizen qui les esquiva dans leur ahurissant bruit sourd. Les éclairs devinrent de plus en plus nombreux et difficile à esquiver. La sonorité de cette technique faisait perdre de l’équilibre à Shizen ne supportant pas ces bruits fort.
« J’ai du mal, j’épuise trop de Dekiru à les esquiver. » Pensa Shizen.
Un éclair se dirigea droit sur Shizen qui ne pouvait plus l’esquiver sous peine de s’en prendre un autre. Il leva son épée qui entra en contact avec l’éclair et il eu une imposante explosion lumineuse. Kiminari mit ses mains devant lui car la lumière l’éblouit.
« Il est mort, cette avorton ? » Pensa Kiminari.
_ Technique de la Danse de flamme ! Cria Shizen derrière Kiminari.
Kiminari se retourna et vit Shizen fatigué sur un rocher. Des flammes sortirent du sol autour de Kiminari, pour l’emprisonner dedans, formant un cercle de diamètre d’environ deux mètres. Les flammes qui l’entouraient produisaient une insupportable chaleur. Shizen prit des shurikens dans sa pochette accroché derrière son pantalon. Il les lança vers les flammes qui les traversèrent. Ils allèrent s’écraser plus loin, certaines couvèrent de sang. Les flammes s’évanouirent lentement dans l’air. A la grande surprise de Shizen, un trou dans le sol se tenait au centre.
« Il s’est enfuis en creusant un trou ! » Pensa Shizen.
Un kunaï dont un parchemin explosif y était accroché sortit du sol derrière Shizen. Le parchemin explosif s’enflamma et le bruit fit réagir Shizen qui reconnu tout de suite de quoi il s’agissait. Le parchemin explosa. Shizen fut projeté à plus d’une centaine de mètre. Lorsqu’il tomba sur le dos, il cracha du sang par la bouche, puis s’immobilisa quelques rebonds après. Tomber si violement sur le dos avait provoqué une nausée au niveau du ventre de Shizen en plus de la douleur. Kiminari sortit de la terre ou le kunaï avait explosé.
_ Hum ? Comment se fais t-il que ne sois pas carbonisé ? Demanda Kiminari.
Du sang s’étalait sur son épaule, des shurikens s’étaient planté dans son bras gauche.
Shizen se releva difficilement pour se mettre assis.
_ Arf… mon armure… arf… me protège des brûlures… arf… lorsque… arf… j’ai entendu le papier brûler… arf, arf… j’ai utilisé un Art… de… arf, arf… protection… arf… Dôme de chaleur… arf, arf, arf. Nous portons tous ça… arf… pour ne pas nous brûler en guerre… arf… entre membre du même clan.
Shizen se mit debout et sortit de sa poche deux boules de couleur métalliques. Il les lança brusquement vers Kiminari. Elles lui passèrent à côté puis se mirent à briller. Deux puissantes détonation de flamme se firent entendre dans toute la zone de guerre et plus. Le souffle projeta Shizen en arrière puis le deuxième l’expulsa encore plus loin. Il atterrit sur ses jambes et s’agenouilla. Il regarda vers où les boules avaient explosé. Un énorme écran de fumé cachait se qui restait de Kiminari. Soudain, on pu apercevoir un dôme blanc et jaune dans lequel y était indemne Kiminari souriant. La fumée s’était maintenant complètement dissipée.
_ Qu’est-ce que c’est que ça ? Demanda Shizen perturbé par l’échec de sa dernière attaque.
_ Tu n’es pas le seul à avoir des Art de protection efficace, petit. Ceci est un dôme généré par mon Dekiru et l’élément que je maîtrise, c'est-à-dire la foudre. Expliqua Kiminari.
_ Mais de quel village est tu pour utiliser de tel technique ?
_ Je ne fais pas partit de ce pays appelé Meiun. Je fais partit d’une patrouille d’éclaireur envoyé pour inspecter votre pays.
_ Tu n’es pas de Meiun ? Mais d’où viens tu, et pourquoi avoir assassiné mon clan ?
_ Je suis là pour… inspecter la force des Meiunniens. D’après moi, nombre de shinobi sur cette île pourront du donner du fils à retordre ! Après, maintenant plus d’un an d’inspection, je sais de quoi je parle.
Shizen écarquilla les yeux.
« Ce type inspecte notre terre depuis un an ! » Pensa paniquer Shizen.
_ Donner du fils à retordre à qui ?
_ Notre armée de shinobi, voyons ! Répondit Kiminari. Oui, tu as bien entendu. Je suis un des capitaines de la puissante légion de mercenaire qui vont de pays en pays pour les conquérir. Vous êtes les prochains et il n’y aura pas de survivant. Comme c’est triste pour vous… pour les villages.
Le dôme disparu. Kiminari leva l’index droit devant lui et concentra son Dekiru ainsi que la puissance de son élément pour qu’une boule blanche et jaune apparaissent. Il pointa ensuite le doigt vers Shizen qui essayait de calmer sa douleur en soufflant rapidement. Un éclair surgit du doigt de Kiminari. Shizen essaya de le dévier d’un mouvement de bras mais il ne parvint qu’à changer la trajectoire de l’éclair qui transperça l’épaule droit de Shizen. Il alla s’écraser sur le dos à quelques mètres en arrière. Du sang s’étala sur les vêtements de Shizen inconscient.
_ Bien, il a son compte. Ces shurikens m’on bien fait mal, et cette brûlure… quel enfoiré ! Dit Kiminari en enlevant un shuriken de son épaule pour le lâcher par terre couverte de sang.
La blessure continuait de saigner fortement et dégouliner sur son bras. Il se retourna et partit en marchant vers le Sud de la zone de guerre en gémissant et se parlant à lui même.

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Zurui venait d’arriver à Torikae.
_ Bien, direction l’hôpital.
Il passa la porte en courant et sauta en l’air pour atterrir sur une petite maison. Il sauta de toit en toit jusqu'à adhérer au mur rouge bordeaux de l’arène. Il courra perpendiculairement dessus. Des bruits de combat et de foule retentissaient. Il descendu du mur de l’arène et continua à pied en évitant les nombreuses personnes qu’il croisait. De loin, il aperçu le grand hôpital blanc de Torikae. Après être passé sur d’immenses écriteaux noirs au sol, il s’arrêta essoufflé devant la porte qui était derrière deux femmes habillées en blanc. L’une était sérieuse et grande avec de longs cheveux noirs et graisseux. L’autre avait plutôt l’âge de Zurui et assez petite. Elle avait un mignon visage avec des yeux vert mettant superbement en évidence ses longs cheveux marron.
_ Laissez moi passer, s’il vous plaît. Demanda gentiment Zurui.
La grande femme fit un pas vers le centre de la porte et tira l’adolescente vers elle en la prenant part la manche.
_ Non, vous ne pouvez entrer. Annonça la femme.
_ Hein ? Pourquoi ça ?
_ Seule une autorisation spécial ou une blessure grave vous permette d’entrer. Dans un village neutre, nous ne pouvons laisser des personnes se promener librement dans l’hôpital, il peut y avoir des meurtres ou des règlements de compte. Veuillez partir.
_ Mais…

3° PARTIE:

_ Je vais devoir appeler les force spécial de Torikae si vous ne voulez pas partir et vous serez bannie de Torikae.
_ Bien. Fini Zurui avant se retourner pour ensuite rebrousser chemin.
Il marchait parmi la foule. Comment entrer dans l’hôpital pour voir Kurai, et s’il était mort ? Soudain, Zurui eu une idée pour pénétrer dans l’hôpital en toute l’égalité. Il changea de direction et couru vers un grand bâtiment rond et bruyant, l’arène.
« Je n’ai cas aller à l’arène et combattre jusqu'à épuisement et je serais conduis à l’hôpital. » Pensa t-il en souriant.
Arriver devant l’arène, il commença à courir sur le mur vers le haut. Le son de la foule se faisait de plus en plus fort. Lorsqu’il fut au sommet du mur, il vit un très large terrain de combat rond entouré d’immenses tribunes remplies de spectateurs. Dans le terrain, un homme était seul contre trois. Ces trois hommes lui sautèrent dessus en même temps mais l’homme solo sauta assez haut et pris sa main droite par le poigné. Du Dekiru se canalisa sur le bout de ses doigts jusqu'à prendre une forme arrondi noir. Ils ressemblaient à de petites billes dont l’intérieur était parsemé de chose fluide qui bougeait en continue. Soudain, les petites billes de Dekiru se détachèrent des doigts pour s’abattre rapidement sur les trois hommes déboussoler. Lors du contact, le sol se fissura et une tempête de poussière emporta les trois hommes qui furent ensuite expulsés contre les murs de l’arène. L’homme retomba à genoux, essoufflé. Il était noir de couleur et portait une combinaison rouge avec quelques bandages dessus. Une voix retentit dans l’arène.
_ Voila le gagnant de se combat, Jokuroi ! Ses prétendants n’ont pas réussi à le battre. Je vous rappel que Jokuroi se bat depuis hier après-midi et n’a que 17 ans ! Bien, qui veut tenter de le détrôner ?
Zurui sauta du haut du mur jusqu'à la limite du terrain. Il descendit et approcha du centre. La terre était assez sèche et au bord des murs du terrain se trouvait quelques coins d’herbes. Il y avait en tout moins d’une dizaine d’arbre, certains déchiquetés.
_ Moi, je vais le combattre. Annonça Zurui.
Jokuroi regarda Zurui puis se leva, apparemment très fatigué.
_ Je ne peux décidément pas me reposer. Gémis Jokuroi d’une voix faible mais assez grave.
La voix retentit de nouveau.
_ Oh ! Un nouvel adversaire souhaitant se mesurer à Jokuroi ? Etes vous près à combattre ? Que le match commence !
La foule cria de joie.
_ Quel est ton nom, challenger ? Demanda Jokuroi, soufflant encore.
_ Je me nomme Zurui, du village de Shike. Je suis Juukyuu.
_ Je vois. Moi aussi, je suis de Shike. Je suis Juukyuu également. Quelle coïncidence.
Jokuroi sortit le bandeau rouge de Shike de sa poche pour le montrer à Zurui.
_ Pour éviter de l’abîmer, je le met dans ma poche. Tu devrais l’enlever de ton coup et faire pareil.
_ Tu insinue que tu vas me battre facilement ?
_ Et bien, même si tu es de Shike, un camarade, un frère d’arme, je ne vais pas te ménager.
_ Ouais, moi non plus.
Les deux Shikens firent silence jusqu'à ce que Zurui saute sur Jokuroi. En l’air, Zurui fit un coup de pied retourné mais Jokuroi se baissa pour l’esquiver. Zurui retomba sur ses jambes avant de prendre un coup de poing dans le ventre ce qui le projeta à un ou deux mètre sur le dos. Il se leva rapidement mais Jokuroi l’attaqua aussitôt. Zurui fut rué de coup. Jokuroi lui donna une vingtaine de coup avant de lui faire un uppercut dans le menton. Zurui retomba un peu plus loin à genoux. Celui de Jokuroi se dirigea droit sur le visage de Zurui mais il le bloqua avec ses deux bras. L’autre jambe de Jokuroi monta sur les bras de Zurui et le genoux qui venait de se libérer atteint sa cible. Zurui le pris dans le nez. Il tomba au sol. Du sang coulait de sa narine gauche et de ses lèvres en trombe. Il se mit difficilement à quatre pattes la tête basse. Il cracha du sang.
_ Aller, t’es Juukyuu ? Alors montre moi en quoi tu es bon, si tu es vraiment Juukyuu. Si tu souhaites me montrer tes techniques de corps à corps, c’est maintenant.
« Quelle endurance Il se bat depuis deux jours ici et il a l’endurance nécessaire pour un tel enchaînement au corps à corps ! » Pensa Zurui.
Zurui se mit sur les mains et attrapa la tête de Jokuroi entre ses jambes. Il le souleva et lui cogna la tête contre le mur. Après cinq coups, il le lâcha et se remit sur ses pieds avant d’exécuter des signes de mains. Un puissant vent se déclencha derrière Zurui pour s’abattre sur Jokuroi. Il se fit emporter à l’autre bout de l’arène et se cogna le dos contre un arbre. Le vent cessa et Jokuroi tomba au sol. Zurui exécuta d’autre signe de main tendis que Jokuroi se relevait. Des lames presque transparentes sortirent des manches de Zurui.
_ Les lames d’air. Annonça Zurui. Les lames de vent, aussi peu visible soient-elles, ôtent elles aussi la vie en parcourant les entrailles ennemi.
_ Qu’est ce que c’est ? Demanda Jokuroi.
_ Ceci est mon Art le plus dévastateur, les lames d’air. J’accumule une partie d’air que je contrôle avec mon Dekiru et je lui donne une forme. Généralement, je lui donne une forme pointue, d’où vient son nom.
_ Je vois. Si tu sors tes atouts, je vais aussi sortir les miens, enfin, les plus puissants que je puisse utiliser. Deux jours dans l’arène, c’est fatiguant.
Jokuroi prit son poigné droit et concentra du Dekiru au bout de ses doigts comme lors de son précédent combat.
_ Les projectiles de Dekiru. C’est une de mes techniques les plus dévastatrices aussi. Tiens toi prêt !
Soudain, Jokuroi fléchit brusquement les jambes, puis tomba à genoux. Le Dekiru au bout de ses doigts se dissipa. Un puissant et douloureux toussotement firent troubler la vision du Shiken. Il ressentit un tel mal de tête que des veines de Dekiru, sur presque l’intégralité de son corps, s’illuminaient au travers de sa peau tant la dose de Dekiru qu’il produisait était importante. Zurui chargea en direction de Jokuroi qui émettait une aura noire. Zurui passa rapidement devant un arbre qui fut fendu en deux par une des ses lames. Jokuroi mit sa main droite devant lui et une des billes de Dekiru fut expulsé. Elle alla s’écraser à côté de Zurui qui l’esquiva de peu et tomba presque à cause de la déformation du terrain autour de lui.
« Je suis trop fatiguer, la précision commence à manquer ! » Pensa Jokuroi.
Zurui continuait de courir en esquivant deux autres billes de Dekiru avant d’arriver devant Jokuroi. Les lames se dirigèrent droit sur le front de Jokuroi qui sauta en arrière pour l’esquiver. Zurui sourit soudainement et ses lames d’air furent expulsées de ses bras. Jokuroi se cogna contre le mur du terrain derrière lui et lança ses deux dernières billes de Dekiru avant de bouger pour essayer d’esquiver les lames. Cependant, l’une passa sur le haut de l’épaule et l’autre lui traversa la main gauche dont les doigts fumaient à cause de la technique, les projectiles de Dekiru. Du sang éclaboussa sur le mur autour de la main empalée dont la lame qui l’avait traversé s’était encastrée dans le mur. Jokuroi tomba à genoux et regarda en direction de Zurui, normalement situé dans la fumée causée par les deux billes de Dekiru.
« L’ai-je eu ? Ah non, ce n’est pas vrai ! Ma vue aussi se trouble… et la douleur m’empêche de… » Pensa Jokuroi avant de s’évanouir.
De la fumée s’était crée à l’endroit où était Zurui, personne ne distinguait quelque chose au travers de la fumée qui se dissipa en quelques secondes. On pouvait apercevoir le sol déformé mais pas Zurui. Soudain, une personne dans les tribunes cria : « là, il est là, dans le mur ! » Zurui était à l’autre bout du terrain, enfoncé dans le mur, la tête baissé, ses cheveux tombant et dissimulant son visage ensanglanté. Les billes de Dekiru avaient atteint le ventre de Zurui qui était maintenant en très mauvais état. La voix du présentateur retentit.
_ Euh… je crois que c’est une égalité. Notre détenteur et challengeur sont dans l’incapacité de combattre. Apportez des civières !
Quatre personnes habillées de blanc sautèrent par-dessus le mur du terrain pour se précipiter par deux vers Jokuroi et Zurui. Un des groupes retirèrent la lame d’air et firent des signes de main. Celles-ci devinrent vertes.
_ Art de la guérison ! Annonça un des hommes en blanc.
Ils les déposèrent sur la blessure à la main de Jokuroi qui commença à cicatriser miraculeusement. Ils firent ensuite le procédé sur l’épaule et ils le déposèrent sur la civière. Ils partirent ensuite par une porte qui venait de s’ouvrir sur le mur du terrain. Un des hommes du groupe de médecin de Zurui mit sa tête sur sa poitrine pour vérifier s’il respirait encore. Soudain, l’homme prit un air inquiet et se hâta de le mettre sur la civière. Ils partirent à leur tour.

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Ekitai marchait dans une immense étendu de plaine. Il transpirait et enleva sa veste pour la laisser par terre. Il marcha encore au moins une demi-heure.
_ Je crève de chaud… je ne sais pas comment les Shikens supportent le désert. Se dit Ekitai.
Sa vue était floue à cause de la fatigue. Soudain, il trébucha et commença à rouler sur lui-même le long d’une pente. Lorsqu’il fut arrivé en bas, il se redressa à quatre pattes.
_ Aïe ! Mon dos ! Gémit-il.
Il se mit debout et se rendit compte qu’il était entouré d’une meute d’énorme bête poilue. Sur leur front y était déposé deux grosses cornes blanches et pointues. Une à côté de Ekitai renifla brusquement et le jeune Takien sursauta.
« Il ronfle ? » Pensa t-il un peu effrayé. « Je ne dois pas faire de bruit. Je suis largement plus fort qu’une de ses bêtes mais… une meute entière, je n’y survivrais peut-être pas. »
Ekitai recula de quelques pas. Soudain, il sentit marcher sur quelque chose de dur. Il frissonna et tourna la tête. Il enleva rapidement son pied de la corne d’un des buffles qui venait de se réveiller. Celui-ci cracha de la fumée par ses épaisses narines et fusilla du regard Ekitai de ses yeux rouge sang. Il poussa un grondement qui résonna sur toute la meute qui se leva.
_ Je suis dans la merde ! Se dit-il apeurer.
Il tourna sur lui-même. Un buffle le chargea et une de ses cornes passa sur le haut du bras de Ekitai qui fit une grimace signifiant qu’il avait mal. Du sang tombait le long de son bras. Il agrippa sa blessure douloureuse de son autre main.
_ Bien. Annonça t-il un œil fermé. Je vais vous annihiler !
Son bras indemne se transforma en pique qui vira au bleu clair. Une aura bleue s’émanait de son corps. Il trancha la tête d’un buffle d’un geste puissant à côté de lui et les autres le chargèrent en même temps. Il se liquéfia en flaque d’eau et les buffles se percutèrent. D’innombrable piques sortirent de la flaque pour abattre des buffles surpris. Les piques se déplaçaient tout seul et tuaient les buffles petit à petit. Au bout de dix minutes, les piques prirent la forme de Ekitai debout tenant sa blessure au milieu de toute la meute morte et couverte de sang. Des mouches arrivaient pour voler autour des dépouilles.
_ Mon bras, dit-il en serrant sa blessure, c’est pas vrai ! Il y a encore au moins 6h de route pour Taki.
Soudain, Ekitai se mit à tousser douloureusement, jusqu'à s’en rabattre à genoux. Sa tête lui fit mal. Une énergie inhabituelle lui traversa le corps et en émana légèrement. D’abord, rien d’étrange au niveau de la couleur jusqu'à ce que son Dekiru vire au violet. Après un dernier toussotement, il finit de produire de Dekiru.
_Que c’est il passé ici ? Retentit une voix derrière.
Ekitai tourna la tête, puis se leva. Une femme, aux longs cheveux roux et aux yeux marron, se tenait là, un arc à la main. Elle portait une veste en cuire avec un pantalon large. Un carquois était accroché dans son dos et y était disposé une dizaine de flèches aux pointes argentées. Son arc était joliment sculpté. Les bords du bout de bois étaient arrondis et du cuire de couleur rose était déposé au centre de l’arc.
_ Je me met à suivre la trace d’une personne, et qu’est-ce que je trouve, ce même homme blessé autour de mon gibier abattu.
_ Qui es-tu ? Demanda Ekitai. De quel village es-tu ?
Ekitai se leva, sa main droite serrant toujours le haut de son autre bras.
_ Je suis de Taki, tout comme toi. Annonça t-elle.
_ Comment le sais-tu ?
_ J’ai trouvé cette veste par terre, il y a un kilomètre, tes empreintes étaient encore fraîches. Je rentrais au village alors j’ai pensé que si je te croiserais, je te la rendrais, car…
Elle mit la main dans un des deux poches de la veste et y sortit un bandeau vert dont une épaisse plaque de métal y était collée. Le symbole de Taki était gravé au centre.
_ C’est bien a toi ceci, non ? Fini la femme.
_ Ma veste… « Quel imbécile ! J’avais laissé mon bandeau dedans, je lui dois une fière chandelle. Sans cela, je n’aurais pas pu entrer dans les frontières de Taki. » … Oui, merci beaucoup, j’aurais été dans de beau drap sans toi.
_ Il n’y a pas de quoi, mais moi, je le suis. Je travaille en tant que chasseuse pour un restaurant, vois-tu, et cela était mes proies. Tu dois croire que ça m’arrange quels soit déjà morte ? Eh bien oui mais, regarde comment elles sont déchiquetées, les cadavres sont foutu, je ne peux plus récolté la viande. Le bison à longues cornes peuple les grandes plaines de Meiun. Il est particulièrement apprécié des chasseurs pour sa grande quantité de viande. Toutefois, sa taille imposante et ses cornes aiguisées leur assurent une très bonne attaque et défense. Tu dois être puissant pour les avoir mit dans cet état ?
_ Oui, je pense l’être. Je me nomme Ekitai Mizu, je serais enchanté de t’aider pour que l’on soit quitte.
_ C’est malheureusement impossible, avec tes Arts, tu ne peux pas m’aider, je te remercie quand même. Un chasseur doit récolté au moins deux cents kilo par mois, il y en avait pour au moins cinquante mais tant pis.
Elle se retourna.
_ Au revoir, Ekitai, moi c’est Karyuudo Shashu. Et tu me dois un service, ne l’oublie pas.
Elle sourit puis disparu dans un écran de fumé. Par terre, un flacon rempli d’un liquide rouge était à la place de Karyuudo. Ekitai avança et saisi le flacon de sa main ensanglanté. Une étiquette était collée dessus. Il la regarda et lu un message écrit dessus. « Tien, cela devrait te guérir, tu ne survivrais pas jusqu'à Taki, donc ça fait deux services à rendre pour moi. ». Il arracha le bouchon avec les dents et déposa le liquide sur sa blessure. Une douleur se répandit dans son

4° PARTIE:

bras, comme de l’acide lui était tombé dessus. La blessure se referma lentement au bout de cinq minutes de douleur.
_ Mais c’était quoi ça, putain ! Se plaignit Ekitai.
Il prit le flacon et regarda une autre étiquette. « Sang de dragon rouge. »
_ Dragon… rouge… elle aurait récupéré cela sur un dragon rouge. Ce sont pourtant une des plus dangereuses créature de Meiun !... C’est impressionnant…

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Kurai était allongé sur un lit blanc, ses bras croisés derrière sa tête, scrutant le plafond blanc. Il s’ennuyait. Il repensait à la bataille en 21 et, à Sil tombé au combat, les images de l’écharpe qui cessait de flotter dans les airs, à son combat contre Ekitai Mizu. Il se redressa et regarda dans une glace rectangulaire à sa gauche. Une mèche de cheveux cachait la partie droite de son visage. Il l’enleva pour la fixer derrière son oreille. Une cicatrice se trouvait entre son œil droit et le nez. Il suivit le trajet de sa blessure avec son index. Il toucha ensuite sa joue pensant que peut-être il sentirait une cicatrice à cause de l’Art de Ekitai. Non, rien. Celle-ci avait complètement guérit. Il regarda vers la fenêtre et vit un merveilleux temps. Le soleil était haut dans le ciel et cognait fort sur Meiun. Des commerçants se tenaient sur une place en dessous de la fenêtre et Kurai s’était levé pour regarder. Sur une table à coté de lui était disposé son arsenal. Au milieu des parchemins d’invocations et armes blanches se trouvait son Kensui, il avait demandé à plusieurs Kages de Shike de partirent à la recherche de son arme favorite mais personne ne vint à son aide jusqu'à ce que le Kage Hakemux veuille bien. Il caressa le bout de métal rond et plat parsemais de kunaïs. Un gémissement retentit derrière Kurai qui tourna la tête vers un des deux patients, partageant sa chambre, qui venait de se redresser. Il bailla et s’étira. Soudain, il sentit une terrible douleur au ventre. Il ouvrit les yeux.
_ Où je suis ? Demanda t-il.
_ A l’hôpital de Torikae. On t’a emmené ici en urgence avec l’autre homme dans le lit à côté de toi.
_ Je vois…, t-il en tournant la tête vers un homme de couleur noir bavant du coin de la lèvre, mais oui, c’est vrai ! Ma mission.
Il sauta du lit et la douleur lui revint. Il tomba à quatre pattes. Kurai se précipita à côté de lui.
_ Tu ne dois pas faire d’effort. Il va falloir que tu me tiennes compagnie au moins une semaine. D’après les médecins de Torikae, tes blessures sont assez importantes.
_ Non, il faut que je trouve un certain Kurai Dobei. Il faut que lui transmette un message.
_Kurai… Dobei… que lui veux tu ? Demanda Kurai méfiant. De quel village es tu ?
_ Je suis de Shike. Tu le connais ce Kurai Dobei ?
_ C’est moi, pourquoi ?
_ Vraiment ? C’est génial ! Je suis allé à l’arène pour être blessé et pouvoir entrer dans l’hôpital pour te trouver et te transmettre un message de Ekitai.
_ Comment ? Tu dis être de Shike et tu me transmets un message d’un Juukyuu de Taki.
_ Et bien… je l’ai rencontré dans les montagnes, et… il m’a épargné en échange de se message.
_ Je vois, il ne t’aurait de toute façon pas tué. Annonce moi ce message.
_ Il veut que dans un mois, c'est-à-dire le 06/08 dans les montagnes au Nord de la 21, il veut finir votre combat.
Les deux Shikens restèrent silencieux. Kurai sourit soudainement et un sentiment d’excitation l’envahit. Zurui s’attendit à se qui se jette sur lui pour l’accuser d’alliance avec Taki mais cette idée ne traversa même pas l’esprit de Kurai.
_ Merci, quel est ton nom ? Ton grade ?
_ Je suis Zurui, Juukyuu de Shike.
_ Juukyuu ? A ton âge ?
Zurui fut vexé et se mit en colère.
_ J’ai 13 ans, ok ! Cria t-il.
_ D’accord, d’accord, excuse moi. Moi, je suis moi-même Juukyuu. Tu les fait pas, t’es 13 ans…
_ Ne te moque plus de ma taille, tu m’entends ? Où je te nuis !
_ Ouais, j’te taquine plus.
La porte de la chambre s’ouvrit brusquement et se cogna violement contre le mur se qui réveilla Jokuroi en sursaut. La femme qui avait empêché Zurui de pénétrer dans l’hôpital venait d’entrer.
_ Du courrier ! Cria t-elle en lançant une lettre sur Kurai. Assis vous deux !
Zurui s’exécuta. Kurai ne bougea pas et défiait la femme du regard.
_ Mr. Dobei… ASSIS ! Hurla t-elle.
_ Vous n’avez aucun droit de m’ordonner cela. Lança t-il méchamment.
La femme prit Kurai par les cheveux le lança sur son lit pour ensuite partir en claquant la porte.
_ J’aurais du la balancer de la fenêtre cette…
_ Tu n’aurais pas du faire cela, Kurai-san. Elle a le niveau d’un Kage, comme tout le personnel. Annonça Zurui. C’est une véritable prison ici, cette « hôpital ». On ne doit pas bouger du dortoir car ils ne veulent pas de meurtre, ni de règlement de compte. Un jour, il a de cela au début de la construction de Torikae, les trois premiers Kage s’étaient affrontés dans l’hôpital qui fut complètement dévasté. On calma les Kages qui furent banni pendant quelque temps. Mais l’hôpital prit plus d’une année avant de se reconstruire. Tous les shinobis blessés dans Meiun… ne pouvait pas être sauvé à temps. De plus, c’était les premiers temps des zones de guerre, il n’y avait pas de retraite et une blessure pouvait être fatale, même si on gagnait la bataille. Les Arts de guérison n’existait pas non plus. Depuis, tout combat en dehors de l’arène, est sanctionné de bannissement à vie de Torikae.
Kurai semblait abasourdi.
_ Je… ne savais pas… ce n’est que la deuxième fois que je viens à Torikae… la première fois étaient pour une mission, je m’étaient perdu…, disait lentement Kurai.
_ Et la deuxième fois ? Demanda Jokuroi qui avait tout écouté.
_ De quel village es tu ? Demanda méfiant Kurai.
_ Tous va bien, assura Zurui, c’est un Juukyuu de Shike.
_ Je vois… la deuxième fois fut maintenant, car je reviens de la 21.
_ V…vraiment ! Tu as participé à une bataille ! Quelle chance ! S’exclama Jokuroi.
_ C’était ma première bataille. Elle a durée 5 heures mais j’étais hors service au bout d’une demi heure. Après mon combat contre ce type de Taki… Ekitai Mizu. Avec mes dernières force, je suis retourné au centre. Ekitai est partit vers les montagnes au Nord.
_ Oui, c’est là que je l’ai rencontré. Se dit Zurui.
_ Tu as combattu auprès de Kage ! Tel que Tazuke, ou Hakemux et surtout Sil, mon idole, plus tard, je voudrais devenir comme lui. S’exclama Jokuroi.
Kurai baissa la tête et serra les poings. Il repensait à l’annonce de Shema disant qu’il était mort. Il revoyait les images de la civière dont Sil y était déposé dessus et défilait dans les rangs Shike, de l’écharpe qui cessa de flotter signifiant sa mort. Lui aussi, il était son idole.
_ On ne vous pas tenu au courant… Annonça tristement Kurai.
Il se leva.
_ Sil … est tombé… Mon aussi, je l’admirais beaucoup.
Les trois Shikens restèrent silencieux. Jokuroi en eu les larmes au yeux.
_ Pas lui… se dit il.
_ Si, l’espoir de Shike. Le plus puissant de tous les Kages de l’histoire de Shike. Je connais son histoire par cœur. Son vrai nom est Senshi. Il était le dernier de son clan de combattant d’exception. Il était sortit diplômé de l’académie avec 3 ans d’avance… moi avec une. Il est devenu Chuukyuu à 8 ans. Ensuite, Juukyuu a 12 ans et Kage a 20 ans. Un modèle.
Le silence envahi de nouveau la pièce. Kurai saisit son courrier. Il arracha d’un coup sec le haut du papier blanc et sortit un papier rouge. Des inscriptions y étaient gravées.
_ C’est un message du Quartier Général de Shike. Il m’annonce qu’une cérémonie en l’honneur des héros tombés sera célébrée dans deux semaines. Je suis invité.
_ Hé ! Moi aussi je veux y venir ! S’exclama Jokuroi en sautant du lit.
La douleur s’empara de lui à la main et sur l’épaule. Il se rassit.
_ Je suis content de voir que j’ai réussi à te mettre dans un aussi lamentable état que moi. Dit Zurui à Jokuroi qui sourit.
_ Il faut trois jours pour aller à Shike, si je reste ici trop longtemps… je vais rater cette cérémonie. Je vais devoir partir d’ici dans quatre jours.
_ Tu n’y arriveras pas. Annonça Zurui. Tu ne pourras pas passer à travers les gardes.
_ Oh que si, je peux. Assura Kurai.
_ Tu n’as pas le niveau suffisant pour les battre !
_ Non, en effet. Mais ils ne m’attraperont jamais. Mon Art le plus pratique… il ne rivaliseront pas avec.
_De quoi tu parles ? Demanda Jokuroi intrigué.
_ Je me déplacerais tellement vite qu’ils ne s’apercevront même pas que je leur serais passé à côté.

1° PARTIE:

CHAPITRE 4. La véritable puissance de Shizen.

« Où… suis-je » Pensait Shizen.
Il ouvrit les yeux lentement et vit des formes se modeler devant lui. Une pièce apparue autour de lui qui flottait dans les airs. Une pièce lumineuse dont trois murs n’étaient que des rideaux qui affaiblissait les rayons du soleil venant de dehors. Le dernier mur qui était en face de Shizen était parcouru de parchemin et d’écriteau en langue Mahousienne.
« Je crois que… je connais cette endroit… »
Shizen se retourna vers le centre de la pièce. Son père était a genoux devant un petit garçon au cheveux mi long. C’était Shizen, plus jeune. Son père sourit.
_ Je suis content que tu sois mon fils, Shizen.
Shizen, flatté, rougis et fit un sourire joyeux. Ses traits de visage n’avaient rien du Shizen actuelle. Ils étaient plutôt l’air doux. Ses yeux était de couleur différentes, bleu.
_ Tu fais partit des quelques de notre clan qui ont hérédité d’une extraordinaire puissance.
_ V… vraiment ?
_ Oui. Tu mérite que je t’apprenne dès cette semaines les techniques de base de notre clan. Et puis, tu finira cette année à l’académie puis je prendrais en charge ton entraînement personnel. Tu es content ?
_ Oui, merci père ! S’exclama t-il.
_ Ce n’est pas moi qu’il faut remercier. Ta puissance nous sera très pratique plus tard. Tu deviendras un « espoir » du clan Atsusa.
« Un espoir… moi… » Pensa joyeusement Shizen.
_ Sais tu ce qu’est un « espoir », Shizen ? Demanda son père.
_ Et bien, je sais que c’est un titre honorifique pour le clan.
_ Oui, c’est ça. Mais il y a aussi d’autre avantage. Les « espoir » sont attribués aux personnes sur qui ont peux compté. Comme sur les Kage par exemple.
_ Cela veux dire que, lorsqu’on devient un « espoir » on a les mêmes droits que les Kage ?
_ Exact, tu as compris. Les Kage ont des autorisations pour se rendre dans n’importe quel endroit de Yuukan, rien ne leur est refusé, ils ont une puissance qui dépasse l’entendement, ils mènent les troupes, peuvent donner quelques ordres et surtout le mieux est de pouvoir…
_ … diriger le village en tant que Buruukage ! Fini Shizen.
_ Oui mon fils. Ainsi, si tu deviens un « espoir » et que tu deviennes un Buruukage, tu pourras privilégier le clan Atsusa.
_ Est-ce que une personne de notre clan est un jours devenu un « espoir » ? Demanda Shizen absorbé dans l’idée de devenir assez fort pour devenir le plus puissant de tous les « espoir » de l’histoire de Mahou, non de Yuukan tout entier.
_ Il y en a eu un. Ton grand-père. Il a été Buruukage pendant un an. Ce poste se joue à tour de rôle. Dès qu’une personne désir être Buruukage à la place d’un autre, il n’a cas le déclarer devant le peuple de Mahou et c’est eux qui décide par vote s’il doit le remplacer. Puis un jour, il mourut pour sauver notre clan d’un dragon rouge.
_ Un dragon rouge… les monstres des montagnes ?
_ Oui, il l’a abattu mais comme il était trop affaiblie et que le corps du dragon nous tombé dessus, il nous a écarté de la trajectoire du cadavre et s’est fait écrasé. Le jours qui précédait cette tragédie, il nous avait fait un discours : « Je suis lassé de me battre, je pense en avoir assez fait pour le clan Atsusa. » Et la il m’a dit quelque chose qu’il ne m’avait pas annoncé depuis des années. « Mon fils, je t’aime ». Comme je te l’ai expliqué, il est mort le lendemain. Lorsque l’on a écarté le cadavre, il souriait.
Le père de Shizen avait les larmes aux yeux.
_ Père… je ne voudrais pas paraître désintéressé mais pouvait vous me dire quel est la technique vous allez m’enseigner ?
_ Oui, tu es encore jeune pour comprendre, mais un jour tu comprendras. Je vais t’apprendre la technique sacré du clan Atsusa : Katon, le feu du dragon.
Le décor commença à disparaître soudainement et le père de Shizen et lui-même furent englouti par une lumière. Il ne restait que le Shizen original qui avait tous suivi avec attention.


Un nouveau décor apparut. Du sable sous Shizen se matérialisa et une étendu d’eau devant lui. Une plage. Plus loin, un Shizen âgé de deux ans de plus que le petit dans le précédent flash-back, frappait contre un arbre mort, presque carbonisé. Shizen sautait, donnait des coups de pied, des coups de poing. Soudain, il composa des rapides signes de main et cria.
_ Katon, le feu du dragon !
Shizen ouvrit grand la bouche et des flammes, tels des serpents, surgirent pour s’abattre violement sur l’arbre. La chaleur du feu s’étendait sur le visage de Shizen qui se mit à transpirer. Le feu fini de sortit de sa bouche et s’acharné sur l’arbre qui mourrait lentement. Il tendit sa main droite vers l’arbre, la paume ouverte. Sa main souffrait de nombreuses brûlures. Il agrippa son poigné droit avec l’autre main. Une aura bleu clair émana de son corps et des grains de sable commencèrent à tournoyer autour de lui. Les flammes qui s’acharnaient sur l’arbre furent aspirées vers la paume de Shizen qui tremblait de tous les pores de son corps. Une soudaine fatigue s’empara de lui à mesure que les flammes se regroupaient dans sa paume. Il avait maintenant tout le feu qu’il avait crachait sur l’arbre dans sa paume, créant une assez grosse boule ronde, qui commençait a chauffé. Shizen ferma la main sur les flammes. De la fumée s’émana entre ses doigts. Il tremblait encore plus et se tourna vers la mer difficilement. Sa vue se troublait et il sentait qu’il allait s’évanouir.
_ Maintenir l’énergie…, marmonna t-il,… amplifier sa force et…
Il dégager tellement d’énergie que le sable autour de lui s’envolait.
_ … RELACHER L’ENERGIE ! Hurla t-il en ouvrant sa paume de main.
Un fin rayon rouge y sortit et alla s’éteindre un peu plus loin.
_ Ce n’est pas vrai ! Je n’arriverais donc jamais à maîtriser cette foutu technique ! Le rayon était bien plus puissant et énorme que cela ! Ragea t-il.
Il repensait à son père lorsqu’il lui avait montré cette technique. « Maintient l’énergie, amplifie sa force et relâche toue sa puissance » avait-il dis à Shizen. « Ton grand-père a mit quatre jours pour maîtriser cette technique légué de nos ancêtres. Pourras tu faire plus rapide que lui ? »
_ Cela fait trois jours et demi et, tout ce que j’arrive à faire c’est… un simple petit rayon au lieu de cette gigantesque décharge d’énergie. Je manque cruellement de puissance, ou peut-être un manque de concentration ? Ou encore je n’absorbe pas assez d’énergie ? Se demandait t-il. Je vais essayer les trois.
Il n’avait quasiment plus de force et était terriblement fatigué. Il se tourna contre l’arbre.
_ Je vais tenter quelque chose. Se dit-il.
Il prit de sa poche une boule métallique à peu près de la taille d’une boule de pétanque. Il appuya sur un bouton sur le haut de la boule et celle-ci commença à rayonner. Il la lança sur l’arbre. La boule devint jaune et explosa de flammes. Shizen ferma les yeux. Il tendit son bras en montrant la paume aux flammes. Le feu était bien plus grand et impressionnant que le précédent. Il fut aspiré lentement vers la paume de Shizen qui se concentrait sur ce qu’il faisait et s’encourageait en se disant « Je maîtriserais cette technique, et plus tard, je deviendrais un « espoir » ! » La moitié des flammes étaient aspiré et Shizen avait beaucoup de mal à contenir toute cette puissance. Sa vue était redevenue floue, son corps était lourd et tremblant. Enfin, il eut fini d’aspirer les flammes et referma la main. Elle devint rouge. Il allait s’évanouir s’il continuait, il le savait. Mais il continua. Sa main commença à fumer. La douleur en plus de la fatigue rongea Shizen.
_ Maintenant… JE RELACHE L’ENERGIE ! HHHAAAAAAAAA !
Il ouvrit la paume de sa main. Un titanesque rayon rouge sortit de la main de Shizen qui se fut projeté en arrière au fur que le rayon s’expulsé. Un grondement retentit en même temps que la terre commença à trembler. Le crie de Shizen qui ne cessait pas amplifie le brouhaha. Le rayon continuait son chemin au loin détruisant tout sur son passage. Le rayon cessa de sortir. A l’horizon, il avait provoqué une puissante explosion. La terre s’arrêta de trembler ainsi que le grondement. Shizen allongé sur le dos, épuisé, la paume de la main brûlée, des gouttes de sueur s’étendant sur son corps et la gorge sèche. De la bave s’étalé sur le coin de sa lèvre jusqu'à son menton. Chacun de ses expirations et inspirations était bruyant et douloureux pour Shizen. Il avait le souffle court. La puissance de cette technique lui semblait incroyable. Et surtout, il avait maîtrisé cette technique en trois jours et demie tandis que son grand-père, devenu un puissant Kage, l’avait maîtrisé en quatre jours.
_ Je… j’y… suis… enfin… arrivé…, essaya t-il d’articulé.
Soudain, son père apparu devant Shizen. Il regarda vers l’endroit ou Shizen avait réussi sa technique. Il resta bluffé et aussi un peu effrayé. Tout était noirci et fumait énormément. Il ne restait strictement rien du décor à sa gauche, même pas de l’arbre.
_ Tu es incroyable, Shizen. Annonça le père de Shizen.
_ Ah… o…oui ?
_ Tu sais, je t’ai dis que ton grand-père avais maîtrisé cette technique en quatre jours ? Mais je ne t’ai pas dis à quel âge il l’avait apprise. Il l’a apprise à 12 ans.
Shizen écarquilla les yeux.
_ J’ai… j’ai…, commença Shizen, 10 ans !
_ Oui, tu feras un magnifique espoir.
Le décor disparu avec Shizen et son père laissant encore seul le vrai Shizen qui se demandait ce qu’il se passait, pourquoi voyait-il tous ça ?
« Tous ça, je l’ai déjà vécu… » Pensai t-il. « Pourquoi est-ce que ces souvenirs défilent dans ma tête ? »

2 PARTIE:

Le nouveau décor fut une forêt sombre et dense. Deux personnes marchaient sur une route entre les arbres. C’était Shizen avec encore quelques années de plus. Il portait une veste de Chunin bleu marin. A côté de lui marchait sa mère. Une belle femme, au trait de visage simple. Elle avait des cheveux noirs jusqu’aux coudes. Elle portait une robe blanche dont dans le dos y était gravé le mot « espoir ».
« Je ne savais pas que mère était un « espoir ». Pensais Shizen qui marchait au côté de sa mère. « Cela fait 5ans qu’elle est partit du village et la revoilà avec le grade que j’ai toujours voulu atteindre. »
_ Je voix que tu as bien grandi, mon fils. Annonça t-elle d’une voix douce à Shizen. Tu es Chunin, c’est ça ?
_ Oui, en effet. Répondit t-il en baissant la tête.
_ Ton père m’a même annoncé que tu as maîtrisé la technique de « l’onde boréale » en trois jours et un ans avant ton grand-père. Tu sais, moi j’ai essayé de l’apprendre à ton âge mais je n’y suis jamais arrivé. En fait, je ne l’ai maîtrise pas encore. Tu es un vrai génie, Shizen.
Soudain, la mère de Shizen sauta sur le côté pour attraper son fils et se plaquer au sol. Des shurikens passèrent à l’endroit où était la mère de Shizen. Elle se leva et regarda aux alentours. D’où venaient ses projectiles ? Deux personnes apparurent sur le chemin. Ils portaient des vestes à capuchon qui recouvrait leur visage.
_ Merde, des déserteurs ! Se dit la mère de Shizen.
« Des déserteurs ? » Se demanda Shizen. « Ne serais-ce pas des traîtres du villages qui pille les voyageurs et certain même pire… les élimines ! »
Elle décrocha sa veste et la jeta par terre. Elle se mit en garde fixant méchamment les deux déserteurs. Un des déserteur sourit et disparu. La mère de Shizen tourna la tête sur sa gauche et vit le déserteur brandirent une épée et transpercer la mère de Shizen dans le ventre. Du sang avait éclaboussé sur la veste blanche qui avait par terre. La mère de Shizen avait un air surprise et regarda son fils au bord des larmes.
_ Fuis… Shizen…, lui dit-elle.
Le déserteur lâcha le manche du sabre et se tourna vers son compagnon.
_ Tue l’autre. Ordonna t-il.
Le deuxième déserteur fit un signe de la tête et disparu. La mère de Shizen tomba à genoux. Elle prit le manche du sabre et essaya de le retirer. Elle poussa quelques gémissements. Shizen avançait à quatre pattes jusqu'à sa mère.
_ Non… non ! MAMAN ! Hurla t-il.
_ Si tu tiens tellement à ta mère, je serais ravi de te montrer le chemin.
Le deuxième déserteur se tenait derrière Shizen brandissant une épée.
_ Adieu, gamin !
Du sang gicla sur le visage de Shizen apeuré. Sa mère était devant lui, l’épée plantée dans l’épaule gauche.
_ Quel est chiante ! Annonça l’autre déserteur. Ce coup-ci te sera fatale sale garce !
Une autre épée transperça le cœur de la mère de Shizen. Les deux déserteurs lâchèrent leur épée et la mère de Shizen tomba raid, morte.
_ NOOOOOON ! Hurla de nouveau Shizen.
_ Cesse de couiner sale rat ! Lança le premier déserteur en prenant par le col Shizen.
Shizen se débattait autant qu’il pouvait. La colère l’aveuglait. Il continuait de hurler de haine des injures sortant de sa bouche sans le faire exprès. Il ferma les yeux et tous devint blanc pendant quelques minutes. Le vrai Shizen pleurait à son tour en revoyant ces atroces images de sa mère assassinée. Le décor revint et les déserteurs à terre, couvert de sang. L’un était embroché sur un arbre avec son épée et l’autre avait disparu. Le chemin était dévasté et noirci comme lors de son entraînement pour maîtriser l’onde boréale. Sa main fumait et son regard plein de haine continuait de fixer le corps du déserteur embroché. Il approcha du cadavre et haussa le capuchon. Il reconnu vite le visage de cette personne malgré les tâches de sang dessus. C’était l’ancien Buruukage qui s’était fait prendre la place par la mère de Shizen. Shizen recula et n’en revenant pas. Il était tellement en colère qu’il avait mal à la tête. Il prit une de ces boules métalliques et la lança sur le cadavre du déserteur. La boule explosa et un grondement retentit dans quasiment toute la forêt ainsi qu’un titanesque rayon rouge avait détruit une partie. Les pleures du vrai Shizen se faisait bruyant.
_ AAAAAAAHHH ! Hurlait Shizen à côté du corps de sa mère sans vie. Maman ! MAMAN !
Ses larmes sur le visage de sa mère et dégoulinait jusqu’au sol. Du sang était étalé autour de son cadavre mais Shizen n’y prêta pas attention et s’agenouilla dedans. Il prit sa mère dans ses bras et la serra contre lui en lançant des jurons contre les déserteurs qui venaient de se faire désintégrer avec quelques arbres. Le décor disparu.


La même pièce que dans le premier décor apparu. Le père de Shizen et lui-même étaient en face l’un de l’autre à genoux. Ils avaient les larmes au yeux.
_ Je n’ai rien pu faire…, gémissait Shizen, je l’ai vu mourir sous mes yeux apeurés. Désormais, je ne goûterais plus jamais à la peur !
_ La peur est un sentiment humain. Annonça son père.
_ J’ai horreur de se sentiment, la colère par contre ma aidé.
_ Non ! Ne te fit pas à ça, si tu laisses la colère t’envahir, tu vas perdre tout tes moyens.
_ C’est vous qui avez tord, père. C’est la colère qui m’a aidé à tuer ces déserteurs.
_ Ainsi qu’une partit de la forêt de Yuukan ! Trancha son père. En parlant de cela, je suis désolé mais, après ce qui c’est passé… l’onde boréale à été juger comme une technique interdite et il t’es maintenant interdit de l’utilisé ainsi que tous les autres membres du clan.
_ Je n’aurais pas toujours le choix ! Annonça Shizen.
_ Ne te mets pas dans cet état, la colère te prend.
Shizen se tut. La tension monta.
_ Mais, la colère est aussi un sentiment humain. Lança Shizen.
C’était la première fois qu’il parlait ainsi à son père qui paru choqué.
_ Comment… Shizen…, balbutiait-il.
Shizen se leva.
_ Je me sentirais en sécurité avec elle, la colère. Je n’aurais cas penser à quelque chose de triste et tout mes adversaires tomberont.
Le ton de la voix était devenu un peu rauque, même diabolique.
_ Mais tu t’entends Shizen ! Cria son père en se levant à son tour.
_ Vous ne me dicteriez plus jamais ce que je dois faire !
Son père se rassis brusquement lorsque Shizen annonça cette phrase. Comme si il avait arrivé à le faire s’assoire rien qu’en prononçant ces mots.
_ Tu ne deviendras pas un « espoir » en ayant cette aptitude !
_ Je ne serais pas un « espoir » !
Son père sentit son cœur chaviré. Ces mots l’avaient complètement anéanti. Shizen serra les poings et plissa les yeux dont les pupilles étaient devenu rouge sang et de colère.
_ Vous avez bien entendu, père. Devenir un « espoir » ne m’intéresse plus. Je serais le plus redouté de tous les chasseur de déserteur ! Ainsi, plus personne ne souffrira comme je souffre en ce moment ! Et les frontières de Mahou seront enfin sures grâce à moi.
_ Mais si tu fais cela, tu sera élu « espoir » pour avoir fais cela.
Shizen sourit.
_ Vous n’avez pas l’air de savoir grand-chose sur les chasseurs de déserteur. Dit méprisamment Shizen.
_ Que veux tu dire ? Demanda son père sur le même ton.
_ Les chasseurs de déserteur ne vivent pas au village et personne ne connaît leur vrai visage. Je ne me montrerais plus à Mahou.
Shizen finit par ces mots puis se retourna. Il prit la poigné de la porte et annonça :
_Adieu, père.
Il ouvrit la porte et disparu avec le décor.

3° PARTIE:

Le nouveau décor fut une étendu de plaine. Shizen, le même que celui qui flotte dans l’air de décor en décor. Shizen marchait, tenant par le col un cadavre couvert de sang. Soudain, des personnes apparurent un peu plus loin devant lui en courant. Un des sept s’arrêta. Shizen prit sa capuche et la mit sur sa tête pour cacher son visage.
_ Je connais cette source d’énergie… Shizen, mon fils ? Demanda l’homme.
Shizen fit semblant de ne pas avoir entendu et se mit à traîner le cadavre derrière lui.
_ Shizen ! Cria son père en agrippant l’épaule de Shizen.
_ Laissez moi. Je dois le ramener au Quartier Général. Annonça Shizen sans s’arrêter.
_ Enlève ton capuchon, Shizen s’il te plaît. Demanda son père.
Shizen lâcha le col du cadavre et se retourna. Il enleva lentement son capuchon. Ses yeux étaient rouges comme lors de leur dernière rencontre. Ses cheveux étaient plus longs et ses traits de visages provoquant.
_ Comme tu as changé. Dit son père tendrement.
_ Au revoir.
Shizen se retourna de nouveau et attrapa le col du cadavre.
_ Non, reviens Shizen ! S’il te plaît ! Nous allons en zone de guerre, viens avec nous, s’il te plaît.
_ Non, je dois ramener ce corps.
_ Un de nous le fera. Proposa un des hommes qui accompagnait le père de Shizen. Moi par exemple. Vous êtes largement plus expérimenté que moi, je le ramènerais et vous allez reprendre la zone de guerre.
Shizen s’était fixé. Il avait envi d’aller avec eux. Il lança le corps à l’homme qui réussit à le réceptionner de justesse.
_ Merci, Shizen. Remercia son père.
_ Ne vous attendez pas à ce que l’on se protège mutuellement. Cracha Shizen.
Le décor disparu.
Fin du flash-back.


Shizen ouvrit les yeux. Il était allongé sur le dos sur une terre morte et inconfortable. Son épaule le faisait souffrir mais impassible à cette douleur il se redressa. Il regarda sa blessure et vit un trou dans son épaule qui saignait. Les bords étaient brûlé et fumait encore. Il se mit debout et commença à marcher vers une dizaine de corps étendu par terre au milieu de marres de sang. Les yeux de Shizen devinrent bleu clair et il s’agenouilla à côté de son père. Il mit sa main qui n’était pas couverte de sang dans une pochette accroché sur son pantalon. Il retira un flacon en forme d’étoile avec un liquide bleu à l’intérieur. Il enleva le bouchon d’un coup de pouce et le versa sur sa blessure. Elle se referma en quelques secondes. Il jeta le flacon derrière lui et regarda son père d’un air presque indifférant et un peu inquiet. Il le prit dans ses bras. Il l’embrassa sur le front et le redéposa. Ses yeux redevinrent rouges.
_ Cette fois-ci, c’est vraiment la fin, père. Adieu. Je vous suis un minimum reconnaissant de m’avoir emmené. Cette adversaire, il est un combattant de taille. Il m’a même battu et m’a fait comprendre que ma colère n’est pas assez puissante et que je dois l’endurcir.
Il partit dans la même direction que Kiminari qui avait envahit les pensés de Shizen.
« J’ai hâte que l’on se rencontre de nouveau pour que je puisse te tuer et augmenter la puissance de ma colère et devenir invincible. Mais d’abord, il faut que je prévienne le danger que ce type m’a informé : La conquête de Yuukan. »

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Ekitai atteint les frontières de Taki, la rivière de Meiun. Soudain, alors qu’il s’apprêta à traverser le courant, son corps se figea. Il regardait, à la fois surpris et ému, l’autre rive. De nombreux trous, tous de la taille de bille, parsemaient le sol herbeux des plaines.
_ Serais-ce un hasard si je me retrouve ici ? Se demanda Ekitai. L’endroit où Hayai et moi-même avons combattu avant mon départ en guerre…
Ekitai ferma les yeux en esquissant de légers sourires aux coins des lèvres.
_ « Nous combattons désormais d’égale à égale je te rappelle » avait-il dit… et nous nous sommes donc affronté. Je réalisai à quel point il avait progressé, notre dernière confrontation avant celle-ci remonte à plus d’un an, une éternité pour deux personnes se considérant comme des rivaux.
Ekitai ressentit un grand soulagement à produire ce ricanement.

Flash-back :
Ekitai et Hayai se fixaient de leur regard déterminé. Ekitai ferma les yeux en esquissant de légers sourires aux coins des lèvres. Il ricana poliment.
_ Qui a-t-il, Ekitai ? Me sous-estimerais-tu ?
_ Un an sans me battre avec toi… je suis tout excité à l’idée de te montrer qu’en un an mon pouvoir n’a jamais autant augmenté… surtout ces dernières semaines…
_ Et moi je ne suis pas passé Juukyuu par simple coup de chance, mon pouvoir me permet d’exécuter les même Arts complexe que tu as acquis !
_ J’en doute fortement, mon cher cousin.
Hayai brandit brusquement ses deux bras en avant. Ceux-ci se liquéfièrent avant de charger un Ekitai admiratif.
_ Toutes mes félicitations pour cette technique, mon cher cousin.
Ekitai fit de même puis les quatre bras d’eau s’entremêlèrent brutalement. Ceux de Hayai prirent le dessus puis étreignirent les bras de Ekitai.
_ Héhé, pas mal non ? Demanda Hayai.
_ Sans plus. Répondit Ekitai.
Les bras de Ekitai amplifiaient de volume pour ensuite capturer les bras de Hayai. Ekitai tira de toutes ses forces vers lui et Hayai fut attiré sur Ekitai avant de s’aplatir violement au sol.
_ Je ne m’y attendais pas du tout, j’étais loin d’imaginer que l’on pouvait utiliser cette technique comme cela. Se dit Hayai en se relevant. Mais alors regarde ça !
Hayai souleva son bras gauche lentement. Il ne pu s’empêcher de rire un peu à l’idée d’utiliser son nouvel Art sur Ekitai. L’eau de la rivière s’éleva doucement pour ensuite se positionner au dessus de Hayai très concentrer.
_ Héhé…, ricana Hayai, je ne sais pas si tu es au courant car tu te contrefiche de se que l’on pense de toi, cependant il faut que tu saches que l’on dit de toi que tu es un génie du clan Mizu. Ton talent n’a d’égale que ta foi en ton village. Tu as maîtriser touts les Arts du clan Mizu, remarquable n’est-ce pas ? Mais j’ai le malheur de t’annoncer que tu n’as pas encore appris tout les Arts de ce clan.
Ekitai rouvrit les yeux.
_ Ah non ? Demanda t-il.
_ Il manque cette Art, MON Art ! Technique de la Chute dévastatrice d’acide !
« De l’acide ? Hayai… qu’as tu inventé ? » Se demanda Ekitai.
Soudain, Ekitai sursauta lorsque de nombreux fils de couleur verte sortirent de l’eau flottant au dessus de Hayai. Ils s’abattirent dans un grand fracas autour de Ekitai jusqu'à ce que celui-ci émane un Dekiru de couleur bleu foncé. Son corps devint souple et agile, autant que de l’eau pure. Une demi dizaine de fils se dirigea vers Ekitai qui n’eu pas d’autre choix que d’utiliser son incroyable souplesse pour esquiver la vague de rayon d’acide. Les endroits où les fils acide avaient percuté le sol fondaient sous la forte chaleur. Ensuite, trois épaisses lames d’acide chargèrent sur Ekitai, provenant de l’eau au dessus de Hayai. Ekitai esquissa un sourire, ferma les yeux et enfin brandit son bras droit devant lui.
_ Je suis désolé mon cher cousin, mais j’ai déjà décelé le point faible de ta technique.
Le bras d’Ekitai se liquéfia puis se dirigea rapidement vers l’eau en haut de Hayai, évitant les trois projectiles d’acides. Son bras liquéfié entra en contact avec l’eau de la rivière puis l’aura bleu foncé d’Ekitai se déplaça en un instant dans l’eau. Les trois projectiles virèrent au bleu, abandonnant cette couleur verdâtre meurtrière avant s’étaler gentiment sur le corps d’Ekitai.
_ Mais comment ?! Se demanda Hayai. Qu’as-tu fais ?
_ Il ne m’a pas fallu de temps pour déceler le point faible de cette technique, c’est trop évident.
_ Explique toi !
_ Cette eau est pure car c’est celle de la rivière, cependant lorsque tu attaques c’est de l’acide sulfurique que tu me projettes dessus. La nature de ce liquide ne change pas tout seul, tu y déverses forcement du Dekiru pour changer sa nature, je me trompe ? Si j’y déverse mon propre Dekiru, je pourrais changer à ma guise la nature de l’eau. Logique, tu ne crois pas ?
_ Attends ! Tu te rend compte de combien de temps j’ai mis pour mettre au point cette technique ?! Tu humilis mon talent, comme d’habitude !
_ Tu veux que je te dise se qui arrive « comme d’habitude » ? C’est que l’on a beau dire que l’on adore se battre ensemble, à chaque confrontation cela finit en dispute. Il y a une différence de niveau entre nous deux mais c’est parce que nous avons deux ans de différence ! Tu as 15 ans, Hayai…
_ Mais non. On m’a dit la vérité, il y a peu.
_ Quel vérité ? Demanda Ekitai.
_ La vérité sur nos différences de pouvoirs, pourquoi tu es immensément plus fort que moi. C’est nos mères.
_ Nos mères ?
_ Nos mères sont sœurs ainsi que grandes rivales. Elles sont toutes deux de grandes guerrières, mais on m’a révélé que TA mère surpassait de loin la mienne. Tu as hérité du grand pouvoir de ta maternel ! Voila d’où viens ton incroyable talent ! Ne me fait pas croire que tu n’étais pas au courant !
_ Je te promets que non, je n’ai jamais su cela…
Hayai chargea Ekitai, rageur.
_ Ce suffit les mensonges ! Tout ce que je veux, c’est parvenir à t’égaler !
Ekitai esquiva le poing de Hayai.
_ Pas seulement au niveau du grade, mais niveau puissance !
Le bras de Hayai se liquéfia pour prendre la forme d’un pique de couleur verte. Il attaqua avec.
_ Je n’ai d’obsession que d’arriver à te battre !
_ Arrête. Ordonna calmement Ekitai tout en évitant le bras pointu de son cousin.
_ Non, j’arrêterais seulement après t’avoir battu !
_ Bien, et si c’est moi qui te bats ?! Demanda Ekitai en frappant au visage son cousin d’un coup de coude.
_ Je n’ai pas envie de perdre ! Hurla Hayai.
_ Moi n’en plus, comprend le !!!
Ekitai donna deux autres coups de poing puis Hayai recula, déstabilisé. Soudain, Ekitai regarda ses mains en train de fumer, à chaque coup donné, il avait eu la sensation de se brûler. Ekitai compris.
_ Mais tu es fou, tu te rends compte de se que tu as fait ?! Tu trahis les spécialités de notre clan !
_ Je vois que tu as compris. Annonça Hayai. Je ne trahis pas les spécialités du clan, je les améliore ! Après un long et dur entraînement, j’ai réussi à changer la nature de l’eau qui parcourt mon corps. A présent, contrairement à tous les autres membres du clan, mon corps n’est pas de l’eau, mais de l’acide.
_ Comment… pourquoi faire cela ?!
_ Je veux te battre Ekitai, tu es mon idole, mais surtout mon but en tant que shinobi. Tu es la limite que je me suis ordonné de franchir un jour ! Comme ma mère avec la tienne. C’est pour cela que maman m’a transformé !
Ekitai fut choqué.
_ Et grâce à ce pouvoir je te vaincrais !
_ D’accord, finissons en. Je vais te ramener sur le droit chemin !
Fin du flash-back

Il sauta par-dessus la rivière. Il courait, joyeux de enfin pouvoir se reposer et revoir son habita et sa famille. Soudain, il s’arrêta et le sourire sur son visage disparu. Il vit le reste de l’armée pénétrer par les immenses portes du village dont le symbole de Taki y était gravé en vert. Ekitai marchait à présent. Lorsqu’il arriva devant les portes du village, il fit la queue avec les autres combattant de Taki, certain démembré ou d’autres ne possédant qu’un seul œil ou bras. Quelques minutes plus tard, il se tenait devant un petit abri dont un homme demanda le bandeau de Ekitai. Celui-ci le prit de la poche de sa veste puis le lui donna, enfin, l’homme l’examina, puis lui rendit. Il entra dans le village. Devant lui, des bâtiments sur des ponts au dessus d’une étendue d’eau. En fond, derrière la grande ville, une immense cascade créait l’étendue d’eau. Un grand bâtiment relié à de nombreuses passerelles dorées se trouvait au milieu de la chute d’eau. Il était parcouru de fenêtre le long du bâtiment aux angles arrondis. C’était le Quartier Général du village de Taki. Ekitai tourna à gauche et passa à côté d’une pancarte où il y avait écrit : L’Hôpital de Taki. Il empreint un pont doré derrière plusieurs Takien mal en point. Il croisa quelques maisons sur sa droite où des personnes y entraient et serrèrent dans leurs bras des amis ou de la famille. Une voix retentit dans le village de Taki : « Les combattants de la 21 viennent de revenir, je répète, les combattants de la 21 viennent de revenir. ». Ekitai continuait tout droit, sans regarder les panneaux indiquant l’académie et le commerce. Soudain, Ekitai arriva devant un bâtiment blanc qui ressemblait à une petite forteresse. Des symboles de Taki étaient gravés sur les murs et les nombreuses portes qui s’ouvraient et se refermaient. Ekitai pénétra dans une porte sur laquelle était marqué : blessures légères. Une femme habillée en blanc l’accueillit. Elle avait des petits yeux noirs et des cheveux mi court roux. Au premier coup d’œil, Ekitai cru voir Karyuudo.
_ Bonjours, quelle est votre problème ? Demanda t-elle.
_ J’ai besoin d’être désinfecté, s’il vous plaît. Répondit gentiment Ekitai en montrant son épaule
_ Bien, suivez moi.

4° PARTIE:

La femme le mena dans une pièce en passant par deux couloirs tatoués de symbole Takien, croisant quelques patients guérit et d’autre dans un moins bon état. Le ventre de Ekitai gargouilla et la femme se tourna vers lui.
_ Vous avez faim ? Je vais vous cherchez quelque chose à grignoter. Installez vous.
La femme partit. Ekitai s’aventura dans la pièce surchargée d’étagère. Il s’avança jusqu'à un bureau inondé de papier et il s’assit sur un chaise. Ekitai regarda par la fenêtre. Des Takiens arrivaient en nombres.
« On a pas perdu autant d’effectif que cela, à moins qu’ils arrivent d’autres zone de guerre. Taki est tombé bien bas. D’abord, il y a longtemps, nous avons perdu notre place de première puissance de Meiun par Kaji qui la détient depuis plus de mille ans, et il y a cent ans, Shike nous met dernier en passant deuxième. Nous ne sommes plus rien. » Pensait Ekitai, les larmes au yeux. « Ce que j’aimerais sauver le village, le faire revivre des bon temps et pas ce tracasser car le village n’arrive à rien. Les Kajiens sont trop nombreux et les Shike trop fort. Et nous, les Takiens, que pouvons nous faire ? Des illusions ? Comment gagner des guerres avec des illusions. L’autre atout, la ruse dise les Kages. Cela n’a pas était suffisant lors de notre dernière attaque. Et pour couronner le tout, on se repose uniquement sur les Kages et les génies de clan… comme moi. Quel régime politique nul à chier ! Ce satané GuriinKage ! Il se repose sur les effectifs du villages, mais il n’y en à pas ! Les cours à l’académie de son pas assuré comme lorsque j’y étais, maintenant, les Genins reçoivent la moitié des cours car leurs professeurs sont envoyé au combat et meurs la plus par du temps ! Les hôpitaux sont débordés, les commerces ne reçoivent plus assez de produit pour que les commerçants gagne leur vie, à part les propriétaires de restaurant qui engage des chasseurs pour leur ramener de la viande ou du poisson. Le Quartier Général ne trouve pas assez de monde pour faire des missions, il n’y a que très peu d’équipe dans le village, beaucoup le quitte pour devenir des déserteurs, tellement de personnes meurs qu’il n’y a presque pas de rapport à remplir. Le temple, l’endroit d’entraînement pour maîtriser les Arts, il est complètement dévasté mais on n’a pas assez d’argent pour le réparer donc on doit se débrouiller tous seul ! Taki a perdu toute sa fierté. J’aimerais tant pouvoir sortir Taki de se merdier ! »
La femme revint dans la pièce avec un plateau sur lequel des pommes et un verre d’eau y était déposé. Elle s’avança vers Ekitai, perdu dans ses pensés.
_ Excusez moi, monsieur. Dit-elle en posant le plateau sur le bureau.
Ekitai tourna la tête.
_ Tenez.
_ Merci beaucoup. Remercia Ekitai en prenant un fruit et sourit à la femme. Dites moi, que pensez vous de Taki ? Pensez vous que l’on pourra un jour être en paix et vivre sans avoir de tel traqua que le manque d’argent ?
La femme resta silencieuse un moment puis lui annonça :
_ Je pense que oui, en tout cas je l’espère. Taki a perdu toute sa fierté, c’est vrai mais, notre village a survécu.
_ Comment ça ? Demanda Ekitai.
_ Si les autres villages nous prendrions vraiment pour des nuls, ou est-ce que nous serions aussi incompétent, ne croyez vous pas qu’il nous aurions envahi ?
_ Peut-être. Dit Ekitai en baissant les yeux.
_ Ne vous inquiétez pas, Taki revivra.
_ Oui, c’est mon rêve le plus chers. Annonça Ekitai.

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Kurai, Zurui et Jokuroi était en train de discuter à l’hôpital.
_ Tu veux vraiment t’échapper ? Ce n’est pas si facile. Dit Zurui à Kurai qui était allongé sur le dos dans son, regardant le plafond d’un air rêveur.
_ Pourquoi tu dramatise ? Dans trois jours, je saute par la fenêtre et je me casse en courant, c’est tout.
_ Non, c’est pas tout il y a des moyens de sécurité.
_ Comme quoi ?
_ Es tu allés à l’académie plus jeune ? Tu ne l’as donc pas étudié.
_ Ah oui, ce n’était pas du tout les meilleurs années de ma vie. J’essayais de m’intéresser mais je m’endormais souvent.
_ Tu n’as donc pas de respect pour tes aînés ? Demanda Zurui choqué par les paroles de Kurai.
_ Du calme, je rigolais, et puis j’ai un plus haut grade que lui donc c’est lui qui doit me respecter maintenant. Et puis je suis du clan Dobei, la grande majorité des professeurs font partit du clan auquel j’appartiens. Pour répondre à ta question, oui je suis déjà allé à l’académie. Je n’ai raté aucun cours. Mais je me foutais du professeur en fait. On se marrait bien avec Youe.
_ Qui est-ce ? Demanda Zurui.
_ Mon meilleur ami. Il m’a toujours aidé et soutenu dans les moments difficiles.
_ Comme quand ? Demanda encore Zurui.
Kurai ne répondit pas et resta immobile en repensant à ce moment douloureux de sa vie qu’il n’oubliera jamais.
_ Je ne peux pas répondre, je peine à le dire.
Ils restèrent silencieux et Kurai eu un air si triste que ses humides yeux noirs comme le néant semblait aspiré tout ce qui croisé ce regard pleine de douleur, de tristesse, de solitude et de haine.
_ Pardon, je n’aurais pas du aller si loin. Annonça Zurui.
_ Quels sont les dispositifs de défense dans cette hôpital, tu peux me les dire ? Demanda Kurai d’un air attristé par ce souvenir.
_ Oui, en faite il y en a qu’un seul. Un mur apparaît autour de l’hôpital.
_ Je passerais à travers. Dit Kurai confiant.
_ Seul un très puissant Art peux le détruire, tu en a un ?
_ Jokuroi en a un.
_ Oui, c’est exact. C’est ce même Art qui t’a envoyé ici, Zurui.
_ Ne me dit pas que…
_ Et si. Je pars avec Kurai.
Kurai sourit et approuva d’un signe de tête. Il se leva du lit et se dirigea vers la fenêtre. Il vit des écritures d’une langue que Kurai ne connaissait pas par terre.
_ Ces écritures, ce sont des symboles d’invocations ? Demanda Kurai.
_ Oui, c’est exact. Affirma Zurui.
_ Le mur doit être énorme ! D’après toi, Jokuroi peut le percer ?
_ Il peut, oui.
Le silence régna de nouveau. Soudain, on frappa à la porte. Les trois Shikens tournèrent la tête vers l’entré de la chambre. Une fille qui avait à peu près la taille de Zurui entra. Elle portait une blouse blanche. Son mignon visage se tourna vers Kurai et le fixa timidement de ses yeux verts. Elle entra dans la chambre avec un plateau dans les mains.
_ Euh… vous… vous avez faim ? Demanda t-elle à Kurai qui la regardait d’un air impassible.
Il se retourna de nouveau vers la fenêtre.
_ Non, merci quand même. Lança t-il sèchement.
La fille parut vexée. Kurai la regarda du coin de l’œil et fut un peu honteux en voyant son doux visage si malheureux.
« Tu sais pas faire avec les filles, c’est pas vrai ! » Pensa Zurui.
« Quel boulet ! » Pensa Jokuroi.
_ Bon, d’accord, je vais manger un peu pour te faire plaisir. Annonça Kurai.
La fille repris son sourire et se rempli d’enthousiaste. Kurai se sentit encore plus honteux de cette réplique qu’il trouvait minable.
« Ah, c’est mieux bravo ! » Pensa Zurui en esquissant un sourire narquois.
« Yeah, la classe ! » Pensa Jokuroi en levant le pouce devant lui.
« Quel con je fais ! » Pensa Kurai en ayant envie de frapper la tête contre le mur.
Il s’assit sur le lit et la fille lui donna le plateau. Kurai le mit sur ses genoux, prit une cuillère et la trempa dans la soupe verdâtre au centre du plateau.
_ Qu’est-ce que c’est ? Demanda Kurai presque dégoûté.
_ Euh, c’est… c’est de la soupe aux légumes. Répondit-elle timidement.
« Il y a vraiment que des légumes ? » Pensa Kurai peu rassuré.
Il avança la cuillère vers sa tête et la mit à la bouche. Il devint blanc.
« Aller, lâche toi ! » Pensa Zurui.
« Fais lui plein de compliment ! » Pensa Jokuroi en levant le deuxième pouce.
« Au secours, c’est affreusement mauvais! Je vais mourir ! » Pensa Kurai qui tirait une tête de mort vivant.
Il avala l’infect jus bruyamment. Un horrible goût lui envahit la bouche.
_ Euh… est-ce que ça va ? Demanda la fille qui prit un air inquiet. C’est bon ?
_ Oui… c’est… euh… chaud. Balbutia Kurai.
Il prit un verre d’eau sur le plateau et le but aussi vite que possible. La fille restait à côté de lui immobile.
_ Euh… pourquoi vous restez ici… enfin… vous ne devez pas vous occupez d’autres patients ? Demanda Kurai pressé qu’elle sans aille pour vider la soupe dans l’évier.
_ Non. J’ai fait cette soupe spécialement pour vous car je ne travail pas aujourd’hui.
Kurai resta silencieux, bouche bée. Il fallait à tout prix engager la conversation.
_ Euh, merci. Dit Kurai. Comment t’appelles tu ?
La fille sembla ravie que Kurai lui pose cette question.
_ Je suis Shinpi. Et vous ?
_ Je suis Kurai Dobei. De Shike.
_ De Shike ! Quel village fabuleux ! S’exclama t-elle.
_ Eh, nous aussi nous sommes de Shike ! Annonça Zurui.
_ Tait toi ! Tu ne vois pas que je parle à Kurai Kun !!! Lança t-elle méchamment.
« Elle est folle, au secours ! » Se dit Kurai.
Le silence s’installa dans la chambre.
_ Euh… Kurai Kun… je voulais vous dire que… j’ai entendu votre conversation avant que je n’arrive.
Kurai posa le plateau à côté de lui et se leva, méfiant. Jokuroi et Zurui firent de même.
_ Laisse nous partir, s’il te plaît. Dit Kurai.
_ Oui, je ne dirais rien, je vous le promets. Mais en faite, je pensais plutôt a vous aidez, si vous me le permettez.
_ Tu peux vraiment nous aider ? Demanda Kurai.
_ Oui, mais une seule condition… si je viens avec vous.

1° PARTIE:

CHAPITRE 5 : La mission de Ekitai.

Ekitai sortit de l’hôpital après une bonne nuit de sommeil et une journée calme, alla empreindre un pont doré à coté d’une pancarte où il était marqué :  Quartier Général.
« M’appeler pour une mission alors que je reviens d’une zone de guerre dont on s’est fait jeté assez facilement. Aucun répit. » Pensait Ekitai.
Il arriva devant des estrades et commença à les monter. Ils montaient jusqu'à devant la grande chute d’eau et arrivait au Quartier Général dont lorsque l’on regardait par le dessous, ressemblait à un ballon de Rugby. Il était maintenant assez haut. A sa gauche, la grande chute d’eau l’éclaboussait légèrement et à sa droite, le soleil disparaissait lentement. Les nuages étaient oranges et comme aspirés par le soleil qui se couchait. Ekitai parvint au sommet des escaliers, devant l’immense Quartier Général. Il s’approcha de la porte et la poussa péniblement. Une grande pièce avec de nombreuses personnes se déplaçant dans toute la pièce, de porte en porte, en marchant ou en courant. Ekitai passa à travers quelques personnes pour arriver devant un très long bureau. Un homme avec une longue veste verte se tenait assis derrière le bureau et se redressa en voyant Ekitai. Il avait de longs cheveux gris tirés en arrière et attachés en queue de cheval. Son visage impassible mais aussi un petit peu fatigué fixait Ekitai avec attention. Ekitai annonça :
_ M’avez-vous fait quérir, GuriinKage ?
_ Oui, Ekitai, Juukyuu de Taki, élément du clan Mizu, je t’es appelé car j’ai une mission à te confier.
Ekitai fit un signe de tête affirmatif.
_ C’est une mission. Avant de te la confier, j’ai quelques questions à te poser. A tu confiances en ton village ?
_ Je mourrais pour le village, pour une mission, pour des frères d’armes ! Annonça t-il fière.
_ Parfait, je suis content d’entendre un Takien me dire cela avec tant de fierté. On ne peut pas douter de ta fidélité. Je voudrais ensuite savoir si tu as confiance en tes capacités ?
_ Je terrasserais tous ennemis du village !
_ Tu me plais. Tes techniques sont faites pour combattre des ennemis en nombres. As-tu des techniques pour combattre longtemps ?
_ Je ne comprends pas très bien votre question, GuriinKage.
_ Alors, je vais droit au but. Je voudrais pour la fierté de notre village, que tu ailles à l’arène de Torikae et que tu battes le record du combattant tenant le plus longtemps dans l’arène. Cela ferais regagné un peu de fierté au village, peu tu y arrivé ?
_ Je suis plus qu’honoré, mais pour un Juukyuu comme moi ? Pourquoi pas un Kage comme Mas ou je ne sais pas…
_ Deux Kages ont périls lors de l’attaque en 21. Coupa le GuriinKage. Il s’agit de DD et Chole. Nous allons envoyé notre armée demain soir car les Shikens ont perdu leur plus puissant de tous les Kage de l’histoire.
_ Nous avons vaincu Sil? Demanda Ekitai.
_ Oui mais à quel prix ? Deux Kages ! Enfin, revenons où nous en étions. Acceptes tu cette mission ?
_Bien sur.
_ Tu peux disposer.
Ekitai salua le GuriinKage en se penchant légèrement en avant puis sortit du Quartier Général. Il monta sur la barre de sécurité et sauta de la plate forme. Il atterrit sans problème sur l’eau comme sur du béton. Il restait en équilibre sur l’eau et se mit à courir dessus vers le Sud du village. Il passa à côté de l’immense commerce, devant l’arène du village dont les murs étaient recouverts de feuilles des mers. Il arriva devant une grande villa sur une plate forme. Il s’aventura sur le plancher et passait devant les compartiments dont sur chaque porte le symbole de Taki y était gravée. Lorsqu’il arriva au centre, sur un long mur était marqué : RESIDENCE DU CLAN MIZU DE TAKI.
_ Ca fait du bien de retourner chez soit, dommage que je ne vienne que prendre des affaires, je suis si fatigué de ces missions, cependant je suis honoré de celle que l’on vient de me confier. Se dit-il. « C’est quand même une mission très bizarre, cela ne ressemble pas à une mission, mais ce sont les ordres. »
Il s’approcha d’une porte et la poussa pour pouvoir entrer. Une assez petite pièce se trouvait derrière. Il y avait un lit simple contre le mur sur la droite, des étagères en face de Ekitai et à sa gauche, un bureau bien rangé. La pièce était sombre et triste.
Ekitai s’approcha des étagères, il ouvrit un tiroir et retira une pochette remplie d’armement. Il l’ouvrit. La pochette contenait précisément douze kunaï, une vingtaine de shuriken, deux parchemins explosifs et peu de provision. Il referma la pochette avant de la mettre dans un sac qu’il alla trouver dans un placard en bas du meuble. Il y rangea ensuite quelques habits et se dirigea vers le bureau. Il regarda une photo déposée dessus. Une femme aux cheveux mi courts et marron. Ses yeux ressemblaient à ceux de Ekitai. Il caressa la photo avant de se retourner et partir de la chambre. Les paroles de Hayai lui revinrent : « Nos mères sont sœurs ainsi que grandes rivales. Elles sont toutes deux de grandes guerrières, mais on m’a révélé que TA mère surpassait de loin la mienne. Tu as hérité du grand pouvoir de ta maternel ! Voila d’où viens ton incroyable talent ! Ne me fait pas croire que tu n’étais pas au courant ! »
_ J’aurais aimé leur dire que je suis là mais…, se dit Ekitai en pensant aux membres de son clan, je dois partir à présent, pour le village. Ils comprendront, ou alors me défonceront lorsque je rentrerais.
A l’entrer de la résidence, il pénétra dans les écuries du clan pour empreindre un cheval blanc.
_ Je te l’empreinte juste pour une mission, cousin.
Il quitta la résidence et quitta le village en franchissant les portes au galop.
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Shizen marchait accroupi, identifiant les traces de Kiminari.
_ C’est quand même incroyable. Cela doit faire quelques heures qu’il est passé par là et ses empreintes dégagent encore de l’énergie. Impressionnant, j’ai hâte de l’affronter.
Il continua sa piste pendant encore plus de trois heures, la nuit était tombée. Les traces le menèrent jusque dans la forêt de Kaji, situé au Sud du pays. Il continua, rampant parfois même pour identifier les empreintes. Soudain, au bout d’un quart d’heure, les empreintes disparurent. Shizen se leva et sentit l’énergie de Kiminari. Le Kajien leva la tête. Sa proie qu’il avait pistée une nuit et une journée entière se trouvait sur une branche, en train de scruter Shizen qui commençait à dégager énormément d’énergie. Kiminari portait un bandeau frontal de Kaji.
_ Tu es venu ? Mais surtout la vraie question est : tu as survécu ? Se moqua Kiminari. Ta blessure a disparu !
Shizen prit un sourire malsain.
_ Oui, je suis venu pour t’affronter. Lança t-il d’un air supérieur.
_ Tu es venu venger ton père ? C’est inutile, tu ne gagneras jamais contre moi ! Se vanta Kiminari.
_ La vie de mon père m’importe peu. Mais je vais quand même me venger et si tu te vantes encore une fois, je te jure que ta mort sera très rapide ! Annonça Shizen de son air supérieur.
_ Je suis le capitaine de la 2° vague d’assaut de la légion de mercenaire.
_ J’ai rien compris, à part que ta fin est proche ! Cria Shizen en frappant l’arbre de son poing.
Il le transperça et le fit vaciller. Soudain, il le fit s’écrouler. Kiminari se tenait derrière Shizen en baillant. Il reçu un cou de coude rapide de Shizen dans la mâchoire. Le Kajien agrippa la gorge de Kiminari et serra fort. Kiminari commença à suffoquer. Un éclair s’abattit sur Kiminari se qui lança une décharge à la main de Shizen, lâchant Kiminari. Shizen prit le manche de son épée enflammée dans sa pochette accroché sur son pantalon. Une flamme apparue sur le manche.
_ Maintenant que j’y pense, toi tu n’as plus ta brûlure ni tes blessure non plus. Annonça Shizen. Laisse moi te faire revivre ta précédente rencontre avec cette épée !

2° PARTIE:

Les attaques de Shizen furent toute évitées par Kiminari. Soudain, la lame de feu s’allongea pour étreinte Kiminari par le cou. Un autre éclair tomba sur Kiminari et Shizen retira son épée. Lorsque l’éclair disparue, Kiminari n’avait aucune blessure et avait réapparut indemne.
« Cette éclair l’a soigné… je ne dois donc pas lui laisser le temps comprendre ce qui lui arrive ! » Pensa Shizen.
Kiminari sourit et des éclairs s’émanèrent de lui.
« C’est impossibles ! Qu’est-ce que c’est ce genre d’Art ?! »
Un des éclairs se dirigea rapidement sur Shizen qui l’esquiva sans difficulté. D’autres arrivèrent mais ils ratèrent tous Shizen beaucoup trop agile contre se genre d’attaque. Shizen exécuta des signes de mains.
_ L’Art du feu, les boules de feu ! Cria t-il avant que des flammes sortent de sa bouche vers Kiminari.
Il couru sur un arbre pour l’éviter. Les flammes furent attirées par le corps de Shizen. Ils rentrèrent dans son corps.
_ Qu’est-ce que tu as fait ? Demanda Kiminari.
_ J’évite que la forêt parte en cendre, c’est tout.
Shizen sauta à la hauteur de Kiminari, lui donna un coup de poing et lui arracher le bandeau du front. Ils tombèrent tout les deux. Kiminari atterrit sur le dos et Shizen tomba debout sur le ventre de Kiminari qui cracha un peu de sang. Il prit ensuite Kiminari par le col de sa robe et le releva pour le frapper de nouveau. Le mercenaire fut rué de coup. Un éclair tomba vers Kiminari mais Shizen le poussa violement et reçu l’éclair à la place de son ennemi. Il sentit un gain de puissance l’envahir. Shizen sortit de l’éclair qui disparu peu de temps après pour s’acharner sur Kiminari.
« Comment ! Il a absorbé l’éclair à ma place ! » Pensa Kiminari.
Shizen donnait des coups de coudes dans la gorge de Kiminari, des coups de pied sur les côtes et des coups de poings dans le visage. Kiminari n’arrivait plus à se défendre. Soudain, après un coup de pied particulièrement puissant de Shizen, Kiminari se vit propulsé dans les plaines.
_ Mais qui es tu, toi ! S’exclama Kiminari le visage en sang.
_ Vois tu, je tire ma puissance de ma colère. Abattre mon père et ces types n’a fait que me renforcer. J’ai observé quelque chose sur toi. Tes techniques ne nécessite aucun genre incantation et tu peux les utilisés directement. Cependant, si on ne te laisse pas te concentrer en te frappant en continue, par exemple, tu ne peux utiliser tes techniques. Donc, tu ne pourras jamais battre quelqu’un de plus fort que toi mais des faibles. Tu n’es qu’un lâche.
_ Crois tu ? Demanda Kiminari.
Shizen lança quatre boules métalliques. Lorsqu’elles explosèrent, le sol commença à trembler comme un puissant séisme et les flammes arrivaient aspirer l’air autour d’elle. Shizen sortit de la forêt et tendit un bras devant lui. Les flammes au bout de quelques secondes se concentrèrent dans la paume de Shizen. La où était les flammes se trouvait Kiminari autour de son dôme électrique.
_ Je suis chasseur de déserteur. Annonça Shizen pendant que le sol se fissurait tellement qu’il concentrait d’énergie. Les feuilles des arbres derrière Shizen se détachaient pour tournoyer autour de lui, aspirées par sa puissance. Je suis leur chef ! Je suis le pire de tous ceux que tu aurais pu rencontrer !!!
« Ce gamin ! Il est extraordinaire ! Quelle puissance, je ne survivrais pas contre une telle concentration d’énergie ! » Paniquait Kiminari.
Shizen ouvrit la main et un puissant rayon détruit le décor devant lui. Il fut comme un grand flash rouge dans la nuit jusqu'à Torikae et Kaji. Ni le bouclier ni Kiminari semblait avoir survécu autour de cette terre morte et noircie.
_ Mince, j’ai oublié une des règles primordiales des chasseurs de déserteur ! Se dit-il sarcastiquement. D’abord on interroge et après on se débarrasse de la victime.

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Le lendemain matin, Ekitai venait de ranger sa tante dans son sac et continuait son chemin vers Torikae. Il y arriva vers midi. Il se mêla à la foule dans Torikae et voulu se diriger vers les écuries et y déposer sa monture exténué. Ensuite, il partit pour le commerce dans le but de louer un abri. il tourna à droite, vers un groupement dense de bâtiment. Il passa devant d’innombrable magasin, devant l’immense et délicieux restaurant, devant la plus grande boutique de Meiun et devant quelques magasins aussi banale que coiffeurs ou stylistes. Sur une grande place où beaucoup de monde s’y aventurait, se tenait un impressionnant bâtiment. Lorsqu’il arriva devant, on l’accueillit chaleureusement par des compliments sur son village ou sa tenu qui n’avait rien d’extraordinaire, un simple t-shirt noir court et un pantalon bleu marin. Son bandeau était accroché sur le haut de son bras. Il entra par une des dizaines de porte à la poigné doré et scintillante. Une pièce tout aussi peuplée que dehors, où des escaliers débauchait de tous les côtés s’offrit au Takien. Après avoir fait la queue pendant une vingtaine de minute, Ekitai se présenta devant un comptoir ou un homme ayant un sourire forcé de trois kilomètres le salua.
_ Bonjour, chère ami shinobi, ou préférez vous : valeureux Takien. Complimenta l’homme.
« Je sais maintenant ce que ressentait Kurai lorsque l’on s’affrontait en zone de guerre. »
_ Que pouvons nous faire pour vous monsieur… ? Demanda l’homme.
_ Je suis Ekitai Mizu, on m’a envoyé pour une mission. Je voudrais juste une chambre.
_ Une chambre. Voulez vous une chambre luxueuse ou chaleureux, ou alors c’est pour…, l’homme haussa les sourcils.
_ Le moins chers ça ira. Donnez moi les clés, s’il vous plaît.
_ Ne voulez vous pas une chambre spécial pour vous seul, rien qu’a vous ! Insista l’homme.
_ Cessez ceci avant que je m’énerve et je vous demande de nouveau les clés. Méprisa Ekitai.
_ Mais, nous avons de très belle chambre…
_ Je n’ai presque pas d’argent, alors n’essayez pas de m’arnaquer. Et si vous le faites, je vous jure que vous ne survivrez pas jusqu'à la fin de mon séjour ! Ni vous, ni votre bâtiment spécial pigeon ! Les clés ! Des gens attendent !
Le sourire de l’homme s’effaça et il se retourna.
_ Non. Si vous n’avez pas d’argent, vous pouvez partir. Annonça t-il.
_ Vous ne voulez quand même pas avoir d’ennuie avec le GuriinKage ? Taquina Ekitai.
_ Pff, ne me dites pas que le GuriinKage chargerez lui-même une mission à un jeune médiocre dans ton genre. Et qu’avons-nous à craindre de ce village ridicule qu’est Taki ?
Ekitai sentit qu’il allait explosé tellement il se remplie de haine. Une aura bleu foncé se dégagea de son corps.
_ Qu’avez-vous dit ? Comment osez vous ! Je ne vous défend de parler comment cela de Taki alors que vous-même ne saurez comment gagner sa vie sans arnaque ! MAINTENANT ! Donnez ces foutu clé, ou je détruit tout !
_ Sale gamin, tu n’es qu’un Chuukyuu, qu’espères tu faire !
_ Je suis un Juukyuu ! Cria t-il.
Il sauta par-dessus le comptoir et plaqua l’homme contre le mur. Son bras gauche se transforma en pique.
_ Si vous redites une chose comme cela, je vous le ferais tellement regretté que vous n’oserez plus le prononcer tout haut !
L’homme fut apeuré et sortit un kunaï qu’il planta dans la nuque de Ekitai. Celui-ci esquissa un sourire et l’homme ne voyant aucune faille dans son cou, s’évanouit. Ekitai le lâcha pour qu’il s’écrase par terre et lui donna un coup de pied.
_ Il ne manquerais plus qu’il se fasse dessus ce nul. Dit-il avant de prendre une clé au hasard sur le mur.
Il sauta de nouveau par-dessus le comptoir et se dirigea vers escalier. La salle était devenue silencieuse. Il se retourna et annonça devant tout ce monde.
_ N’oubliez pas que Taki est peut-être la dernière en puissance des trois villages, dernière en nombre habitant, dernière car la population Takien se dégrade en déserteur, mais en tout cas une chose est sur, un Takien fidèle à son village n’a pas peur de mourir et ferait tout pour voir son village à la tête de Meiun, comme jadis ! Souvenez vous de la puissance et la crainte que vous éprouviez jadis lorsque nous étions les plus forts et les plus puissants ! Et la vous comprendrez, que votre village est tout pour vous !
Ekitai se retourna acclamer par les shinobis derrière lui, même de village différent. Il monta les escaliers.

3° PARTIE:

Dans l’hôpital de Torikae, Kurai, Zurui et Jokuroi n’avaient rien à faire d’autre que discuter.
_ Comment êtes vous devenu Juukyuu ? Demanda Kurai.
_ Moi, euh, en faisant des missions un peu partout dans Meiun. Dit Zurui. J’en ai accomplis une de haute importance qui consistait à sauver un Shinobi de Shike, un nouveau Kage, disparut subitement depuis plus d’une semaine. On était plusieurs sur ce coup, chacun avait était désigné sur une zone de Meiun. Un par un, ils perdirent espoir et abandonnèrent la mission. Je fus le seul à continuer cette mission et au bout de nombreux mois, je trouvai ce type, ce Kage dans les montagnes enneigées, non loin de Taki. Il avait vécu tout ce temps dans une grotte ou deux dépouilles de bêtes énormes l’avaient nourris. Pour l’eau, il avait fait un feu dans cette grotte, dans la neige, qui la faisait fondre. Il était en très mauvais état, la nourriture n’était pas désinfecté et l’eau non potable. Je l’ai extirpé des montagnes mais il y a eu des complications.
Zurui serra sa poitrine douloureusement.
_ Un guerrier de Taki nous ai tombé dessus et j’ai du l’affronter.

Flash-back.
Zurui tenait le corps pâle aux habits déchirés et légers du Kage. Un homme, habillé froidement d’un manteau avec une capuche lui recouvrant le haut du visage se tenait plus loin, comme s’il barrait la route à Zurui. Un bandeau vert dont une plaque argenté où le symbole de Taki y était profondément gravé recouvrait sa bouche. Ses mains étaient enfoncées dans les poches de son épais manteau. Le Takien en enleva une pour ensuite pointer du doigt Zurui qui paraissait très fatigué.
_ Qui es tu ?
Le Takien ne bougea pas ni répondit à Zurui qui fut prit d’une panique silencieuse.
_ On ne se veut pas de mal, n’est-ce pas ?
Le Takien prit un bout de sa capuche qu’il souleva pour laisser place à ses yeux blancs. De la neige commença à tomber du ciel. Zurui regarda le fond grisâtre parsemais de nuage crachant cette matière froide et blanche en très grande quantité maintenant. Le Takien fit quelques pas en avant ce qui mit Zurui sur ces gardes. Le Takien stoppa l’élan. Zurui voulu bouger lui aussi mais ces pieds refusaient de bouger, comme congelé dans la neige qui lui arrivait jusqu’aux cheville. Zurui commença frissonner de froid et de terreur. Il déposa son regard sur le Takien.
_ Je ne veux pas d’ennuis, s’il te plaît. Je sais que nos villages sont ennemis mais je suis juste venu ici pour une mission, cet homme sur mon dos, j’ai pour mission de le ramener au village. En vie.
Le Takien passa ses mains derrière son cou et décrocha son bandeau qu’il déposa dans sa poche. Zurui écarquilla les yeux, il ressentit un profond dégoût à la vue du Takien. Le Takien toucha sa joue droite là ou une cicatrice énorme le transperçait. Il ouvrit à moitié la bouche et la cicatrice s’écarta pour montrer sa dentition à travers. Le Takien pointa de nouveau du doigt en direction de Zurui.
_ Moi ? Demanda Zurui qui, si la neige ne lui recouvrait pas jusqu’au cuisse, tremblerait.
Le Takien fit un signe négatif de la tête et annonça d’un son faible et douloureux :
_ L’autre…
_ Le Shike que je porte ?
_ Ouiiiii…
_ Qu’a-t-il fait ?
_ Monstre…
Le Takien mit sa main sur sa cicatrice.
_ C’est lui qui t’as fait cette… cicatrice ou plutôt cette coupure dans ta joue ?
Le Takien fit un signe de tête affirmatif. La neige gelée arrivait au bassin de Zurui. Le Shike comprit qu’il ne fallait pas attendre ici sous peine de mourir congelé. Il lâcha le Kage sur son dos et exécuta des signes de main. Un vent puissant se forma autour de lui et pénétra dans la glace qui le retenait. Elle se brisa lorsque Zurui écarta les bras dans un bruit qui fit froid dans le dos. Il exécuta d’autres signes puis ses lames d’airs apparurent au niveau de son poignet et s’allongèrent. Le Takien ne bougea pas et regardait Zurui avec attention. Zurui tremblait, de froid et de peur, face à cet individu qui en plus avait l’avantage du terrain. Le Shike paniqué chargea le Takien en poussant un cri qu’il ne put empêcher de sortir. Le Takien esquiva les lames de Zurui et commença à exécuter des signes de main.
« Je savais que c’était un Shinobi ! » Pensa Zurui.
Une ombre gigantesque venant du ciel se dirigea dangereusement sur Zurui. Le Shike leva la tête et aperçu un rocher géant qu’il empala de ses lames. Zurui se tordit la cheville droite lors de la réception et les muscles de ses bras semblaient exploser sous la douleur et l’effort. Le Kage survint et poussa Zurui de sous le rocher gelé qui s’écrasa lourdement sur le Kage. Zurui était à bout de force après cet effort qui dura à peine dix secondes. Le Shike, allongé sur le dos dans neige, bougea la tête en direction du rocher gelé qui, de cet angle de vue, ressemblait à un grêlon géant. Le Takien tourna le dos et commença à partir en direction des montagnes en remettant son bandeau devant sa bouche, cachant sa cicatrice. Il disparut à travers la brume froide. Zurui essaya de bouger mais en était incapable, essaya de parler mais avait trop froid aux lèvres. Soudain, une main sortit de la neige à coté de Zurui. Le Kage s’y extirpa complètement, le corps faible et gelé. Il s’approcha de Zurui puis le prit dans ses bras. Il marcha jusqu'à ce qu’il nu plus de neige et qu’il fasse un chaleur convenable.
Fin du Flash-back.

_ J’ai fait un grand nombre de mission difficile, ça a été tout un parcours du combattant et j’en ai vraiment bavé pour devenir Juukyuu. Annonça Jokuroi. Et toi ?
Kurai ferma les yeux et sourit. Il prit un air fière et gonfla sa poitrine.
_ Moi, j’ai battu le record de combattre la plus longtemps à l’arène de Shike en équipe !
Il s’attendait à des applaudissements et des acclamations.
« Vantards ! » Pensa Zurui.
« N’importe quoi ! » Pensa Jokuroi.
_ Vous me croyez pas ? Demanda t-il surpris.
_ NON ! Lancèrent Zurui et Jokuroi en même temps.
_ Mais c’est vrai ! Avec mon ami Youe ! Insistait Kurai.
_ T’as des amis ? Lança Jokuroi avant d’exploser de rire avec Zurui qui tomba du lit. Je rigole.
_ Aïe ! Gémit Zurui.
Kurai se sentit gêné mais comprit la plaisanterie.
_ Je vous le promets. Une semaine et demie à combattre d’affiler, sans lui, sans Youe, je n’y serais jamais arrivé. C’est mon meilleur ami.
_ Il est a fond dans son trip ! Murmura Jokuroi à Zurui en l’aidant à se relever.
_ Il est encore plus puissant que moi, il tient tête au force spécial. Ce type, il est tellement puissant, c’est incroyable. Je vous le présenterais et… ARRETEZ DE VOUS FOUTRE DE MOI !
Zurui et Jokuroi étaient train de mordre leur coussin pour ne pas exploser de rire.
_ MAIS QU’EST-CE QUE J’AI DIT POUR QUE VOUS RIEZ ! Hurla Kurai.
Jokuroi ne pu s’en empêcher et son rire sadique et frénétique retentit dans la chambre. Zurui ne pouvait plus respiré tant il riait.
_ Vous allez bien ensemble… Annonça tout bas Kurai exaspéré.

1° PARTIE:

CHAPITRE 6 : Les retrouvailles des rivaux.

Le lendemain matin, Ekitai se rendit à l’arène. Il portait un plastron de cuivre, des épaulières, un pantalon vert kaki sous quelques protections supplémentaires. Il traversa la foule jusqu'à l’arène d’un air sérieux et sur de lui. Il marcha sur les murs rouges de l’arène calmement. La foule hurlait et acclamait. Arrivé en haut, Ekitai vit un homme musclé se vanter devant la foule. Il était torse nu et son pantalon déchiré. La voix retentit :
_ Qui sera le prochain adversaire de se redoutable combattant de Kaji ?
Ekitai sauta sur les escaliers entre les tribunes et les descendit. Enfin, il sauta du haut des limites du terrain sur celui-ci.
_Moi. Annonça Ekitai.
_ Très bien, commencez ! Dit la voix.
Ekitai et son adversaire se regardèrent dans les yeux.
« Si je veux rester une semaine, il faudrait que je gagne sans combattre. » Pensa Ekitai.
Soudain, Ekitai esquissa un sourire.
_ Oh, bonjour ! C’est la première fois que je viens combattre ici ! Que c’est joli ! Oh, pardon il faut combattre ? Veux tu bien y aller doucement avec moi ? Dit Ekitai en faisant des yeux rond et mimi.
_ Tu te fous de moi gamin ! Je vais t’écraser comme une puce ! Lança l’homme qui chargea Ekitai.
Ekitai transforma son doigt en pique et le déposa sous la gorge de l’homme qui s’immobilisa.
_ Abandonne, ou je te tranche la gorge. Annonça Ekitai qui avait repris son air sérieux, un air qu’il prenait rarement.
_ Je suis tombé dans la provocation ! Se dit l’homme. J’a… j’abandonne ! Ne me tue pas !
Ekitai retira son doigt.
« Quel bande de nul, je me rend compte que Kurai était en faite un bon adversaire, j’espère en trouver beaucoup comme lui. » Pensa Ekitai. « Enfin, si je continu comme cela, je suis sur de battre le record et accomplir ma mission avec succès. »
Une autre personne apparue en sautant du toit de l’arène. Il avait un petit visage rectangulaire et une coupe au bol ridicule.
_ C’est une bonne tactique pour battre un record ! Dit il. Mais cela ne marchera pas avec moi !
Ekitai sourit un court moment. Soudain, il s’agenouilla et baissa la tête.
_ S’il vous plaît ! Ne me vainquez pas ! Je vous en supplie ! Se plaignait Ekitai devant l’homme qui ferma les yeux d’un air supérieur et croisa les bras.
_ Hum, tu rêve je ne suis pas du genre à faire des cadeaux ! Sache que je suis un Chuukyuu redouté…
Le bras de Ekitai transformé en pique se trouvait sous la gorge de l’homme apeuré.
_ Abandonne ! Lança Ekitai.
_ O…oui, ne me tue pas !
Ekitai sourit.

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Shizen marchait dans la forêt de Kaji, le bandeau de Kiminari à la main. Il se dirigeait vers l’Est, il se rendait à Kaji pour annoncer ce que le mercenaire lui avait prédit, c'est-à-dire la conquête de Meiun. Il faisait de plus en plus chaud et Shizen commença à apercevoir les deux volcans qui bordaient Kaji.
_ Bien, Kaji ne devrais plus être bien loin désormais. Se dit Shizen.
Il sortit de la forêt pour atterrir dans les plaines et marcher le long des côtes. Il se trouvait complètement au Sud de l’île. Lorsqu’il tourna la tête vers l’étendu d’eau, il s’arrêta de marcher. Il repensa quand il avait réussi à maîtriser l’onde boréale plus jeune que son grand-père qui était devenu un « espoir ». Il était si heureux à ce moment là mais maintenant, cela ne lui fait rien d’autre qu’éprouvé l’envie d’avantage de colère, autrement dit de puissance. Il pensa à son père, ses yeux devinrent bleus et une larme coula le long de sa joue. Il fut étonné et essuya la larme d’un doigt avant de la fixer surprit.
_ Je… pleure ? Je n’aurais jamais imaginé que la mort de mon père m’affecte autant. En devenant chasseur de déserteur, j’était près à ne plus jamais le revoir et qu’il soit mort ne change rien… ou peut-être est il le fait qu’il soit mort devant moi et que je ne l’ai pas sauvé alors que j’avais largement le pouvoir de l’arraché à la mort… ça reste quand même mon père… peut-être que j’aurais du le sauver… ou pas… enfin, pleurer c’est pour les faibles, et lui il en était un… c’est le destin des faibles de succomber.
Shizen serra fortement la main où la larme se reposait pour reprendre de la colère. Ses yeux redevinrent rouges et il retrouva son air méchant et provoquant. Il repris la route pendant plus d’une heure. Il aperçu soudain les grands murs de Kaji.
_ J’espère que ce type à bien ramener le corps du déserteur au Quartier Général.
Shizen arriva devant le long mur et commença à le longer sur la gauche.
« Voila l’unique secret pour se rendre à Kaji, ne pas passer par la forêt, même un Juukyuu ne pourrait pas traverser la forêt pour atteindre Kaji, il faut d’abord trouver les côtes pour ensuite les longer vers lEst. La seule chance pour des ennemis de trouver Kaji serait de faire cramer toute la forêt, mais c’est trop inhumain ! Personne ne ferait cela, même si cela dépendrait de sa propre vie. Si on me disait que j’allais perdre la vie ou mes Art, jamais je ne livrerais mon village… jamais ! Pensait Shizen.
Shizen arriva à une immense porte où deux gardes, un deux chaque coté, étaient posté la tête haute et lorsqu’il virent Shizen, ils serrèrent les jambes et pointèrent leur lances vers le haut.
« C’est nouveau ça ? C’est vrai que cela fait un an que je ne suis pas revenu. Cela va me faire de bien de revenir… quoi que annoncer la mort de mon père et des autres va être chiant à préparer. »
Shizen passa les portes mais quelqu’un l’interpella.
_ Halte là ! Arrêtez vous, je dois vous identifier !
Shizen se tourna vers la droite et vit un homme dans un abri, assis sur une chaise, le bras levé faisant des gestes de se rapprocher.
_ C’est moi, Shizen Atsusa pauvre nul ! Lança Shizen à l’homme.
_ Je dois quand identifier quand même !
_ Espèce d’ingrat ! Tu es sûrement nouveau toi aussi ! Je suis Shizen Atsusa !
L’homme resta là, apeuré de l’énergie que dégageait Shizen. La voix de celui-ci était devenu rauque, comme lorsqu’il avait affronté Kiminari pour la première fois.
_ Mais je dois…
Shizen fonça rapidement sur l’homme en le prenant par le col.
_ Pauvre inconscient ! Je te dis que je suis Shizen Atsusa ! Tu n’a donc jamais entendu parlé de moi ? Le chasseur de déserteur ! Bon sang, quel inculte !
_ Mais… les ordres sont clairs…
_ Les chasseurs de déserteur n’ont pas besoin de se faire identifier car il n’on pas leur bandeau sur eux abruti !
_ Je le sais ! Cria l’homme. Il ne s’agit pas de ça ! Vous êtes en état d’arrestation pour l’assassinat de votre père et cinq hommes du clan Atsusa retrouvé mort en zone de guerre 136 !
Shizen fut extrêmement surpris de ces paroles jusqu'à en perdre l’équilibre. Il lâcha le col de l’homme.
_ C’est complètement faux ! Vous m’entendez, je n’ai pas fait çà, VOUS ENTENDEZ ! Hurla Shizen.
Il sentit une main l’agripper chaque épaule et le soulever. Shizen tourna la tête derrière lui et vit les deux gardes à l’entrer du village.
_ Si vous vous débattez, la sentence sera plus sévère.
_ Je ne l’ai pas tué ! Bon sang, relâcher moi bordel !
_ Ce n’est pas à moi de dire cela… mais au BuruuKage.

2° PARTIE:


Kurai était en train de manger un morceau de pain à coté de la fenêtre, fixant à travers avec ambition. Il en avait mare des farces incessantes de Jokuroi et Zurui qui passaient leur temps à rire et à embêter Kurai toujours calme et mystérieux.
« Ce soir, je pars avec Zurui, Jokuroi et… elle. » Pensa Kurai.
Le Shike repensa à la condition de Shinpi.
« Elle est louche, je me demande si on peut lui faire confiance… elle n’a pas l’air méchante ou dévoué de mauvaise intention… peut-on lui faire confiance ? »
Zurui et Jokuroi mangeaient de l’excellente nourriture servie sur un plateau.
_ Ohé ! Kurai, je me demandait pourquoi partir si tôt de l’hôpital si la cérémonie est maintenant dans plus d’une semaine ?
_ Parce qu’il faut que je m’entraîne. Répondit Kurai.
_ Pour ton combat contre Ekitai ? Demanda de nouveau Zurui.
_ Pas pour cela, pour le tournoi.
_ Quel tournoi ? Demanda Zurui.
_ Le tournoi organisé pour Sil voyons ! S’exclama Kurai sans même regarder Zurui.
_ Mais tu a dit que c’était une cérémonie !
Se fut Jokuroi qui prit la parole.
_ Mais les cérémonies en l’honneur de Kage sont toujours des tournois ! Et le gagnant remporte l’arme du Kage tombé au combat ! Tu ne le savais pas ?
Zurui fit un signe de tête négative.
_ Zurui ! Annonça Kurai.
Zurui s’attendit à ce que Kurai lui cri dessus ou lui balance un coussin pour lui dire de se taire.
_ Zurui… envoi moi une pomme, s’il te plaît.
Zurui sourit et une idée de farce lui traversa l’esprit. Il saisit une pomme et la lança vers Kurai. Le fruit se dirigeait vers la tête de Kurai qui regardait dehors.
« En plein dans le mille ! » Pensa Zurui qui explosa de rire.
Kurai tourna la tête et réceptionna la pomme avec les dents et avant de commencer à la manger, il remercia Zurui qui était déboussolé.

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Le soir, les trois Shike étaient près. Kurai portait un long pantalon noir et un t-shirt blanc sous la longue veste noir qui allait bien avec ses yeux qui, dans le noir ne se voyait pas. Zurui avait mit une longue cape de voyage rouge et un pantalon bleu marin. Jokuroi portait sa combinaison rouge foncé sur laquelle une lanière blanche passait de l’épaule gauche jusqu’au haut de la cuisse. Il transportait une valise dans son dos, soutenu grâce à la lanière.
_ Bien, on peut partir maintenant. Annonça Kurai. Espérons que Shinpi soit en place.
_ On devrait peut-être être le plus discret possible…, commença Zurui avant que Kurai défonce le mur à coup de poing en quelques secondes.
_ Mais c’est pas vrai !
Kurai se tourna calmement vers Zurui et lui dit à voix basse :
_ Tu ne peux pas savoir ce que ça m’énerve lorsque tu dramatises pour rien, ils n’ont rien entendu !
Kurai sauta par le trou suivi de Jokuroi et Zurui qui lui faisait la tête.
« Sa à l’air de marcher… Shinpi nous avait dit que lorsque l’on touchait le sol, le mur apparaissait mais comme prévu, elle a trafiqué les symboles d’invocation. J’ai eu tord de douter de cette ahurie. »
Les Shikens avançaient doucement, Kurai regardait sur les cotés s’il n’y avait personne. Soudain, un homme sortit d’entre deux bâtiment ce qui fit s’arrêter net Kurai et Zurui se cogna contre le dos de Kurai et Jokuroi sur Zurui.
_ Bonjour, annonça l’homme.
Il portait un kimono noir et avait des cheveux assez court, bouclé et épais. Sa voix était comme s’il avait un rhume ou alors malhonnête.
_ B…bonjour. Répondit Kurai nerveux.
_ Comment ce fait-il que le personnel de l’hôpital ne soit pas intervenu ?
Ces paroles firent froid dans le dos au trois Shikens.
_ Ne nous dénonce pas… s’il te plaît.
_ Alors donne moi 20 000 ryos ! Dit l’homme en tendant la main.
_ Quoi ! Mais c’est de l’arnaque ! S’exclama Zurui.
_ Non, c’est du chantage ! Repris Jokuroi.
_ C’est du vol ! Conclut Kurai.
L’homme sourit puis ajouta :
_ Je vois que je vais devoir hurler.
Kurai baissa la tête et demanda à Jokuroi de prendre dans une petite poche de la valise 20 000 ryos. C’était une somme énorme. Lorsqu’il les attrapa d’une enveloppe et avoir déposé les pièces dans un pochette, la donna à Kurai qui s’approcha de l’homme, celui-ci retira la main.
_ De quel village êtes vous ?
Kurai hésita puis vit le bandeau de Taki dépasser de la poche du kimono de l’homme.
_Nous sommes de Taki.
_ Mais non ! On est de Shike ! T’es con ! Lança Zurui.
« C’est lui qui est trop con ! Fallais se taire ! » Pensa Kurai en jetant des regards noirs à Zurui.
_ Espèce d’abruti ! Lança Jokuroi en frappant Zurui sur le haut de la tête.
_ De Shike, hein ? Repris l’homme. Alors ce sera 50 000 ryos.
_ On a plus le temps… Jokuroi, prend 30 000 de plus.
Il s’exécuta et Kurai donna les 50 000 ryos à l’homme.
_ Merci beaucoup, répondit celui-ci en se retournant. Vous voulez des chevaux ?
_ Non, merci. Maintenant, en s’en va.
_ Euh… Kurai, on a besoin de chevaux.
Kurai resta silencieux.
_ C’est combien ? Demanda Kurai.
_ C’est gratuit.
_ Vraiment ?
_ Oui, vous m’attendez quelque part et je vous les amène… trois c’est cela ?
_ Tu vas sonner l’alarme !
_ Non ! Pour vous le prouvez, vous m’attendez en dehors du village, ils n’auront pas le droit de vous emprisonnez.
Ils restèrent silencieux.
_ C’est d’accord, mais je viens avec toi. Annonça Kurai.
_ Aucun problème.

3° PARTIE:

Zurui et Jokuroi se rendaient aux portes de Torikae tandis que Kurai et l’homme se rendaient aux écuries.
_ Vous allez les voler ? Demanda Kurai.
_ Oui, en effet. Répondit l’homme.
_ Quel est votre nom ?
_ Hoshi. Et toi ?
_ Kurai.
_ Hum ? Voila les écuries.
Une assez grande étendu de plaine avec un grand bâtiment en bois se trouvait devant Hoshi et Kurai. Une barrière entourait la plaine. Le Takien sauta par-dessus suivit de Kurai. Ils se dirigèrent vers le bâtiment. Arrivé devant, Hoshi poussa délicatement la porte et entra avec le Shike peu rassuré. Plusieurs montures étaient à disposition dans les différents enclos. Kurai s’approcha d’un enclos fermé à clé et lut une pancarte accrochée au dessus de la serrure.
_ Qu’est-ce que c’est ? Demanda Kurai
_ C’est l’enclos d’un griffon et à coté, ce sont des Dodos géants.
_ Ils vendent de telles créatures ?
_ Oui, ils les louent aussi. Mais ils sont destinés à seul des éleveurs très expérimentés ont le droit d’en acheter ou louer.
_ Et vous, Hoshi, vous appartenez à quelle classe ? Demanda Kurai.
_ Il n’y a pas de classe pour les traîtres. Répondit Hoshi.
_ Comment ? Vous êtes un traître… comment avez-vous osé trahir votre village ?
_ Je fais partie d’un clan, maintenant éteint et dispersé. Nous étions une unité de Takien utilisé pour les travaux délicats comme l’exécution ou l’assassinat silencieux. Nous travaillions pour le GuriinKage bien sur. Mais aujourd’hui, Taki n’a besoin que de combattant… et je suis un lâche. Je me suis enfuit du village car je n’arrivais pas à gagner ma vie. Lorsque je suis arrivé à Torikae, tout les postes m’on étaient refusé car j’étais incompétent et surtout, j’étais de Taki.
Hoshi s’approcha d’un des abris où un cheval était allongé, dormant. Hoshi ouvrit la portière et s’agenouilla près du cheval. Il mit sa main dans sa poche et en sortit un bout de papier rectangulaire. On pouvait lire en gros sur le papier : « SCEAU ». Hoshi le déposa délicatement sur le front du cheval. Le Takien se leva en prononçant : Libération !. Le cheval se réveilla soudainement. Il se leva et avança vers Hoshi qui se tourna vers Kurai en tendant deux autres papiers.
_ Fait le à deux autres. Tu leur colles sur le front et tu actives le sceau en prononçant : Libération ! Il nous obéirons avec ces sceaux.
Kurai fit exactement ce que lui ordonna Hoshi et ils sortirent de l’écurie suivi de trois chevaux. Ils sautèrent la clôture et se dirigèrent vers la porte du village. Ils avançaient lentement, à l’affût d’un bruit ou d’une personne. Soudain, un bruit les fit énormément sursauter lorsqu’ils passèrent devant l’arène. Une voix faible, mais compréhensible avaient retentit.
_ Le gagnant du match, Ekitai Mizu !
Hoshi dé stressa et se remit en route. Kurai rigola doucement, puis le son de son rire augmenta jusqu'à ce que le rythme sois rapide et régulier. Hoshi se retourna.
_ Qui a-t-il ? Demanda Hoshi.
Kurai éclata de rire d’une voix grave et propre, cependant Hoshi vit bien que ce n’était pas un rire comme lorsque l’on trouve quelque chose rigolo. Le visage de Kurai était plus que sérieux, ses yeux écarquillés, il riait bruyamment. Il avait un air sadique et son corps ressentit un agréable très grand frisson d’excitation. Son rire cessa.
_ Ekitai Mizu… Ekitai Mizuuuuu ! HAHAHAHA ! S’exclama t-il.
_ Tais toi ! On va se faire remarquer !
Kurai s’avança vers Hoshi, le Shike avait le sourire aux lèvres.
_ Merci de nos avoir aidé. Vas à la porte et dis aux autres que j’ai rencontré Ekitai Mizu, ils comprendront. Au revoir.
Kurai se retourna et Hoshi l’interpella.
_ Tu ne pars pas ? Lui demanda t-il.
_ Non.
_ Mais il y a trois cheval, et je ne vais pas le remettre où il était !
_ Depuis le départ, il n’était pas pour moi. Il était pour une personne qui par avec nous et qui nous attend aux portes.
_ Bien, alors salut !
Hoshi se retourna et partit avec les trois chevaux. Kurai courut sur le mur à une vitesse normal en riant comme précédemment.
« EKITAI MIZU ! » HAHAHAHA ! Quelle chance !
Jokuroi et Zurui arrivaient aux portes discrètement. Lorsqu’ils s’apprêtèrent à les franchir, ils virent Shinpi debout, d’un air sévère, les mains sur les hanches se tenir à coté de deux hommes étendus par terre. Leur visage était ensanglanté.
_ J’ai failli attendre ! Lança elle. Hum ? Où est Kurai Kun ?
_ Il devrais arriver avec trois chevaux. Répondit Zurui. Mais, ces types, comment à tu fais pour les battre ? Ils sont aussi forts que des Juukyuus !
Shinpi s’énerva et frappa Zurui sur le haut de la tête.
_ Tout le personnel de l’hôpital on le niveau de Kage ! Comment à tu pu me confondre avec ces incompétents Juukyuu de pacotille ! Tu ne penses pas que l’on m’a accepté pour un poste à l’hôpital juste parce que je suis une des plus belle fille du monde ! Haha ha !
« Elle s’avance un peu là ! » Pensa Zurui.
« Elle ne dirais pas cela si Kurai serait là… » Pensa Jokuroi. Alors tu as bien remplie ta mission ?
_ Oui, j’ai modifié les symboles d’invocation et lancé du soporifique dans chaque chambre et couloir.
Hoshi arriva, suivit des chevaux.
_ Tenez, dit-il.
_ Où est Kurai ? Demanda Zurui.
_ Il m’a avertit de vous dire qu’il ne part pas avec vous, car il a rencontré un certain Ekitai Mizu. Il a dit que vous comprendriez.
Kurai venait de sauter du haut du mur jusqu'à celui de la limite du terrain.
Ekitai était assis, en train de manger une pomme. Lorsqu’il vit Kurai se dresser devant lui en souriant et ayant les bras croisé, Ekitai écarquilla les yeux.
_ Kurai ? Dobei Kurai ? Demanda le Takien.
_ Bonne mémoire, Ekitai Mizu.
Le Takien se leva et lâcha sa pomme.
_ Tu as reçu mon message ?
_ Oui, mais je m’attendais à te revoir dans moins d’un mois. Que fais tu dans cette arène en pleine nuit ?
_ Je suis chargé d’une mission. Répondit Ekitai qui lui aussi avait désormais les bras croisé.
_ Dans l’arène ?
_ Oui, je suis chargé d’essayer de battre le record du combattant qui reste le plus longtemps.
Kurai haussa les sourcils.
_ Ce n’est pas ce que j’appellerais une mission.
_ Je sais, c’est ce que je me suis dit. Mais, le village est tombé tellement bas que plus personne demande notre aide. Les shinobis doivent faire des missions pour gagner leur vie, et vu qu’ils n’en ont pas, il faut bien qu’ils se débrouillent. Et toi, que faisait en pleine nuit ?
_ Je viens de m’échapper de l’hôpital, quand ils se seront rendus compte que je ne serais plus là, je vais passer un mauvais quart d’heure.
Les deux Juukyuus sourirent.
_ Je vois que l’on doit rester le plus longtemps possible tous les deux. Annonça Ekitai. Toi, car ils n’ont pas le droit d’interrompre un combat et donc tu dois rester. Et moi, c’est pour ma mission. Je dirais que tu fais partit de ma mission et que tu dois sortir du village avec moi.
_ Tu ferais cela ? Demanda Kurai.
_ Oui, si tu t’excuse de se que tu as dit en zone de guerre sur mon village.
_ Ouais, je m’excuse. Mais on ne peut pas rester là pendant une semaine ! Même pour y aller doucement, échauffons nous un peu !
_ Entièrement d’accord mais je voudrais dormir ce soir, je combat depuis ce matin.
_ Je comprends.

1° PARTIE:

CHAPITRE 7 : La sentence de Shizen.

Shizen se trouvait dans une pièce sombre et humide illuminée par une torche situé au dessus de l’épaisse et poussiéreuse porte. Ses bras étaient suspendus à des chaînes accrochées au mur. Il avait la tête baissée, ses cheveux tombaient le long de son visage. Le coin de ses lèvres étaient ensanglantés et des goûtes de sang se décrochaient parfois pour s’étaler sur le sol sale dont des rats ou autres animaux écoeurant s’y aventurais parfois. Les vêtements du Kajien étaient déchirés et son corps faible des coups qu’il avait subi.
« Je ne savais pas qu’en s’absentant un an entier au dehors du village, les lois ai autant changé. Depuis quand pendant l’absence du BuruuKage, on emprisonne les suspects et on les maltraites. Si cela ne tenait qu’a moi, ces gardes seraient déjà morts ! Merde alors ! » Pensait Shizen.
Soudain, un faible bruit venant de la porte attira l’attention de Shizen qui releva la tête. Plusieurs déclics retentirent jusqu'à un horrible son strident qui fit froid dans le dos. La porte s’ouvrit. Un homme entra le sourire aux lèvres. Shizen le reconnu, c’était l’homme dont Shizen avait confié le cadavre du déserteur.
_ Vous pouvez partir, dit t-il à un garde, j’ai besoin de lui parler en privé, ok ?
La porte de ferma et importante obscurité régna.
_ C’est toi qui es responsable de cela ? Demanda Shizen. Tu es retourné voir en 36 et les a vu mort sauf moi. Je peux tout expliquer, mais d’abord est-ce que t’as bien livré le corps car si ce n’est pas le cas tu vas avoir extrêmement mal !
_ Non, le l’ai désintégré ! Répondit l’homme avec une voix grave et imposante.
Le haut du visage de l’homme était caché par l’obscurité. Shizen s’énerva fortement et dégagea du Dekiru de son corps.
_ Mauvaise réponse ! J’ai mit huit mois pour le trouver et le tuer ! S’exclama Shizen.
_ Je l’ai fait en même temps que l’homme qui le traînait. Annonça l’homme en sortant de l’ombre.
C’était Kiminari. Shizen écarquilla les yeux.
_ Comment ! C’est… impossible… ma technique aurait du t’anéantir !
_ C’était juste un clone, voila pourquoi tu l’as battu facilement. Il est vrai que tu t’es renforcé car le moi que tu as affronté en 36 étais aussi un clone. J’ai fait trois clones qui se promènent dans Meiun et infiltrent les trois villages.
_ Pourquoi faire ? Demanda Shizen qui pensait quand même à avoir compris.
_ Hum ? Tu n’as pas écouté ce que j’ai dit à la fin de notre première rencontre ? Je suis un éclaireur envoyé pour inspecter votre pays.
_ Ce n’était pas des conneries, t’es vraiment là pour ça ? Demanda Shizen dont la voix était devenu rauque.
_ Veux tu que je t’explique un peu ce que cela signifie.
_ Non, j’ai envie de te balancer et que le BuruuKage te pète la gueule !
_ Que tu es grossier ! Je vais t’expliquer quand même pour te taquiner. Je fais partie d’une grande armée de mercenaire très connu qui parcourt les pays pour les dépouiller. Pour ma part, je suis un capitaine.
_ Ouais ben moi je suis Juukyuu comme cela, tous les deux ont comprend rien ! Annonça Shizen.
_ Eh bien, cela fait bientôt un an que je parcours Meiun et m’infiltre dans les villages Shike, Kaji et Taki. Je sais tout des grades, des puissances nécessaires pour les acquérir, les faiblesses des villages, tout. Les personnes les plus inexpérimenté dans notre armée son plus de 5 000 et sont aussi fort que vous Juukyuu !
_ Tu veux dire que chacun de tes hommes sont aussi fort que moi ? Demanda Shizen.
_ Presque ! Toi, tu as énormément de talent ! Avec un entraînement acharné et long, tu pourrais être en mesure d’amuser mon maître.
_ Qui est-ce ?
_ L’ultime combattant de ce monde ! Après les guerriers normaux, passe au grade de adjudant. Il y en a au total 500. Ils sont les vices capitaines des assauts sur les terres ennemis. Ils sont un peu moins forts que vos « Kages ». Ensuite, il vient le grade de Capitaine, moi. Nous sommes 10 et extrêmement fort. Nous avons au moins la puissance de deux Kage réunis !
Shizen frissonna lorsque ces mots sortirent de la bouche de Kiminari.
« La puissance de deux Kage réunit ! Impensable ! » Pensa Shizen.
_ Nous sommes chargés de mener les troupes. Continuait Kiminari. Viens après le grade de Commandant. Un seul se déplace sur le champ de bataille car le pouvoir de deux Commandants réunis ne peut être égalé seulement par deux personnes. Le pouvoir des trois Commandants sont aussi forts que 15 Kage réunit ! Le prochain grade est celui de… Général ! On dit de lui qu’il serait capable d’égalé 5 légions de mercenaire normal et une légion de ceux que vous appelez : « Juukyuu ». Et enfin, le plus puissant et terrifiant guerrier que ce monde n’est jamais connu, mon maître, mon supérieure ultime, mon modèle.
La respiration de Shizen était courte. Les paroles de Kiminari perturbaient énormément le Kajien qui essayait de se répéter que tout cela était faux. Les paroles de Kiminari étaient si imposantes et résonnantes dans cette pièce que le corps de Shizen tremblait.
_ On dit de lui qu’en un souffle, il provoque un tsunami. On dit de lui qu’en un clin d’œil, il déclenche une tornade. On dit de lui qu’en un seul pas, le sol de fissure.
La vue de Shizen se troubla. Il se répétait qu’il ne devait pas croire ce qui sortait de la bouche de Kiminari mais son corps disait le contraire.
_ Bien sur, le grade le plus puissant qui souillera cette terre lorsque nous allons l’envahir, c’est un commandant.
Shizen essaya d’attaquer Kiminari. Il usa de toute sa colère pour se délivrer des chaînes mais en vain, les chaînes étaient trop épaisses et résistantes pour les cassées.
_ La colère est un bon moyen pour progresser mais seulement jusqu'à un certain niveau et tu l’a malheureusement acquis. Tu ne progresseras plus jamais si tu te mets dans cet état en continue.
Shizen cassa une chaîne en avançant son bras jusqu'à la gorge de Kiminari qu’il serra.
_ Je t’avertis que tu ne fait pas mal. Annonça Kiminari. Tu as l’air de croire ce que je viens de dire, sinon tu m’aurais déjà fait suffoquer.
Les yeux de Shizen virèrent une fois au bleu, puis Shizen repensa à la mort de son père, ses yeux redevinrent rouge, il repensa au parole de Kiminari, ses yeux devinrent bleu, il repensa au châtiment que on lui avait fait subir avant que Kiminari arrive, ses yeux devinrent rouge, il repensa à présent à se qu’il va se passer quand Meiun sera envahit, ses yeux redevinrent bleu.
« Impossible ! Je n’arrive pas à me mettre en colère… j’ai trop peur ! » Pensa Shizen.
Le Kajien lâcha Kiminari qui se retourna. Le mercenaire arriva à la porte et l’ouvrit avant de tourner la tête vers Shizen. Il annonça :
_ A oui, j’oubliais. Je vais prendre la place du BuruuKage en le tuant !
Shizen brisa d’un simple mouvement les chaînes et se précipita avec une vitesse impressionnant sur la porte qui venait de se refermer. Kiminari l’avait fermé avant que Shizen ne commence à se défouler dessus. Shizen frappait de toute sa puissance et sa rage sur la porte qui tremblait. Il hurlait des injures à Kiminari qui était en train de rappeler le garde.
_ TU NE T’EN SORTIRAS PAS, ESPECE D’ORDURE ! Hurlait Shizen.
Les yeux de Shizen étaient devenu rouge, pas seulement ses pupilles, mais l’intégralité de ses yeux.
Kiminari demanda au garde :
_ Calmez le, s’il vous plaît.
_ Mais qui êtes vous ?
Kiminari s’aperçu qu’il avait oublié de reprendre l’apparence de l’homme qu’il avait rencontré dans les plaines. Il frappa dans le ventre du garde. Des étincelles émanaient du bras du mercenaire. Le garde commença à tremblait et se tordre dans tout les sens avant de tomber au sol. Des étincelles illuminaient le fond de sa gorge et le faisait souffrir jusqu'à ce qu’il cesse de bouger, de respirer, de vivre. Kiminari s’approcha d’un sceau collé sur la porte puis annonça : « Libération ! » en déposant ensuite deux doigts sur le centre du papier. Shizen se sentit projeté violement lorsqu’il toucha dernièrement le mur. Il atterrit sur le mur ou il était enchaîné et fut de nouveau projeté jusqu'au centre de la pièce. Son poing saignait ainsi que son dos. Il cracha du sang. Cela le dégoûtait de ne rien pouvoir faire pour empêcher Kiminari de tuer le BuruuKage. Shizen se mit à crier un long et sonore hurlement avant de se mettre à pleurer. Il voulait s’échapper en creusant un trou mais le désespoir le vidait de toute sa volonté et sa force.
_ C’est pour les faibles… de pleurer ! Se dit-il. Je ne suis pas faible ! Je ne suis pas faible ! JE NE SUIS PAS FAIBLE ! Je suis juste… incapable d’arranger les choses… je suis juste… faible. Je me suis tant renforcé, pas seulement physiquement, aussi moralement… « Je ne crois qu’en moi et n’aime que moi »… avais-je dis ? Désormais je connais pire que la peur que j’éprouve si rarement : le désespoir.

2° PARTIE:


Kurai se battait avec Ekitai. Malgré leur promesse de se battre doucement, le terrain était complètement dévasté au matin. Kurai frappa Ekitai en pleine figure de son pied droit. Ekitai se cogna contre le mur. Celui-ci sentit une goûte de sang déborder de sa lèvre. Kurai aussi saignait mais son menton était complètement envahit de sang presque sec.
_ Je rêve, tu saignes Ekitai ? Sa te fait quoi ? Demanda Kurai qui sautillait légèrement sur place avec un jeu de jambe assez compliqué.
Ses cheveux étaient encore frisés, ce qui signifiait qu’il n’avait pas encore utilisé son Art pour se déplacer rapidement mais Ekitai saignait, ce qui signifiait qui ne s’était pas liquéfié. Kurai avança son poing vers le front de Ekitai. Le Takien se baissa et Kurai enfonça sa main dans le mur qui fissura à vu d’œil. Ekitai frappa dans le ventre de Kurai avec son genou et celui-ci qui essayait de retirer sa main, arracha la partie du mur dans lequel il était coinçait. Il frappa Ekitai dans le menton avec le mur et lui lança dessus après avoir réussi à retirer sa main. Ekitai retint le mur en pliant ses jambes et les retendirent pour projeter le mur vers Kurai qui tenait sa main douloureuse en sang. Kurai baissa la tête et s’agenouilla légèrement. Lorsque le mur entra en contact avec Kurai exploser en morceau sur le Shike poussiéreux. Kurai se redressa. Son épaule gauche était gravement blessé et une partie de son visage en sang.
_ Pardon, tu veux que l’on fasse une pause ? Demanda Ekitai.
_ Un Shike, premièrement n’abandonne jamais et surtout est capable d’endurer n’importe quoi. Hun hun hun, une Shike meurs mais n’abandonne pas… c’est ce qu’avait dit Sil sama durant le combat en zone de guerre 21.
Kurai fonça sur Ekitai et lui enfonça son poing dans le nez qui saigna. Ekitai recourba la tête en posant sa main sur son nez puis vit le genou de Kurai percuter dans le haut du torse de Ekitai. Le Takien cracha du sang. Kurai monta sur le genou de Ekitai et lui attrapa la tête entre les jambes et fit un saut périlleux en atterrissant à genoux, la tête de Ekitai aplatie sur le sol. Le Takien se plia presque en deux pour agripper la tête de Kurai avec ses propres jambes et le tirer pour qu’il s’écrase plus loin. Les deux hommes se levèrent, souriant et impatient d’en faire découdre à l’autre. Ekitai, dont l’armure qu’il avait au départ fut complètement bousillé ou fracasser, avait le visage râpé dont quelques blessures sanglantes et poussiéreuses. Kurai avait le visage ensanglanté car sa cicatrice s’était rouverte. La partie gauche de son corps était gravement endommagée. Son épaule et son bras gauche étaient hors services.
_ On ne tiendra pas une semaine comme cela ! Annonça Kurai.
_ Au moins, ils ne soupçonnent pas que l’on y va doucement. Répondit Ekitai, calme et presque insensible à la douleur.
Kurai par contre, vacillait sur place, sa vue était trouble et sans s’en apercevoir, il était à genoux, le visage vide. Il avait extrêmement mal mais il voulait à tous prix continuer le combat. Il sourit encore plus.
_ Et si l’on arrêterait d’y aller doucement ? Demanda Kurai.
Le Shike cracha un mollard ensanglanté.
_ Oui, j’allais te poser la question mais tu crois que tu vas survivre ?
_ Voila, maintenant, après ce que tu viens de dire, je suis gonflé à bloc ! Lança Kurai.
_ Je savais que tu réagirais comme cela !
_ Les cinq règles primordial pour devenir un Juukyuu à Shike : être doté d’une grande puissance, être capable de supporter n’importe quel coup, être capable de mourir pour son village si cela semble nécessaire, ne jamais abandonner et surtout, ne jamais, jamais, jamais avoir peur de mourir. Jamais ! Les Shikens aiment taper et se faire taper ! Les Shikens sont le plus possible insensible à la douleur ! Les Shikens meurent mais n’abandonne pas ! Les Shikens mettent leur vie en jeu pour leur village, Shike !
Ekitai restait là, admiré par ce discours. Il sourit.
_ En faite, dès que l’on devient Juukyuu, finit Kurai, on devient un héro.
_ Il faut vraiment aimer le combat pour balancer des trucs comme cela. Annonça Ekitai. Les cinq règles primordial pour devenir un Juukyuu à Taki sont différentes : être doué, obéir aux ordres des supérieurs, rester fidèle au village, ne jamais risquer sa vie bêtement pour le village et surtout, toujours, toujours, toujours abattre ses ennemis. Malheureusement, je n’ai pas la dernière caractéristique. Je suis devenu Juukyuu uniquement par mes talents et rien d’autres, sans me demander mon avis, sans ce soucier des règles. Je n’achève jamais mes ennemis. T’es tu jamais demandé le véritable but de tes ennemis en zone de guerre ?
_ Que veux tu dire ? Demanda Kurai.
_ Les ennemis que tu rencontres en zone de guerre, pourquoi les tuer ? Pourquoi ne pas simplement les battre et les laisser s’en aller ?
_ Pour un Shike, ce que tu viens de dire est pire que la mort !
_ Sais-tu vraiment ce qu’ils venaient faire ici ? Mais ils venaient juste sauver l’honneur de son village ! S’il étaient là, c’était parce qu’ils voulaient aidés, être utiles au village. Ils ne sont pas venus pour se faire tuer, mais pour leur village !
Kurai ressentit une profonde amertume. Il regretta après les mots d’Ekitai d’avoir tué tant d’ennemi innocent. Seulement car ils étaient en zone de guerre et que le but était de les repousser, mais, maintenant qu’il y pensait, personne n’avait précisé qu’il fallait les tuer pour les repousser.
_ Par contre, il y a une chose que je ne souhaiterais jamais être. Un Kage. Continuait Ekitai. Les Kages sont des monstres. Ceux qui deviennent Kage sont ceux qui ont hérité d’une puissance extraordinaire, certes, mais surtout pour leur volonté de tuer ses ennemis. Peu importe la puissance qui grouille en toi, jamais une personne ne deviendra Kage tant qu’elle ne possèdera pas une aura meurtrière assez solide pour assassiner plusieurs milliers d’ennemis. Jamais je ne deviendrais un Kage.
Kurai était en train de mettre des bandages sur sa blessure à l’épaule et à l’arcade.
_ Moi je ne veux pas devenir un Kage tout simplement car je n’en ai pas envi. Imagine le nombre de mission que tu dois remplir lorsque tu es Kage, non merci, pas pour moi. Déjà que mon rythme actuel m’épuise énormément…
Soudain, le regard de Kurai changea subitement de direction, vers les tribunes. Un nombre assez important d’homme et de femme habillé de blanc bousculaient des spectateurs et se rendre au bord du terrain. L’un d’eux descendit sur le terrain pour se diriger sur Kurai.
_ Dobei Kurai… comment avez-vous osez ?!
_ Cassez vous. Répondit sèchement Kurai.
L’homme attrapa le bras non douloureux de Kurai.
_ Je suis de l’hôpital et je vous y ramène.
_ Je suis hâtif de savoir comment. Vous n’avez aucun droit d’interrompre le combat. Je peux même vous apprendre que si vous insistez trop, vous risquez de vous faire expulsé violement alors du vent !
D’un mouvement brusque de l’épaule, Kurai fit lâché prise l’homme qui fusilla du regard le Shike impassible. Kurai et l’homme se dévisagèrent une dernière fois jusqu'à ce que l’homme baisse le regard et partit honteux et hué avec ses congénères par les spectateurs. Au moment où l’homme se tourna, Kurai prit la pochette accrochée au pantalon de l’homme. Ils s’en allèrent.
_ L’hôpital ? Demanda Ekitai.
Kurai ouvrit la pochette puis sourit. Il marcha vers Ekitai et lui donna un flacon en forme d’étoile en contenant un liquide bleu clair. Kurai en sortit un autre puis commença à en déposer avec les doigts sur ses blessures qui se refermèrent en peu de secondes. Ekitai fit de même.
_ Apparemment, il y a un bon nombre de plantes médicinales. Lorsque l’on sera trop fatigué, on pourra en prendre.
_ Quel genre de plante ?
_ Je crois qu’il y en a des rouges, ce qui te redonne un peu de force, et d’autres vertes, ce qui te redonne un peu de Dekiru.
_ La suite de notre combat est assurée pour encore un jour.

3° PARTIE:

Zurui et Jokuroi marchaient péniblement dans les plaines en compagnie de Shinpi qui sautillait joyeusement.
« Elle ne tient pas en place ! » Pensait Jokuroi.
Zurui essaya de retrouver la bonne humeur en imitant Shinpi mais il trébucha avant de se faire piétiner par Jokuroi et Shinpi, indifférent.
_ Aïe ! Gémit-il.
Un vent assez puissant fit plisser les yeux des trois adolescents. Lorsqu’ils les rouvrirent, ils virent un homme assis sur une chaise en bois, vacillant d’avant en arrière, derrière un vieil meuble rectangulaire dont plusieurs sortes d’objets étaient disposés soigneusement. L’homme portait une longue robe verte dont des symboles jaunes y étaient gravés. Il portait un capuchon, on ne voyait seulement qu’une petite partie de son visage. Zurui se releva et se dépoussiéra en fixant avec un regard méfiant l’homme. Celui-ci se leva de sa chaise et se plaça devant le meuble.
_ Bonjours voyageur. Annonça l’homme. Vous venez de rencontrer le marchand ambulant de Meiun.
Shinpi prit un air moqueuse.
_ C’est quoi ça ? Demanda t-elle.
Jokuroi se précipita pour lui mettre la main sur la bouche.
_ Mais tais-toi donc ! Lui murmura t-il.
Zurui s’approcha du marchand ambulant, méfiant.
_ Je pensait que c’était une légende. Le marchand ambulant, un homme qui parcourt Meiun en quête de voyageur qui lui achèterait des armes ou autres objets de très grande valeur.
_ Il ne laisse personne partir tant qu’il n’a rien acheté. Continua Jokuroi.
_ Et bien achetons une arme ou autre truc et c’est tout. Annonça Shinpi.
Le marchand ambulant sourit gracieusement à Shinpi.
_ C’est justement le problème…, dit Zurui, on a plus d’argent, Hoshi à quasiment tout prit. Le peu qu’il nous reste est 5000 ryos.
Le marchand ambulant tourna la tête vers Zurui et parla :
_ Vous n’avez pas d’argent ?
Zurui fit un signe négatif de la tête.
_ Vous savez ce que cela signifie ?
_ Ben quoi ? Vous allez nous obliger à rester ? Demanda Shinpi exaspéré.
Un léger silence régna jusqu'à ce que le marchand ambulant ne commence à rire.
_ Non, vous allez devoir vous battre si vous voulez rester en vie ! Annonça t-il. Si vous gagnez, vous partez avec ce que vous voulez, si vous perdez, vous mourrez ! Qui commence ?
Zurui apeuré recula.
_ C’est insensé, se battre ? Comme ça ? Maintenant ? Demanda t-il.
Jokuroi confiant, annonça :
_ Partez, je le retiens !
Shinpi le frappa.
_ On va pas t’abandonner crétin ! On y va tous en même temps, on lui pète la gueule vite fait et on s’en va avec tous les objets !
_ Non, laissez moi commencer ! Lança Jokuroi avant de charger le marchand ambulant qui avait le sourire aux lèvres.
Jokuroi sauta sur l’épaule du marchand ambulant et le frappa du poing droit. Il sauta de l’épaule en l’air et exécuta des signes de main.
_ Le feu noir ! Cria t-il.
Des flammes noires sortirent de la bouche de Jokuroi pour s’abattre sur le marchand ambulant. Une intense chaleur s’abattit sur le visage de Zurui et Shinpi qui regardaient le marchand ambulant attendre l’attaque calmement jusqu'à rentrer en contact avec les flammes. La silhouette du marchand souriant se tenait au milieu des flammes noires. Il prit son souffle et le relâcha violement. Les flammes furent emportées sur Jokuroi qui mit ses mains devant son visage. Zurui et Shinpi ne virent plus Jokuroi au milieu du feu. Lorsque les flammes noires finirent de s’évaporer dans l’air au bout de cinq minutes de tension, Jokuroi se tenait au centre de la terre dévastée. Toute sa combinaison avait entièrement brûlé. A la place, une épaisse armure argentée couvrait le torse de Jokuroi, des fortifications entouraient ses jambes et ses gros bras. Son visage était indemne et ses mains couvertes de gros gants de cuivre.
_ Amène toi, marchand ambulant. Annonça t-il. Tu peux cogner dessus autant que le désire, cette armure est indestructible.
_ Qu’est ce que cela ? Demanda le marchand. Un Art ?
_ Presque, mon corps est parcourut de symboles d’invocations. Une simple goûte de sang et quelques signes de mains suffisent à faire apparaître cette armure indestructible.
Jokuroi étira le col d’une épaisse veste sous l’armure vers le bas pour montrer des symboles gravés sur sa peau brillant d’un rouge sang.
_ D’accord, c’est décidé, je vais te tuer pour récolter cette armure et la vendre à un très bon prix.
« J’aurais pu répondre méchamment mais il ne vaut pas mieux de ne pas l’énerver, mon précédent Art était un des plus dévastateur que je puisse faire. Zurui, regarde bien, ma pleine puissance !!! » Pensa Jokuroi.
Jokuroi fonça très rapidement sur le marchand ambulant qui prit le genou du Shike en plein ventre. Un bruit sourd retentit lorsque Jokuroi frappa de nouveau le marchand. Il donna ensuite une série de coup de poing dans le visage du marchand. Chacun de ses coups faisaient trembler légèrement le sol. Un autre bruit plus puissant et sourd retentit. Le marchand ambulant fut projeté à plusieurs mètres. Il se releva, souriant.
_ C’est impossible ! Avec tout les coups que je lui ai porté, pas une seul égratignure !
Jokuroi positionna sa main devant lui, écartant les doigts. Du Dekiru se concentra au bout de ses doigts jusqu'à rendre une forme ronde. Le Shike agrippa son bras et les billes de Dekiru se détachèrent rapidement des doigts. En quelques secondes, elles avaient déjà atteint le marchand qui parut être touché de plein fouet. Un grand écran de fumé se créa autour de l’explosion. Le marchand sortit de la fumée.
« Mes attaques n’ont aucun effet ! Ca m’énerve ! » Pensa Jokuroi en regardant autour de lui.
Soudain, lorsqu’il vit le meuble avec les armes, il eu une idée.
« Je n’ai cas utiliser ces armes si puissantes et rares ! »
Il courut vers le meuble et posa les yeux sur une épée au manche doré et rouge. La lame était longue et large. Il saisit l’épée et se retourna. Le marchand ambulant se trouvait devant Jokuroi qui par réflexe l’attaqua avec l’épée. Le marchand attrapa l’épée à deux doigts et la cassa en tournant la main sur le côté. Il planta le bout de l’épée dans la poitrine Jokuroi. Le Shike sentit la froide lame lui atteindre le haut de la poitrine, transperçant l’armure.
_ Moins tu as de Dekiru, moins ton armure est puissante, c’est cela ? Je viens de le prouver.
Jokuroi toussa et du sang sortit de sa bouche pour dégouliner sur son menton.
_ Pourquoi… avoir cassé ton épée ?
_ Car elle est puissante et surtout, parce que chacune de ces armes sont exceptionnelles ! Libération !
La lame de l’épée s’allongea pour redevenir comme avant.
_ M… merde…, dit Jokuroi avant de tomber à genoux.
Son armure disparut pour laisser place à un simple pantalon et t-shirt court. La lame lui était plantée peu profondément mais cela lui faisait atrocement mal. Il arracha la lame. Shinpi se précipita pour emporter Jokuroi à une distance raisonnable du marchand ambulant. Zurui se positionna derrière le marchant qui se retourna lorsque le Shike l’appela.
_ J’espère que tu es distrayant, gamin. Annonça le marchant ambulant. L’autre avait des techniques qui me plaisaient beaucoup, mais toi ? Vas-tu risquer ta vie aussi ?
Zurui ferma les yeux et exécuta des signes de main devant son visage. Lorsqu’il les rouvrit, le vent tourbillonna autour de Zurui qui continuait les signes de main. Un vent puissant se créait autour du petit Shike.
_ Shinpi, écarte toi ! Cria Zurui.
Zurui tendu ses mains devant lui, les index et pouce collé laissant un trou en forme de triangle entre ces quatre doigts.
_ Prend ça, la technique de la tempête !
Les rafales de vents qui tournoyaient autour de Zurui passèrent par le trou. La puissance du vent décupla. Une tornade sortit des mains de Zurui pour se diriger sur le marchand qui fut emporté. La tornade le fit tournoyer pendant plus de trois minutes. Passé ce délai, la tornade cessa et le marchand ambulant était étendu par terre. Zurui s’approcha du corps et exécuta les signes de mains de la technique : les lames d’air. Une lame transparente sortit de la manche de Zurui. Il s’apprêta à l’achever lorsque le marchand se leva brusquement en mettant un uppercut à Zurui. Le Shike se remit sur ses appuies et essaya d’atteindre par des gestes rapide le marchand qui esquivait facilement de quelques mouvements de tête les attaques de front de Zurui.
_ Comment ?! J’ai l’impression que mes attaques sont au ralentit pour lui ! Se dit Zurui.
Il tenta une balayette mais lorsque son pied cogna la cheville du marchand, ce fut comme si il venait de taper contre un mur. Le marchand prit Zurui par le col.